BELLUM PATRONUM


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par Invité, Mar 11 Nov - 17:24 (#)
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Vince Mason Burke.
FEAT. spalony tost
19 ANS ϟ MEDECINE MAGIQUE ϟ LÉMURIEN & CORBEAU ϟ SANG-PUR


Nom: Burke. C'est un nom qui se crache. Un nom qui débecte. Un nom transcendé par la haine. Un parfum surannée qui plane encore et toujours, un peu partout. Et pourtant, on ne l'oubli pas. Après tout, qui ne l'a jamais vu ? La boutique sombre, à quelques pas d'égarement, dans l'allée des embrumes. Celle qui contient bien des secrets. si noirs. si sales. Prénom: Vince. Un prénom qui glissent sur la langue aussi doucereusement qu'une sucrerie. Un mot qui se susurre, sur l'oreiller. Vince, un prénom court, cinq petites lettres, qui veulent pas dire grand chose. Vince, qui vient de triomphe. Un pied de nez à la phase du monde. Vince, c'est ni plus ni moins qu'une Antiphrase à lui seul, un gosse voué à se perdre dans l'histoire.Âge et Date de Naissance: 1961, le 08 avril. Nature du sang: Sang-Pur. Situation familiale: Fils du frère cadet de Burke Senior.Plus un titre honorifique qu'autre chose. Une situation qui exclus de la reprise de la boutique, réservée à l'aîné du plus grand de la fratrie. Écarté. Disloqué. Cette branche pleine de rancune n'est pas franchement sociable. On les aperçoit, parfois, dans des endroits peu fréquentable. Vince s'entend mal avec sa mère, car selon elle c'est le plus raté de ces gosses. Son père quant à lui souhaite qu'il rende à leur branche sa renommée perdue et il pense qu'il est le plus à même de le faire, de part son don pour la divination et sa réussite lors de ses exams. Vince sait qu'un fardeau assez lourd pèse sur ses épaules, et il fait tout pour que son paternel soit fier. Il n'est pas encore fiancé, mais il y a peu de chance qu'il ait son mot à dire en ce qui concerne celle qui prendra place à ses côtés. Patronus: Zwig, un irréductible lémurien qui prend parfois la forme d'un corbeau.Miroir du Rised: voyager. un peu partout. faire le tour du monde. s'il venait à rencontrer cet étrange miroir, il se verrai sillonnant les villes à la recherche du petit coin parfait, que ce soit à dos de dromadaire, en camping car, ou juché sur sa Harley.  Composition de la baguette magique: bois d'aubépine, 22,3 centimètres d'étendue, moustache de troll pour le cœur, trouvée dans la boutique de l'oncle. (si possible) Epouvantard: ne plus avoir la maîtrise de son corps. Etudes Suivies: Médecine magique, cursus secondaire, Psychomagie.Animal de compagnie: non, il n'en a jamais eu, il a juste une soeur. ça suffit amplement.

Caractère



Vince c'est un type plutôt space,
tu sais pas trop quoi en penser à première vue, il a l'air d'avoir le monde à ses pieds, il a cette façon de se rendre important aux yeux des autres, de grimper dans leur estime sans avoir besoin de faire grand chose. Faut savoir aussi qu'il est loin de se prendre pour un minable. C'est un Burke, un vrai. Il porte un nom que vous avez forcément entendu quelque part. Oui, vous savez, la petite boutique qui renferme de bien beaux secrets. Bah voila, ça, c'est à la famille.

Vince, il sait ce que les gens veulent entendre, donc il s'arrange pour le leur dire. Un baratineur de première. Un gars qui brasse de l'air. Mais un type qu'on a tendance à croire. Un peu trop. Et pour cause. C'est quelqu'un d'intelligent. Quand on regarde ses bulletins de notes griffonnés d'Optimal, c'est dur de le nier. Ses buses, toutes validées sans trop de difficulté. Puis bon, c'est pas comme si c'était un des quelques sorciers à avoir eu la note maximale en Divination. Faut dire que cette matière, il la gère. Avoir des visions et s'être documenté sur le troisième oeil, c'est sur, ça aide. Alors parfois, Vince, on lui lance des regards d'incompréhensions en mode, da fuck, comment fait-il ? C'est simple, il bosse. Il passe son temps à la bibliothèque, caché entre deux rangées de bouquins. Vince ne lit pas, il absorbe, il dévore l'information. Car le savoir, c'est la puissance, et que de puissant, Dieu seul sait à quel point il en a besoin. Alors quand on a une dissertation en divination, on lui demande assez fréquemment son aide. Puis selon l'humeur, il te la fait, ou il t'envoi bouler.

Vince, ouai, il est bon. C'est genre le produit qu'on pourrait mettre dans les promotion sans franchement en baisser le prix. C'est le truc qu'on pourrait s'arracher, s'il était pas aussi bizarre. Parce que ouai, il l'est. Si tu vois quelqu'un qui reste planté devant un tableau tout en discutant de choses on ne peut plus inutiles, il y a au moins quatre-vingt dix-neuf pourcents que ce soit lui. Pareil pour les fantômes. Il leur tape la discut' avec sa tchatche. Parce que ouai, c'est sûr qu'en histoire de la magie, pour rendre un devoir sur Merlin l'enchanteur, c'est toujours plus malin de s'adresser au tableau de ce dernier. Vince, il a ces astuces, et il en use comme bon lui semble. C'est l'ami de tous, et celui de personne à la fois. Parce quand il s'agit d'autre chose que les cours, que les bouquins qu'il a lu, que la dernière moto moldue qu'il a remis sur pied, du dernier tableau avec lequel il a conversé ou du dernier tube de dentifrice venu s'ajouter à sa grosse collection on ne peut plus étrange, bah il est pas capable d'entretenir une conversation sans devenir sarcastique ou dragueur selon la situation. Profiteur à l'extrême, c'est un peu sa mentalité depuis son arrivée, sans que ça se voit forcément. Vince, il dit se foutre de tout, il prend cet air je m'en foutiste des PDG quand on leur dit qu'un truc se passe pas bien. Comme s'il était intouchable, il se contente de briller.  Tant que son univers à lui n'est pas chamboulé, tout va bien, R.A.S. Et il attire Vince. Il a ce doigté pour les relations humaines. Ce petit truc qui fait qu'on le voit comme l'ami, le confident, le frère et qui le fait entrer dans la sphère des gens sociables. Il aime parler des autres, il boit leurs paroles Mais quand c'est son tour, de parler de lui, ça coince dans sa gorge.

Car il aime pas se confier. Il s'ouvre pas. Vince, il se sent faible quand il se met à dévoiler sa vie. Il supporte pas de se sentir comme ça, alors il se joue des autres. Il s'invente une vie de mariole parfait, sans problèmes, une vie comme il l'aurait souhaité. Vince, c'est le type qui vous aime pas car vous incarnez ce qu'il n'aura pas. C'est celui qu'aurait voulu que son père ne vive pas que pour voir le jour où son fils redonnera à la branche sombre des Burke sa splendeur d'antan. C'est celui qu'aurait voulu une mère normale, aimante, pas rongée par l'érotomanie. Mais au fond, Vince a beau se sentir faible, il est pas du genre à mordre la poussière en se laissant sagement faire. Il a la niak. C'est un battant.  Tant qu'il y a de la compétition, de l'espoir, il usera de tous les moyens en sa possession pour se défaire de ses adversaires et gagner. Plutôt irréfléchi et borné au centuple, un peu détraqué aussi, il n'hésitera pas à mettre sa vie en danger, tant qu'il y a la carotte au bout de l'allée. C'est aussi simple que ça. Il est avide de sport aussi, particulièrement de football sorcier.  Il a pas mal d'équilibre et quelques muscles sous le capot, puis il s'en sort bien. Forcément, ça compte.

Ce qu'il faut savoir, avec lui, c'est aussi qu'il n'en fait qu'à sa tête, et qu'il ne fait confiance qu'à lui, et exclusivement à quelques autres élus. Après, faut pas s'attendre à un cadeau de sa part à la saint valentin. Faut pas non plus trop l'attendre, car il met du temps pour se décider. Et faut surtout pas s'y attacher trop, car quand il voit que ça dépasse le stade qu'il accepte, il délaisse, il malmène. Le truc que beaucoup lui reproche, c'est son côté dragueur. On le prend pour un badboy, c'est en quelques sortes l'étiquettes qu'on lui colle systématiquement sur le front. « Ah oui, le type là-bas, la belle gueule droguée qui s’envoie en l'air ? ». Et pourtant, Vince, c'est tout le contraire d'un Don Juan. C'est le beau parleur, parfois vulgaire, qui fuit dès que ça passe le stade des mots, des regards chargés d'envie, des battements de cils, des tambourinement tapageurs. Il disparaît sans outre mesure puis passe à autre chose. Sans même un bisou d'adieu à la princesse. Les filles, c'est son hic. Depuis que sa mère s'est mis à louer un hôtel chaque vendredi soir pour attendre le frère de son mari, qui est l'amour de sa vie alors qu'elle est mariée depuis 19 ans à son padre. Depuis qu'elle débloque. Depuis que le psychomage lui a diagnostiqué une érotomanie avancée après son procès.
On le croit passé à l'acte un bon nombre de fois. Mais non, pas Vince. Vince, c'est le puceau, pas l'homme qu'on aime s'imaginer sous la couette.

Hormis ça, Vince, c'est un gars qu'il faut mieux avoir de son côté en période de crise. Il a le chic pour remonter le moral même quand le sien est au plus bas, avec son humour à deux balles. Il fait du skate assez régulièrement, et on le lui a confisqué à sa première sortie dans les couloirs, quand il est arrivé dans la grand salle après avoir écrasé une vingtaine de pauvres pieds. C'est un ancien fumeur et il aime bien qu'on fasse son petit déjeuner, et qu'on prenne soin de ne pas le réveiller.  Il en a rien à foutre de la politique. Il finit toujours par cracher sur ceux qui voient la vie en rose Il sait faire la fête, trouver des choses improbables à faire, et déconner quand on lui sort le nez des bouquins. Il a un parapente moldu caché sous son lit. Il attend le bon jour pour le sortir et grimper sur le toit de Poudlard avec. Il jette son argent par les fenêtres, assez compulsivement, mais il reste radin avec la vermine. Il dit pas forcément quand il a une vision. Parfois il la garde pour lui, même si la fin est tragique et il voit comment ça finit. Au fond, Vince, il est pas si adorable qu'il en a l'air. Il aime pas les moralisateurs, les gens trop protecteurs, les lèches-bottes, le désordre, les salopes et pleins d'autres choses. Sur son bureau, il y a ses bouquins, ses gribouillis indéchiffrables, presque cryptés, et son peigne, le tout soigneusement rangé.  Dans son sac,  de petits paquets remplis de choses peu chrétienne, sa radio, des vêtements, et pas grand chose d'autre. Pas de photos. Pas de souvenirs. Rien d'autres que des feuilles blanches.

Vince, il ment comme il respire, partant du principe que tout le monde fait pareil. Et pourtant, il déteste qu'on lui mente. Il s'invente une vie bien. Avec des trucs qui sortent de l'ordinaire. Il fait tout pour qu'on l'aime, mais pas trop. Il se nourrit d'espoir, de rancœur et de haine. Vince, c'est une poupée fragile, loin de ce qu'on imagine en le voyant la première fois. L'est comme ça Vince. Loin des autres, et pourtant si près. Vince, c'est une contradiction.
Quelque chose qui pulse.
Mais qui reste mal conçu.

En résumé, Vince, il est juste toujours à la page, toujours gentil, toujours souriant, toujours serviable, toujours en forme, toujours à lire, toujours affectueux, toujours pleins d'idées, toujours bizarre, toujours à fond, mais jamais sincère, un peu mesquin, un peu futé, profiteur, très violent, trop Burke.



a little something from you.


Zwig est incapable de rester en place, encore plus de passer en silencieux. Le patronus de Vince est un privilégié. Il dort dans sa capuche pendant les cours. Il croque dans ses tartines dès le matin. Si vous êtes un peu trop proche de Vince, il hésitera pas à vous montrer la sortie, quitte à baver ou à vous faire pipi dessus, histoire que vous compreniez plus vite. On s'est déjà demandé s'il tenait pas plus du chien que du singe, au final, faut croire que oui. Son propriétaire lui a offert un bob pour le premier anniversaire de son apparition. Il sait pas trop quoi prendre pour le deuxième. Bref, les deux s'entendent bien et sont plutôt complémentaire, malgré quelques accrochages. Zwig rêve comme Vince. Zwig tombe amoureux des copines de Vince. Zwig voudrait porter les fringues de Vince. Zwig voudrait tout faire à la place de Vince.  Zwig aime Vince. Zwig veut devenir Vince.

Après Zwig aime pas qu'on le pointe du doigt, ou qu'on s'amuse à le critiquer. Il prend tout au premier degré. Tout de travers. Il a pas le Q.I de son propriétaire, il l'aura jamais, soyons clair, mais ça l'empêche pas d'avoir un bon sens de l'observation, de sentir quand ça va, quand ça va pas, et d'y remédier du mieux qu'il peut. Bref, c'est une bestiole hyperactive qui grimpe sur les armoire de la biblio, qui saute de rangée en rangée en mode i'm a superman, i'm a vince ay, qui joue les héros et qui fait le gai pour son propriétaire . Zwig se bouffe en permanence les vitres. Zwig aime les chemises hawaïennes, allez savoir pourquoi et il a salement tendance à se glisser sous les tee-shirt des autres, surtout des filles. Zwig, c'est un lémurien pervers qui prend parfois la forme d'un fucking corbeau useless. Vince aurait préféré un truc plus gros, plus imposant, mais il s'en contente. Ils s'entendent à la perfection. Vince ne jurera jamais contre le ministère pour avoir commis cette bévue, vu qu'au final, Zwig il aurait du mal à s'en passer maintenant.


You're not a sad story.


#le début

Une vie qui commence comme tant d'autres. Un fœtus qui se développe, qui grossit puis qui sort, qui s'expulse.
Le premier pour toi. Le dernier petit homme Burke avant la décadence de la quarantaine. On t'assures être radieuse depuis neuf mois alors que t'as la tête dans le cul, que t'as pris une dizaine de kilos, que ton ventre ressemble à celui d'une vache, que tu rentres plus dans tes robes de sorcière de marque et que ça t’insupporte tout simplement qu'on s'amuse à te mentir alors que t'en as vu, des grossesse et que tu sais bien que ça a rien de joli, vraiment rien. Tu la connais la chanson, à force, puis on te la fait pas à toi. Que du bonheur d'après ses pauvres folles, à croire qu'elles en ont jamais pondu, des sales gosses.
Certes, au final, c'est pas si horrible que ça. ça pourrait même être agréable si l'on omettait les désagréments qui s'opéreront dans les premiers mois de vie du poupon ainsi que toutes les emmerdes qu'il apportera durant son enfance, son adolescente et qu'il a commencé à apporter avant son arrivée. Plus de beau mec qui louchent sur ton popotin de femme quand t'as le bide enflé comme un mammouth, période de fidélité assurée. No stress pour les maris et tout dans ta gueule. Vomissements à répétitions, maux de tête, soit disant joies de la grossesse qui finiront par te bouffer le corps. Après tout, c'est pas comme si t'allais prendre 10 kilos en douze moi et te retrouver zébrée par les vergetures alors que l'homme de la maison prend son pied à lire la gazette du sorcier, à assister à des matchs de quidditch puis à  te préparer un repas sain et équilibré.
Car oui,
adieu les sucreries, adieu petits plaisirs quotidien, chute de ton petit taux de Glycémie, byebye le tabac, l'alcool, le sport... Bref, arrêt complet de tous les trucs qui te relaxaient pour laisser place à la création d'un Burke bis. Et quand tu fais scandale, on te prend pour une hystérique, une égoïste qui pense qu'à son cul et une femme qu'à l'utérus qui remonte jusqu'à la gorge. Ah oui, ça c'est clair, tu les as les boules. T'as les boules de plus rien foutre et de rester allongée sur le divan à relire pour la énième fois Roméo et Juliette. T'en as marre de siffler les paquets de mouchoirs. T'en peux plus des suivis médicaux à St Mangouste, tu te perds dedans alors qu'on est ravis de te montrer un truc qui ressemble ma fois à pas grand chose. T'aimerais retourner en l'an 1400 et accoucher dans la jungle avec une branche entre les dents. Une fille, un garçon, t'en as rien à foutre. Mais qu'il sorte putain. Cette larve qui grossit, grandit, te rend moche, t'empêche de ramper jusqu'au placard avaler le pot de nutella, voir un évier de pâtes (psk oui, à force de manger des crudités et de les gerber, t'as grave la dalle). Cette chose qui se masse en toi encore un fois jusqu'à ce que tu finisses par le sortir, que ce soit dans la douleur ou la souffrance. Ah, parce que oui, l'accouchement, potion ou pas, tu le sens passer.
Soit t'as la chance que ce soit rapide, en moins de 2 heures, soit tu endures l'accouchement-marathon, go pour 48h, ou pire encore, tu finis avec une longue plaie dégueulasse sur le bas du ventre sans avoir forcément donné ton avis. Et après ça ? que des emmerdes

(interview première grossesse, Madame Burke, maternité de St Mangouste, Londres)

#la suite

Tu pourrais pas dire le nombre de jours consécutifs que t'as pu passer dans cette boutique.
Vous savez, celle au coin d'une autre rue. Celle si mystérieuse, celle remplies de secrets qui n'attendent que d'en sortir. Toi, t'y restes, en suspens,  comme les objets qui prennent la poussière, au fond. Aujourd'hui, t'as douze ans, enfin. Et la rentrée à Poudlard se profile. T'as hâte de prendre le train, de t'en aller, au loin. Tout ça parce qu'après tes études, tu veux revenir, ici, et prendre la suite de ton oncle. Le truc que tu sais, c'est que t'auras beau t'investir au maximum dans cette cause, t'aurais beau montrer que t'en as dans le ventre, ça servira pas, ça restera qu'un rêve. Tout ça parce que y'a le fils à papa.
Tout ça parce qu'il est né.
Tout ça parce qu'il est là.

La boutique, elle est pour lui. Il a le pass de succession dans la poche, alors que toi, tu le désires tellement plus que lui. Il a tout eu dès la naissance, alors que toi, t'es arrivé dans la mauvaise branche. La branche qui reste dans l'ombre. La branche qui stagne, celle qui comate. La branche Burke qui sombre dans l'oubli, alors qu'elle aurait pu briller, si elle l'avait voulu, tout autant que lui; ça t'en a la certitude, qu'elle aurait pu réagir, au lieu de se laisse couler, au lieu de se laisser clamser.

ça te débecte.
Ils te débectent.
Ils ont pas pensé à toi. Ils ont fait l'impasse sur le futur, tout ça parce qu'ils ont pas gardé l'espoir, tout ça parce qu'ils l'ont laissé s'envoler, avec l'héritage. Toi, tu te laisserais pas aller. T'as décidé que t'allais en finir avec ses histoires. Ce sera toi, le prochain. Toi, le futur. Toi, toujours toi, encore toi.
Et y'a que toi pour vouloir ça.

T'as cette envie qui te dévore. Tu veux rendre papa fier, tu veux que maman comprenne que t'es pas un moins que rien. Tu veux lui montrer qu'un jour, tu brilleras, pas qu'à travers les yeux de ta petite sœur.

(pensées de Vince, avant la rentrée à Poudlard, 12 ans)

# le truc qui sort du lot


Ils ont gagnés le match aujourd'hui.
Mais certainement pas grâce à moi, parce que j'ai passé la moitié de mon temps à regarder dans la tribune d'en face. On dit parfois que les encouragements mènent à la victoire. Faut croire que les miens valent pas grand chose vu qu'aujourd'hui j'ai passé le match de quidditch à fermer ma gueule en fixant dubitativement le gars à quelques mètres à peine. Les autres ils criaient, hurlaient, s’étouffaient même. Moi j'ai rien fait. Rien du tout. Je me suis contenté de suivre ce point lumineux qui me transperçait les pupilles, restant crispé sur ce dernier. J'ai pas réussi à m'en détacher, de la chevelure blonde du serpentard. Non, d'habitude, j'ai pas ce genre de regard pour les ordures. Et non, j'ai pas non plus de délires ou de crush pour les personnes du même sexe. Je suis pas une tarlouze. ça doit être tellement moche, d'être gay. Il n'empêche que je le regarde. Encore. Profondément.
Tout ça c'est à cause de ce matin. J'avais qu'à pas lorgner sur ses tartines. Je sais même pas qui c'est ce gars. ça craint. ça a commencé parce que j'avais la dalle. Parce que je l'ai regardé pendant qu'il mangeait, le plus innocemment du monde. Parce qu'il a étalé la confiture sur son bout de pain plutôt généreusement. Parce qu'il l'a laissé sur la table sans s'en soucier plus que ça et que moi j'avais la flemme de le faire pour moi, sachant qu'il y avait au moins une chance sur deux pour que je finisse avec une tâche sur ma cape de sorcier. Alors, quand il est partit je ne sais où, j'ai sauté sur l'occasion. Je l'ai attrapé, sa putain de tartine. La confiture m'a même coulé sur les doigts. ça collait, c'était dégueulasse, affreusement rebutant. Mais ça, je l'ai vu qu'après. Mes yeux sont restés fixés alors que j'aurais dû me mettre à la manger, comme si de rien n'était. Ils n'ont pu s'empêcher d'observer plus attentivement la forme rouge seyante étalée sur la brioche. J'entendais même plus les discussions matinales en fond. Tellement de voix que je serais pas aller m'emmerder à essayer de les identifier, dans tous les cas. Et puis, soudain.
J'ai vu.

y'avais ce type, au terrain de Quidditch, dans les gradins. Ce gars à l'écharpe verdâtre. Le même qui s'appliquait quelques secondes plus tôt à mettre de la marmelade de partout. Il était assis. Un peu agité. Il avait l'air un peu déçu. Normal, quand son équipe se prend en direct la taule de sa vie. Il murmurait avec un autre. Un ami, sûrement. Il devait avoir aux alentours de quatorze ans, pas plus. Un peu penché sur la balustrade. Un peu trop. Il s'était mis à fixer le sol, l'herbe en bas, quelques étages en dessous. Sûrement en pleine réflexion. Soudain, ça devient flou. Et le jeu s'accélère. Le Souaffle jongle de main en main, de joueur en joueur. Ils virevoltent aussi rapidement que possible, sous le soleil et la brise matinale.
j'ai l'impression que y'a que moi qui le voit.
le cognard qui siffle dans l'air.
ouai, que moi.
y'a que moi qui hurle quand il s'écrase sur le serpentard.
que moi.
Putain de vicieux.
Putain de vautours.
Putain de merde.

Quand je suis revenu à moi, en plein milieu de la grande salle, encore debout, l'objet de ma vision retourné sur ma paume, ça m'a pas plût. Je me suis demandé pourquoi. Pourquoi moi ? Etre devin, c'est une plaie, une vrai. Au début, c'est cool. On se sent unique. Les parents sont fiers. Ils pensent qu'on va changer le monde. Alors qu'en fait, non, pas du tout. On est voués à voir des choses peu plaisantes. A voir à l'avance des trucs qui risquent de se passer. Et puis après la vision, on reste en plan, à attendre le moment. On sait pas toujours quoi faire. Et on tombe dans les questions existentielle. Si j'avais pas touché sa tartine, il serait mort aujourd'hui, le crâne réduit en charpille ? Si j'avais pas joué aux cons, il aurait finit en bas des tribunes, le corps disloqué, mi reconnaissable, rongé par la force du choc. Et si je fais rien, il va mourir aussi. Ouai, on se retrouve avec plus de choses sur les épaules qu'on ne devrait. Le pire, c'est quand les autres savent. Là, tu deviens le gars étrange qui comprend quelque chose à la divination et à qui on vient poser toutes les questions sur le sujet. La divination. Personne prend cette matière au sérieux. Pas grand monde. Et pourtant, elle est rudement puissante, quand on finit par en capter l'essentiel. Elle peut vous transporter ailleurs, alors que vous n'avez rien demandé. Vous n'êtes plus qu'un simple réceptacle. Plus qu'un œil. Celui qui voit. Celui qui sait. Et après elle vous laisse vous dépatouiller dans vos emmerdes. Elle teste vos karma. Elle se joue de vous. Elle s'amuse à vous entraîner dans des situations toujours plus instables. Et vous vous retrouvez à devoir jouer les preux pour influencer le destin, ou à laisser le pauvre gars à l'autre bout du terrain crever dans la douleur alors qu'il était en train de rire et de se goinfrer il y a à peine une demi-heure. C'est fou quand même d'avoir accès à tout ça. ça doit faire deux ans que ma première vision s'est produite, et à chaque fois, c'est toujours pareil. Des moments d'exaltations. de frissons. Comme au premier jour.
Des moments de doutes irrationnels.
Un labyrinthe d'incertitudes.
Et des pourquoi,
toujours des pourquoi.

La première, c'était dans le magasin. Elle était pas contrôlée. Un désordre d'images s’amoncelant dans mon crâne une fois l'objet touché. Je peux dire qu'elle m'a chamboulé. ça devait être ma cinquième année, à peine. Je me suis beaucoup questionné. J'ai pas réussi à déterminer vraiment ce que c'était, sauf quand j'ai vu le garçon rentrer. Jeune et ambitieux, presque autant que moi. Lui, je l'ai vu rendre une baguette, trouvée ici. Trop dangereuse qu'il disait, pas adéquat qu'il hurlait. Mais elle était belle sa baguette. Longue, souple, mais pas trop. Avec ces beaux reflets bruns. Et son cœur étrange, mais séduisant. C'est la seule chose que j'ai volé là-bas. Cette baguette. Ma baguette. Celle que j'avais vu quelques minutes avant. C'est pour ça que je l'ai gardé, jetant celle d'Ollivander sans aucun regret. C'était bizarre de le voir, le passé et le futur, de la baguette. Et c'est pour ça, que j'ai commencé à vouloir le changer.  

Et c'est pour les mêmes raisons que je me lève et entame mon tour de terrain. Je sais bien qu'une fois arrivé chez les serpentard, ils vont se demander ce que je peux bien faire là. Ils vont sans doute pas me laisser passer. Mais qui n'essaye rien n'a rien. Et j'en connais certain, alors autant tenter le coup, non ? Un Burke, ça reste un vert, quelques part, au fond, même si ça porte une écharpe différente, donc je garde espoir. Je m'arrange donc pour pas trop gêner ceux qui sont absorbés par le moment présent. Et je finis par arriver dans la tribune verte, où bien sûr, j'ai le droit à tout genre de remarques et de dissuasion. Je me contente de leur remettre un papier pour le gamin blond du devant, et je fais demi tour. Bouge ou tu crèves, ça me semble assez explicite. En plus, j'ai pas vraiment envie de voir comment ça va tourner. J'espère au moins qu'il sait lire. Manquerait plus que je tombe sur un analphabète moldu. Quoi que, un moldu à serpentard, c'est tellement peu problable.
Mais qui sait ?
qui
sait ?

(dans la tête de Vince, match de quidditch, journée normale)
# le reste

Vince est intelligent. On en parle tout le temps, à la table des Burke. Vince collectionne les Optimal. Vince mérite ce qu'il y a de mieux. Vince a eu une enfance paisible. Vince a une sœur, qu'il aime bien. Vince a pas connu de traumatisme digne de ce nom. Vince est cool. Vince par ci, Vince par là. Mais Vince, il s'en fiche, de tout ça. Vince il veut découvrir le monde. Il veut voir ou on ne peut voir. Il veut faire ce qu'il ne peut faire. Il veut reprendre la boutique. Il veut déshériter le fils de Burke Senior, juste parce qu'il voudrait être à sa place. Il jalouse affreusement ce type. Et pour ça, il pense, il réfléchit, il invente, il innove. Il joue les irréprochables. Pour faire plaisir à papa, pour faire plier maman, qui ne l'apprécie pas plus que ça. Vince est fourbe. Vince ment aux autres. Vince se ment à lui même. Est-ce qu'il la veut vraiment la boutique ? Est-ce qu'il voudrait, c'est pas plus avoir une famille fière de lui ? Est-ce qu'il se préoccupe pas un peu trop des apparences ? Est-ce qu'il est vraiment lui ?  

On sait pas vraiment ce qu'il se passe dans sa tête. Il n'y a que Zwig, son patronus qui puisse être au courant de tout. Relativement dragueur, enjôleur avec ses airs de sympathie, intelligent, Vince plaît, c'est indéniable. Le faux attire. La perfection rend curieux. Son franc parler attise les cœurs. Il a le chic pour se faire apprécier. Et il en profite, à Poudlard comme en dehors.

.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: borderliness, 18 piges.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? En s'baladant de partenaire en partenaire (et oui, des fois ça sert). Puis bon, en fait ça fait un moment que je louche dessus vu l'grand nombre de membres. J'espère que j'ai bien fait d'sauter le pas. (j'compte sur le parrainage /die ).
ϟ Personnage: Inventé  
ϟ As-tu un autre compte sur BP? non, suis trop idiote pour m'être inscrite plus tôt ._.
ϟ Présence: Les weekend pour l'instant, mais ça décollera après mes partiels.
ϟ Une remarque? Enfin voila, je vous balance tout mon amour, et j'aime le capslock, mais je tâcherais de ne pas inonder votre beauté (J'EN AI PAS FAIT UNE SEULE FOIS POWPOWPOW). Ensuite, j'hésitais à faire un adulte, genre un surveillant, ou autre, mais j'me suis demandé si les possibilités in rp n'en serait pas réduite, m'voyez ? Et j'ai du mal à m'aventurer sur la cb, mais normalement, je mords pas trop alors si vous avez envie d'un lien, si vince vous intéresses un peu ou autre, bah pouikez moi par mp que j'vous file mon skype pendant qu'je me tâte.   Fin voila, j'vous embrasse. *balance des paillettes*
(ET PUIS J'VIENS DE VOIR QU'IL Y A UN AUTRE BURKE, ALORS J'VAIS VOIR AVEC LUI POUR ARRANGER TOUT CA)
sinon, je préviens, je risque de mettre un chouilla plus de temps que prévu vu que je suis en période partiels, mais je ferais au mieux .
Daengelo
 


Dernière édition par Vince M. Burke le Lun 24 Nov - 21:24, édité 14 fois
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mar 11 Nov - 17:38 (#)
Bienvenuuuuuue Han! Ton perso' a l'air trop cool Chou
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mar 11 Nov - 17:42 (#)
Bienvenue parmi nous, bonne chance pour ta fiche Brille
Et faut pas avoir peur de venir sur la cb, on est gentils Potté :hug2:
Guest
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Guest, Mar 11 Nov - 18:16 (#)
Bienvenue, cool l'idée de l'autre branche des Burke !
Évite la cb si t'as pas envie d'y planter une tente, mais sinon faut venir hihi
Bon courage pour les partiels Daengelo
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mar 11 Nov - 18:19 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mar 11 Nov - 18:43 (#)
Bienvenue, bonne chance pour ta fiche ! Haww

Je plussoie, on est des gentils sur la CB, on mord pas Chou Je connaissais pas ton avatar, mais il est sympa Brille
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mar 11 Nov - 19:07 (#)
J'adore la façon dont tu parles x))
ET LE CAPSLOCK CEY LA VIE
buahahaha
Bienvenue parmi nous =)
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mar 11 Nov - 21:06 (#)
JE ME REPETE, MAIS JE SUIS COMPLETEMENT AMOUREUSE DES BURKE ALORS JE PLUSSOIE MILLE FOIS CE CHOIX DE FAMILLE Chou Chou Chou

Bienvenue, n'hésites pas si tu as des questions Brille Daengelo
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par Invité, Mar 11 Nov - 22:39 (#)
Bienvenue à toi !
Bon courage pour ta fiche :D
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Mer 12 Nov - 0:31 (#)
bienvenue parmi nouuus Brille
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par Invité, Mer 12 Nov - 11:41 (#)
Bienvenue Chou
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par Invité, Mer 12 Nov - 16:34 (#)
Bienvenue ! Chou
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par Invité, Mer 12 Nov - 23:35 (#)
bienvenue surtout Daengelo
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Jeu 13 Nov - 0:52 (#)
Bienvenue Daengelo
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Message Re: ▲ i wish i was a punk rocker
par Invité, Jeu 13 Nov - 21:51 (#)
Bienvenue parmi nous ! J'adore ton avatar. Les paillettes, ça rend super bien.
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