LES RECHERCHES SUR LA PESTE DES PATRONUS AVANCENT Les quelques mois de terreur sont enfin terminés. L'angoisse, la frayeur, nous avons toujours conservé une certaine peur de l'inconnu, tout particulièrement lorsque celui-ci semble noir et froid. C'est dans cette ambiance lourde et pesante que l'école de Poudlard a vu une nouvelle année balayer l'ancienne, pleine de tristes et sombres nouvelles. Un manque de chance pour le château qui semble subir de bien malheureux dégâts en ces temps troubles. L'espoir étouffait, comme l'a si bien écrit la romancière Dubalai dans sa nouvelle Un prix à payer, inspirée de ces faits réels. Mais si l'espoir mourrait dans son œuf, il fleurit désormais avec la venue du printemps... Et de cette information capitale : les recherches avancent. C'est sur la rosée fraîche du matin que nous est parvenue cette lettre. L'un de nos envoyés spéciaux, en contact permanent avec de solides sources au sein de la section de recherche à Sainte-Mangouste, a mis la main sur les résultats concluants de cette enquête terrifiante. Située au cœur même du problème, celle-ci aurait démontrée que les cellules affectées des patronus ne sont en aucun cas contagieuses. Une nouvelle plus que rassurante pour cette école à la réputation tenace ! Les dires d'un professeur nous confirmeraient même la chute d'une glace ayant eut, pour rôle principale, la séparation des malades et des sorciers sains. Mais alors, d'où proviendrait cette maladie ? Focus sur ces faits ayant fait trembler une bonne partie de la société sorcière.
La peste : qualifiée à tort de fléau ? La quarantaine a bien longtemps affaiblit le château et son image. Parfois jugé de prison pour les malades, quelques familles s'en sont indignées. Certains élèves non contaminés auraient été retirés de l'école sous l'initiative de leurs parents, afin de ne leur faire prendre aucun risque. Une terrible erreur de leur part, maintenant que les modes de transmissions sont confirmés. Aucune contagion, aucun microbe dans l'air... Alors, qu'est-ce qui a rendu ces patronus si malades? Une question que nous sommes amené à nous poser. Selon les recherches de Samuel Shacklebolt, les patronus périraient de par leur statut de simple morceau d'âme, ainsi involontairement arrachés à leurs propriétaires. Un morceau d'âme qui, après tant de temps passé en-dehors de son habitat d'origine, se serait brusquement affaiblit. Fièvre, perte d'énergie, irritabilité, état grippal. La liste des différents symptômes est longue. Pourtant, que certains se rassurent, les élèves ne sont en aucun cas malades. Il s'agit bien de ce lien mystérieux les unissant à leurs patronus, qui leur ferait vivre ce même calvaire insupportable. De quoi se réjouir au premier abord, si nous nous étions pas demandé comment allait se dérouler la suite des événements. En effet, selon Samuel Shacklebolt en personne, le pire est derrière eux, mais le meilleur n'est pas encore à venir. La découverte des élèves immunisés semblerait être la base principale des recherches basées sur le remède de cette maladie. Un remède qui, selon nos sources, permettrait aux élèves n'ayant pas retrouvés leurs patronus de l'obtenir à nouveau. Une option ? Vous n'êtes pas sans vous douter que certains sorciers aimeraient voir les patronus disparaître définitivement. Alors, pourquoi un tel remède ? Est-ce risqué de leur laisser la possibilité de posséder un morceau d'âme qui sera, peut-être, condamné à mourir de nouveau ? Des questions malheureusement aux réponses floues, à peine données par les chercheurs bien peu enclin à nous en dire davantage. Les hypothèses vont ainsi bon train. Est-il dangereux pour un sorcier affecté du sortilège de garder ce patronus à l'intérieur de lui ? Se sentirait-il vide, démuni, toute sa vie ? Mais ne nous égarons pas. Les possibilités restent grandes, bien trop grandes pour un monde si étroit. La recherche active de ce remède devrait en rassurer plus d'un, mais n'oubliez pas que les séquelles d'une maladie ne disparaissent jamais complètement. Un soutien psychologique ne sera certainement pas de trop pour ces élèves choqués de cette expérience qu'ils auraient, certainement, préféré ne jamais avoir à vivre.
ATTAQUE DE MANGEMORTS AU CHEMIN DE TRAVERSE Avec l'affaiblissement de Poudlard, nous aurions pu nous attendre à une attaque visant le château en lui-même. Et pourtant. C'est bien le chemin de traverse qui essuie la colère et la persévérance des mangemorts, en ce mois de Printemps. L'attaque se serait déroulée le soir du premier Avril, anéantissant une boutique vintage et mettant à mal le commerçant de Fortârome. Les dégâts collatéraux du chemin de traverse s’élèveraient à un montant de cinq cent gallions environ. Un record pour le camp obscure de la société magique pour cette nouvelle année. Mais si ce montant exorbitant nous semble bien élevé, nous forçant à craindre pour nos futurs impôts, nous aurions très fortement préféré que cela en reste ainsi. Malheureusement, l'attaque ne semblait pas viser les bâtisses du célèbre chemin, mais bel et bien les âmes errantes de ses trottoirs. Coup d'Etat ? Simple rappel qu'ils veulent contrôler les puissances de notre monde ? Il était vingt-deux heures du soir selon les témoins, lorsque les sortilèges fusèrent dans les cieux. La marque des ténèbres s'agitait déjà à travers les nuages lorsque les premières victimes tombèrent au sol. Des morts à déplorer, des blessés terrorisés. Selon les avis de recherches, pas moins de sept sorciers seraient également portés disparus, dont trois nés-moldus. Le monde tremble une nouvelle fois. Mais si les sorciers s'en trouvent endeuillés, c'est la capture d'un mangemort en cavale qui viendra rassurer les cœurs affolés. Néanmoins, selon nos sources, ce mangemort n'aurait pas été impliqué dans l'attaque du chemin de traverse. Azkaban sera malgré tout son dernier refuge. L'équipe toute entière de la Gazette du Sorcier souhaite offrir ses plus sincères condoléances aux familles des victimes. Un hommage à notre regretté Albert WILDHERBITHOMERY, photographe au sein de la Gazette, se trouve en page 12, mort durant l'attaque.
Articles rédigés par Sanzé I. Tassion, photographie prise par George De La Vertemontagne