Wyall est né le vingt-deux février 1960, dans un fabuleux hôpital moldu. Toute sa famille n'est qu'une lignée de purs-sangs moldu. Il ne le regrette pas spécialement mais, naître au sein d'une famille sorcière aurait été plus... génial. Je ne vais pas vous décrire l'accouchement en long et en large mais, on aurait dit un bébé diable rouge. Même mon père, avait peur de me regarder, tellement j'avais du sang partout sur moi. Et pourtant, ce fut lui qui me mit mon petit bodi bleu et argenté. Ouvrir les yeux, c'était bien dur, pourtant, le nouveau né si força en réprimant un léger regard curieux vers ses parents qui lui lançaient des sourires tous sympathiques. Il s'est tellement courageux que, les infirmières et l'hôpital ne me font pas peur. Un peu normal je dirais, quand on passe un mois et demi là-bas parce qu'on est né trop tôt. Et oui, c'était une petite crevette minuscule qu'on avait la frousse de le prendre en lui cassant accidentellement un bras ou une jambe.

Wyall a grandi, oui. Il y a un an, on a organisé mon baptême. Toute la famille, au complet, était présente. Surtout qu'il avait eu une marraine et un parrain avec qui il pouvait partager tous ses secrets. Mais son grand-père le mit en route dans la gloire d'un sport nommé la natation. Déjà à deux ans, Wyall n'avais pas peur de l'eau. Il jouait avec tel un ours en peluche. Et à quatre pattes, je fais déjà des conneries, comme tirer la queue du chat qui veut seulement que je le caresse ou bien caser un vase à maman. En faite, impossible de le retenir quand il se met à faire le malin. Quand il veut quelque chose, il l'obtient, grâce à ses petits yeux de chat potté qui apparaisse dans Shrek, le film qu'il regarde 24/24 h. Il devient très strict niveau copie. Wyall, c'est Wyall. On ne le copie pas et pas de farce idiote qui fait pleurer les petits parce que lui, il pleure deux minutes puis, il pique une crise de colère incroyable. Et ça, croyez-moi, ça restera avec lui toute sa vie. Sauf peut-être le coup du bébé pleurnichard...

Parler c'est bien mais, insulter c'est mal et faire le con, c'est con. Non, Wyall ne fait pas ce qui vient d'être cité mais, ces parents le sente venir. Il commence à comprendre ce qu'on lui dit et à avoir un caractère compréhensible, ainsi que des mots qui veulent dire quelques choses. Personne ne ce doute que c'est un futur sorcier, même après les choses bizarres qu'il se passe à l'école, comme à la maison. Il a six ans et vient d'entrer en première primaire et déjà il se fait un ennemi number one. Une fois, celui-ci, son ennemi, c'est assis sur la barrière au fond de la cour, l'insultant. Se maîtrisant le plus possible, Wyall garda son calme, auprès de ses amis quand soudain, la barrière s'écroula et il se trouva nez à nez avec une araignée. Aussi, quand il avait peur, un chat brun tigré le suivait, se frottant à ses pieds, lui donnant ainsi une âme courageuse. Tout plein de choses bizarres se passait, suite à cela. De plus, ses parents l'ont inscrit à un club de natation de Londres, un sport qui lui plait fortement. Il ne sait pas que, dans six ans, il devra quitter ce formidable club pour devenir un... un... sorcier !

Du bruit, rien que du bruit autour de la belle piscine à l'eau bleue étincelante. Des cris d'encouragement puis un silence, le temps que le starter donne le coup de siffler du départ. Il avait dix ans et c'était un nageur surdoué qui, en compétition, nageait avec des plus grands que lui. La vitesse ne faisait pas tout, la technique aussi était importante. Personnellement, Wyall allait doucement au premier 50m et le deuxième, il pétait tout et rattrapait les autres garçons de sa catégorie. Ce n'était pas des gouttes de sueurs qui perlaient sur sa peau blanche mais, des gouttes d'eau, après sa course ou son record fut battu de dix-neuf secondes. Puis son nom retentit, suivi de celui du club auquel il appartenait. Ce n'était pas la première fois qu'il montait sur le podium, non. On peut dire qu'il a l'habitude, entre guillemet. Les applaudissements lui rentrèrent dans la tête, ses co-équipiers criant son nom de toutes leurs forces pendant que lui, avec ses gros muscles souriait avec un petit côté dragueur, montrant bien haut sa médaille d'or. Il était premier et son rêve, c'était d'être, un jour, aux jeux olympiques et gagner la coupe pour son pays.

Pourquoi, pourquoi devait-il abandonner son rêve de champion pour devenir un sorcier ? Il ne savait pas ce qui l'attendait alors, pourquoi aller dans cet endroit nommé Poudlard. Si c'était pour apprendre des tours tel celui des cartes, de la femme dans l'armoire noire, non merci. Il préférerait encore rester un moldu, comme ils disent. Ce logo tout inconnu, avec un grand P entouré d'un lion, un aigle, un blaireau et un serpent. D'un côté, ça pourrait être génial mais, Wyall n'était pas du genre à abandonner comme ça ses pauvres amis sans pouvoirs magiques. Puis, que dirait sa famille ? Le stress, la peur et la curiosité rendait le jeune garçon dans tous ses états. Puis, il lui fallut un seul moment de réflexion profonde et sérieuse pour qu'il se rendre compte que s'il était un sorcier, ce n'était pas c'est tours ridicule qu'on voit passer à la télévision. Toutes ses choses étranges qui se passait quand il y avait un problème, tel la chute de son ennemi à l'école, lors de ses cinq ans, ou alors ce chat qui le suivait partout et qu'on avait décidé d'accueillir dans le foyer Stewart. Wyall descendit trouver ses parents, leur avouant qu'il était d'accord pour aller à Poudlard et devenir un sorcier.

Descendant du Poudlard Express, Wyall suivait l'immense rang qui se dirigeait vers Poudlard. Dans un de ces wagons, il s'était fait plein de nouveaux amis sorciers. Des liens d'amitiés c'était tissés entre eux, tant aussi bien que de nouveaux ennemis qui étaient du même niveau que lui. On aurait cru qu'ils cheminaient sur un sentier sans fin mais, quand la verdure fraiche de la nature prit un grand virage, on aperçut alors un grand château illuminer de l'intérieur. Les bouches restèrent ouvertes en "O" mais celle du jeune moldu encore plus. À peine avait-il fait quelques pas dans l'enceinte du domaine de la sorcellerie qu'il fut plongé dans un stress total. On parlait de répartition et grâce à un ami sang-pur, il connaissait les caractères des quatre maisons. Mais, il ne pourrait juger le choix du choixpeau, il était un moldu, non une lignée de gryffondor, de serdaigle, poufsouffle ou encore serpentard. Le professeur McGonagal expliqua que chaque nom allait être cité en ordre alphabétique puisqu'elle posera le choixpeau sur notre tête ainsi nous serions réparti dans une des maisons pour le restant de notre vie. A, B, C... Vers la fin de la répartion, Stewart Wyall, Nico. Il s'avança, les jambes tremblantes, les regards tournés vers sa silhouette.

Wyall avait sa place à Poudlard. Enfin, comme tous les nouveaux quoi. Le rêve du champion de natation c'était effacé de son esprit, désormais, il cherchait à être de l'ordre du phénix, professeur de soins aux créatures magiques ou encore joueur de quidditch. Cependant, cela ne l'empêchait pas de faire des entraînements avec son club pendant les vacances d'été. Il aimait la magie, c'était plus fantastique que ce qu'il pensait lors de la veille de ses onze ans. Il avait sa baguette, de 27,5 cm, bois de noisetier, Crin de Sombral, sa tenue, ses livres, son hibou... Puis, tant il aimait travailler qu'il était imbattable aux cours, peut importe la matière. Les dix années qu'il a passé dans ce lieu totalement extraordinaire, il n'a pas cessé de faire des conneries, des blagues, de sourires, de faire des duels, tel un vrai sorcier ! Espèront que cela continuera jusqu'au bout, une chance d'hériter de ces pouvoirs !