Mon histoire est tout à fais banale, une jeune fille comme une autre qui découvre qu'elle est une sorcière. Je suis une né-modlue, comme vous vous en doutez, certainement par ma démarche, ou les vêtements que je porte, ou encore des allusions quelconques au monde des moldus.
Mais je vais quand même vous divulguer quelques aspect de ma vie antérieur à Poudlard.

August 1972, London, Great Britain.

Je n'avais pas encore onze ans. Je me souviendrai toute ma vie ce jour où un inconnu vêtu d'une manière étrange avait tapé à notre porte.
C'était un matin particulièrement froid pour un mois d'aout, comme à mon habitude, je sortait à cheval avec mon père, comme tous les dimanche, mais ce matin là, nous étions encore attablé sur la terrasse pour le petit déjeuné quand notre domestique apparu avec une lette scellée à mon nom.
Mon père la prit et me regarda avec suspicion.
- Ca à l'air officiel, et qui donc scelle les lettres avec de la cire de nos jours, surtout que ce sceau ne me dit rien du tout.
Pourtant il y avait bien mon nom et mon adresse sur le papier. Ecris d'une encre verte : Miss Holly Mary Mc.Kinnan
Manoir Mc.Kinnan, Londres.
Mon père décacheta la lettre et lit à voix haute.

"Mademoiselle Mc.Kinnan,
J'ai l'insigne honneur de vous annoncer que vous êtes inscrit dans notre école Poudlard. Une personne viendra dans la journée pour vous expliquer en quoi consiste notre école. Vu que vous êtes une...(mon père arrêta sa lecture quelque seconde) née-mol...moldu ?
Il arrêta aussitôt sa lecture et jeta la lettre sur la table d'un air dégouté, certain que cela était une mauvaise blague.
Pourtant, la journée se poursuivi sans anicroche et aucune nouvelle de la personne en question qui devait venir, selon la lettre.
Sauf que, vers 19h, moment de la journée que mes parents adorait, nous nous retrouvâmes tous dans le salon, en compagnie de mes grands-parents, attendant de dîner. Quand mon père se lança dans un discours passionné sur les problèmes politiques de l'Angleterre, on sonna à la porte. Je senti mes parents se raidir. Et plus encore quand une personne à la longue barbe blanche et au chapeau pointu entra dans notre salon, suivie par notre domestique abasourdie.
Je passerai bien sur la réaction de mes parents quand ils apprirent de la bouche du vieil homme que j'étais une sorcière, le moment où il expliqua ce qu'étais Poudlard, bien évidemment car tous les né-moldu de la planète ont vécu ce moment, et ont tous eut l'impression d'être invincible, ou choqué.
Donc la famille Mc.Kinnan avait une sorcière dans la famille. Mon grand-père était ravi, ma grand-mère sceptique, et mes parents abasourdi mais content. A partir de ce moment, je devint la chouchou de la famille, celle qui ne fallait pas embêter, celle qui représentait la puissance de la lignée Mc.Kinnan. En bref une vraie princesse.


October 1979, Hogwards, Scotland

Tant d'année ont passées. Je suis passée, de la petite Holly qui ne connaissait rien au monde fascinant de la magie, à la jeune femme pleine d'assurance de beauté et de talent. Mademoiselle Mc.Kinnan, future Auror. Mais pour passer de petite à grande j'ai dû surmonter des obstacles.
Mes cinq premières années a Poudlard se sont passée sans problèmes quelconque, mes professeurs étaient content de mon travail et m'encourageaient. J'étais entourée d'une bande d'amie dont notre passe-temps favoris étaient de regarder les entrainements de Quidditch, qui prirent bien évidemment un autre sens lorsque les hormones commencèrent à parler.
A l'époque, j'étais attirée par un joueur, bien évidemment qui n'étais pas de notre maison et je me sentait un peu comme Juliette de la pièce de Shakespeare. J'allais en secret participer aux entrainements et le peu de fois où je le croisait dans les couloirs, je faisait tout pour l'éviter.
Ce qui n'était pas du tout au goût de mes amies, qui me forçaient littéralement la main, et criant haut et fort que je finirai vieille fille si je ne faisait pas le pas de lui parler.
Ce jeu du chat et de la souris avait duré une année entière, quand enfin, à l'occasion d'un match qu'avait remporté ma maison, je me dirigeait vers lui. Il était seul et paraissait déprimé de la défaites.
En bonne âme que je suis, je pris mon courage à deux mains et m'avança à pas feutré. Il était assez tard et les couloirs de l'école étaient pratiquement désert.
- Salut !
Ma voix tremblait et je ne sentait plus mes muscles si bien que je dû m'asseoir à côté de lui pour éviter de tomber.
Il m'adressa un regard interrogateur et leva les yeux au ciel.
- Qu'est ce que tu me veux, te foutre de moi ?
Je secouait la tête, la bouche sèche et le cœur battant.
- Pas du tout (ma voix monta dans les aigüe), je suis venue te félicité parce que c'était un beau match même si vous avez perdu !
Le jeune homme eut l'air sceptique, mais se laissa tout de même attendrir.

Ce jeune homme était mon premier amour, et j'étais jeune et naïve, trop naïve car au final il me considérait comme une autre fille bête de son palmarès. Car une fois m'avoir fais croire au grand amour, qu'il ne me quitterai jamais, et avoir sorti le grand jeu un soir avant la fin de l'année, il m'avait attiré dans son lit, et était parti de lendemain, en me traitant de gourde.
Depuis ce jour, mes relations amoureuses furent toutes des fiascos.
Mais j'étais tout de même persuadée que mon prince charmant arriverai au détours d'un couloirs.

Puis les années passèrent pour nous mener à Aujourd'hui. J'ai dix-neuf ans, et je poursuit mes études dans l'offensive magique, afin de devenir Auror.
Je n'ai pas besoin de faire une rédaction sur ma vie, car elle n'a pas vraiment de rebondissement Sauf peut-être ce jour là.



20 September, Mc.Kinnan Private Proprety, London


Tout était noir à l'extérieur, pourtant j'avais eut comme l'impression qu'une personne se baladait dans notre jardin, et j'avais un mauvais pressentiment. Assise sur le rebord de la fenêtre, je scrutait l'obscurité, certaine de voir quelque chose d'anormal. Iris était assis à mes côté et semblait alerte.
Cela faisait presque une heure que je me tenais là, ma baguette en main et prête à agir si quelque chose ne tournait pas rond. Mes parents dormait profondément et je ne leur avait rien dis sur les évènements alarmant qui se passait dans notre monde, histoire qu'il ne s'inquiète pas. Et j'étais la seule personne capable de les protéger, quitte à veiller toute la nuit.
Une autre heure passa, et le sommeil me gagna. Je ne savais pas combien de temps j'avais dormi mais un bruit sourd et un hurlement me réveilla en sursaut. Encore dans les brumes du sommeil j'attrapa ma baguette et sorti comme une tornade de ma chambre. J'étouffai un cris lorsque je vis le cadavre de notre domestique qui gisait lamentablement sur le sol devant la porte d'entrée grande ouverte.
- Lumos ! soufflai-je la respiration saccadée.
Iris à mes côtés, je descendis les escaliers, baguette brandit et oreille tendue.
Un autre bruit, cette fois de vaisselle cassée, raisonna dans le grand hall, et je dirigeait comme une furie vers la cuisine, et c'est là que je le vis.
Un homme à carrure d'athlète, un visage aussi beau que l'auror, mais des yeux noirs et menaçant qui se tournaient vers moi avec une lueur lubrique, et un sourire sadique. Je n'avais pas besoin de traducteur pour connaître ses intentions.
Iris hérissa son poil et cracha en direction de l'inconnu qui fondit sur moi avant que j'eus le temps de faire quoi que ce soit. Je me retrouvai plaquée contre un mur avec une main puissante qui m'enserrait la gorge. Je suffoquait.
Au moments où ma vue commença à se troubler et que je sentit le froid de la pièce sur mes jambes dénudé, qu'une lumière aveuglante envahi la pièce et mon agresseur pousser un cri. Je tombai lamentablement sur le sol, encore haletante. Je cherchai ma baguette à tâtons, une fois trouvée, j'essayai tant bien que mal de me redresser.
Devant mes yeux, je voyais Iris jouer des crocs et des griffes sur mon agresseur qui n'arrivait pas a l'attraper.
 - Petrificus totalus !
L'homme se figea et tomba de tout son long sur le sol de la cuisine avec un bruit sourd. Puis, je m'évanoui.

Je me suis réveillée dans mon lit, mes parents à mon chevet et le directeur des Aurors en face de moi qui me regardait d'un air bienveillant. J'appris alors que mon agresseur était un Mangemort recherché, et que grâce à moi, il était désormais à Azkaban à pourrir dans une cellule.