BELLUM PATRONUM


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If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
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par Invité, Sam 8 Nov - 18:15 (#)
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Dwyfaël Ranulf O'Niall
FEAT. Asa Butterfield
17 ans ϟ 7ème année ϟ Chien Viverrin ϟ Sang-mêlé

Nom: O’Niall, un nom de famille typiquement écossais. C’est en réalité le nom de son beau-père, son père biologique ne sachant même pas qu’il existe. Sa mère s’étant remariée quand il avait cinq ans, il a donc hérité du patronyme de la belle-famille. Prénom: Dwyfaël Ranulf. Son premier prénom est un nom gaélique qui n’a pas réellement de signification, si ce n’est que contenant « aël » à la fin dudit prénom, il évoque les anges. Son deuxième prénom Ranulf, « le loup conseiller, le loup guerrier », est un nom d’origine écossaise. Il préfère néanmoins se faire appeler par son second prénom, qu’il trouve plus adapté. Il pense aussi que les noms sont quelque chose de trop précieux pour être donnés à la légère, c’est pourquoi peu de personnes peuvent utiliser l’appeler par son premier. Âge et Date de Naissance: Ranulf est né le 31 Mai 1963 en Ecosse, il est donc actuellement âgé de 17 ans.  Nature du sang:  Ses deux parents étant des sorciers de sang-mêlé, il a hérité du même statut de sang. Situation familiale: Il est difficile de faire plus compliqué que la situation familiale des O’Niall. Fils d’un très célèbre Médicomage, celui-ci ne l’a jamais reconnu et d’après les dires de sa mère, ce serait enfui quand elle lui aurait annoncé être enceinte. Elle l’a élevé seule, pendant cinq ans, avant de se remarier, et l’enfant prit le nom de leur beau-père, O’Niall. Celui-ci à un fils plus âge que son nouveau beau-fils, et malgré des efforts de la part du grand frère, Ranulf ne l’a jamais considéré comme tel. S’il s’entend plutôt bien avec lui, il le considère plus comme un ami qu’autre chose, ce qu’a fini par accepter l’autre O’Niall. De cette nouvelle union sont nées deux filles, bien plus jeunes que leurs demi-frères. Ranulf est plutôt indifférent à celles-ci, se considérant fils unique. Patronus:  Chien Viverrin Débile, Niwl. Il peut aussi prendre la forme singe capucin, et donne l’impression d’être un sac de poils à émotions, ce qui le rend vraiment très différent extérieurement de son sorcier. Miroir du Risèd:  Ranulf ne le sait même pas, mais son plus grand souhait serait d’avoir toujours eu une famille unie et aimante. Son plus grand souhait serait d’avoir grandi avec son père biologique aux côtés d’autres frères et sœurs plus jeunes. Composition de la baguette magique:  Bois de Pin, Plume de Phénix, plutôt souple, 24cm. Le Pin est un bois très particulier qui « choisit toujours un maître indépendant, un individualiste qui peut apparaître comme un solitaire, un être curieux et même mystérieux. » Ce sont aussi les baguettes qui « se montrent le plus sensible aux sortilèges informulés ». Epouvantard: Se retrouver seul. Cela pourrait sembler étrange de la part de quelqu’un d’aussi solitaire que Ranulf, mais il est totalement effrayé par la solitude. Ses rares amis, il fait tout pour les garder bien qu’il ne sache pas comment s’y prendre. Il n’arrive pas à démontrer correctement ce qu’il ressent, et réussi plus à faire fuir les gens qu’autre chose. Il est donc relativement souvent confronté à la solitude, mais ce qui lui fait plus peur est une solitude plus profonde. Celui de ne ressentir aucune présence de vie à côté de lui.  AMORTENSIA L’odeur des vieux livres, de la forêt et de l’air ambiant avant un orage. Ranulf a toujours aimé lire, il y passe même le plus clair de son temps. Mais très rarement des livres de cours. Il allait aussi souvent jouer avec des êtres magiques imaginaires dans une forêt adjacente à sa maison, ce qui explique. Pour l’orage, il s’est toujours retrouvé dans la tempête. La colère, les nuages, la pluie, une des choses qu’il aime le plus. Et qui lui ressemble le plus. Etudes Suivies: Ranulf est actuellement en sixième année à l’école de Sorcellerie Poudlard, en option Arithmancie et Soins aux Créatures Magiques. Il a toujours eu un très bon contact avec les animaux, il n’a besoin que d’un coup d’œil pour les comprendre. Quant à l’Arithmancie, il a choisi ça parce que ça lui paraissait l’option la moins ennuyeuse. Animal de compagnie: Les O’Niall n’ont jamais pu avoir le luxe de s’offrir un animal de compagnie. Relativement pauvres, ils se serrent la ceinture pour que personne ne manque de rien, ce qui n’empêche pas les deux enfants plus âgés de devoir travailler en dehors des cours. YEUX Ils sont d’un bleu glacé presque dérangeant, réfugiés derrière une paire de lunettes que Ranulf porte en raison d’une myopie légère. CHEVEUX Ranulf a hérité des cheveux bruns de son père biologique, bien que ce soit l’une des seules choses, à l’entendre.  TAILLE 175 cm POIDS 65kgs PARTICULARITE Il présenterait un trouble de personnalité schizoïde. A vrai dire, il s’en fiche totalement, et c’est à se demander s’il en a réellement conscience.

Caractère
 
Dwyfaël Ranulf O’Niall est un garçon spécial, complexe et vraiment très étrange.  On peut se demander à quoi pensait sa mère quand elle l’a baptisé, pour lui donner des noms pareils, mais il en est assez fier. Quand vous rencontrez Ranulf pour la première fois, il est possible de ne voir qu’un simple garçon aux cheveux bruns et aux yeux bleus trop clairs. Si vous le fixez un peu trop longuement, il s’en rendra forcément compte, et relèvera le regard vers vous. Semblant ne ressentir aucune gêne, il n’aura aucun scrupule à garder ses pupilles dans les vôtres jusqu’à ce que vous détourniez le regard, avant de repartir dans ce qu’il faisait précédemment – il y a de grandes chances que ce soit lire un livre. Il parle très peu, et peut garder le silence des jours entiers si personne ne vient lui adresser la parole, ça ne le dérangera pas. Trop calme, c’est ce qui semble se dégager de la personne de Ranulf. Il ne semble jamais s’énerver, même quand il entend ce que l’on dit derrière son dos. Et il s’en dit, des choses, mais il s’en fiche, tout ça lui passe par-dessus la tête. Quand on s’approche un peu de lui, on peut aussi se rendre compte que la plupart des livres qu’il lit ne sont absolument pas des livres de cours. A vrai dire, il est très rare de voir le jeune écossais travailler, mais c’est grâce à un niveau de compréhension et de mémorisation impressionnant. Ses livres, il en a déjà parcouru toutes les lignes lorsqu’il les a eu, et il est assez rare de le voir remettre le nez dedans, sauf à la veille de quelque devoir important.
Si l’on observe Ranulf, on peut également se rendre compte qu’il semble perpétuellement blasé par tout ce qui l’entoure, et que son visage n’exprime aucune émotion tant qu’il n’est pas avec des personnes qu’il apprécie et qui l’apprécient. Malgré tout, on peut aussi noter qu’il est d’une extrême maladresse. Combien de fois a-t-il manqué de faire exploser les cachots parce qu’il a fait tomber tout le pot de baies de gui dans le chaudron alors que la recette de la simple potion d’Amnésie – rappelons qu’il s’agit d’une potion basique demandé aux examens de fin d’année des premières années – demandait simplement quatre de ces baies ? De plus, la plupart du temps, ses réactions après ça sont toujours les mêmes. Il intériorise tellement tout ce qu’il ressent qu’il aura l’air passablement blasé et même pas désolé pour le moins du monde, même devant les professeurs. D’ailleurs, fait absolument pas étonnant, peu de professeurs l’apprécient. Ranulf ne parle pas souvent, mais quand il le fait, on ne peut pas s’empêcher de se sentir blessé par ses paroles, parce que l’écossais est beaucoup trop franc. Il ne ment pour ainsi dire jamais, et dans son cas, ça serait plutôt un défaut qu’une qualité. Grand adepte de l’ironie, il ne se rend pas vraiment compte d’être blessant. Grand solitaire, personne ne s’étonne de voir Ranulf seul au vu de son caractère exécrable. Il a beau ne pas parler beaucoup, ça arrange beaucoup de monde quand on voit ce que ça donne quand il ouvre la bouche. Ayant la manie de redressez ses lunettes sur son nez quand quelqu’un lui parle, ça donne souvent l’impression à son interlocuteur que Ranulf se sente supérieur, surtout quand son regard ne reflète que de l’indifférence. Entre autre, l’écossais semble vraiment sortir d’un autre monde, de son monde.
 
Si l’on se rapproche un peu de Ranulf, si l’on entre dans son cercle d’amis, si l’on devient quelqu’un qui compte aux yeux, on peut alors se rendre compte que c’est un Ranulf totalement différent que l’on rencontrera. Premièrement, on se rend compte que l’écossais est capable de sourire, timidement certes, mais c’est déjà une victoire, de lâcher des phrases à peu près gentilles et de commencer une conversation s’il en a envie. Même si ses vrais amis se comptent sur les doigts d’une main, il y en a quelques-uns qui arrivent à voir le véritable Ranulf. Même s’il est trop demandé pour lui de blaguer ou de mentir, Ran est quelqu’un qui tient au peu de gens qui tiennent à lui. Au final, malgré l’armure d’ironie qu’il s’est forgé au fil des années, c’est quelqu’un de fondamentalement gentil. Malgré tout, il répugne encore à montrer ses émotions, sans qu’on ne sache pourquoi. L’écossais intériorise vraiment tout, il peut parfois montrer un sourire, mais rares sont ceux qui l’ont vu pleurer, ou simplement se sentir blesser par une parole d’une autre personne. Encore plus rares sont ces personnes qui l’ont vu s’énerver. Ce sont les gens qui s’énervent devant son manque apparent de réaction, devant son air blasé et indifférent quand on lui hurle dessus. Pourtant, ces émotions, il les ressent réellement, mais préfère les cacher aux yeux de tous. Mais entre le noir et le blanc, Ranulf à un caractère qui le tire vers le blanc. Il peut montrer parfois des signes d’inquiétudes à propos de certains sujets qui lui tiennent à cœur. Mais également, quand on se rapproche de lui, on peut se rendre compte de certains défauts qu’il ne montre pas, ou plutôt que peu de personnes arrivent à déceler. L’écossais est quelqu’un d’égoïste, individualiste et qui a beaucoup de mal à se sentir désolé pour d’autres personnes que lui-même, malgré une hypersensibilité un peu trop développé. C’est une sorte de protection qu’il s’est forgé, pour arrêter d’être blessé par les paroles ou les actes d’autres personnes. Il n’est pas totalement insensible, c’est juste qu’il est bien plus simple pour lui de vivre comme ça. C’est un garçon très intelligent, et il est facile de s’en rendre compte. Sa maturité qui n’est pas de son âge frappe également, Ranulf est quelqu’un qui se connait parfaitement et qui n’a aucune honte de ses défauts, qui ne se dit jamais meilleur qu’il ne l’est en réalité.
 
Mais ce qui est intéressant, c’est ce qui se passe à l’intérieur de l’esprit du brun. C’est de ce point de vue-là qu’il y a le plus de choses à dire à propos de Ranulf O’Niall. Il est difficile de mettre des mots sur ce qu’il est réellement. Génie. Solitaire. Sarcastique. Rêveur. Ailleurs. Ranulf est en réalité, contrairement à ce qu’il montre, quelqu’un de très émotif. Il ressent la plupart de ses émotions avec une sensibilité rare, mais ne les montre jamais. Même ses yeux demeurent presque inexpressifs, ce qui est assez dérangeant quand on ne le connait pas. Il faut aussi noter que l’écossais est quelqu’un d’assez excentrique, son mode de pensée n’est pas habituel. Il comprend très rapidement les sous-entendus et les non-dits, et réfléchit parfois trop vite pour pouvoir suivre une conversation, ce qui fait qu’il oublie quelques mots dans ses phrases, ou carrément passe à un autre sujet en oubliant que son interlocuteur n’est pas dans sa tête. Mais plutôt que de s’arrêter pour expliquer, il préféra soupirer et laisser tomber la conversation, repartant dans ses bouquins, ou tout simplement ses rêveries. Il est extrêmement difficile de le sortir de ses pensées d’ailleurs, son esprit vagabondant beaucoup trop vite et beaucoup trop loin, pour aller se perdre dans des endroits imaginaires.
Les genres de livres que lit l’écossais sont plutôt du genre de la science-fiction, ou de la fantaisie, mais comme pour les livres de cours il est rare de le voir relire un livre qu’il a déjà lu auparavant. Il n’est pas du genre à relire plusieurs fois les mêmes choses, trouvant ça ennuyeux et inintéressant, préférant infiniment apprendre de nouvelles choses. N’étant pas particulièrement riche, la bibliothèque de Poudlard est certainement l’endroit où il aime le plus passer du temps dans le château. Assez rêveur et tête en l’air, il lui arrive également très souvent d’arriver en retard en cours, sans avoir fait ses devoirs, parce qu’il a complètement oublié. Ce n’était pas vraiment de la mauvaise volonté. Mais le jeune garçon est tellement tête en l’air qu’il est capable de totalement oublier quelque chose qu’il a à faire en partant trop loin dans ses rêveries où lecture. De plus, s’il n’aime pas tellement travailler, il ne déteste pas ça non plus. Mais il trouve que c’est une perte de temps de devoir coucher par écrit ce que l’on sait déjà, alors que l’on pourrait faire des choses bien plus intéressantes au lieu de ça. Il intègre presque directement tout ce qu’on lui dit, dès qu’une phrase est dite, il l’analyse et la comprend, ce qui fait qu’il n’y quasiment pas besoin de répéter ce qu’il entend. C’est pourquoi il passe la majeure partie de ses cours à griffonner sur son cahier, parce qu’il s’ennuie. Comprenant tout plus vite que la normale, il ne passe pourtant pas son temps à s’instruire. Il préfère nettement le faire petit à petit, en tombant au hasard sur un sujet qui l’intéresse, que d’engloutir des tonnes et des tonnes de livres pour tomber sur une certaine information. Néanmoins, il ne déteste pas comprendre des choses qui lui échappaient avant. Il aimerait bien pouvoir tout comprendre, mais la tâche est bien trop longue et compliquée pour quelqu’un d’aussi rêveur que lui. Il préfère encore s’évader dans un monde qu’il a construit, instaurant ses barrières et ses règles, un monde qu’il comprend. Parce qu’au fond de lui, Ranulf ne comprend pas vraiment tout ce qui l’entoure. Il se sent différent, il se sent décalé de tous ces camarades, il se demande s’il a vraiment quelque chose à faire ici. Il pourrait être qualifié d’hypersensible, et derrière les barrières de glace qu’il a érigées autour de son esprit, il a envie d’être aimé, d’être populaire et est envieux de ceux qui y arrivent sans problèmes.
Cependant, ça, il ne le montre absolument pas, et c’est peut-être à cause de toutes les questions qu’il se pose sur son identité qu’il est aussi ironique et sarcastique. Elevé par une mère qui essaye de faire revivre le passé, et un beau-père rempli de bonne volonté mais que le jeune écossais ne considérera jamais comme son père, les repères que doit avoir tout jeune enfant ont été complètement balayé chez lui. A cause d’un seul homme, son réel père. Faust, Leviathan. Ranulf pourrait vous réciter toute la biographie du sorcier. Il lui a toujours été raconté que ses deux parents étaient sortis ensemble, et que Faust s’était enfui après avoir entendu que Josetta, sa mère, était enceinte. L’écossais n’a jamais parlé à son père, mais ça ne l’empêche pas de le haïr de tout son être. Il n’était là quand il en avait besoin, il ne savait même pas qu’il avait un fils, et si ça se trouve il en avait des tas d’autres.
 
Trouble de la personnalité schizoïde. C’est ce de quoi souffre en réalité Ranulf, bien qu’il ne le sache pas. Il ne lui a jamais été diagnostiqué, mais ce trouble se caractérise par son manque d’intérêt pour les relations humaines. Tout ce qu’il fait, il le fait seul, que ce soit pour les cours, pour s’amuser, pour se détendre. C’est aussi pour ça qu’il a l’air si froid, si déconnecté, et complètement apathique. S’il ne montre aucune émotion, c’est qu’il n’a jamais été encouragé à le faire, et que ce n’est pas naturel pour lui. Il pense simplement que c’est un moyen de défense, que si les gens ne peuvent pas savoir ce qu’il pense, ils ne peuvent pas l’atteindre. Seulement voilà, avec ce trouble, ce n’est pas comme ça que ça marche. Ranulf est une éponge à émotions. Chaque parole qu’il entend, il la ressent avec bien plus d’intensité qu’il ne le devrait. Chaque parole blessante lui fait se serrer le cœur, mais il n’en montre rien. Chaque compliment lui donne l’impression de sauter au plafond, de voler, mais il n’en montre rien. Au fond de lui subsiste un profond besoin d’être aimé et respecté, chose dont il a l’impression de manquer cruellement. Il a très peu d’amis proches, conséquences de son trouble. Il n’arrive pas à s’attacher aux gens, de peur de leur faire de la peine ou qu’ils lui fassent de la peine. Du fait de son hypersensibilité, les émotions des autres le touchent parfois aussi, s’il est assez proche de cette personne. Il n’aimera pas la voir triste, mais n’aura aucune idée de ce qu’il devra faire pour la réconforter. Ou encore, sa joie réussira à lui attirer un sourire timide. Aussi étrange que ça puisse paraître, il a une peur infondée des relations intimes, en total désaccord avec son besoin de créer des relations avec les autres. Profondément envieux de leur spontanéité, il n’essaye pourtant pas de se changer, se forcer à faire quelque chose n’étant pas dans ses habitudes. Ranulf est quelqu’un de jaloux. Trop jaloux. De tout, et de rien en même temps. Ne comprenant pas comment s’intégrer en société, il est jaloux des autres qui eux, semblent y arriver sans effort. Dans ses mauvais jours, il ne supportait plus les rires, les sourires des autres personnes alors que lui avait l’impression de n’être important pour personne. Profondément jaloux du bonheur des autres, sans s’apercevoir qu’il pourrait accéder lui aussi à ce bonheur s’il essayait.
 Il a une vision très claire des choses, et ne fait confiance à quasiment personne. Distant et replié sur lui-même, il préfère être désagréable qu’autre chose, refusant de s’attacher. D’ailleurs, s’il utilise son deuxième prénom en tant que principal, c’est parce que pour lui, son prénom lui appartient, c’est quelque chose qui appartient au domaine de l’intime et qu’il n’a pas envie de partager avec tout le monde. Son prénom, c’est sa personne. Rare sont les gens qui ont le droit de l’appeler Dwyfaël.
Considéré comme égoïste, il a tendance à tout ramener à lui-même, sans se douter que la situation peut-être gênante. Pourtant, c’est juste lié à son envie de partager ses expériences, ce qu’il fait de moins en moins, ne comprenant pas pourquoi commencer ses phrases presque toujours par “Moi je“ était dérangeant. Au fil des années, il avait fini par se taire, se renfermer encore plus sur lui-même, pour éviter les désillusions et les jugements hâtifs et extrêmement blessants des autres élèves. Jamais Ranulf n’avait pleuré en public. Jamais il n’avait piqué une colère. Jamais il n’avait hurlé sur quelqu’un. Et jamais il n’avait parlé de ce qu’il ressentait à une personne étrangère à son cercle d’amis très, très proche.
Et il n’était pas prêt de le faire.


a little something from you.


« C’est bizarre quand même. » « Mmh. » Les deux écossais avaient les yeux rivés sur la brume qui les suivaient partout depuis quelques heures maintenant, assis sur le sol de leur chambre. Le plus jeune des deux, Dwyfaël, se gratta distraitement la nuque avant de relever la tête vers son ami, le fils de son beau-père. « Qu’est-ce que c’est, tu crois ? » Kieran haussa les épaules. Le brun fit la moue, ayant lui envie de savoir. Mais le blond ne pouvait évidemment pas avoir toutes les réponses. D’ailleurs, il se releva et s’étira, jetant un dernier regard au brouillard. « Bon. C’est pas tout, mais c’est Noël. Je compte pas passez toute la soirée à regarder des nuages qui bougent. » Dwyfaël secoua la tête. « Pourtant c’est bizarre. » « Ouais. » Et sans plus de commentaires, il se leva et parti, rejoignant le salon pendant que le plus jeune restait encore quelques secondes sans bouger, penchant la tête sur le côté. Il observait le brouillard, curieux mais sans que ses yeux ne trahissent une quelconque émotion. Il se releva finalement à son tour, remettant ses lunettes en place, avant qu’un cri lui parvienne depuis le salon. « C’est quoi ce truc !? » « J’ai faaaaim. » Dwyfaël sursauta, et jeta un regard à la brume. Qui n’était plus de la brume, d’ailleurs. Il fit un bond en arrière, une lueur inquiète prenant même place au fond de ses yeux. C’était la première fois qu’il voyait son Patronus.

Niwl. C’est le nom du Patronus de Ranulf, chien viverrin et capucin, qui change de forme sans raison apparente selon ce qu’il trouve le plus pratique. Si son sorcier est quelqu’un de très introverti, Niwl semble être tout le contraire. Quand il ressent quelque chose, il se sent obligé de le montrer à la face du monde, et malheureusement pour le jeune O’Niall, seul lui peut l’entendre. Niwl, ça signifie aussi “brouillard“ en gallois, une langue méconnue que le sorcier maîtrise parfaitement. Il est nommé ainsi à cause de sa forme brumeuse, forme sous laquelle il est apparu aux yeux du sorcier pendant quelques heures avant qu’il ne se montre définitivement. Egalement connu sous le nom japonais de tanuki, de nombreuses légendes circulent à propos du chien viverrin, mais si un jour vous croisez Niwl, alors vous ne pouvez pas croire qu’il est un de ces animaux auquel on prête aisément des pouvoirs magiques, symbole de chance et de prospérité. Mais non, Niwl n’est rien de tout cela, si Ranulf devait trouver un adjectif pour le décrire, ce serait “débile“. Car effectivement, le Patronus l’est. Ses réactions ne sont jamais les bonnes, on a l’impression qu’il sort d’un autre monde, du monde de son sorcier. Toujours une parole déplacée, il se fiche pas mal de ce que son sorcier est en train de faire ou dire, s’il a quelque chose à lui faire parvenir, il le dit. Même si c’est qu’il est très triste que Monsieur Norbert, l’espèce de pachyderme inutile dans le dernier livre lu par le brun, était mort. Il réagit comme si son sorcier n’était pas atteint de son trouble. Ils s’aiment profondément, même si Ranulf ne le montrait pas – encore une fois.   


You're not a sad story.

L’enfant de quatre ans passait ses petites mains sur les images animées du journal. Ses yeux passaient sur les mots, arrivant à reconnaître certaines lettres mais encore incapable de lire. Mais il était déjà capable de savoir qui se trouvait sur ses images. Son père. Il savait que c’était son père, mais il ne comprenait pas pourquoi il ne l’avait encore jamais vu. Pourquoi celui-ci ne venait jamais les voir, pourquoi… tant de questions. « Dwyfaël ? » L’intéressé releva ses yeux bleu glacé sur sa mère, tenant toujours un morceau du journal dans son poing serré. Le visage de sa mère s’orna d’un sourire, et elle rejoint son fils, s’agenouillant à côté de lui. « Tu as encore fouillé dans mes affaires, hein. » Elle lui prit le journal des mains, bien que l’enfant s’y était opposé pendant quelques secondes, et le reposa sur la table où reposaient une dizaine d’articles contenant le nom de Leviathan Faust, et les rangea finalement tous dans un tiroir. Pendant tout ce temps, les yeux de son fils ne l’avaient pas quitté. Elle le prit par la main, et l’aida à se relever. « L’est où P’pa ? » Encore, et encore cette question. Comme si la réponse ne lui convenait pas. Il avait compris que quelque chose n’avait pas, qu’il devrait normalement avoir une mère, et un père. Un sourire triste s’inscrit sur les lèvres de Josetta. Elle secoua légèrement la tête, avant de se diriger vers le salon. « Je te l’ai déjà dit… Il est bien trop occupé. Et puis, de toute façon, je ne pense pas qu’il ait envie de me revoir. » L’enfant ne répondit rien. Il aurait normalement dû poser des centaines d’autres questions, mais il savait que sa mère ne voulait pas vraiment en parler. Il était encore bien trop jeune pour comprendre de quoi il était question.

 
« Ton cadeau ne te plait pas ? » Dwyfaël posa le regard sur le livre qu’il venait de déballer, son visage ne reflétant aucune émotion. Pourtant, il était vraiment, vraiment content. « Si. J’aime beaucoup. » Déclara-t-il simplement. Darren, son beau-père et le nouveau mari de sa mère, jeta un regard intrigué à celle-ci. Il avait rejoint la vie du petit écossais il y a un an et demi, déjà, mais il avait encore du mal à s’entendre avec lui, et à le cerner. Le cadeau était d’ailleurs de lui. « Tu sais, on aurait aimé t’offrir quelque chose de… mieux. Mais on ne roule pas sur l’or… » L’enfant pencha la tête sur le côté, fronçant très légèrement les sourcils dans un effort, essayant d’imiter sa mère quand elle était confuse. « Mais. J’aime beaucoup. Vraiment. » Répéta-t-il. Et, se rappelant à quel point Kieran souriait quand il était heureux, il essaya de l’imiter, étirant ses lèvres dans une pâle imitation de son aîné. Sa mère lui répondit par un autre sourire, néanmoins peu convaincue. Et il attrapa son livre, le serrant de ses deux mains, le mettant sur ses genoux avant d’attraper un des bonbons qui traînait sur la table, immédiatement imité par Kieran.
« Pourquoi t’as fait semblant de dire que t’aimais ? » « J’ai pas fait semblant j’te dis. » « Moué. » Kieran était couché sur le ventre, dans le lit en hauteur pendant que Dwyfaël parcourait les lignes de son cadeau d’anniversaire. Il n’écoutait qu’à moitié son ami – qu’il ne considérait pas comme son frère, étant donné qu’il ne considérait pas Darren comme son père – et essayait de lire malgré les questions incessantes du garçon de quatre ans son aîné. « J’arrive pas à comprendre. Pourquoi tu souris jamais ? » « Pourquoi tu souris tout le temps ? » Le plus âgé ouvrit la bouche pour répliquer, mais finalement ne dit rien, poussant un long soupir. Dwyfaël ne comprenait pas pourquoi tout le monde le trouvait bizarre. Il n’arrivait pas vraiment à sourire, rire, pleurer comme les autres enfants, mais pourquoi ça devait inquiéter tout le monde ? Ce n’était pas si grave, après tout. Il était comme ça, et puis quand il disait qu’il était content, il l’était, un point c’est tout. Pourquoi mentirait-il, la vérité était bien plus pratique.
Trois mois plus tard, Kieran entrait à Poudlard. Sa mère et Darren travaillant tous les deux pour pouvoir nourrir la petite famille, Dwyfaël se retrouva seul la journée et devait travailler pour avoir les bases de l’écriture, de la lecture, des maths, et attendait patiemment que sa magie apparaisse. D’ailleurs, l’absence de son aîné se faisait également sentir sur le budget de la famille. La nourriture et le logement étant totalement pris en compte par l’école, il y avait une personne de moins à nourrir. Mais l’écossais trouvait cette solitude pesante et il se renfermait chaque jour un peu plus sur lui-même, passant sa journée à lire, ou alors il sortait pour aller passer quelques heures dans la forêt d’à côté, n’en disant rien à sa mère et à son beau-père. Ses escapades n’avaient jamais mal tournées, bien que du haut de ses sept ans et demi, il n’aurait pas été étonnant qu’il lui arrive quelque chose. Les deux années suivantes passèrent ainsi, et il passait tout le temps qu’il pouvait avec Kieran quand celui-ci rentrait des cours pour les vacances.

« Tu comprends ? Tu ne dois pas hésiter, une fois que tu as la main dans une poche, tu attrapes ce que tu peux et tu la retires aussitôt, sinon la personne va se rendre compte de quelque chose. » L’écossais opina du chef, et observa les différentes personnes présentes sur le marché. Les gens étaient surtout obnubilés par les différents étals, et d’après Kieran, ils ne feraient pas attention à deux gamins. Ils avaient respectivement huit et douze ans, et étaient tous deux bien au courant des problèmes d’argent de leurs parents, et Kieran avait déjà pris les devants. Surtout que Josetta était de nouveau enceinte, et un autre enfant n’allait pas arranger les choses. La magie n’avait toujours pas l’air de vouloir se montrer chez Dwyfaël, mais il était étonnamment confiant à ce niveau-là. Le plus vieux poussa son cadet sur la place, et le laissa ensuite se débrouiller seul, bien que le brun lui jetait régulièrement des regards inquiets. Il lui fallut plusieurs fois pour réussir son coup. Plusieurs jours, même, mais à chaque fois il s’améliorait. Alors qu’il commençait à prendre le coup, même si ça ne lui plaisait pas tant que ça, il tomba finalement sur quelqu’un qui l’attrapa avant qu’il ne puisse s’enfuir.
« On peut savoir ce que tu comptais faire ? » Siffla-t-il, alors que sa main tenait fermement le poignet du gamin. Kieran étant reparti à Poudlard, il n’était plus là pour faire diversion. Dwyfaël ouvrit plusieurs fois la bouche pour parler, tout en essayant de se libérer. Mais à chaque fois qu’il se débattait, la pression sur son bras augmentait, jusqu’à lui faire mal. « Sale petit… » « Lâchez-moi ! » Et sans qu’il ne sache trop comment, l’adulte fut immédiatement projeté en arrière, tombant au sol quelques mètres plus loin. L’écossais recula, effrayé, sans vraiment comprendre et tourna les talons. Il partit en courant sous le regard écarquillé du moldu, sans savoir qu’il venait de faire preuve de son premier acte de magie.


« Mmh… Elle est un peu grande, pour toi. » Dwyfaël ne répondit rien, mais fit avec, essayant de faire sortir ses mains dans manches de la robe de sorcier, qui avait appartenue à Kieran lors de sa première année. Mais l’écossais était bien plus petit que son aîné, et flottait largement dans ses vêtements. Il était assez exaspéré, mais encore une fois son visage resta impassible. Il aurait bien aimé avoir des affaires à lui, mais il savait qu’il lui fallait faire des sacrifices. Et puis, ce n’était jamais qu’une robe. Il avait également quelques livres de cours qui avaient appartenus à Kieran, et qui étaient d’ailleurs en assez mauvais état. « Ca ira ? » « Oui. » De toute façon, ce n’était pas comme s’il avait le choix. La petite famille revenait du Chemin de Traverse, et depuis l’écossais n’avait pas quitté sa baguette magique des yeux, la trouvant fascinante et incroyable, même s’il était incapable de produire la moindre magie avec. Il avait adoré essayer les baguettes chez Ollivander, attendant que celle qui lui était destiné le choisisse. Bois de pin, plume de phénix. Darren lui lança un regard interloqué, avant de retourner s’occuper de la demi-sœur du brun, Ida. Quelques minutes plus tard, Dwyfaël avait retiré sa robe de sorcier, et était reparti dans sa chambre avec ses livres, dévorant l’histoire de Poudlard tout le reste de la journée. Il n’avait montré aucune émotion particulière de la journée, alors que son cœur battait trop fort dans sa poitrine quand il arpentait les boutiques du chemin de Traverse. Il était resté une bonne demi-heure dans l’animalerie, regrettant plus que tout de ne pas pouvoir adopter un chat. La journée était passée bien trop vite pour le garçon, qui n’attendait plus qu’une chose : Poudlard.


« Maman. J’ai peur. » Josetta baissa le regard sur son fils, fronçant les sourcils. Celui-ci la regardait sans aucune anxiété dans les yeux, mais elle avait appris à connaître son fils, et savait que s’il lui disait ça, c’était parce qu’il le ressentait. Elle lui déposa une bise sur le front, lui serrant la main dans la gare de King’s Cross. « On y va ensemble. Et Kieran sera là. » Dwyfaël secoua la tête. Kieran sera sûrement avec ses amis de l’école, oubliant son ami plus jeune. Il avait quinze ans, il n’avait pas envie de devoir s’occuper d’un gamin. Alors que sa mère forçait l’allure, tenant le chariot plein d’affaires scolaires de son fils d’une main et le bras dudit fils de l’autre, Dwyfaël accéléra à son tour, fermant les yeux au moment de traverser le mur de briques. Ce n’était pas la première fois qu’il se rendait sur la voie 9 ¾, mais y aller en tant qu’élève… c’était autre chose. Sur le quai, Josetta n’arrêta pas de donner des conseils à son fils, qui n’avait qu’une envie, entré dans le Poudlard Express malgré l’appréhension de l’inconnu.
« On peut s’asseoir ? » Le jeune garçon leva les yeux vers un groupe d’élèves qui venaient d’apparaître dans le couloir, alors que le train venait à peine de se mettre en route. Il hocha simplement la tête, sans trop savoir comment réagir alors qu’il était seul dans son compartiment. Les élèves s’installèrent immédiatement, bruyamment. Ils devaient avoir un an de plus que Dwyfaël, qui restait dans son coin, sortant un livre pour passer le temps. Les minutes passèrent, jusqu’à ce que les autres enfants semblèrent se rendre compte de sa présence. « Comment tu t’appelles ? » Pris au dépourvu, il resta quelques secondes sans rien dire. « R-Ranulf. » Finit-il par répondre, méfiant. Il n’aimait pas trop que son prénom soit utilisé par tout le monde, trouvant que c’était quelque chose de bien trop personnel. « T’es en première année ? Tu espères tomber dans quelle maison ? » Il secoua la tête, relevant ses yeux inexpressifs sur le plus âgé. « Je euh… sais pas. » Il lui servit un sourire qu’il espérait convaincant, et repartit dans sa lecture.
« Vous voulez quelque chose les enfants ? » L’écossais jeta un coup d’œil au chariot plein de sucreries qui venait de faire son entrée. Le trajet durait déjà depuis quelques heures, et il ne s’était jamais senti aussi mal à l’aise, au milieu de personnes qu’il ne connaissait pas et avec qui il n’avait aucun sujet de conversation en commun. D’ailleurs, ceux-ci commandèrent rapidement plusieurs bonbons, et Dwyfaël préféra repartir dans son livre plutôt que de devoir saliver sur des chocolats qu’il ne pouvait pas acheter. Il avait de toute façon un sandwich préparé par sa mère, et il allait s’en contenter.

Le trajet passa relativement rapidement, malgré la gêne apparente de Dwyfaël envers ses camarades. Le passage tant attendu des barques était aussi passé rapidement, même si l’écossais aurait plutôt souhaité faire taire la fille qui n’arrêtait pas de parler autour de lui, disant qu’on aurait sûrement à passer une épreuve de bravoure. Elle n’avait donc jamais rien lu ? L’histoire de Poudlard parlait clairement du Choixpeau Magique, et puis en plus, comme si on allait leur demander de vraiment passer une épreuve. Mais plutôt que de la rassurer, il préféra perdre son regard dans les eaux du lac.
L’entrée dans le château se fit dans les exclamations de surprise des autres élèves, et le comportement semblait-il totalement détaché de Dwyfaël. Il suivait les autres, ses yeux ne manquant rien du décor magique de l’école, intérieurement émerveillé par tout ce qui se passait. Il manqua d’ailleurs le discours du directeur adjoint, leur rappelant divers règles de l’école avant de les laisser entrer dans la Grande Salle. Une fois arrivé là, l’écossais suivi le reste des élèves sans vraiment s’intéresser à autre chose que le plafond magique. Il aurait voulu avoir une dizaine de paires d’yeux en plus pour tout voir, et encore une fois n’écouta rien pendant les bonnes vingt minutes qui suivirent, jusqu’à ce que son nom retentisse dans la salle, pour sa répartition. Lorsque le Choixpeau s’abaissa sur sa tête, lui cachant la vue, il ne pouvait pas s’empêcher de se demander combien de poux les précédents élèves avaient dû laisser là.
Il rejoignit finalement la table de sa maison, sans un sourire ou une parole, mais ressentant tellement d’émotions à la fois qu’il était incapable de se concentrer. Il n’écouta même pas le reste de la répartition, les yeux écarquillés devant les murs et les assiettes vides, les couverts. Lui qui avait toujours vécu dans une pauvreté plus ou moins conséquentes, il avait l’impression d’être dans un rêve. Et il y resta pendant longtemps, avant qu’on nom ne lui fasse relever la tête. « Maintenant, nous vous annonçons un changement dans le corps enseignant. Après le triste décès du précédent professeur de Biologie et d’Anatomie Magique, j’ai le plaisir de vous annoncer que Leviathan Faust le remplacera désormais. » Dwyfaël manqua de s’étouffer, alors que le vieux directeur commençait à parler de chanter une comptine. Bref. Il leva le regard vers la table du corps enseignant, et tomba immédiatement sur celui qu’il avait tant vu dans les journaux, sans jamais le voir en vrai. Père. Son père, qui arrivait à Poudlard en même temps que lui. C’était… Une blague ? Forcément une blague. Il resta pendant quelques minutes le regard bleu fixé sur l’américain, et on pouvait même y voir une pointe de surprise. Mais alors que les plats, plus fabuleux les uns que les autres, jaillissaient sous ses yeux, il mit de côté le problème de sa paternité et se jeta sur la nourriture, n’ayant jamais goûté à quelque chose d’aussi bon.

« Dwyfaël O’Niall ? » Le brun releva la tête, fixant son professeur d’un regard distant. « Ranulf. » « Pardon ? » Un léger silence s’abattit sur la salle de classe. L’écossais n’aimait pas se faire remarquer, pour sa première journée de cours, mais… « Je m’appelle Ranulf. C’est mon prénom d’usage. » Rectifia-t-il, du haut de ses onze ans. Il allait être obligé de le répéter à chacun de ses professeurs, mais tant pis, si ça pouvait au moins les empêcher d’utiliser un terme bien trop personnel à son goût par chaque personne de cette école… Le professeur grommela, barra son nom et griffonna quelque chose à côté, avant de continuer à faire l’appel. Et Dwyfaël replongea le nez sur le bouquin qu’il tenait ouvert sur ses genoux, dissimulé derrière sa table.
L’année passa trop vite, et tout était trop beau aux yeux de l’écossais. Il avait l’impression que sa vie en Ecosse était grise, terne, et que Poudlard était un enchantement coloré. Que d’un coup, il avait ouvert les yeux sur quelque chose d’incroyable. La magie, le château… Il adorait ça, plus que tout au monde. Il aimait les cours, mais les devoirs n’étaient pas son fort, et comme il oubliait quasiment toujours de faire ses devoirs, ses notes s’en ressentaient. Mais il ne séchait jamais, parce qu’il adorait apprendre. Il n’aimait juste pas mémoriser par cœur, ni être forcé d’étudier quelque chose qu’il n’avait pas envie d’approfondir. Ses BUSEs, il les passa de justesse, mais sans en échouer aucunes.
Mais il y avait un petit problème à sa vie parfaite. Leviathan Faust. Chaque fois que le brun le croisait dans le couloir, il ne pouvait s’empêcher de le dévisager, remarquant les similitudes au niveau de leur visage, de leur carrure, avant de les balayer d’un revers de la main, ne voulant absolument rien avoir en commun avec cet homme. D’après sa mère, il l’aurait abandonné, connaissant parfaitement son existence. Toujours d’après sa mère, il n’aurait jamais répondu aux lettres qu’elle lui avait envoyé, et Dwyfaël savait Josetta trop fière pour lui demander de l’argent, lui qui roulait sur l’or alors que la famille de son fils galérait à joindre les deux bouts. Il l’avait haï pendant toutes ces années de scolarité, n’osant jamais venir lui avouer sa véritable identité. Mais de toute façon, comment aurait-il pu savoir que tout ce que lui avait dit sa mère était faux ? Dans son esprit, Faust était le pire salopard du monde magique. Tout simplement.
Belize aussi avait perturbé la perfection du monde de Dwyfaël. L’évènement avait marqué l’esprit du jeune homme bien plus qu’il n’osait l’avouer. Il ne s’était jamais senti concerné par la guerre, bien trop éloigné de la réalité pour se préoccuper de problèmes pareils. Il n’en avait jamais parlé à personne, pas même à Kieran. Profondément choqué par tout ça, ses yeux n’avaient comme d’habitude rien trahi de ce qu’il pensait, et il n’avait jamais voulu y repenser. Mais l’accident de train… La goutte d’eau qui avait fait déborder le vase.

Il attendait. Encore, et encore, au milieu des odeurs de médicaments et de sang. Niwl, sous sa forme de capucin, était blotti sous ma couverture, ses petites mains agrippées au bord de la couette. « Je veux pas mouriiiiir ! » Il secoua la tête. « On va pas mourir, arrête. C’est débile. » Mais Dwyfaël n’arrivait plus vraiment à sentir son bras, qui avait été broyé sous une valise lors de l’accident. Et il avait bien peur de ne plus jamais pouvoir s’en servir, même si c’était surtout les antidouleurs qui lui faisaient cet effet. « Aller, avale ça et va t’endormir, mon grand. Dwyfael, c’est ça ? La nuit risque d’être assez longue, mais demain tu seras en pleine forme. » Si l’écossais en avait eu la force, il aurait sursauté. Il releva les yeux vers l’adulte qui s’occupait de lui, sans savoir ce qu’il devait ressentir encore une fois. Son père… Il ne lui avait jamais parlé, avant. Jamais… vraiment. Il n’avait jamais prononcé son nom, et l’élève essaya de prononcer son nom d’usage, sans grand succès. Le visage du médicomage était… horriblement fatigué, mais Dwyfaël n’arrivait pas éprouver de l’empathie pour lui. Mais pourtant, il le soignait. Il l’aidait. Dans l’incapacité totale de savoir ce qu’il devait ressentir, il ferma finalement les yeux et se laissa aller, tombant dans un sommeil sans rêve.
 

Et quelques mois avaient passé, deux exactement. Et aujourd’hui était l’anniversaire de ce fameux Leviathan Faust. Dwyfaël avait hésité plusieurs fois, mais sa rancœur avait pris le dessus, et il avait finalement mis en place un colis piégé, à l’aide d’un sortilège qu’il avait appris à maîtriser. Niwl s’y était fermement opposé, mais le sorcier n’avait pas l’habitude d’écouter son Patronus, et c’est donc à la distribution des hiboux de la matinée que le père de l’adolescent avait pu ouvrir son magnifique cadeau, qui lui avait explosé à la figure.


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Dernière édition par D. Ranulf O'Niall le Dim 9 Nov - 14:59, édité 8 fois
Leviathan Faust
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Leviathan Faust
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Leviathan Faust, Sam 8 Nov - 18:15 (#)
JFBEJHGVTIU HJBC KWN?HFHJNBSVHNV DWYFAELLLLLLLL!
ViensvoirPapa gérardrpz
:hug2: taggletesamoi je suis tellement contente que tu sois là GNOE
On va bien s'amuser hihi Mêmesij'aimepastescadeauxwesh Haww Hug
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 18:18 (#)
Rebienvenuuuuue Brille

Je vais continuer à t'appeler Dwyfaël par contre wuuuuut Parcequec'eststylé
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 18:22 (#)
euifyuzegfgez Chou


Cousin du je sais pas combien de degré zldqhfjkhesjkfs Brille

Rebienvenue à toi Chou Daengelo
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 18:24 (#)
Re bienvenuuuue Han! hihi Chou love
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Guest, Sam 8 Nov - 18:27 (#)
Hi cutie hihi bonne fiche Daengelo
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 18:41 (#)
Leviathan M. Faust a écrit:
JFBEJHGVTIU HJBC KWN?HFHJNBSVHNV DWYFAELLLLLLLL!
ViensvoirPapa gérardrpz
:hug2: taggletesamoi je suis tellement contente que tu sois là GNOE
On va bien s'amuser hihi Mêmesij'aimepastescadeauxwesh Haww Hug

PAPAAAAAAAA Haww Je vais enfin pouvoir t'embêter ! Chou
Et raconte pas n'imp', il était parfait mon cadeau ! wuuuuut

Sirrush D. Mortensen a écrit:
Rebienvenuuuuue Brille

Je vais continuer à t'appeler Dwyfaël par contre wuuuuut Parcequec'eststylé

Merciiiiiii Brille Commetuveux hihi Toit'asledroit Haww /pan/

Cléophée E. O'Neill a écrit:
euifyuzegfgez Chou


Cousin du je sais pas combien de degré zldqhfjkhesjkfs Brille

Rebienvenue à toi Chou Daengelo

Cousiiiine hihi Merci ! Brille

Orpheus Von Sachsenheim a écrit:
Re bienvenuuuue Han! hihi Chou love

Merciiiiii ! hihiChou Chou

Thaddeus A. Lestrange a écrit:
Hi cutie hihi bonne fiche Daengelo

Merci ! Brille
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Guest, Sam 8 Nov - 18:44 (#)
Re bienvenue Han! Hug
Dwyf, on va bien s'entendre toi et moi hihi (mauvaisperso)
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 21:13 (#)
Merci Amy ! Chou Et ouaaais Brillehihi
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 21:54 (#)
rebienvenue à la maison hihi Chou :hugs:
et pis Asa oifejfoiejzo Brille ilesttellementchoujemeurs RIP
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Sam 8 Nov - 23:50 (#)
qsdfghjkl Chou Brille
Rebienvenue a la maison hihi et très bon choix d'avatar Robert47cm
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Dim 9 Nov - 12:04 (#)
rerererererebienvenue wuuuuut vu qu'on partage le même papa, lien OBLI-FUCKING-GE Lysfèlagueule
Daengelo Brille
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Dim 9 Nov - 14:21 (#)
ERRATUM: ce personnage a été placé chez serpentard par erreur, suite à un oubli d'une administratrice; après discussion avec le membre, je dévalide et redéplace donc Daengelo
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Dim 9 Nov - 15:03 (#)
Merciiii Haww 
J'ai normalement rectifié ça, en essayant de rester dans l'esprit de mon personnage tout en essayant de virer un peu les traits de caractère des Serpentards Hum J'ai également mis en gras les passages modifiés, j'espère que tout sera bon maintenant GNOE waza
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
par Invité, Dim 9 Nov - 16:13 (#)
Bienvenue Potté
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Message Re: If you are always trying to be normal, you will never know how amazing you can be (ranulf)
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