| Nuit Fauve | Cerseipar Guest, Lun 8 Sep - 23:35 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cersei Aïsha Shafiq FEAT. Jane Aldridge 32ans ϟ Professeure de DCFM ϟ Sapajou ϟ Sang pureNom: Shafiq Prénom: Cersei Aïsha Âge et Date de Naissance: 32 ans née le 17 septembre 1948 Nature du sang: sang pure Situation familiale: Petite dernière d'une fratrie de deux enfants, je revendique le statut de "petite fille" de la famille et pointe honteusement du doigt mon grand frère, Kaïn. Nous avons toujours été proche et partageons une passion commune pour les discussions épistolaires. Nos parents sont séparés depuis plusieurs années mais nous essayons de maintenir une base filial relativement cordiale. Patronus: Un Sapajou Miroir du Rised: Le Miroir de Rised, hum. Difficile à dire, je ne l'ai jamais vue et je suis certaine de n'avoir aucune envie d'y croiser mon reflet. Mais vraisemblablement, mon vœux le plus cher serait d'évoluer au sein d'une famille unie. Ou tout du moins de recouvrer notre complicité d’antan. A moins que ça ne soit la mise en place d'un décret qui nous permettrait à nous autres, professeur, de séquestrer vos charmantes têtes blondes dans leur dortoir à l'heure du couvre. Gardien d'origine quelconque à l'appuit. Vous n'imaginez pas toutes les horreurs qu'on peut voir lors de nos rondes nocturnes. Composition de la baguette magique: Bois de cerisier et crin de licorne, vint centimètres. Epouvantard: Et bien dis donc, vous avez un goût prononcé pour les questions pièges. Il y a vint ans j'aurais probablement répondu mon père et sa déception, son désir de me voir autrement. Aujourd'hui je n'en suis plus certaine, je suis bien plus effrayée par les ravages que peuvent commettre les simples mortels. Etudes Suivies: Ma scolarité toute entière a gravité autour du modèle anglais. J'ai effectuée mon socle commun à Poudlard avant de me spécialiser dans le domaine de l'offensive magique. Après mes études, j'ai choisie de suivre une formation d'aurore à la suite de quoi j'ai effectuée une année de service au cours de laquelle j'ai pu expérimenter mes compétences sur le terrain. Animal de compagnie: Aha, j'aurais dû prendre un pitbull juste pour l'ironie de la chose, mais s'eut été exagéré, même venant de moi. De plus, je doute fortement que quiconque soit autorisé à pénétrer dans le château avec un monstre pareil. Alors à la place j'ai pris une loutre. Caractère Je pensais que c'était un exercice stupide, l'introspection. "Introspecter" pour dire quoi, d'ailleurs? - Chère moi-intérieure, depuis que j'ai vu le jours ce dix sept septembre mille neuf cent quarante-huit sous le patronyme des Shafiq, j'ai l'impression qu'un grand barbu moustachu éprouve un malin plaisir à me faire tourner en bourrique. A moins que ça ne soit une femme. Une grande blonde aux courbes plantureuses. Une salope. Sauvage et indomptable. Vie, la surnomme-t-on. Chaque fois que je regarde derrière moi, je me dis que c'est là que j'ai commencée à m'intéresser aux arts sombres, que j'ai aimée pour la première fois, aussi, que ma mère a décidée de se remarier... le temps... les âges... et oui, trente-deux ans déjà. C'est un âge où on songe à construire sa vie, à devenir une bonne petite mère de famille. Huhum. Moi j'adhère plus au concept du carpe diem. Et puis par les temps qui court on n'a pas vraiment l'occasion d'être prévoyant. - Chère moi-intérieure, mon père ressemble à un paon trop fier. Et il y a cette part de moi qui s'en moque. Elle s'esclaffe. Elle rit de ses idées trop classique, trop arrêtée. De son âme guindée qui l'a poussée à me prénommer Cersei. De cette pseudo puissance, de ce prétendu charisme qu'aurait dû imposer mon nom. Plus il sourit, plus elle s'agite en riant. C'est déjà trop tard. C'est ce qu'elle se dit. Il ne l'aura jamais, cette fille parfaite, cette damoiselle aux airs fière. Cette pimbêche sans âme dont le plus grand désir est une quelconque conquête politique. Non. Il devra se contenter de l'entêtée, l'esthète, la ludique. La femme aux goûts simples, aux plaisirs modestes. Celle qui sent le sel et le musque des fourrures tièdes. Celle qui, s'il était humainement possible de se nourrir exclusivement de fruits rosés, le ferait sans hésiter. Celle qui fredonne en prenant sa douche. Qui aime l'odeur du tabac froid, le goût de la vodka, le mordant de la tequila. La petite rousse qui a une canine de travers et noie son thé dans le sucre. Qui parfois, quand elle enfile un pantalon, se coince les jambes dans le même pan. Puis éclate de rire. Parce que c'est ridicule, et indigne d'une sang pure. L'expressive qui se met vite en colère. Puis ça retombe. Elle le regarde en coin, parfois, et ne sait pas trop quoi en penser. Elle a essayée, d'être un peu plus conforme, mais apparemment, c'était à chier. Fallait s'y attendre, franchement. C'est peut-être un signe. La preuve qu'il serait temps de l'accepter, cette Cersei-ci. - Chère moi intérieur, le professeur de dcfm idéal selon Sorcière hebdo mesurerait un peu plus d'un mètre quatre-vingt, pour soixante dix kilos de purs muscles et un faciès à damner un saint. Côté personnalité on le voudrait mystérieux, charismatique et un peu grincheux. Peut-être taquin s'il est brun, ou encore protecteur, câlin et surement rêveur. Sinon à Poudlard il y a moi. Professeur de dcfm, un mètre soixante cinq, pour une cinquantaine de kilos. Plus autoritaire que charismatique, pas mystérieuse pour un sous et assurément grincheuse si on m'enlève mon chocolat matinale. Il n'y a pas de quoi alerter les tabloïd mais moi au moins je suis sûre de ne pas être confondue avec l'égérie de Mme Guipure. - Chère moi-intérieur, je ne suis pas qu'une célibataire frustrée qui se parle à elle même. Parallèlement à mes bizarreries quotidiennes, j'enseigne la dcfm à Poudlard. J'ai même voulu adopter un pitbull pour accentuer l'ironie de la chose mais s'eut été exagérée. Alors à la place, j'ai choisi une loutre. D'ailleurs je suis assez tactile, pas vraiment revêche et mit à part mon "regard d'aurore", il n'y a pas grand chose qui tendrait à indiquer la nature de mon domaine d'enseignement. Oui... ça me semblait stupide. Quelqu'un qui se parle à sois même c'est forcément inquiétant. C'est ce que je me disais. Et j'avais parfaitement raison. a little something from you. Emploi: Professeure de DCFM. Je suis complètement foutue: la malédiction est sur moi, n'est-ce pas le premier signe de déchéance notoire? Merlin, protèges moi. Veilles sur moi. Regardes moi. Envois ta lumière sur une pauvre mortelle... Bref, trouves quelque chose! C'était prévisible pourtant: mon parcours scolaire, mon sale caractère, mon inclinaison naturelle pour les créatures magiques et les sortilèges, mon obstination incessante à poursuivre dans les voies offensives, mon dédain pour la couture et les broderies. Ce n'était pas la conclusion la plus étonnante de ma brève existence - même si ma nouvelle maîtrise du politiquement correct atteint un niveau relativement acceptable à présent. Mais ce n'était pas la profession qu'on aurait aussitôt assimiler à mon nom pour autant (vous voyez, je conserve malgré tout le sens des réalités, pas de quoi s'inquiété) mais ce métier, je m'y sens à l'aise. Parce que c'est l'expérience plus gratifiante que j'ai pue partager jusqu'à présent. Plus que d'être envoyée sur le terrain - oui apprendre plutôt que guerroyer pour un idéal qui continu encore à m'échapper. Ce choix a donné une nouvelle dimension à ma profession. Il me laisse entrevoir quelque chose de plus vrai, de plus concret, d'utile. Un petit rien où tout cet étalage de magie punitive servirait avant tout à défendre une vie. Être aux contacts des autres, leurs apprendre avant tout à être objectif, à penser par sois même, à ne pas agir sur un coup de tête, à connaitre la douleur qu'on s'apprête à infliger. Oui, tout ça me plait. Patronus:Parfois, j'aimerais avoir un compagnon d'âme. Pas pour une seconde, le temps d'un sort. Mais pour toute une vie où la solitude ne serait plus qu'une notion relative. Mais Morgane, ce n'est pas possible: alors je me contente d'une loutre de compagnie. C'est un peu un rêve, un peu de l'envie. Mais on me dit que ces patronus là, c'est comme un bout de l'âme qui pend au bout de ton bras. Quelque chose de tellement criant, tellement intime, que ça en deviendrait presque indécent, toute cette exposition. Alors je me rabat sur quelque chose qui me permet de me sentir bien, moi même, sans avoir l'impression de me balader à poil devant toute la populace: j'enseigne à plein temps. You're not a sad story. Le 06 septembre 1959 Kaïn, Hier soir, j'ai été répartie chez les Poufsouffle. Je sais, c'est dingue frangin. Je sais aussi ce que tu vas me dire: "C'est pas cornélien de comprendre ce que tu aurais dû faire", "Franchement, vient à Drumstang", "Les parents auront ta peau et tante Stella tous ce qui se trouve en dessous", "Si tu veux je peux encore te trouver de faux papiers", " Arrêtes d'écrire ces âneries je ne parle pas comme ça", et plus si affinités. Mais Kaïn, sincèrement, j'aurais tout un tas de raisons de rester dans cette maison: leur douceur, les rires, cette joie de vivre... Et plus, tellement plus. Pourtant c'est pas le genre de truc que je devrais penser, pas vrai? Tout le contraire des ambitions parentales: la conquête, le défi, les jeux de pouvoirs. Je ne sais pas combien de temps je prendrais pour leur dire. Je me souviens encore de l'ambiance à la maison, du départ de maman. Des cris, des disputes et des reproches qui partent dans tous les sens. Parce qu'ils sont tendus en ce moment. Et j'ai peur. Si moi aussi je le déçois, elle deviendra quoi notre famille? Toute cassée comme ce bon vieux vase ming? Kaïn, c'est quand que tu reviens? Tu me manques.Cersei Le 28 Avril 1960 Dear mister K, Tu dois te demander comment on en est arrivé là. Moi brune, maman en vadrouille, papa jamais là. Eh bien, cela s'est joué sous plusieurs tons. D'abord il y a eu l'accalmie, les conversations cordiales, les compromis, les regard attendris, la compréhension, l'acceptation: Cersy est une petite humaniste? Qu'importe! Elle compensera sa bonté autre part, c'est une Shafiq après tout. Un bon gros étalage de fausse bonhomie. T'étais encore là bas, dans le grand froid, terre à terre et cohérent, le genre d'héritier qui ne met pas mal à l'aise lors des réceptions. Ça suffisait, tout simplement. Puis il y a eu le contrat de mariage brisé, le partage des biens, les reproches, les faux prétexte. Tout était bon pour s'étriper l'un l'autre. Un devoir en retard, un grimoire qui traîne, une fin d'année peu glorieuse, ma deuxième année qui ne me préoccupait pas assez. Je les regardais différemment et de plus en plus. Je les regardais lorsqu'ils pensaient que je n'étais pas là. J'apprenais la vérité cachée sous l'escalier. J'apprenais que je n'étais pas assez droite, un peu trop fantasque, que c'était la faute de l'un ou de l'autre. Que tu fuyais le manoir pour X, ah non, pour M, peut-être pour Y. Je détestais les croiser dans les couloirs. Je détestes toujours ça... J'ai coloré mes cheveux pour être plus discrète. J'ai minci, un peu. Beaucoup. J'ai essayée de devenir meilleure en cours... Kaïn, c'est quand que tu reviens? Ici tout tombe. Cersei Le 29 Octobre 1963 K, Parfois, le soir, je rêve des vacances. Je me surprend à y repenser et à les redessiner. Je m'agite sur le sommier. Je rêve des courses dans les rues de Londres, de nos rire, de nos sales blagues. Et je me réveil le lendemain avec des projets pleins le font. En pensant que peut-être, plus tard on s'installera dans un petit appartement, qu'on travaillera non loin l'un de l'autre. J'aurais tellement aimé qu'on puisse être proche, comme avant, sans la distance. Mais les songes ont une part de vrai, hein? Grand frère, il se passera tellement de choses avant que je ne sorte de cette école. Retournerons nous chez les moldus? M'apprendras-tu à siffler avec des brins d'herbes? Tout est calme à la maison maintenant. Alors peut-être qu'on peut aller de l'avant. Cersei 25 Décembre 1964 Santa K, Aujourd'hui, Sunny et moi (oui, le garçon qui passe son temps à utiliser des expressions moldus et attends un peu avant de crier à la traîtrise), nous avons levés le sort qui teintait mes cheveux. J'ai recommencer à peindre. J'ai mis mes grimoires sur les sorts celtiques sur la table du salon. Ça m'a foutu la frousse de laisser tombé les masques. Nous ne nous sommes pas attarder à l'intérieur du manoir mais... J'avais l'impression de respirer à nouveau. J'aurais put me jetée totalement nue dans un lac glacial, Kaïn. J'ai faillit hurler de joie en fuyant en courant. J'ai entendu le rire de Sun'. J'ai ris avec lui parce que ça aurait été stupide de me retenir. Surfait. J'en avais tellement envie. Il parait que ça marque un amour de jeunesse - le genre d'idiotie que tu as horreur d'entendre je sais- mais ça tient la route. Tu as déjà eu l'impression que tu pourrais affronter un troll à main nu? Moi si. Grâce à lui j'ai eu l'impression de pouvoir faire n'importe quoi. Kaïn, je ne sais pas si tu n'as pas déjà brûlé cette lettre mais... je me suis sentie bien en agissant comme la dernière des prolétaires, avec des chants paillards au fond de la gorge et des rires aux bords des yeux. Nous avons joué comme des enfants. Mais pas assez pour que j'en oublie le monde, les autres. En ce moment j'ai l'impression que tout s'éclaircit... Kaïn, toi aussi, danses avec moi. Lâches prise. J'avais la nausée avant. A force de tout planifier. A force de toujours penser. A force de tout nier sans jamais savoir qui j'étais. Et putain tu ne peux pas savoir comme ça fais du bien d'hurler "FUCK YOU!", comme un vol en balai, comme un retour en enfance, comme l'absolution tant attendu par ce bout d'âme bafoué. Alors viens avec moi Kaïn. Dans un an je commencerais à étudier le cursus d'offensive magique en faculté. Je prendrais un appartement. Comme dans nos rêves d'enfants. Joyeux noël grand frère, Cersei. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Variable, mais en ce moment c'est Nika, dix huit ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Top Sit ϟ Personnage: Inventée ϟ As-tu un autre compte sur BP? Pas encore ϟ Présence: essentiellement le week end et parfois la matinée ϟ Une remarque? Pikachu
Dernière édition par Cersei A. Shafiq le Sam 13 Sep - 2:51, édité 16 fois |
|