BELLUM PATRONUM


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par Invité, Dim 31 Aoû - 19:03 (#)
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Solveig Bjørg Ingherneils
FEAT. Shailene Woodley
20 ans ϟ Zoologie magique ϟ pingouin torda et coyote ϟ Sang-mêlée

Nom: Ingherneils, comme cette famille du fin fond de la Norvège. Prénom: Solveig, dont les syllabes veulent dire respectivement "soleil" et "force", et Bjørg pour son second prénom, qui veut dire "protéger", "aider". Âge et Date de Naissance: 20 ans, elle est née le 16 mars 1960. Nature du sang: sang-mêlée, sa mère était moldue et son père est également sang-mêlé. Situation familiale: sa famille est composé d'un nombre de membres impressionnant et constitue ce qui lui est de plus cher en ce monde. En plus de ses nombreux cousins, oncles et tantes, elle a un petit frère, âgé de deux ans de moins qu'elle. Sa mère, décédée aujourd'hui, n'était cependant que sa mère adoptive, puisque Solveig est le fruit d'une liaison que son père a eut avec une autre sorcière. Elle n'est pourtant toujours pas au courant de cette situation, encore aujourd'hui.Patronus: un coyote qui se change parfois en pingouin torda et qui porte le nom de Loki. Miroir du Rised: elle se voit, entourée de quatre murs, sans aucune trace de panique au fond de ses yeux, libérée pour de bon de sa phobie. Composition de la baguette magique: elle est faite de bois de cornouiller, possède un cœur de ventricule de dragon et mesure 22,7 centimètres, faisant des enchantements ce qu’elle maîtrise le mieux. Elle ne peut pourtant effectuer de sorts informulés puisque les baguettes faites de ce bois sont extrêmement capricieuses et doit donc réagir rapidement quand la situation l’exige. Epouvantard: il représente à ses yeux la trahison dans sa forme la plus simple, à savoir qu’elle visualise sa famille lui tournant le dos. L’idée même que ses proches ne lui voue pas le même amour qu’elle éprouve à leur égard, qu'elle puisse simplement la rejeter ou même lui faire un coup bas la terrifie. Etudes Suivies: première année de zoologie magique en soins poussés aux créatures magiques, options métamorphose, défense contre les forces du mal et potions. Animal de compagnie: de multiples dragons, qui ne l'accompagnent cependant pas à Poudlard. Sinon, elle bénéficie comme toute sa famille des services du hibou familial, King Ragnar.

Caractère
La famille. Encore et toujours la famille. S’il y a une chose qui compte par-dessus tout aux yeux de Solveig, c’est son sang, au sens le plus familial du terme. La pureté et l’impureté de celui-ci lui importe peu, elle a plutôt tendance à mépriser ceux qui accordent autant d’importance à un détail aussi futile. Non, Solveig n’est pas obsédée par la pureté de son sang mais par ceux qui possèdent le même qu’elle : ses proches. On pourrait qualifier cela d’honorable, ce dévouement presque obsessionnel qu’elle a envers les siens. C’est pourtant plus une faiblesse qu’autre chose, même si elle ne s’en rend pas compte. Elle est prête à tout pour eux et c’est bien cela qui lui attire souvent des ennuis. Elle voue à sa famille un amour inconditionnel ; elle respecte ses ainés et protège ses cadets, cherchant constamment leur reconnaissance. Cela se ressent dans les efforts considérabled qu’elle fait pour ses études à Poudlard. Non seulement, elle veut rendre sa famille fière mais elle est également ambitieuse. Elle souhaite se diriger plus tard vers la zoologie magique car elle est passionnée depuis toujours par les créatures magiques. Son enfance passée en compagnie de dragons lui a donné un véritable amour pour celles-ci. Il est donc inutile de préciser que sa matière de prédilection est le soin aux créatures magiques, alors qu’elle reste une élève légèrement au-dessus de la moyenne pour le reste. Ce n’est pourtant certainement pas grâce à son attitude tout sauf exemplaire qu'elle est bonne élève : mis à part avec les aînés de sa famille, Solveig a quelques soucis avec les figures d’autorité. Elle ne supporte pas qu’on lui dise quoi faire ou qu’on la prenne de haut et a bien souvent eut des retenues à cause de son insolence. Elle est impulsive et regrette souvent ses choix. Elle est du genre à prendre conscience des dangers bien trop tard et ne se rend pas compte qu'elle met bien souvent sa vie en danger en croyant bien faire pour aider autrui. Cependant, elle n’ira jamais faire du mal à quelqu’un intentionnellement et dénoncera toujours les injustices. Solveig est également une très mauvaise menteuse, d’où le fait qu’elle préfère être honnête, quitte à dire ce l'on ne préférerait pas entendre. C’est également pour cela que même si elle est déterminée et sait ce qu’elle veut, elle n’est pas manipulatrice. Elle trouve d’autres moyens pour obtenir ce qu’elle veut, pensant être tout de même plus maline que cela. Bien qu’elle ait eut une éducation tout ce qu’il y a de plus normale, la jeune femme pourrait être qualifiée de sauvage. Elle a toujours été indépendante, préférant aider sa famille plutôt que d’être celle qui a besoin d’aide et refusera toujours d’admettre qu’elle est en difficulté. Elle garde ses craintes et ses problèmes pour elle, rejetant systématiquement toute aide, même de la part de ses proches. C’est sans doute pour cela que le peu d’amis qu’elle a ne sont pas très proches d’elle et ne la connaissent pas vraiment. C’est également pour cela que ceux-ci n’ont jamais été très nombreux pour la jeune femme et qu’elle n’a eu qu’un seul petit-ami au court de son existence.  Elle n’est pas en quête de solitude, non, elle préfère simplement la compagnie de sa famille. Celle-ci, à qui elle pardonne tout sans se poser de question, n’est pourtant pas sa seule faiblesse. Si Solveig passe autant de temps en extérieur et dors toujours avec une lumière à proximité, c’est qu’il y a une raison : elle est claustrophobe. Traumatisée dans sa petite enfance par un évènement qu’elle n’oubliera jamais, elle est incapable de rester enfermée, si bien qu’il lui suffit qu’elle soit dans un espace restreint ou sans sortie visible pour faire des crises d’angoisses assez sévères. Ses fenêtres sont souvent ouvertes, même dans sa chambre en Norvège où il fait pourtant un froid glacial. Et malgré tout cela, elle n’admettra jamais être terrifiée à l’idée d’être enfermée. Reste à savoir si cela est dû à sa fierté  ou à son désir de donner l’impression qu’elle est forte et que l’on peut compter sur elle.


a little something from you.

« Concentre-toi, Solveig. »
« Mais vous voyez pas que j’essaye ? »
Milieu d’après-midi d’une journée de printemps. Cela faisait maintenant une bonne dizaine de minutes que la jeune femme luttait, peinant pour arriver à faire sortir ne serait-ce que quelques étincelles de sa baguette. Elle se repassait en boucle ce que son professeur de Défense contre les forces du mal lui avait expliqué, espérant que cela aiderait son cerveau à imprimer. Mon souvenir le plus heureux. Ne penser plus qu’à cela, éclipser tout le reste. Ce sera bien plus dur face à une véritable menace. Elle gonfla les joues, avant de laisser échapper un long soupire de ses lèvres, comme pour se donner du courage. Puis, elle brandit de nouveau sa baguette, redressa son échine et releva le menton, l’air fier.
« SPERO PATRONUM ! »
Sa voix emplit toute la pièce, vint se répercuter sur chaque mur, faisant presque trembler les objets trônant sur des étagères dans un coin. Elle avait prononcé ces mots d’un ton posé, sure d’elle et déterminée. Et pourtant, cela n’avait fait aucune différence. Sa baguette, toujours brandie, n’avait pas réagit, n’avait pas obéit au sort ordonné pourtant avec assurance. Solveig poussa un cri rageur et tapa violemment du pied sur le sol. Elle s’était toujours donné du mal dans ses études et sur le long terme, ses efforts finissait par payer. Seulement, ce n’était pas le cas aujourd’hui, jour fatidique où elle n’arrivait plus à rien.
« Calme-toi, respire. »
Elle obéit à contre cœur, retenant l’envie de dire à son prof qu’elle se passerait bien de ses conseils, jusque-là totalement inutiles.
« Nous allons réessayer une dernière fois, après quoi, il faudra laisser la place aux autres. »
La brune jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, vers la file d’élèves blasés patientant derrière elle, avant de se retourner et d’acquiescer. Elle expira de nouveau, fit le vide dans son esprit et se concentra sur le seul souvenir, plus puissant, qu’elle était parvenue à démêler des autres. L’été de ses seize ans, lorsqu’elle était revenue de Poudlard avec quasiment toutes ses BUSEs en poche et que chaque membre de sa famille l’avait félicité, lui disant à quel point ils étaient fiers d’elle. Elle se concentra sur la lueur de bonheur dans les yeux de ses parents et relança son sort, la hargne se lisant dans son regard. Rien. Une mince lueur argentée qui s’éteignit au bout de deux minables secondes. Quelques élèves ricanèrent derrière elle et elle serra les dents. Son professeur lui fit un petit sourire, guère convaincant.
« C’est bien, tu progresses. »
« Tu parles, » marmonna-t-elle entre ses dents.
La seule pensée qu’elle parvint à formuler lorsqu’elle revint se placer au fond de la salle sonna comme une promesse. Je hais les patronus.

Le froid s’infiltrait partout, dans chaque recoin de la pièce, sous ses draps, sous son épais pyjama. Solveig resserra ses couvertures autour d’elle, en tremblotant légèrement. Pendant une fraction de seconde, elle songea sérieusement à refermer la fenêtre. Non. Elle n’y pensait pas, c’était insensé, impensable, inimaginable. Le simple fait de savoir qu’elle ne pourrait pas avoir d’air ou même simplement d’issue en cas de danger lui envoya une série de frissons glacials le long de sa colonne vertébrale. Elle soupira, resserra encore une fois ses couvertures, inutilement, compta jusqu’à trois, et rejeta ses draps au pied de son lit, sautant sur ses pieds. Il faisait bien trop froid pour que ses arguments déraisonnables tiennent encore la route, même dans son esprit. Pourtant, elle ne se dirigea pas vers la fenêtre mais vers la porte, non décidée à laisser tomber ses habitudes. Elle posa doucement ses pieds sur les lattes de bois glacées du couloir, espérant qu’aucune ne craque sous son poids et s’élança vers l’escalier, sautillant aussi brièvement que possible sur le sol. Elle dévala quatre à quatre les marches de pierre et déboucha dans la cuisine, presque essoufflée. Berit, l’un des deux elfes de la maison, était toujours là.
« Est-ce que tout va bien, mademoiselle ? »
« J’ai un service à te demander. »
« Berit se fera une joie d’aider Solveig Ingherneils, » s’exclama l’elfette en s’agitant.
La jeune femme sourit en voyant son enthousiasme. Le couple d’elfes servant les Ingherneils n’avaient jamais été traités comme des esclaves, bien qu’ils ne puissent pas recevoir de vêtements chauds comme leurs maîtres l’auraient voulu. Leur toge, en revanche, était toujours lavée et ils avaient droit à toute la nourriture qu’ils souhaitaient. Ils étaient plus ou moins des membres à part entière de la famille, toujours prêts à servir et jamais obligés de faire quoi que ce soit.
« Est-ce que tu pourrais me chauffer de l’eau pour ma bouillotte s’il-te-plait? »
Les Ingherneils leur avaient depuis longtemps fait comprendre qu’ils était inutile qu’ils le contestent, ils auraient toujours droit à toutes les formules de politesse nécessaires. C’était, après tout, la moindre des choses. L’elfette acquiesça avec vigueur et sortit une bouilloire d’un placard, tandis que la jeune femme se dirigeait vers la buanderie attenante. Il ne lui fallut que quelques secondes pour attraper deux des plus grosses couvertures sur une étagère et revenir à la cuisine où Berit avait déjà presque fini de faire chauffer l’eau. Une fois la bouillotte remplie, elle remercia chaleureusement l’elfette et remonta les escaliers sur la pointe des pieds. Sa chambre lui paraissait déjà moins froide avec les couvertures serrées contre elle et la bouillante brûlante entre ses doigts. Elle posa celle-ci sur son matelas, s’allongea à côté et étala la couche énorme de couvertures sur elle. Cette fois-ci, il fallut peu de temps à la norvégienne pour trouver le sommeil et commencer à somnoler. Cependant, le sort semblait prendre un malin plaisir à jouer avec ses nerfs puisqu’une faible lueur bleutée vint titiller ses paupières closes. La lune ne brillait pas aussi fort lorsqu’elle était descendue, songea-t-elle en entrouvrant un œil. A quelques centimètres de son visage se tenait un pingouin fluorescent. La jeune femme fit littéralement un bon de trois mètres et vint s’écraser sur le sol lorsqu’elle tenta de reculer, ayant chuté par-dessus le bord du lit. Immédiatement, une douleur vive la pris aux entrailles mais ne sembla pas liée à sa chute. C’est à cet instant qu’une voix résonna dans sa tête. « Tu ne devrais pas t’éloigner autant, tu sais. » Elle sursauta violemment et bondit sur ses pieds, reculant contre le mur, faisant, sans s’en rendre compte, grandir la douleur qui s’est à présent propagée dans tout son être. Le pingouin avait été remplacé par ce qui ressemblait à un coyote et elle était à présent sure de nager en plein délire. Instinctivement, elle se pencha pour ramasser sa baguette restée sur sa table de nuit et la brandit devant elle, étant récemment majeure et pouvant donc l’utiliser.
« Qui a parlé ? » demanda-t-elle, peu convaincue qu’on lui réponde. « Et pourquoi est-ce qu’il y a un zoo dans ma chambre ? » reprit-elle en grommelant, les yeux fixés sur le coyote.
Un rire résonna dans sa tête et elle plaqua ses deux mains sur ses oreilles. La sensation était horrible. Etait-elle en train de devenir véritablement folle ? « Non. » Ses genoux cédèrent et elle se retrouva à terre, laissant un gémissement échapper de ses lèvres. La voix emplissait sa tête, faisant frissonner chaque parcelle de son corps. Elle releva les yeux, les posa sur le coyote debout sur son lit, qui s’avançait vers elle. Et la voix la saisit encore aux tripes. « Arrête de flipper. Je m’appelle Odin. » Elle poussa un hurlement, serra les paupières fort et planta ses ongles sur chaque côté de sa tête, espérant faire cesser cette voix qui lui retournait l’estomac. Puis elle rouvrit les yeux et vit le coyote assis sur le bord de son lit, les yeux fixés sur elle. Il n’était plus fluorescent, il ressemblait à un véritable animal à présent. Et elle compris. C’était lui qui lui parlait. Elle attrapa un livre dans l’étagère à côté d’elle, sa baguette ayant volé un peu plus loin et le lança de toutes ses forces sur la bête, hurlant de nouveau, le cri lui brûlant la gorge. Au moment où l’objet le percuta, elle ressenti une vive douleur au crâne. Elle s’évanouit à l’instant où des membres de sa famille débarquèrent dans sa chambre, affolés.

Odin. Elle aurait préféré qu'il ait un autre nom, plus anglophone, histoire de marquer une distance entre ses origines norvégiennes, son essence même en somme, et ce patronus dont elle ne voulait pas. Elle détesta immédiatement cette violation de son esprit, cette insinuation dans ses pensées. Cette présence constante à ses côtés. Sa forme de pingouin qui la ralentissait bien trop à son goût. La manière dont Odin était parvenu à analyser le moindre de ses états d’âme, à lui faire voir en face ce qu’elle ne voulait pas voir. A en savoir plus à son sujet qu’elle-même. Sa relation avec son patronus est extrêmement conflictuelle. Elle ne le supporte pas et n’hésites pas à lui faire mal, même si cela veut dire qu’elle se blesse également. Elle le déteste. Il la déteste. Ils se supportent pourtant, se côtoyant depuis maintenant plus d’un an, mais se jettent à longueur de temps des répliques acerbes au visage. Odin est têtu, égoïste, sarcastique et imbu de lui-même. C’est d’ailleurs lui qui a choisi son nom, tout seul, sans rien demander à personne. Il n’essaye jamais de l’aider, au contraire, il a plutôt tendance à l’envoyer dans la mauvaise direction. L’avoir dans sa tête et ses pensées est une véritable plaie, un supplice que Solveig n’est pas sure de pouvoir accepter un jour. Elle tient bien trop à son autonomie pour cela.


 
Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Silver Lungs, Laura, 20 ans gérardrpz (audébut, j'avaisécrit10ans RIP )
ϟ Où as-tu trouvé le forum? très bonne question Quickvafermer
ϟ Personnage: pv de la famille INGHERNEEEEEEEILS Twisted
ϟ As-tu un autre compte sur BP? non non pas du tout gérardrpz
ϟ Présence:
ϟ Une remarque? gérardrpz gérardrpz gérardrpz  


Dernière édition par Solveig B. Ingherneils le Dim 31 Aoû - 22:04, édité 3 fois
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 19:03 (#)
You're not a sad story.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]it's getting dark darling, too dark to see + D’aussi loin qu’elle pouvait s’en souvenir, Solveig avait toujours eu peur du noir. Du noir et puis de d’être enfermée, plus précisément. Cela avait commencé lorsqu’elle était jeune, parce que son oncle n’avait rien trouvé de mieux que de l’enfermer dans la cave pour la punir. Elle se souvenait encore de la première fois que cela était arrivé.  Ses cris avaient déchiré l’air, se répercutant contre chaque paroi en pierre de la pièce, trop étouffés cependant pour qu’on les entende. Enfermée. Elle n’avait que six ans. Elle était bien trop jeune pour mourir, seule, dans ces conditions. Elle avait frappé de ses petits poings sur la porte en bois, les joues trempées, cherchant à comprendre comment elle avait mérité cela. Comment on avait pu lui faire une chose pareille. Il faisait noir, il faisait froid. L’air se faisait rare. Elle suffoquait, s’étouffant sur ses propres sanglots, frappant encore et toujours contre la porte en bois, espérant que quelqu’un l’entende. Qu’on vienne la libérer de ce cachot, de cette prison. Elle avait simplement tapé du pied lorsqu’on lui avait dit qu’elle était obligée de manger ses légumes. Elle avait simplement fait un caprice, usant de ses larmes et de ses cris pour faire céder ses aînés. Elle n’aimait pas qu’on lui dise qu’elle doive faire quoique ce soit. Beaucoup avaient été sur le point de craquer. Sauf un. Gabriel, l’intolérant, Gabriel, l’excessif. Il avait attrapé son bras, excédé, le serrant trop fort entre ses doigts et l’avait conduite sans ménagement jusqu’à la porte de la cave. La cave qui était humide et noire comme les ténèbres, dont la seule issue était cette solide porte en bois à travers laquelle il l’avait poussée, avant de la refermer. Elle avait entendu le déclic d’une clef dans la serrure et la voix son oncle, étouffée par l’épaisseur du bois. Puis elle avait compris. Elle allait mourir, dans ces ténèbres, sans plus jamais revoir la lumière du jour. Elle ne savait pourtant pas exactement ce qu’était la mort, à l’époque. Mais elle était certaine qu’elle n’en sortirait plus. Qu’elle finirait sa vie là, dans le noir, suffoquant, les larmes ne cessant de couler sur ses joues. Il n’y avait pas d’issue. Il y faisait noir comme dans un four. Et cela la terrifiait. Ses sanglots se faisaient bruyants, alors qu’elle continuait de tambouriner faiblement contre la porte, espérant qu’elle s’ouvre. Mais rien ne bougeait, personne ne venait. Personne ne l’entendait. Et seul Gabriel savait qu’elle est là. Elle n’aimait pas beaucoup son oncle Gabriel. Il lui faisait peur. Il n’était pas comme les autres. Un jour, Plato lui avait dit que c’était parce qu’il n’était pas un Ingherneils. Parce qu’il n’était pas de leur famille. Mais elle ne l’avait pas cru. Il était marié à leur tante, c’était suffisant. Mais elle continuait d’en avoir peur, à chaque fois qu’il haussait le ton. Le noir finit par l’engloutir, jusqu’à ce qu’elle ne sache plus où était la porte. Elle avait disparu. Toujours secouée de sanglots, la fillette s’était assise sur le sol froid, incapable de reprendre son souffle. Elle ne savait pas à l’époque combien de temps elle était restée là, à pleurer, à hurler, à frapper contre les murs, contre le sol, incapable de se calmer. Des heures, des jours peut-être. Des semaines. En réalité, elle était restée enfermée une bonne demi-heure, avant qu’elle n’entende à nouveau un déclic dans la serrure. Elle n’était restée qu’une demi-heure dans cet endroit sombre et terrifiant. Pourtant, une demi-heure avait suffi. Une demi-heure qui la marqua à vie, la rendant incapable de supporter l’idée d’être sans issue, d’être perdue dans les ténèbres. Plus tard, elle commença à partager ses punitions avec son cousin, Sirrush, qui lui restait d’un calme exemplaire. Mais elle, ne s’habitua jamais à la sensation de terreur qui l’emplissait à chaque fois qu’elle se retrouvait dans ces situations.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]You were my hometown when my heart was filled with loneliness + La maison des Ingherneils avait toujours été l’endroit le plus animé de la planète, aux yeux de Solveig. C’était surtout le cas pendant les vacances, lorsque tout le monde était là, lorsque les plus vieux rentraient de Poudlard. Evidemment, les vacances de Noël était la plus belle période de l’année, avec celles d’été. Du moins, jusqu’à récemment, jusqu’à ce que cette fête soit marquée par un souvenir particulièrement désagréable, où la jeune fille avait été encore une fois enfermée à la cave, après avoir cassé un meuble par mégarde. Elle été restée longtemps dans le noir, essayant pour la énième fois de calmer sa respiration, jusqu’à ce qu’Orion la trouve et la sorte de là. Son oncle était devenu son héros, ce jour-là, tenant tête à Gabriel, forçant les adultes à arrêter de fermer les yeux sur ce qui se passait à chaque fois qu’il voulait punir Solveig, ainsi que Sirrush, un peu plus tard. Après cela, ses séjours dans la cave s’étaient fait plus rares, puisqu’à présent, ils n’avaient lieu que lorsque le professeur de sortilèges n’était pas là. Mais avant ce Noël-ci, c’était un autre souvenir qui avait longtemps marqué cette période de l’année pour la brune. Elle ne devait pas avoir plus de onze ans et c’était son premier Noël depuis qu’elle était rentrée à Poudlard. Eparpillés dans le salon se trouvaient tous les membres de sa famille, déballant les uns après les autres leurs cadeaux. Au bout d’un moment, la fillette avait tapoté sur l’épaule de son cousin et s’était penchée vers lui.
« Moi aussi, j’ai un cadeau pour toi. »
Le sourire énorme de Joakim avait finit de la convaincre que c’était une bonne idée, si bien qu’elle lui avait pris la main, l’avait aidé à enfiler son manteau, tandis que tout le monde était toujours obnubilés par leurs cadeaux et l’avait emmené dehors, dans le froid mordant. Ils étaient arrivés à l’enclos des dragons assez rapidement et leur souffle chaud les réchauffa immédiatement.
« Je sais que tu n’as pas le droit de les voir souvent, alors joyeux noël, » avait-elle finalement dit, après qu’ils soient restés de longues minutes silencieux, à les contempler.
Evidemment, ils s’étaient fait gronder à peine rentrés, surtout Solveig. Mais l’air réjouit de son cousin la poussait encore à croire aujourd’hui que ce n’avait pas été une erreur.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A fire that burns that bright isn't meant to last + Cela avait commencé par un simple pari. Elle l’avait immédiatement su, puisque c’était les premiers mots qu’il lui avait adressés. Elle était assise, seule, à une table des Trois Balais, lorsqu’il vint s’asseoir en face d’elle, la saluant comme s’ils se connaissaient depuis toujours.
« Tu vois les abrutis là-bas? Ils m'ont mis au défi de venir de te parler. »
Après quoi, il avait plongé son doigt dans le glaçage du gâteau qu’elle grignotait, le plus naturellement au monde. Et cela avait suffit. Cela avait suffit à ce qu’elle le remarque, à ce qu’il la remarque. Les évènements s’enchainèrent rapidement par la suite, ils commencèrent à passer le plus clair de leur temps ensemble, flirtant sans aucune retenue, ne cherchant même pas à prétendre qu’ils pourraient être simplement amis. Il ne fallut que quelques semaines pour que Jared pose enfin ses lèvres sur les siennes, marquant le premier d’une longue série de baisers, série qui s’étendit sur une relation de trois ans. Les premiers "je t’aime" suivirent quelques temps après et il n’y eut pas une fois où Solveig ne le pensait pas. Autour d’eux, certains parlaient de mariage et appelaient Solveig "Madame Dawkins". La jeune femme se contentait de sourire dans ces moments-là, convaincue au plus profond d’elle, sans jamais vraiment le dire à voix haute, que oui, ils finiraient leur vie ensemble. Ou du moins, trois ans de leur vie. Peut-être était-ce cela qui avait été le problème. Trois ans était une longue période, pour n’importe qui. Trois ans au bout desquels leur relation se brisa finalement. Ce fut l’anniversaire de la mort de Veronika, survenue un an auparavant, qui poussa Solveig à se renfermer sur elle-même, comme elle avait déjà pu le faire à l’époque. Ce dont elle se souvenait surtout, c’était du sang. Le sang que les adultes essayaient de cacher aux yeux des plus jeunes, oubliant ses yeux à elle. Ses yeux qui pouvaient toujours voir le corps meurtri de sa mère, sans vie. Son premier instinct avait été de cacher sa vue à son petit frère. Mais elle était incapable de détourner le regard, horrifiée, alors que les larmes embuaient peu à peu sa vision. C’était les mêmes images qu’elle revoyait, à chaque fois qu’elle y pensait. A l’époque déjà, elle s’était montrée distante avec Jared, qui était venu la rejoindre le plus tôt possible pour l’enterrement. Elle n’avait jamais été douée pour faire part de ce qu’elle ressentait lorsqu’elle n’allait pas bien et elle était incapable de choisir les mots pour l’expliquer à son petit-ami. La perte de sa mère, de ses repères, n’était pas quelque chose sur laquelle elle avait envie de s’étendre. Alors elle n’en parla pas, elle rejeta le sujet lorsqu’il vint sur le tapis, elle refusa de partager ce qu’elle ressentait lorsque les souvenirs refaisaient surface. Jared ne fut pas très exigent, à l’époque, se contentant de sécher ses larmes sans poser de question. Ce ne fut pas aussi simple lorsqu’un an plus tard, lorsque la date de son décès revint, Solveig recommença à se renfermer sur elle-même. Seulement, cette fois-ci, Jared n’était pas là. Il n’avait pas été invité chez les Ingherneils, cet été là, contrairement à tous les autres étés. La brune ne passait pas beaucoup de temps à la maison familiale, de toute manière, passant le plus clair de son temps dehors, oubliant les parchemins qui s’entassaient sur sa table de nuit, à mesure que les hiboux arrivaient. Il fallut plus d’un mois pour que Joakim, finalement, se rende compte qu’il n’était pas normal que le petit-ami de sa cousine ne soit pas là pour elle et finit par l’inviter de lui-même. Il arriva le jour suivant et ce fut la dernière fois qu’il vint en Norvège, chez les Ingherneils. Ce fut également la dernière fois qu’il adressa la parole à Solveig, et vice versa.


Dernière édition par Solveig B. Ingherneils le Lun 1 Sep - 23:58, édité 3 fois
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 19:04 (#)
PREUMS

édit: j'ai preumsé Haww Haww Haww
SOLVEIG Twisted Twisted Twisted Twisted
SHAILENE Twisted Twisted Twisted Twisted
INGHERNEILS Twisted Twisted Twisted Twisted
Je suis sûre que ce personnage va être nul. Hen ! Très nul. Hen ! Très très nul. Hen ! (hihi)
REBIENVENUE A LA MAISON MEOOOOOW BON COURAGE POUR TA FICHE JOTEM. Daengelo Daengelo :fitna: dead
Et puis Robert47cm hihi ALBERT Cutie

édit²: ET PUIS LA QUOTE DE TON TITRE :( :( :( :( :( :( :( adieu
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 19:17 (#)
Ton titre crymeariver crymeariver crymeariver crymeariver

Rebienvenue à toi Brille
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 19:53 (#)
Bienvenue ! Daengelo
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 19:57 (#)
Daengelo cousiiiiiiiine Twisted
rebienvenue dans la meilleure des familles Chou
(en plus shailene quoi bave)
(et ces patronus qui vendent du rêve Han! )
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 20:22 (#)
LAURAAAA Chou
Re bienvenue parmi nous ! NONPASAUBAAAIN :hug2: JOTEM GNOE
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 21:42 (#)
rebienvenue feuhfunifefe ! Brille Chou
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Guest, Dim 31 Aoû - 22:34 (#)
Rererebienvenuuuue taggletesamoi
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Dim 31 Aoû - 22:50 (#)
RE BIENVENUE GNOE Brille super choix de famille et d'avatar Daengelo Chou
Nam So Hyun
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Nam So Hyun, Dim 31 Aoû - 23:48 (#)
FUTUR COUSINE gérardrpz love Hug

T'es belle Brille

Bref rebienvenue hihi


Dernière édition par Cythère Von Sachsenheim le Lun 1 Sep - 15:17, édité 1 fois
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Lun 1 Sep - 12:58 (#)
CousiiiiinedemonQC HawwBrille Rebienvenue BrilleBrilleHug
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Lun 1 Sep - 13:35 (#)
Re bienvenueeee **
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Lun 1 Sep - 23:39 (#)
merci les gens Haww Haww Haww Brille Daengelo
Jilly, ALBERT
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Message Re: maybe she wasn't loved widely but she was loved deeply (solveig)
par Invité, Lun 1 Sep - 23:58 (#)
Rebienvenue! Daengelo
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