BELLUM PATRONUM


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par Invité, Ven 21 Nov - 22:59 (#)
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Megan Carroll Aymslowe
Hugh Vidler
16 ans ϟ Primaire ϟ Malamute roux / Geai bleu ϟ Sang mêlé


Nom: Aymslowe, nom sang-pur de base, extrêmement traditionnaliste, ne supportant pas l’idée même du changement dans la société magique, cette famille rêve de grandeur et de s’imposer un peu plus dans le monde sorcier, créant des alliances en tout genre pour étendre leur influencePrénom: Megan Carroll. Ses parents n’ont jamais souhaité connaître le sexe de l’enfant, ainsi ils n’ont fait que choisir des noms mixtes, pouvant convenir aux deux. Meg’ aime ses deux prénoms, mais parfois il aurait aimé en avoir qui éviteraient les doutes et les moqueries des jeunes de son âge, souvent cruels. Âge et Date de Naissance: 16 ans, né le 1er Janvier 1964 Nature du sang: Megan est de sang-mêlé. Pour tout le monde, c’est à cause de sa mère, Moldu mais en réalité son sang a été salit bien avant l’arrivée de celle-ci, par la simple présence de sa grand-mère paternelle, Adalhaid Aymslowe née Esterházy, fruit d’une union entre un sang pur Hongrois et une sang mêlée de la même origine. Mais ce fait est complètement inconnu du public comme de la famille Aymslowe, persuadé de s’être liée à une famille de Sang pur sans aucunes taches. Situation familiale: Megan est le seul enfant né de l’union entre ses parents, Earl et Mairéad. Cependant, quand cette dernière fut chassée du domicile familiale, son père se remaria et il hérita d’une belle-mère qu’il déteste profondément, Ashlee Aymslowe, née Blane. Veuve de son premier mariage, elle ramena avec elle ses trois enfants, un plus âgé que Meg, un du même âge, et un plus jeune. Il les déteste au moins autant que leur mère, et ceux-ci lui rendent bien son inimité. La seule personne trouvant grâce à ses yeux, c’est la petite Danaëlle, 9 ans, née de l’union entre son père et sa belle-mère. La petite est rejetée de sa fratrie et, pensant qu’elle n’y est pour rien dans toute cette histoire, Megan essaie d’être un grand frère digne de ce nom et de la protéger. En dehors de ça, il a également un oncle ayant eu des enfants avec qui il s’entend tout aussi bien que ses demi-frère et sœurs. Patronus: Son patronus prend la forme d’un Malamute d’Alaska roux, et d’un geai bleu. Megan l'a nommé Intrus. Il s’entend extrêmement mal avec lui, étant donné qu’il n’hésite pas à bousculer son sorcier, soulignant toutes ses erreurs sans aucune pitié, sans aucun tact, prétendant qu’il s’agit là d’un moyen pour qu’il s’améliore. Megan ne voit là-dedans que de la cruauté pur et aimerait beaucoup le voir disparaître.  Miroir du Rised: S’il se retrouvait devant ce miroir, sans aucuns doutes ferait-il face à sa famille telle qu’il l’imagine souvent en secret, telle qu’il aurait aimé l’avoir. Il y aurait lui, bien sûr, puis son père et sa mère, heureux et enlacés. A ses côtés se tiendrait une petite fille ressemblant à Danaëlle, ainsi qu’Enaël son meilleur ami qu’il voit comme un frère et qui fait d’ors et déjà partie de sa famille pour lui, sans qui il ne se voit plus désormais. Il y aurait également un jeune homme plus âgé qui se tiendrait à côté de lui et si on regarde attentivement cette image idyllique, on pourrait apercevoir une main timide en attraper une autre, discrètement comme pour témoigner de la nature de la relation entre les deux jeunes gens. Composition de la baguette magique: La baguette de Megan se compose d’un bois de Cornouiller, bois relativement bruyant, capricieux. Son cœur est composé d’une plume de phénix. La tendance de Megan à violemment rejeter sa magie au début de son apprentissage a fait que sa baguette et lui entre bien souvent en conflit, cette dernière refusant régulièrement de lui obéir, restant inerte, ou lançant un sort complètement différent de ce qui était attendu. Epouvantard: Megan est facilement effrayé – même s’il ne le reconnaîtra pas – mais ce dont il a le plus peur… Ce sont les sapins, les sapins de noël. Evidemment personne ne comprend et cela lui a valu de nombreuses moqueries de la part de ses camarades. Ce que symbolise cette peur était trop compliqué pour l’épouvantard, mais en réalité il s’agit du départ de sa mère, de son abandon, de ce moment où pour lui sa vie a basculé. Il en a gardé une profonde haine mêlé de peur envers les fêtes de fins d’année, envers l’hiver en général et… Envers les sapins décorés. Etudes Suivies: Il est en sixième année du Cursus primaire. Animal de compagnie: Il possède une chatte bleu russe qu’il a eu chaton le jour de ses 11 ans. C’est le seul cadeau qu’il ait accepté depuis le départ de sa mère. Elle (le chat) n’apprécie pas particulièrement les étrangers et préfère largement rester avec son maitre. Relativement douce, elle se met à miauler dès qu’elle considère qu’elle n’a pas assez d’attention. Il est courant de la voir dans le sillage de Meg’ à travers le château, et il paraîtrait qu’elle l’ait déjà accompagné en cours à l’insu de tous. Etrangement, elle s’entend plutôt bien avec le patronus du jeune homme, il n’est pas rare de la voir blottit contre lui en ronronnant. Elle se prénomme Macska ce qui veut tout simplement dire chat, en hongrois.
Caractère

Si l’on pose la question à sa famille – entendre ici ses demi-frère et sœur, sa belle-mère, ses grands-parents… - Megan est une erreur qui n’aurait pas dû être commise et dont ils s’acharnent chaque jour à lui faire comprendre cela. Ils le considèrent comme un jeune homme faible, ayant certainement hérité de tous les mauvais côtés de sa mère. Pas bien grand, trop bruyant, trop rêveur, trop gentil, pas très courageux, qui n’en n’impose pas vraiment. Surement aucune ambition. Trop faible magiquement parlant, incapable de lancer un simple incendio sans manquer de faire bruler la moitié de la pièce avec lui, surement idiot avec ça. Complètement indigne de leur famille. Il ne mérite pas le faible intérêt qu’ils lui portent.
La vérité c’est qu’ils sont complètement à côté de la plaque. Ils n’ont jamais cherché à le connaître, le cataloguant directement de parasite inutile, ne voyant pas que le jeune homme est bien plus que ça. Megan pourrait être ambitieux, s’il n’était pas aussi rêveur. Du coup, son ambition passe dans des choses complètement farfelues sans que cela ne le dérange le moins de monde. Il a une imagination débordante et se perd très souvent dedans, rêvassant en pleine journée à un monde complètement différent du sien. Il ne sera pas rare de le voir se faire reprendre par un professeur parce que son esprit sera juste parti complètement ailleurs… Il se reconcentrera le temps de quelques minutes… Et à nouveau il partira. Il aime beaucoup raconter ce qu’il imagine, ne se gênant pas pour réunir les plus jeunes de sa maison pour les faire rêver un peu, juste avant d’aller dormir. Intrus insinue d’ailleurs bien souvent que son côté théâtral lui vient forcément de son sorcier, vu comment il s’implique dans ses fameuses histoires.
C’est également un jeune homme extrêmement déterminé. Quand il a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs. Très, très têtu, quand il se donne un objectif il fait en sorte de pouvoir l’atteindre, peu importe le temps que ça peut lui prendre. C’est d’ailleurs le seul moment ou son impatience naturelle semble disparaître, même s’il pourra se montrer clairement frustré si cela dure trop longtemps, provoquant dans l’opération plus d’une maladresse et dérapage en tout genre. Il faut simplement que le but à atteindre soit réellement motivant et que ça lui tienne profondément à cœur. Dans ce cas, il en fera une véritable mission. Pour tout le reste, son impatience est reine et le fera souvent agir avec précipitation, ou à être tout simplement insupportable quand il s’agit d’attendre quelque chose.

Il déteste profondément décevoir son entourage. Ainsi, quand quelqu’un lui reproche quelque chose, peu importe ce que cela peut être, il fera toujours en sorte de corriger ce quelque chose, de manière à ce que la personne ne puisse plus lui reprocher quoique ce soit. Par exemple, son écriture quand il était plus jeune était assez brouillonne, quelque chose de relativement normal à cet âge, mais après le départ de sa mère, sa grand-mère lui a plusieurs fois fait remarquer l’air de rien que ce n’était pas digne des Aymslowe que d’avoir une écriture aussi peu soignée que ça. Après cela, il n’a pas cessé de s’entrainer pour rendre son écriture la plus belle possible… Bien évidement tous ces efforts ne lui ont amené aucuns compliments, par contre sa grand-mère ne peut désormais plus lui reprocher quelque chose comme ça sans être profondément ridicule. Ce fait a également fait de lui quelqu’un de généralement très organisé, puisqu’on lui a reproché d’être un peu trop désordonné, ceci dit, sa grande distraction fait que, même si ses affaires sont rangées, il oublie les trois quarts du temps où elles sont, si ce n’est tout le temps, en fait. Parce que oui, il est vraiment très distrait. Il ne fait que peu souvent attention au monde qui l’entoure – sauf si une certaine personne se trouve dans les environs – et ce n’est donc pas étonnant de parfois le croiser dans la salle commune alors qu’il n’a que la moitié de ses vêtements. Et pas toujours la bonne moitié, en plus. Et généralement il ne s’en rendra compte que parce qu’il a soudainement froid, ou que quelqu’un le lui dira, du coup ce n’est pas si rare de le voir s’aventurer dans les couloirs très peu habillé.
Cela le rend également incapable de faire plusieurs choses en même temps. Si vous voulez qu’il mange durant les repas, ne lui parlez pas où il va s’embarquer dans la discussion et complètement oublier son assiette. Pareil pour ce qui est devoir, il faut qu’il soit dans le calme complet et sans rien pour le distraire, sinon il sera incapable de gérer les deux en même temps. Si vous lui parlez alors qu’il marche, ne vous étonnez pas s’il rentre dans les gens, les murs, les arbres ou s’il se casse subitement la figure parce qu’il aura juste oublié d’enjamber cette racine pourtant très visible. Cela en fait une sorte de catastrophe sur patte et cela à surtout apprit à son entourage de le laisser se concentrer sur son activité en cours. Etonnamment, il a tout de même réussi à développer la capacité de faire quelque chose, tout en faisant attention a ce qu’il n’arrive rien à son meilleur ami sans que ça ne le déconcentre, ce qui est un petit miracle en soit.

Il est aussi très curieux, toujours prompt à s’intéresser à n’importe quoi – même si ce n’est absolument pas intéressant aux yeux des autres – mais il a également tendance à ne jamais aller au fond des choses, restant souvent en surface et passant d’un centre d’intérêt à un autre sans faire de pause. Cela le desserre particulièrement en cours où sa très grande curiosité fait qu’il s’intéresse sincèrement aux cours qu’il suit, mais le fait qu’il n’approfondisse jamais réellement les sujets qu’il étudie n’aide pas à avoir des bonnes notes.  On pourrait le considérer comme un élève superficiel, mais au final il est juste trop impatient de passer au sujet suivant pour réussir à s’attarder suffisamment sur celui actuel, ce qui le classe si ce n’est pas dans les mauvais élèves, en tout cas pas dans les bons. Le fait qu’il soit aussi un peu flemmard avec une tendance à reporter les choses à faire n’améliore pas les choses. Sa relation conflictuelle avec sa magie fait qu’il est très mauvais en pratique, ce qui n’aide évidemment pas à améliorer ses notes. Très incertain, hésitant sur lui-même en ce qui concerne la magie. Il a du mal encore aujourd’hui à la considérer comme faisant partie intégrante de lui, la voyant bien souvent comme… Une entité à part, parfois même un parasite, même si c’est maintenant beaucoup plus rare. Celle-ci n’apprécie pas forcément d’être considérée ainsi et il n’est pas rare que des conflits s’installent sous la forme de sortilège complètement raté et d’explosion intempestive quand il tente un sort et que sa magie refuse de se prêter au jeu. Le caractère fort de sa baguette n’aide pas à apaiser les tensions intérieures de l’adolescent, bien au contraire, cela à juste tendance à lui confirmer l’idée qu’il aurait mieux fait d’être un moldu. Il possède une baguette puissante dont le bois et le cœur sont connus pour ne pas choisir des sorciers médiocres, aussi l’on peut facilement conclure que Megan serait un sorcier bon, voire très bon, s’il réussissait à dépasser ses blocages et ses peurs… Ce qui n’est clairement pas pour demain.
Pour l’instant, il se laisse encore trop facilement dominé par ses peurs et ses angoisses pour réussir quoique ce soit. Il n’est pas foncièrement un trouillard, mais il est vrai qu’il n’est pas non plus la personne la plus courageuse du monde, et il a tendance à faire face au danger seulement si des gens qu’il aime sont en périls, parce que pour ces quelques personnes il serait prêt à n’importe quoi. Et ce, peu importe si cela ne va que dans un sens. S’il est aimé en retour, c’est un bonus non négligeable pour lui, et cela ne le rendra que plus heureux encore et quelque part il cherchera à être aimé en retour, cependant cela ne l'empêchera pas d'aimer lui même, même si on ne lui rend pas. C’est ainsi qu’il fonctionne, il donne sans forcément s’attendre à recevoir en retour, il est fidèle jusqu’au bout, sans attendre la même chose. Il déteste les relations superficielles, possédant un cœur trop sincère pour ne réussir à s’arrêter qu’aux apparences et il préfère, dans les relations humaines, s’impliquer réellement, quitte à réduire son nombre de proche aux personnes qui en valent vraiment la peine. Il s’est créé une petite famille à Poudlard et, même si elle ne remplacera jamais celle qui a été détruite des années plus tôt, au moins elle réchauffe efficacement son cœur, elle le rend heureux. Les enfants de sa belle-mère ne font pas partie de cette famille, sauf Danaëlle, la petite dernière. Il croit en l’amour, et même s’il reste un adolescent avec ses envies et ses désirs, il dédaigne complètement les relations destinées à échouer dès le début. Lui il veut du vrai et il l’a fait savoir de nombreuses fois, recevant souvent railleries et moqueries gentillette de la part de ses amis, et nettement moins de la part des autres, mais il assume complètement cette part de lui, peu importe que ça le fasse passer pour il ne sait quoi. Il clamera toujours haut et fort qu’il attend le grand amour, peu importe la forme qu’il aura. Par contre, il n’a encore jamais dit à personne sauf à Enaël qu’il l’avait trouvé, et qu’il cherchait juste le moyen que son amoureux l’aime à son tour.
Il aime la sincérité et déteste les mensonges et les faux semblants, lui-même s’efforçant d’être le plus sincère possible à son sujet, sauf peut-être par rapport au départ de sa mère qu’il refuse d’affronter réellement lui-même et dont il ne dit rien à personne. Ceci dit, comme il haït les mensonges, si on lui pose des questions sur cette dernière, il se contentera de dire qu’elle est partie quand il était enfant, sans aller plus loin dans le sujet.


Même s’il refuse de l’affronter, son passé à cependant laissé quelques marques sur lui, et il ne supporte pas les disputes et a tendance à les fuir, paniqué des conséquences qu’elles pourraient avoir. Il est persuadé que s’il se dispute avec quelqu’un, ce quelqu’un partira loin de lui. De ce fait, il fuit les conflits. Soit il va dans le sens de la personne même s’il n’est pas du tout d’accord, soit il se contente de se taire sans oser exprimer son opinion. Il ne fait une entorse à cette règle implicite que si la situation lui tient réellement à cœur, mais dans ce cas, il paniquera forcément et aura peur des conséquences qu’il s’imaginera forcément dramatique. Il déteste également son anniversaire qui lui ramène de trop mauvais souvenirs. Il déteste l’hiver de manière général, sa joie de vivre et son sourire s’affaissant quelque peu à son approche pour être complètement inexistant durant la période de vacances. Il ne recommence à sourire de façon vrai que quand le printemps approche. Il déteste les sapins de Noël d’ailleurs. Il ne s’approche jamais de ceux de Poudlard et si on a le malheur de déposer ses cadeaux en dessous le jour de Noël, il refusera d’y toucher.  Cela le ramène simplement trop à la dernière fois où ils a été heureux avec ses deux parents et à la fin dramatique que cela a eut pour lui. En dehors de cette période, c’est un garçon plein de vie, heureux de vivre d’ailleurs et qui le fait souvent savoir par des éclats de rires sincères et complètement inopiné. Il n’est pas spécialement discret quand il est avec les personnes qu’il aime, aimant le faire savoir, le montrer, comme si dissimuler ce qu’il ressent ne pouvait que lui apporter du malheur. Il reste relativement positif malgré les doutes qui peuvent le tenailler. Il sait, cela dit, avoir un peu de sérieux quand la situation l’exige et il serait très étonnant que vous ayez à vous plaindre de lui dans la bibliothèque par exemple.
Il n’aime cependant pas le silence, il n’est vraiment à l’aise que quand il y a un minimum de bruit pour apaiser son esprit. Quand le silence est trop grand, il angoisse et se met à ressasser toutes les mauvaises choses qu’il préfèrerait oublier. Le bruit le distrait suffisamment pour éviter ça. Ceci dit, il ne supporte pas quand son patronus tente de combler ce silence, hésitant fortement dans ce genre de cas entre laisser le silence s’installer, ou laisser son patronus le chasser.
La dernière chose notable à son sujet, c’est sa santé plutôt fragile résultant de la période où il a été vraiment malade quand il a été enfant. Cela l’a laissé assez affaibli face aux microbes et autres virus qui peuvent trainer en Angleterre. Bienheureusement son côté extrêmement frileux lui permet d’en éviter la plupart puisqu’il est ainsi un adepte des gros pull/écharpes lors des temps froids, ainsi que des multiples couches superposées. Comme il ne supporte pas les basses températures il se planque comme il peut, ses mèches lui tombant sur le visage et le nez dans son col. Même en été, sauf en cas de grande chaleur, il serait étonnant de le croiser en simple tee shirt manche courte.

Au final, Megan est un jeune homme adorable, au caractère pas si simple que ça, toujours prêt à rire mais avec ces moments de tristesse et de mélancolie. Un adolescent complexe et complexé sur bien des plans et de bien des manières, mais qui ne se livre réellement et entièrement que face aux personnes qu’il aime.


a little something from you.

C’est magnifique, il faut bien l’avouer. Le paysage est magnifique. Entièrement blanc, d’une pureté sans taches, sans marques. Sans traces aucunes, même pas celle de ses pas, et pour cause, la neige qui tombe toujours les a recouvertes depuis un moment maintenant. C’est magnifique et silencieux. Nulle trace de vie ici, à l’orée du petit bosquet qui jouxte le manoir principal des Aymslowe, nulle trace, sauf une. Des nuées blanches et vaporeuses qui s’élèvent doucement, paresseusement vers le ciel révèle une présence vivante, humaine et recroquevillée contre un arbre, les fesses dans la poudreuse blanche et les pieds enfoncés profondément également. Des bras frêles entourent des jambes aussi frêles au dessus desquelles la silhouette est courbée de manière à ce que son menton soit appuyé sur ses genoux. Des mèches brunes et folles balaient le front, dissimulent les yeux et ce peu importe ce que peut faire le propriétaire pour les remettre en arrière. Il préfère abandonner la partie après un long soupire blasé, resserrant sa prise autour de ses jambes, rebraquant son regard sur le manoir non loin. L’endroit était magnifique et silencieux, oui, mais Megan n’y prend pas garde. Il ignore cette beauté, et tout ce qu’il retient, c’est le côté angoissant que ça lui donne et qui lui colle des frissons en plus de ceux que le froid fait naitre sur sa peau, accompagné de légers tremblements qui sont loin de s’apaiser au fur et à mesure que la neige tombe encore, et encore et que le léger vent glacial le fouette. Et pourtant, il préfère rester là malgré tout ça à se geler les fesses ici plutôt que rejoindre sa famille réunie toute entière à l’intérieur, en train de joyeusement fêter le réveillon, le nouvel an. Sa famille… S’il peut vraiment les appeler ainsi, hormis peut-être son père. Les dernières minutes de l’année, il les passe seul comme il a passé seul les derniers instants de chaque année depuis que sa mère n’est plus là. Pour esquiver les prises de têtes, pour esquiver les insultes à moitié couvertes et satisfaire leur désir de le voir disparaitre, au moins pour quelques instants. Ils sont toujours plus virulents à cette période de l’année, comme s’ils sentaient parfaitement la fragilité bien plus grande qui habite l’adolescent meurtri durant les fêtes, et qu’ils en profitaient pour frapper un peu plus fort, pour faire comprendre encore mieux combien sa présence n’était pas désirée, ni par ses grands-parents, ni par sa belle-mère, ni par sa fratrie adoptive qui le voient simplement comme l’erreur qui n’aurait pas dû être commise. Nouveau soupir, il se redresse lentement en s’étirant avec une légère grimace, sentant parfaitement les courbatures dues au froid paralyser ses muscles, les rendant douloureux et peu facile à bouger. Cette profonde déprime hivernale, il en a l’habitude désormais, mais elle le fait toujours autant souffrir, comme si la blessure saignait encore. Ce qui est sûrement le cas, au final. Une blessure que l’on ne cesse de rouvrir encore et encore et qui n’est jamais soignée, comment peut-t-on espérer qu’elle se referme un jour ? Son regard trop sombre finit par quitter la grande bâtisse pour voguer un peu au hasard alors qu’il espère le retour rapide du beau temps, histoire de faire disparaître toute cette neige, histoire de la faire fondre en même temps que ses mauvaises pensées. Il veut retrouver son esprit joyeux, son côté rêveur qui l’entraine dans des pensées parfois loufoque mais qui le font toujours sourire, au lieu de ces idées sombres qui le taraudent sans cesse. Un murmure agacé semble retentir non loin de lui, et cette fois il se redresse un peu plus vivement, perplexe et vaguement inquiet. Il n’est pas un trouillard, pas vraiment, mais il n’est pas forcément rassuré non plus. Il est censé être seul dans le coin, alors il espère franchement que ce murmure n’est que le fruit de son imagination trop fertile… Mais le murmure revient, bien plus moqueur et cette fois Megan saute sur ses pieds… Ou du moins tente de le faire mais ses muscles ankylosés refusent de lui répondre correctement et n’en font qu’à leur tête, le faisant trébucher et s’effondrer dans la neige trop fraiche pour lui, lui arrachant un sifflement de douleur quand ses fesses rencontrent durement le sol gelé. Il grimace franchement et, d’un mouvement de tête agacé, il rejette les mèches en arrière, dégageant sa vision et lui permettant de scruter plus attentivement les alentours, à la recherche du moindre signe de vie qui ne proviendrait pas de lui. « Il y a quelqu’un ? » Sa voix claire – et qui pourtant à finie sa mue quelques mois auparavant – retentie dans le silence l’entourant et le fait frissonner de plus belle, le forçant à ramener ses bras autours de son corps en une mine protection contre le froid qui l’entoure. Et la peur, un peu, parce que oui, finalement, il a la trouille, le Meg. Dès fois que ce soit un violeur qui traine dans le coin, hein ? Ou un tueur en série ! Où un kidnappeur d’enfant, on ne sait pas hein, ça pourrait ! « Ridicule. » Il sursaute brusquement quand la voix résonne à nouveau, et il s’écarte nerveusement de l’arbre sur lequel il s’est appuyé un peu avant, se retournant vers le petit bois. « Et regarde toi. T’arrête pas de trembler. C’est dur de prendre un pull avant de sortir au lieu de te trimballer en jean et tee shirt manche longue tout fin ? Si tu tombe malade, je rigole. » Ses yeux s’écarquillent et il jette un regard incrédule vers l’origine approximative de… Ce sermon. Les violeurs d’enfants, ça fait pas de sermon avant d’attaquer sa victime, si ? « Ca dépend. S’ils sont bien vicieux, ils peuvent faire genre un sermon sur le fait de ne pas sortir seul dans des endroits isolés, pendant la nuit. Juste avant de te violer, évidement. » « Vous êtes un grand malade… » Il murmure, pas bien sûr de savoir s’il s’est finalement endormi contre son arbre et s’il ne rêve pas tout simplement de cette scène complètement bizarre. « Mmmf. De toi ou moi, je ne sais pas qui est le grand malade, Mr j’ai peur des sapins. » Les joues du jeune homme, si elle n’était pas déjà rougies par le froid seraient sans doute devenues rouge brique sous la honte alors qu’il s’avance brusquement entre les arbres, cherchant derrière certain pour voir où se situent le pauvre abruti qui s’amuse de lui. « La ferme ! J’ai pas peur des sapins ! C’est pas des sapins que j’ai peur ! » C’est de la symbolique cachée derrière le sapin. Symbolique trop compliquée pour une créature magique qui a préféré la cristalliser sous la forme du roi des forêts. Seul un léger ricanement lui répond, le faisant jurer à voix basse et s’enfoncer un peu plus loin encore. Il a la trouille, oui, mais il veut savoir qui s’amuse à ses dépends ainsi. « Heureusement que je débarque quand même. Tu t’es vu ? Tu n’as même pas ta baguette. » « Pourquoi j’devrais l’avoir d’abord ? » Il lâche, frustré qu’on le croit incapable de se défendre sans ce foutu bout de bois. « Ho, je n’sais pas. Sûrement pour te défendre contre le possible agresseur avec qui tu papote gaiement ? Et tu es incapable de te défendre. Même avec elle, en fait. Fillette. » Cette fois c’est la colère qui colore ses joues, colère qu’il ne ressent pas souvent vu qu’il fuit les situations qui pourraient la déclencher, mais qui là, présentement, est invoquée très facilement par celui qui le nargue avec autant d’insouciance. « J’suis pas une fille ! » « Vraiment ? T’as oublié de muer alors. » Un hoquet offusqué lui échappe et il se mord la lèvre pour ne pas répliquer trop vivement, ses réflexes de fuite remontant légèrement. Un frôlement contre l’arrière de ses jambes le fait se retourner brusquement, mais c’est le vide qui l’accueille comme son interlocuteur n’est déjà plus là. « T’es censé te mettre en colère là. Tu sais, crier un bon coup, protester sur le fait que t’es un mec, un vrai, ce genre de chose. Tu m’connais même pas, tu devrais pas avoir peur de t’engueuler avec moi, uh ? » « Comment tu sais… » Il souffle, choqué, se retournant une nouvelle fois pour tenter de suivre la voix à défaut de distinguer la silhouette. « Quoi ? Que t’ose pas ouvrir la bouche quand quelque chose t’ennuie ou que tu n’es pas d’accord ? Que tu crève de peine comme chaque année à cette période mais que vu que t’en parle à personne, personne peut t’aider à surmonter ça ? » Sa mâchoire se serre et ses yeux le piquent quand il entend ça énoncé de manière un peu trop désinvolte, « Ou encore que tu te sens pitoyable, avec cette boule dans ta gorge et ces larmes qui veulent couler ? Mais je vais te dire un secret, tu es pitoyable. Et tant que tu feras rien pour changer ça, tu le restera. » Meg se retourne un dernière fois et son regard croise finalement deux yeux d’un bleu glacial, qui s’avancent vers lui révélant la haute silhouette d’un chien, un Malamute d’Alaska au pelage blanc et roux. Les yeux du jeune homme s’écarquillent alors qu’il se demande sincèrement s’il ne devient pas juste complètement fou. Au loin, les coups de minuit retentissent et il sait quelque part que tout le monde est en train de se souhaiter la bonne année, quand lui se retrouve face à cette bête qui le fixe avec beaucoup trop d’intelligence. « Joyeux Anniversaire, Megan. Je suis ton patronus. Désormais, je suis ton ombre, prête à relever la moindre de tes erreurs, le moindre de tes faux pas… Et crois-moi, il y a à faire. »

Intrus– merci Megan pour ce nom qui montre bien comment il voit l'arrivé des patronus... Ou en tout cas comment il voit l'arrivée du sien – est un malamute d’Alaska roux aux tendances un peu théâtrales. D’un caractère plutôt vicieux et moqueur, il adore relever tout ce qui ne va pas chez Megan, le bousculer et le forcer à réagir, et de façon généralement cash et pas du tout sympathique. Lui prétend qu’il ne cherche qu’à rendre son sorcier meilleur en le poussant à changer tous ces points qu’il lui montre, et qu’il le fait de cette manière parce que c’est beaucoup plus drôle pour lui. Megan, lui, pense plutôt qu’il s’agit d’un être cruel, méchant et sans une once de gentillesse en lui, qu’il fait ça pour le blesser et le mettre plus bas que terre. En d’autres termes, patronus et sorcier ne s’entendent pas et le jeune homme souhaite plus que tout qu’il disparaisse et le laisse en paix. En secret, il fait même des tentatives pour se séparer de lui et devenir Obblamens, sans succès. Pour l’instant cela ne semble pas déranger Intrus qui garde la même attitude. Il se transforme également en geai bleu dans certaines circonstances que Megan n’a pas encore clairement identifié, mais qui correspondent en réalité aux moment où le patronus se met de lui-même en retrait quand son sorcier le rejette un peu trop fortement. Ca lui permet aussi d’espionner de manière un peu plus discrète vu que le jeune homme a tendance à l’oublier quand il est sous cette forme.



Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Aimy et 22 ans il parait GNOE
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Depuis le temps… wuuuuut C’est ma page d’accueil quand j’ouvre Google Chrome heh
ϟ Personnage: Complètement inventé GNOE
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Un ancien chevelu, et deux Gryffy Haww Seb, Sirrush et Silver !
ϟ Présence: Jevisicidoncbonjediraisplutôtsouvent :3
:ϟ Une remarque? JE VOUS AIME ET JE VEUX PLEINS DE LIENS PARCE QUE SDGUHLSQDJFHGUDJHGF Potté Daengelo :hugs:
Etpuisaussimaintenantquejesuislàjepeuxledirelégitimement : DESHAWN EST A MOUAAAA//SBAAF


Dernière édition par Megan C. Aymslowe le Sam 22 Nov - 19:32, édité 12 fois
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Ven 21 Nov - 22:59 (#)
You're not a sad story.


Dans les années 1960 vivait un jeune homme d’environs 17, 18 ans. C’était un sorcier de sang pur – ou soi-disant pur, mais ceci est une autre histoire, concentrons-nous sur celle-ci – provenant d’une famille… Mmh… Très traditionnaliste, en vérité. Et qui espérait avant toute autre chose réussir à percer dans le monde sorcier. Se trouver une place, une bonne place, parmi la haute société, vous voyez ? Cette famille était loin d’être aussi connue que les Black et les Malefoy, et cet état de fait ne leur plaisait plus trop. Leur devise ressemblait à : Si ton corps à encore de la force, c’est que tu peux continuer à tenter d’atteindre l’excellence. Et quitte à mourir en essayant, fait en sorte de laisser à ton nom une bonne place dans l’histoire ! Ou quelque chose comme ça. Vous voyez un peu le genre ? Rien de très agréable.
Earl Aymslowe donc, avait, toute sa jeunesse durant, été assommé de principes de ce genre là par sa mère – une vrai dragonne, si on vous pose la question, c’est clairement elle qui tient la famille désormais – et, pour être tout à fait honnête, il en avait ras la casquette. Comprenez bien qu’il faisait partie de ces jeunes adultes qui se sentent obligés de défier leur parent pour exister et si, bien souvent ça n’amène que des problèmes (Sex, Drug and Rock’n’roll, vous voyez ? C’était l’époque en plus. ), ici, cela permit une rencontre merveilleuse, et la naissance d’une belle histoire. Ou des problèmes gros comme la tour de Londres, si vous demandiez à la Matriarche Aymslowe, mais on se fout un peu de son avis en fait. La rébellion d’Earl passait par une chose très simple, mais très irritante pour ses ainés. Une simple balade. Juste une petite balade, lors d’une soirée d’hiver à l’approche de Noël. Dans le monde Moldu. Et oui.

Les Aymslowe ne sont pas des racistes, entendons-nous bien et ils soutiennent encore moins les causes mangemoresques (Ceci dit, c’est surtout parce qu’ils ne trouvent aucune gloire à agir sous le couvert d’un masque.). Ils ne haïssent pas les Moldus, la mère d’Earl provient elle-même d’une famille de Sang Pur qui s’est implantée tant dans le monde sorcier que dans le monde Moldu. Non, le problème c’est que, même s’ils ne les haïssent pas, ils ne les aiment clairement pas et, pour eux, ils sont simplement inutiles quant à leurs objectifs. Avoir un Moldu au sein de leur famille ne ferait que retarder le moment où ils pourront enfin accéder à la place qui est la leur. Pire même, cela réduirait leur réputation, et cela ils ne pouvaient l’accepter.

« Comprends bien, mon fils, que notre nom mérite d’être reconnu au même titre que les autres grands noms de ce monde. »
« Mhmh… »
« C’est pour cela qu’il ne faut pas se contenter du minimum, qu’il faut se battre tous les jours pour atteindre le meilleur niveau et… Est-ce que tu es en train de dessiner dans ta purée ? »
« »

Mais toutes ces paroles vides de sens étaient bien loin de l’esprit de notre sorcier à l’heure actuelle (Déjà qu’en temps normal il a un peu de mal à les entendre se faire répéter à longueur de temps… ). Lui, il s’émerveillait des décorations typiquement moldues qui avaient été éparpillées un peu partout dans Hyde Park, l’éclairant de douce lumière festive. Lui, il tentait de passer inaperçu avec sa tenue un brin excentrique, typique de son monde d’origine, tout en observant avec intérêt les passants pressés qui parcouraient les allées du parc. Il n’était pas plus fasciné que ça par le monde moldu – jusqu’à présent il n’avait éprouvé pour lui qu’un désintérêt teinté de dédain – mais il trouvait que l’approche de Noël donnait une toute autre allure à cet endroit. Et, bien évidemment, sa distraction lui valut de rentrer dans une personne non identifiée, la projetant par terre alors que lui-même avait à peine bougé. Quand il baissa les yeux sur la pauvre victime de son inattention, ce fut le coup de foudre. Ce genre d'événements auxquels peu de gens croient jusqu’à ce que ça leur tombe dessus. Et là, ça lui est tombé dessus. Quand ses yeux clairs croisèrent les grands yeux chocolat de sa pauvre victime, il ne put s’en détacher, malgré la pointe de colère qui y était présent. Il y fut bien obligé, par contre, quand elle commença à l’insulter en se relevant et en faisant percuter son doigt sur son torse à chacune des paroles qui sortaient de sa bouche.

« C’est si compliqué que ça de regarder où vous mettez les pieds ? Dîtes, vous m’écoutez ? Et vous pourriez m’aider au lieu de bailler aux corneilles ! Hey ? Y a du monde là-haut ? Non mais quel abruti je vous jure… »
« Vous êtes magnifiques. »
« … Je vous demande pardon ? »

Ce n’était pas tant le fait de s’entendre dire qu’on était magnifique qui perturba notre jeune femme, c’était plus le fait de  se l’entendre dire de la part d’un inconnu alors qu’elle était en train de l’insulter copieusement, les vêtements et les cheveux pleins de neiges et les joues rougies tant par la colère que par le froid. La surprise ne fit qu’augmenter et côtoya la perplexité durant un long moment quand il lui prit la main et lui fit un baisemain des plus démodé.
Elle se demanda le temps de quelques secondes si elle avait réussi à tomber sur le seul cinglé de parc, avant de se faire à son tour frapper par le coup de foudre, au moment même où il lui offrit un sourire timide, et définitivement niais. Nul n’aurait pu dire à cet instant que cet homme-là sortait de l’illustre maison de Serpentard, mh ?
Mairéad – les parents de notre amie étaient des écossais pures souches – Kheldar était une jeune Moldue d’à peine 17 ans et il s’était avéré que, ce soir là, elle était en plein Dog sitting pour tenter de réunir assez d’argent afin de payer les cadeaux de Noël de sa trop nombreuse – mais adorable, selon elle – famille.
Nos deux amoureux qui s’ignoraient passèrent leur soirée courir après les chiens qui avaient profité de la chute pour s’échapper à travers tous le parc.

De cette nuit là, ils ne se quittèrent plus. Earl s’acharna à lui faire une cour de toute instant, se fichant complètement de son origine et Mairéad, un peu perdue sous tant d’attention, mais définitivement sous le charme, se laissait faire avec complaisance sans noter les détails tous plus étrange les uns que les autres qu’il laissait sur son passage.

« Earl ! J’ai enfin trouvé les allumettes pour la che…Minée… Comment diable avez-vous… ? »
« Il en restait une… au fond de la boite… » *Range sa baguette sans sa poche, discrètement*
« J’étais persuadée qu’elle était vide… »
« C’est la fatigue, Mairé’. Vous étudiez trop, vous le savez. Et si vous veniez un peu près de moi, que nous puissions profiter ensemble de la chaleur des flammes que j’ai tant bataillé à faire apparaître, mh ? »

Bon, sans trop les noter, dirons-nous.
Chacun avait des plans pour leur propre vie ; Earl rêvait de faire partie de ces sorciers qui réussissait l’exploit de travailler en bonne entente aux côtés des Gobelins de Gringotts (et à un poste élevé, s’il vous plait ! ), et Mairéad, elle, souhaitait guérir les maux en devenant infirmière – mais, peu à peu, ils commencèrent à monter des plans pour leur vie à deux. Ils se voyaient de moins en moins réussir à vivre sans l’autre et, quelques mois seulement après leur rencontre, ils se décidèrent à habiter ensemble.
Sauf que, ce fut également à ce moment-là que les premiers ennuis arrivèrent. Earl était un sorcier. Et pour pouvoir se marier avec cette femme qu’il aimait tant, il fallait lui révéler cette incroyable vérité. Il en fit d’horrible cauchemar mais, étonnamment, ce ne fut pas cette révélation qui posa problème.

« Donc… Ce n’était pas une allumette qui était restée au fond de la boite… ? »
« Mmmh… non. C’était un sort, provenant de ma baguette. Un Incendio en fait et je… Chérie ? Chérie ? »*La rattrape quand elle s’évanouie, l’empêchant ainsi de rencontre un peu trop violemment le sol.*

En tout cas, quand elle se réveilla, cela ne lui posa pas réellement de problèmes. Elle resta relativement méfiante durant quelques jours, sursautant quand il utilisait sa baguette, observant avec de grands yeux chacun des sorts qu’il utilisait, mais au final, elle s’y fit. Certains diront l’amour, d’autre insinueront qu’inconsciemment, à force d’entrapercevoir des choses étranges, elle s’y était préparée, mais le fait est qu’elle s’y fit.
Ceux qui se firent moins à cette histoire, par contre, ce furent les beaux-parents de Mairéad, car si Earl avait envisagé le pire quant à son annonce de « Je suis une sorcier. » il était complètement passé à côté du fait qu’il devrait également faire une annonce pour le « Ma future femme est une Moldue. »
Et ça, ça ne se passa pas du tout bien.

« Père, mère, je vous présente Mairéad Kheldar. Nous allons nous marier dans quelques semaines. »
« …Kheldar… ? Je ne connais pas ce nom de famille, de où êtes-vous dont ? »
« En fait, je suis une moldue. Mais c’est un plaisir de vous rencontrer madame ! »
« ……. »
« …Maman… ? »
« Mmmh… Fils, je pense que tu devras repasser… Plus tard. Bien plus tard. Quand ta mère aura cesser de s’évanouir à répétition… »

Elle cessa de s’évanouir à répétition, mais elle ne cessa jamais de détester profondément celle qui était destinée à devenir sa belle-fille. Son mari, s’il la trouvait charmante, trouvait néanmoins que son statut était des plus déshonorants et était lui-même très loin d’approuver cette union.
Quelques jours seulement après la présentation officielle, la sorcière confirmée commença ses manigances dans le but de briser ce qu’elle ne voulait surtout pas voir arriver. Pas une seule fois elle se montra agréable avec la pauvre Moldue, pas une seule fois elle n’eut un mot gentil pour elle, bien au contraire. Les rares fois où elle passait à la demeure du jeune couple, tout était fait pour la rabaisser, pour lui faire comprendre que là n’était pas sa place. Qu’il valait mieux qu’elle retourne dans son monde, qu’elle n’avait rien à faire ici. Que si elle voulait réellement être utile, il fallait qu’elle laisse son fils épouser quelqu’un de réellement digne. Elle fit même en sorte de présenter des jeunes sorcières de sang pur à son cadet, lui vantant leur mérite comme on vante la lignée d’un poulain.
Mairéad ne céda jamais. Elle resta forte, la tête haute, le front fier. Digne de ces fameux sangs purs dont on faisait tant d’éloge. Il ne lui manquait que la magie, et elle aurait facilement pu passer pour l’une d’elle. Elle ne céda jamais, elle accueillie toujours sa belle-mère avec le sourire – certes un peu crispé parfois – elle lui faisait toujours les honneurs de sa demeure, ne courbant jamais le dos face aux insultes peu discrète qu’elle recevait. Elle avait bien compris que jamais elle n’aurait sa bénédiction, et elle était déterminée à faire sans. A lui faire comprendre qu’elle n’abandonnerait pas son fils, que, quoi qu’elle puisse dire, elle serait toujours amoureuse de lui. Face à ces jeunes femmes qui s’invitaient chez elle et qui la considérait avec dédain, voir dégout, elle leur rendait la pareille, leur faisant savoir sans grande douceur qu’elle ne les laisserait pas mettre la main sur son homme. Elle reçue même l’aide des Elfes de maison de sa demeure, qui s’était pris d’affection pour cette jeune femme sans pouvoirs mais qui faisait malgré tout de son mieux pour les aider à tenir la maison.

« Comment osez-vous ! Vous qui n’êtes qu’une… » *Est obligée de s’interrompre en recevant son manteau en pleine figure, gracieusement envoyé par Sissy, jeune Elfe de maison attaché au service direct de Mairéad.*
« Moi qui ne suis qu’une ? » *Interroge avec un sourire moqueur, mais fier, en échangeant un coup d’œil complice avec la dite Elfe.*
« Qu’une vulgaire Moldue sans pouvoirs, tout juste bonne à récurer nos bottes pleine de boue ! Vous ne méritez certainement pas un mari sorcier ! »
« En attendant, c’est moi qui vais l’épouser. Et c’est vous, qui vous retrouvez les fesses dans la boue, juste devant mon porche. Mes amitiés à Lady Aymslowe, surtout. »

Ca, elle restait digne et forte. Et il fallait qu’au moins elle, elle le soit, puisqu’Earl ne semblait pas vraiment de cette humeur. Ho, il aimait toujours profondément sa future femme, simplement, il aimait aussi ses parents, et être ainsi séparé d’eux parce qu’ils ne comprenaient pas était relativement dur à vivre. Mais la force de sa fiancée suffisait à l’empêcher de craquer. Suffisait à lui faire redresser la tête pour supporter toutes ces femmes indésirables qu’il ne voulait pas voir.
Et le mariage eut lieu. Ce fut sans surprise que, du côté du marié, les sièges restèrent presque tous vides. Seuls étaient présent, ou quasiment, les Oncles et Tantes qui ne disaient jamais non à un repas gratuit, peu importait qu’il fût offert par une jeune moldue.
Peu importait également à ceux qui étaient désormais mari et femme. Ils avaient surmonté les épreuves imposées par la matriarche de la famille et désormais, ils allaient être heureux. Du moins le pensaient-t-ils, surtout que ce fut ce jour que la toute jeune épousée fit une révélation à son mari, durant la danse qui suivie leur union.

« J’espère que tu as commencé à réfléchir à différents prénoms digne d’un Aymslowe, parce qu’on en aura besoin d’un d’ici peu… » *Son regard malicieux est posé dans celui, perdu, de son mari et elle ressert des bras autour de son cou en collant un peu plus son corps contre le sien, haussant un sourcil amusé face à la réalisation lente qu’elle entraperçoit alors.*
« Tu… Tu veux dire que tu… ? » *Seul un hochement de tête lui répond et, fou de joie, il la sert contre lui et l’embrasse profondément sous les sifflets amusés des invités et que les voix râleuse des vieux un peu trop pudique.*

Oui, elle voulait dire qu’elle attendait un enfant. Leur premier et, elle l’espérait sincèrement, pas leur dernier. Elle rêvait d’une famille nombreuse, pleine de petits sorciers qu’elle pourrait admirer en train de faire leur sort pendant qu’elle leur enseignerait le monde Moldu en même temps. Elle était heureuse, et Earl l’était aussi. Cette annonce lui donnait le courage nécessaire pour continuer à lutter contre sa famille qui, malgré le mariage, n’avait toujours pas cessée ses manigances. Bien au contraire.
Outrée par le fait qu’ils soient passés au-dessus de sa volonté, la belle-mère plus qu’acariâtre en cet instant ne remit plus jamais les pieds chez eux. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer à présenter diverses femmes à son fils, et encore moins de dénigrer sa belle-fille, espérant secrètement – ou pas d’ailleurs, elle ne faisait pas de mystère sur sa haine envers elle – que celle-ci finirait pas abandonner. Si elle ne se présentait pas en personne, elle envoyait cependant son ainé faire le travail à sa place. Ce dernier n’avait pas besoin d’être poussé pour cela, dégouté par la présence d’une moldue dans leur famille. Il était certainement un peu plus extrémiste que leur parent et s’il n’utilisa jamais la violence envers elle, ce fut sans doutes parce qu’Earl faisait toujours en sorte de ne jamais les laisser seuls, que ce soit grâce à sa présence, ou à celle des Elfes plus que protecteurs.
La grossesse fut rude, et épuisante. Stressée continuellement par la présence quasi quotidienne de son beau-frère, par le soutien aléatoire de son mari qui faiblissait à nouveau, Mairéad devait supporter toute cette situation presque uniquement sur ses frêles épaules et pour une jeune femme enceinte, ce n’était pas franchement la meilleure des choses à faire. De nombreuses disputes et crises de nerfs bien souvent guidées par les hormones en folie eurent lieu entre les deux jeunes gens, mais pourtant, pas l’ombre d’une séparation ne vint à l’horizon. Il aimait bien trop fort cette femme et l’enfant qui arrondissait son ventre pour envisager cela, c’est pour ça que les soirées passées à être serrés l’un contre l’autre et à réfléchir aux futurs prénoms de leur enfant furent plus nombreuses que celles passées à faire chambre à part, le cœur encore gros des mots jetés sans être pensés.

Et puis, l’enfant arriva. Le vrai héro de cette histoire, celui que vous attendez depuis un moment, maintenant. Il naquit dans la demeure du couple en écosse, avec l’aide d’un médicomage, après de longues heures passées à faire souffrir sa mère. A, très exactement selon son dossier médical, Minuit et 4 minutes, le 1 Janvier 1964, à l’aube d’une nouvelle année. Il était en avance d’une semaine et les avait tous pris par surprise.

« Comment s’appellera-t-il ? » * Le médicomage, après les examens de routine, dépose l’enfant gigotant dans les bras de sa mère, épuisée, alors que le mari de celle-ci se tient à ses côtés, sa main passant doucement sur son front humide. La jeune femme relève son regard fatigué vers l’homme et lui sourit légèrement.*
« Megan Carroll Aymslowe. » *Elle souffle le prénom sans hésitation, sentant son cœur s’alléger en voyant le sourire approbateur de son amour. Jusqu’au dernier moment ils avaient refusé de connaître le sexe de leur enfant et avaient donc envisagé uniquement ou presque des noms mixtes sans réussir à se fixer sur l’un d’entre eux précisement.*
« Megan Carroll Aymslowe… Bienvenue dans la famille, mon fils. »

Le tout jeune écossais fit le bonheur de ses parents durant quelques années. Enfant très vif, très curieux il passait son temps à cavaler partout dans la maison, étroitement surveillé par les Elfes au service de la famille. Impatient de nature, il le fit savoir à tous en apprenant à marcher relativement rapidement, comme s’il trouvait que être sur deux jambes étaient nettement plus rapide que se trainer à quatre pattes. Emerveillé de tout, il semble être incapable de s’ennuyer de quelque chose, de se lasser. Il peut passer des heures à observer son père faire des tours avec sa baguette, et le même temps à simplement observer sa mère dans le jardin, en train de travailler de manière complètement Moldue. Il avait rapidement compris que sa mère ne possédait pas de pouvoir, et que son père si, et, loin de trouver ça étrange, il passait au contraire beaucoup de temps à juste écouter les récits qu’elle pouvait lui faire sur son monde de naissance. Les comtes de Beedle le Barde côtoyait sans problèmes ceux d’Andersen dans sa petite bibliothèque pour enfant, dans sa grande chambre aux murs tapissés de poster animé de Quidditch, et moins animé de chevaux. Oui, il s’était découvert une étrange passion pour les chevaux et était persuadé qu’il deviendrait le plus grand jockey du monde. Ca n’inquiéta pas trop ses parents, la semaine précédente il était persuadé qu’il deviendrait une Licorne  pour pouvoir étudier les troupeaux sauvage… Il changeait de passion comme il changeait de chemise, non pas parce que la précédente l’ennuyait, mais parce que la suivante était simplement plus passionnante encore. Son côté rêveur et passionné était définitivement quelque chose qui plaisait aux deux adultes.

« Ma mère a beau dire, Megan est un parfait Aymslowe ! » *Lâche son père alors qu’il couve l’enfant d’à peine cinq ans d’un regard plein de tendresse* « Il est encore tout petit, mais il sait déjà qu’il veut faire de grande chose, et qu’il ne se contentera pas du bas de l’échelle… »*Mairéad se contente de secouer légèrement la tête, amusée de cette fierté toute paternelle, avant de replonger dans son livre, ses doigts brossant les cheveu de son fils, allongé sur ses jambes. Fils qui se redresse d’un seul coup, manquant d’envoyer voler le livre de sa mère dans le mouvement*
« C’est quand que je vois Mamie ? » *La question enfantine les fait se crisper tous deux alors qu’ils échangent un regard sombre* « J’veux lui dire que je serais le meilleur et le plus fort de touuuuus les dresseurs de créatures magique ! »
« … Tu ne voulais pas être le plus doué de tous les fabricants de bonbons… ? »
« … Mais y pas de Dragons dans les magasins de bonbons ! » *Logique implacable, le dragon était donc sa lubie du moment.*

Ha Mamie… Le sujet qui fâche. Quoiqu’ils fassent, c’était réellement devenu un sujet tabou à la maison, un sujet tabou bien trop souvent abordé malgré tout, ce qui créait de plus en plus de dispute au sein du couple. Les grands parents avaient toujours refusé de voir leur petit fils, le déclarant indigne de leur nom, sans même daigner lui jeter un coup d’œil. Simplement à cause du sang pas assez pur qui coulait dans ses veines et qui serait – ça ne faisait aucun doutes – un handicap pour l’avenir. Cette froideur et cette indifférence blessaient l’enfant et par ricochet, blessaient sa mère bien plus que toutes les attaques qu’elle avait pu subir ces dernières années. Elle détestait de plus en plus voir la tristesse dans le regard de son fils quand on lui disait pour la énième fois que, non, Mamie ne viendrait pas le voir aujourd’hui non plus. Elle devenait bien plus vindicative qu’avant, s’en prenant à son mari qui ne faisait rien pour leur faire changer d’avis, pour leur faire comprendre que Megan était aussi digne d’attention que ses cousins, enfants de son frère ainé qui eux avaient droit à une visite par semaine de la sorcière, quand ce n’était pas plus. Et évidement, le fait que ces derniers s’en vantent quand les deux familles étaient réunies n’aidait en rien l’enfant à se sentir mieux.
Earl, de son côté, était de plus en plus déchiré. Il se rendait parfois seul au manoir de ses parents – ceux-ci n’acceptant pas la présence du reste de sa famille – et, son épuisement nerveux et mental, mêlé au fait qu’il n’arrivait pas à atteindre le poste qu’il convoitait à son travail et qu’il s’en sentait profondément frustré ; sa grand ambition ne supportant pas cette impasse ; ne faisait que rendre les paroles venimeuse de sa mère plus frappante encore.  Il ne savait évidemment pas que ce qui le bloquait à Gringott n’était rien d’autre que des mots glissés dans les bonnes oreilles dans le seul et unique but de le mettre dans le bon état d’esprit.

« Tu dois bien avouer que ce mariage ne t’as servit en rien. »
« Mère… » *Il commence, un profond soupir l’ébranlant alors qu’il repose la tasse de thé qu’il tenait à la main, déjà épuisé de cet entretien qui vient à peine de commencer.*
« Allons ! Je n’ai rien dit de mal. Je n’ai fait qu’énoncer une vérité. Nous vivons des temps difficiles mon fils, tu dois bien t’en être rendu compte non ? »
« … Tu parles des actions contre les Moldus et nés moldus qui se multiplient ? » *Il interroge prudemment, mal à l’aise avec toutes ces histoires qui ne font qu’augmenter le mépris pour tout ce qui n’est pas pur.*
« Evidemment. Mais pas seulement. » *Un sourire satisfait vint aux lèvres de la femme quand elle voit la perplexité de son fils.* « Il est de plus en plus mal vu de frayer avec les Moldus, tu sais. Ce n’est pas… Une chose correcte qui se fait dans les bonnes familles comme la nôtre. Les gens voient d’un mauvais œil ce genre de lien, comprends-tu ? »
« C’est ridicule. »
« Crois-tu ? N’as-tu pas l’impression d’être… Bloqué, dans ton travail par exemple ? Ne penses-tu pas que cela pourrait avoir un lien ? » *Elle fit une brève pause, contemplant avec ravissement le doute poindre dans le regard de l’homme.* « Et puis… Ton fils souffrira très certainement de sa présence. Ce n’est pas comme si elle permettait que l’on oublie ses… Origines. » *Elle amène la tasse à sa bouche, dissimulant son sourire vainqueur. Elle a elle-même élevé son fils. Les convictions et les idées qu’elle lui a enseigné sont toujours là, et elle n’a jamais douté pouvoir les réveiller un jour.*

Et ce n’est qu’un échantillon des diverses discussions qu’ils purent avoir à diverses moments, la sorcière obstinée ne cessant jamais d’empoisonner l’esprit d’Earl à coup de doute soigneusement placés, pour qu’ils germent d’eux même et prennent peu à peu la place dans son esprit.
Le seul point qu’elle avait négligé, c’était l’amour véritable qu’il portait à sa compagne et à leur enfant. Mais au final, ce ne fut pas un point si gênant que cela puisqu’il servit malgré tout ses intérêts. Toutes ces années de harcèlements subtils et moins subtils allaient finalement réussir à aboutir là où elle le souhaitait, même si pour cela, elle avait dû attendre les 6 ans de son petit-fils.
Earl, s’il avait entendu la partie où sa mère lui répétait inlassablement que Mairéad était un obstacle important pour son épanouissement en société, avait surtout retenu celle où elle disait que leur monde devenait de plus en plus inhospitalier pour ceux venant du monde Moldu. Les multiples attaques qu’il pouvait constater et qui se déroulait tout autour d’eux ne faisait que renforcer cette idée. Les rares moldus et les quelques nés de Moldus présent dans leur monde étaient clairement visé, et l’inquiétude le rongea profondément. Jusqu’à ce que des connaissances à eux se fassent tuer à cause de leur sang, pas assez pur aux yeux des autres. Fortement fragilisé par ces évènements, ainsi que par les agissements de sa mère qui duraient depuis de longues années, un peu trop influencé par celle-ci, paniqué à l’idée de perdre sa femme dans des circonstances atroces, il fit ce qu’il pensait être le mieux.
Il la chassa. Le soir du réveillon du nouvel an 1970, il la chassa. Persuadé que le mieux pour la femme qu’il aimait était qu’elle reparte dans son monde, il fit en sorte de lui donner le moins de regrets possible quand à celui-ci, quand à lui. Quant à leur famille. Malheureusement, dans la manœuvre il avait oublié Megan qui, comme chaque année, était blotti au pied du sapin toujours présent, attendant avec impatience ses cadeaux d’anniversaires qui apparaissaient toujours ici, dès que minuit et 4 minutes sonnait. Comme une tradition familiale qu’ils avaient instaurés tous ensemble. Il avait pensé sortir une excuse qu’il aurait soigneusement travaillée pour expliquer au petit garçon l’absence de sa mère, mais ce ne fut alors pas nécessaire. Il assista à toute la scène.
Mairéad venait à peine de revenir dans le grand salon qui leur avait servit pour les réjouissances de réveillon, un plateau surmonté de tasse de chocolat chaud entre les mains qu’elle posa sur la table basse juste devant la cheminée. Elle esquissa même un sourire à la vue de la forme recroquevillée de son fils mais n’eut le temps de rien dire, son mari, après une profonde inspiration pour se donner du courage, commença à parler. La jeune femme s’était immobilisée, crispée au possible, consciente que cela n’allait pas lui plaire. Cela faisait un moment que son compagnon était sombre, silencieux et bien moins proche qu’en temps normal. Elle n’avait jusque-là rien pu en tirer, mais visiblement, elle saurait de quoi il retournait exactement le soir même.
Les mots prononcés furent dur. Elle ne les méritait certainement pas et si elle avait su les supporter sans en être touché quand ils venaient de la bouche cruelle de sa belle-mère, les entendre de celle de l’homme qu’elle aimait fut pire que tout. Cela les rendit encore plus violent, encore plus marquant. Encore plus blessant. Cela la fit se sentir coupable de choses qui n’étaient en rien des fautes, qui n’étaient en rien de sa faute. Elle fut attaquée sur son sang, sur ce qu’elle était. Sur le fait qu’elle était inutile pour lui, qu’elle le bloquait dans sa carrière, dans sa vie. Qu’elle l’avait séparé de sa famille, que sa présence même était un danger pour son fils. Elle ne put rien dire jusqu’à la fin, choquée, les larmes coulant sur ses joues inconsciente du fait que les mêmes larmes, les mêmes blessures, se trouvaient au fond du cœur de celui qui lui faisait mal ainsi, jusqu’à ce que le grand final ne tombe. Jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il fallait qu’elle parte. Qu’elle n’était désormais plus la bienvenue ici.
Et tout cela sous les yeux écarquillés de Megan dont le regard plein de larmes d’incompréhension oscillait entre sa mère et son père, incapable de comprendre le drame qui se déroulait sous ses yeux. Son papa n’avait pas crié, mais il n’était pas idiot, il avait parfaitement conscience que ce qui était en train de se dire était très loin d’être des choses qui devaient se dire entre deux personnes qui s’aimaient. Surtout sur un ton pareil. Froid. Méchant. Cruel. Quand sa mère fit un mouvement, il reporta son regard sur elle et les larmes coulèrent quand il vit le visage transformé par la colère de celle-ci. La jeune femme pleine d’amour et de tendresse s’était transformé en un amas de colère, de rancœur et de tristesse mélangée. Folle de rage elle répliqua et il fut clair pour l’enfant qu’il était complètement oublié, laissé pour compte. Terrifié par ce qui était en train de se dérouler juste devant son nez, il se recroquevilla un peu plus sur lui-même, ses mains se plaquant sur ses oreilles pour tenter d’étouffer les bruits de la dispute qui se faisait de plus en plus fort. Jamais il n’avait eu à assister à ça, jamais il n’avait vu ses parents se disputer, ils avaient toujours fait en sorte de le faire loin de lui pour ne pas le perturber, aussi, tout ça lui tombait dessus d’un seul coup sans qu’il ne puisse même comprendre d’où cela venait exactement. Sans réussir à comprendre comment une si belle soirée avait pu dériver d’un seul coup, comme ça, sans prévenir. Ses sanglots n’étaient même pas perceptibles à travers les cris qui résonnaient dans la pièce et ses supplications pour qu’ils arrêtent de se disputer. Pour qu’ils arrêtent de se faire du mal ainsi. Le ton monta encore, et l’enfant ne put plus le supporter.

« ARRÊTEZ ! Arrêtez, s’il vous plait, arrêtez… » *Sa voix résonne dans la pièce et enfin le silence se fait. Son corps est secoué de sanglots lourds qui lui font mal, qui l’empêchent de respirer et quand il r’ouvre les yeux qu’il n’avait pas eu conscience d’avoir fermé, c’est pour contempler son père, droit sur ses jambes qui le fixe les yeux un peu écarquillés, comme s’il se souvient seulement maintenant qu’il est présent, qu’il existe. Sa mère le fixe aussi, avec beaucoup plus de douceur, les yeux rougis. Elle s’approche doucement de lui et s’accroupit juste devant lui, passant ses mains sur son visage avec douceur pour tenter de faire disparaître les larmes qui coulent.*
« Je suis désolée mon bébé… On n’aurait jamais du crier comme ça, on… » *Elle se fait interrompre par la voix dur de son mari qui continue dans son plan initial, perturbé malgré tout par la présence non prévu de Megan. *
« Ca suffit. Je pense que tu n’as pas compris ce que je t’ai dit. C’est finit Mairéad. Cette histoire n’a  que trop duré. Tu n’as plus rien à faire ici, tu ferais mieux de retourner dans ton monde tu y seras plu en séc…Plus à ta place. » *Megan en voyant le regard de sa mère s’assombrir à nouveau, en entendant le ton venimeux de son père panique à nouveau, terrifié à l’idée qu’ils ne se remettent à hurler, et cette fois sa magie tente de lui venir en aide, d’empêcher une nouvelle crise de peur et les tasses, toujours sur le plateau, explosèrent en projetant le chocolat chaud autour d’eux. Tremblant, les yeux du jeune garçon se relève vers ceux de sa mère mais elle ne le regarde plus. Elle fixe les tasses, puis elle fixe son mari et seulement à cet instant elle fixe son fils. Son regard est froid, résigné, en colère. Blessé. Elle se redresse, elle parle. Megan n’entend pas les paroles, il voit juste les Elfes arriver dans la pièce avec des affaires, il voit juste sa mère prendre les affaires… il la voit juste partir. Traverser la pièce la tête haute. Et partir.*
«  Non… » *Faible gémissement qui s’échappe de ses lèvres alors qu’il se redresse brusquement, se jetant sur la porte, esquivant son père qui tente de le retenir.* «  Maman ! » *Il crie, il l’appelle, désespéré. Il atteint l’extérieur, elle est déjà loin d’allée.* «  Maman ! Reste ! S’il te plait, reste ! Je suis désolé… je voulais pas… Reste ! » * Il tente de la suivre dans le jardin mais il trébuche sur des tas de neiges et s’effondre à plat ventre au sol. Il se redresse avec peine, ses yeux se braquant sur la silhouette qui atteint le portail, à peine éclairée par la lune.* « Ou emmène moi, au moins… » *Chuchote-t-il la gorgée serrée. Mais la silhouette passe le portail et disparait de sa vue. Disparait de sa vie.* « Maman ! » * Et dans le salon, alors que la grande aiguille de l’horloge glisse doucement sur le quatre, des paquets soigneusement emballés dans du papier brillants apparaissent au pied du sapin. Des paquets étiquetés De la part de Papa et Maman, on t’aime. Joyeux Anniversaire ♥ Des paquets destinés à ne jamais être ouvert.*

Mairéad Aymslowe, née Kheldar quitta le domicile familiale le 1 Janvier 1970, ses plus importantes affaires disparaissant avec elle. Les autres furent évacuées par les Elfes de maison. Il fut établi qu’elle avait abandonné sa famille et le mariage fut rompu sans autres discussions, bien aidé par les circonstances actuelles. Les sorciers de bonne famille était tous plus heureux les uns que les autres de dissoudre un mariage avec une moldue. Cela faisait du sang impur en moins dans leur société. Personne ne se soucia du fait qu’une femme avait été brisée dans cette histoire, qu’elle avait cédé, dépassé, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Qu’elle avait finit par baisser les bras après de longues années de lutte acharnée, quand elle avait vu que son propre mari, l’homme qu’elle aimait, qui était censé l’aimer s’était lui aussi retourné contre elle. Qu’elle avait laissé son petit garçon derrière elle, trop effrayé à l’idée de l’emmener, à l’idée de devoir gérer seule sa peine et un jeune sorcier dont la magie pouvait être… Tellement violente. Trop effrayé de ne pas savoir comment agir avec, elle avait préféré le laisser dans son monde. Et les gens se soucièrent encore moins dudit petit garçon, terrassé par la peine, la douleur, l’incompréhension. Personne ne se soucia de cet enfant qui resta un long moment à genoux dans le jardin, persuadé que sa mère finirait par revenir. Son père était trop occupé à se débattre dans sa propre douleur pour s’occuper de lui, pour comprendre que ça n’allait pas du tout, manipuler qu’il était par sa mère, tout en douceur, pour qu’il reprenne une femme rapidement, se laissant lentement convaincre que c’était mieux pour sa famille, pour son fils. Pour leur équilibre dont elle se souciait soi-disant.
Durant les quelques jours qui suivirent le départ de la jeune écossaise, beaucoup de chose passèrent dans l’esprit du jeune garçon. La première chose était qu’en cet instant précis, il détestait son père. Profondément. Ensuite, il détestait sa magie. Encore plus qu’il détestait son père. Il la haïssait, il n’en voulait plus. Il voulait qu’elle disparaisse, il voulait devenir un moldu, il voulait que sa mère vienne le chercher. C’était les pensées qui tournaient en boucle dans son esprit, sans arrêt, à toutes heures et à force de se le répéter, sa magie commençait à réagir. Oh, bien sûr, elle ne disparut pas. On ne fait pas disparaître sa magie, même si on le souhaite avec beaucoup, beaucoup d’insistance. Mais elle réagit d’une autre façon. La magie est une entité à part entière qui vit à l’intérieur de son sorcier, qui coule dans ses veines, qui fait partie intégrante de lui. Et quand une partie de vous se fait rejeter avec autant de force, elle est loin de réagir paisiblement. Elle avait souhaité protéger son sorcier ce jour-là, et voilà comment elle en était remerciée ? De ce jour, le jeune garçon et sa magie ne furent plus sur la même longueur d’onde. Si avec les années la rancœur de Megan a eu le temps de s’apaiser, il n’en reste pas moins extrêmement mal à l’aise avec cette magie qu’il aurait voulu voir disparaître, et la magie en question lui fait régulièrement payé d’avoir pensé cela. N’obéissant pas, ou peu, faisant le contraire de ce qu’il souhaitait, il est presque sûr, en voyant Megan lancer un sort, que l’on va assister à un spectacle si ce n’est drôle, au moins distrayant. Petites explosions, sorts qui partent complètement en vrille et, de temps en temps, incantations réussies, c’est ainsi que se déroula son apprentissage.
Le départ brusque de sa mère a laissé d’autres traces chez l’enfant, outre cette magie rebelle et cette relation plus que tendue avec son père. Durant un moment, il a passé tout son temps à l’extérieur du manoir, très peu couvert, à attendre dans la neige le retour improbable de sa mère. Il faisait presque la grève de la faim, et ne dormait pas beaucoup plus, obnubilé par une seule et même idée. Il finit évidemment par tomber malade de manière plutôt sérieuse et a fini par ne plus pouvoir se lever au bout de quelques jours, trop épuisé et mal pour ça, atteint d’une fièvre importante. Les elfes, tenus au secret par leur jeune maitre finirent par le rompre pour prévenir Earl que son fils n’était pas bien du tout. Il fut soigné à ce moment-là, mais ça a laissé des séquelles, notamment sa fragilité face aux maladies en tout genre et de ce jour il ne fut pas rare de le voir tomber régulièrement malade, le poussant à devoir être régulièrement alité quand il ne faisait vraiment pas attention. Le seul point positif que cela eut, fut que son père se souvint de la présence, de l’existence de son fils et fit de son mieux pour rattraper ses erreurs.


« Je suis désolé Megan… J’aurais dû faire plus attention à toi… S’il te plait, pardonne moi, je n’ai plus que toi maintenant. » *La main de son père passe sur son front encore fiévreux, et l’enfant le fixe, les larmes aux yeux, heureux malgré tout que l’homme le regarde à nouveau et que ses yeux ne passent plus à travers lui comme s’il n’existait pas. *
« Maman… » *Commença-t-il, mais la peine sur le visage de l’adulte se fit plus grande encore et il secoue doucement la tête.[/b] » *
« Elle ne reviendra pas, Meg… »
« Pourquoi ? » *Les sanglots nouent sa voix et son père vient l’entourer de ses bras, enfouissant sa tête dans les mèches folles du garçon. *
« Parce que… Parce qu’elle ne peut pas. C’est trop dangereux, il vaut mieux qu’elle s’en aille. Qu’elle nous oublie… Il vaut mieux qu’elle retourne dans son monde, sans nous… C’est trop dangereux. »


Megan ne comprit jamais ce qui avait poussé son père à agir ainsi, mais ces mots se gravèrent en lui et il se les répéta sans cesse, la nuit venue quand les larmes revenaient et qu’il appelait sa maman, priant pour qu’elle revienne malgré tout. Mais non. Parce que c’était trop dangereux. Et ces nuits de tristesse ne firent que se multiplier par la suite, surtout quand son père se remaria et prit pour épouse Ashlee Bane, veuve de son premier mariage. Celle-ci n’envisagea jamais de le considérer comme son fils, et ses propres enfants suivirent son exemple en ne le considérant certainement pas comme leur frère. Blessé par ce rejet constant, il s’isola de cette famille recomposée, subissant les insultes de sa nouvelle fratrie, ainsi que les coups dans le dos. Pour eux, il n’était qu’une erreur de parcours et seule la présence et le réconfort de son père lui permit de ne jamais penser ça de lui-même, de garder une certaine estime et une certaine fierté malgré tout.
L’arrivée à Poudlard fut, dans le même temps, un soulagement et un poids de plus à porter. Soulagement car il était désormais loin de sa famille les trois quarts de l’année, et poids car l’apprentissage de la magie fut des plus dur pour lui. La relation complexe qu’il entretenait avec sa magie lui mit des bâtons dans les roues dès le début, et la compétition constante que ses demi-frères et ses cousins mettaient en place ne lui laissait pas de repos, encore moins de répit. Mais malgré cela, il fit l’une des meilleures rencontres de sa vie dans l’enceinte du château. Une rencontre qui lui apporta une nouvelle, une vraie famille. Cette amitié débuta de manière très humide, dans une grande gerbe d’eau au moment où Enaël chuta dans le lac en essayant de l’aider, et plus jamais ils ne se quittèrent. Ils se rapprochèrent de plus en plus, se considérant comme des frères, des jumeaux avec un an d’écart. Si l’on voyait l’un, il était courant de voir l’autre dans le coin et de toute façon, on les entendait bien souvent venir de loin, n’ayant ni l’un ni l’autre aucune notion de simple discrétion, même quand il le faudrait. Surtout quand il le faudrait, en réalité. Ayant les mêmes délires, les mêmes idées complètement folles. Megan n’était peut-être pas aussi décalé que son meilleur ami, mais jamais il n’avait eu de difficulté pour le suivre dans ses paroles, dans ses actions complètement loufoque selon les autres. Il était là pour le jeune Serdaigle et s’était juré de toujours l’être, quoiqu’il puisse arriver. Il n’imaginait plus sa vie sans son ami, sans leurs messages codés, sans cette tendance à piller les cuisines jusqu’à s’en rendre malade, sans leur discussion sans queue ni tête, sans cette pièce abandonnée dans le château qu’ils avaient aménagé et qui était désormais leur base, leur QG secret à eux où ils se retrouvaient, faisant comme s’ils n’étaient pas de deux maisons différentes. Comme si c’était leur salle commune à eux, accueillant toute leur folie, toute leur joie de vivre un peu étrange aux yeux des autres. Il avait trouvé son équilibre dans cette amitié, et c’était elle qui avait permis au première année qu’il était à l’époque de redevenir lui-même au-delà de tout ce qui avait pu se passer pour lui.

« Megaaaaaaaan ! »*La voix du Serdaigle retentit alors que la porte de leur QG s’ouvre, et Megan se redresse d’un coup, l’air vaguement coupable. * « Megan c’est horrible, on m’a volé mes cookiiies ! » *Enaël, agité au possible et l’air horrifié se jette presque sur son meilleur ami, l’attrapant par les épaules et le secouant comme le saule cogneur au meilleur de sa forme, insensible au fait que le-dit Megan tente comme il peut de s’extirper de sa prise. * « Je les avais laissé sur la rampe des grands escaliers, parce que je devais surveiller les déplacements du Erkling et quand je suis revenu ils étaient plus lààà ! On me les a… » *Et il se stop soudain, fixant son ami qui passe distraitement sa langue sur ses lèvres, récupérant les dernières miettes alors qu’il tente de cacher derrière son dos le dernier morceau d’un cookies absolument délicieux.
« »
« »
« …Je peux tout t’expliquer ! » *Mais sa phrase fut étouffée par le cri d’Enaël alors qu’une course poursuite s’engageait entre eux dans la petite pièce, dans le but d’avoir le dernier morceau de cookies. Il serait bien temps après d’expliquer qu’il avait juste ramené le paquet avec lui en le voyant, comprenant que son ami l’avait oublié et qu’il n’avait pas pu résister, n’en prenant qu’un seul pour pouvoir y gouter. Pour l’instant seul leurs cris de guerre résonnaient, faisant s’écarter sensiblement toute personne passant près de la porte. *


Oui, Enaël a été l’une des plus belle rencontre de Megan, et jamais celui-ci ne la regrettera. Mais ce n’est pas la seule rencontre qui a marqué sa vie entre ces murs, et une autre eu lieu, le chamboulant entièrement sans qu’il ne comprenne au début de quoi il s’agissait. Au début, il l’avait juste vu de loin, entraperçu au détour d’un couloir. Ses yeux l’avaient suivi sans qu’il en ai conscience, et puis il avait oublié. Et puis ça avait recommencé. Il l’avait à nouveau croisé, l’avait à nouveau suivit, son cœur s’accélérant tout seul. Et peu à peu, au lieu d’attendre de le croiser au hasard, il avait cherché lui-même à le voir, le cherchant des yeux lors des repas à la grande salle, se cachant derrière une étagère de la bibliothèque pour l’observer quelques instants quand il allait y étudier, fasciné par ses traits concentré, par ses répliques claquantes et faisant toujours mouche. Ca pourrait paraître inquiétant, mais c’était juste innocent. Juste un jeune adolescent qui succombe à un truc bête, à un truc incroyable. A un coup de foudre. Mais ici, pas de réciprocité comme ses parents. Pas de regards surpris puis amoureux échangés. Non, juste son regard à lui qui le suit, son cœur qui bat pour lui, ses pensées et ses rêves qui ne sont envahies que par lui. Lui… Il ne sait pas qu’il existe, et sans doute est-ce mieux au final parce qu’à force, il a cherché à le connaître, cherchant des informations ici et là, interrogeant des gens, l’observant encore plus qu’avant. Apprenant tout ce qu’il était possible d’apprendre sur lui. Et le découvrant homophobe. Ca pourrait refroidir n’importe qui, mais pas Megan. Ses sentiments dont il prenait à peine conscience n’avaient pas changé. C’était à peine s’il s’était résigné à ce que ça ne soit jamais réciproque. C’était à peine s’il s’était résigné à juste éprouver ça en silence, sans jamais l’ennuyer.
Et puis il y eut Belize. Des vacances idylliques se terminant sur une nuit de cauchemar et de peur, de peur intense. Il avait cru perdre Enaël, il avait cru perdre les gens qu’il aimait. Et il avait été terrifié à l’idée de perdre cet homme-là, ce Serpentard qu’il observait de loin, qui faisait briller ses yeux dès qu’il en parlait. Mais il n’était pas tout à fait sûr encore. Se disant que ça ne serait qu’une étincelle qui s’éteindrait seule, au bout d’un moment. Qu’il en faisait trop, comme d’habitude… Jusqu’à cette nuit, une seule nuit qui balaya tous ses doutes. Ca n’avait même pas été fait exprès, ça n’avait été que le fruit du hasard, ou du destin allez savoir. Il s’était encore perdu dans le château, la nuit tombait et il avait entendu la musique. Il l’avait entendu et elle l’avait guidé. Il aimait la musique, il l’aimait énormément mais n’avais jamais été capable de jouer d’un instrument. Et cette musique là le touchait beaucoup plus que ce qu’il s’était attendu. La mélodie était belle, mais sombre. Grave et rythmée. Superbe à ses oreilles. Douloureuse à entendre. Elle racontait quelque chose, cette musique. Quelque chose de triste, quelque chose de grave. Quelque chose d’horrible, mais d’incroyablement vrai, d’incroyablement réaliste. Il ne réussit pas à saisir la trame de cette histoire qui ne lui appartenait pas, mais elle le touchait profondément malgré tout, lui serrant le cœur douloureusement, nouant sa gorge et le faisant glisser contre le mur, ramenant ses jambes contre lui pour poser sa tête sur ses genoux. Il resta là tout du long, écoutant jusqu’au bout, refusant de laisser échapper une note. Il avait l’impression qu’on lui racontait quelque chose d’incroyablement privé, d’incroyablement secret, et même s’il ne comprenait pas, il voulait l’entendre. Et quand la musique s’éteint sur un air plein de mélancolie, il redescend à peine sur terre, son regard se levant seulement quand la porte s’ouvre. Ses yeux s’écarquillent quand il voit le pianiste apparaître et il se redresse vivement, maladroitement, le cœur battant la chamade. Leur regard se croise brièvement, et Deshawn s’éloigne, emportant sans le savoir le cœur de Megan, tous ses doutes s’évanouissant désormais.

*Les yeux marron fixent le dos sur Serpentard qui disparait dans le couloir sombre et il s’appuie contre le mur, sa main venant frotter sa poitrine là où son cœur se calme à peine. Un bruissement d’aile léger se fait entendre, mais il n’y prête pas attention, le regard dans le vague. * « Je suis.. Je crois que je suis amoureux. Amoureux de lui… » *Il se mord la lèvre alors qu’il disait à voix haute ce qui évoluait en lui depuis plusieurs mois maintenant. Du haut de ses quinze ans, il était désormais persuadé d’une seule et unique chose. Et il l’exprima, d’un ton à la fois émerveillé, et à la fois extrêmement triste.* « Je l’aime… »
« Il manquait plus que ça… » *La voix de son patronus s’élève légèrement, sans être réellement entendue ou prise en compte. Maintenant il en était sûr. Et il allait essayer de se faire aimer en retour. Il allait faire tout son possible pour. *

Et les jours, les mois qui suivirent cette soirée, il fit de son mieux pour ça. Continuant à apprendre à connaître le plus vieux, cherchant comment l’approcher sans se rendre ridicule, sans se faire détester. Il apprit ce qu’il aimait, ce qu’il détestait, il apprit son ironie, sa manière de s’exprimer. Il fit de son mieux pour retenir tout cela. Il entra en contact avec lui, sans jamais révéler qui il était, se cachant derrière le secret de l’anonymat, juste sincèrement heureux de lui faire plaisir par ses cadeaux, lors de la Saint Valentin, ou pour son anniversaire cet été. Nullement découragé par les piques de son patronus et noyant son meilleur ami d’informations toutes plus variées les unes que les autres sur la personne qu’il aimait, il lui fallut néanmoins un nouveau drame pour le persuader qu’il ne pouvait juste pas se permettre de rester dans l’ombre toute sa vie. Le déraillement du Poudlard express fit à nouveau monter en lui la terreur de le perdre, et il ne respira à nouveau que lorsqu’il le vit entier et intact, hors du train, une fois les secours arrivée. Et maintenant, du haut de ses 16 ans, il se jure de toute faire pour que le nouveau capitaine des Serpentard le voit, le connaisse…Et l’aime. Peu importe le temps que cela allait prendre, peu importe les blessures qu’il pourrait en récolter. Il ne ferait pas comme sa mère. Il ne baisserait pas les bras, il ne tournerait pas les talons. Il atteindrait son but et il s’accrocherait pour ça. Deshawn, me voilà… Même si je sais pas du tout comment j'vais m'y prendre !


Dernière édition par Megan C. Aymslowe le Sam 22 Nov - 18:20, édité 5 fois
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Ven 21 Nov - 23:00 (#)
RE BIENVENUE TOI Twisted Twisted Twisted Twisted Twisted Twisted
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Ven 21 Nov - 23:01 (#)
MEGOUNET JE TE HAIS D AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR Seb love Twisted

Re bienvenue hihi love
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Ven 21 Nov - 23:15 (#)
AIMYYYY Chou  Re bienvenue taggletesamoi
Megan a l'air tellement chou ** ET MALAMUTE NDFBHKJDHLFG Chou
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Ven 21 Nov - 23:37 (#)
rebienvenue iuferihfrjfie Brille taggletesamoi
hihi
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Sam 22 Nov - 0:23 (#)
REBIENVENUUUUE A LA MAISON Chou Han! Brille
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Sam 22 Nov - 1:00 (#)
JKFSHJBVJKBJKHSJ

Au début j'ai pas compris qui était le "capitaine argent et vert" mais ensuite j'ai appris la promotion de Shawn hihi Du coup, tu as bien du courage hihi Je te souhaite bonne chance PatPat

Meg est jkqhdfjsgj bave
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Sam 22 Nov - 1:03 (#)
KFDLSJFKDLSFJSDKLFSD LIEN gérardrpz REBIENVENUE A LA MAISOOOON Daengelo Chou Daengelo
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Sam 22 Nov - 4:19 (#)
QSDFGHJKLM

QSDFGHJKLM

bave

C'est pas juste gérardrpz REBIENVENUE A LA MAISOOOON Chou

Il est chou Meg Brille Loucas va bien t'aimer hihi
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Sam 22 Nov - 18:14 (#)
Rebienvenue à la maisooooon Brille'Cause I believe there's a way you can love me because I say 2895445845
Guest
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Guest, Dim 23 Nov - 2:03 (#)
Rebienvenue parmi nous :)
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Invité, Dim 23 Nov - 10:53 (#)
Rebienvenuuuuue ! Hug
Le Choixpeau Magique
pnj - we are all subjects to the fates
Le Choixpeau Magique
Répartition : 19/01/2013
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Message Re: 'Cause I believe there's a way you can love me because I say
par Le Choixpeau Magique, Dim 23 Nov - 18:07 (#)
VALIDÉ
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Félicitations, tu es admis
chez les Poufsouffle!

Haww Haww Haww
Du côté des registres: N’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Petit rappel, ton personnage n’est pas adulte donc son patronus a deux formes. Pense également a aller te réserver une place dans le dortoir de ta maison, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Si ton personnage est préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, s’il fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et pour finir avec les demandes, toutes demande d'adhésion à l'Ordre du Phoenix ou aux Mangemorts se fait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] afin que nous puissions réguler les membres y appartenant. Autre chose, il est absolument interdit de poster un sujet trop érotique ou trop violent sans prendre des précautions au préalables. Il vous sera demandé d'utiliser la balise [ hide] pour ce genre de sujets, ainsi que d'utiliser le bouton +18 mis à votre disposition. Si ce compte n'est pas ton premier, ce serait bien que tu le recenses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, si ton personnage est atteint d'une maladie mentale ou physique, merci de le signaler [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et enfin, pense à poster [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour prévenir si tu acceptes que ton prénom et nom soient doublables ou non.

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