BELLUM PATRONUM


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« And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
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Message « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Guest, Sam 21 Fév - 21:23 (#)
Ægir Vesper
Ashworth
ft. David Tennant
sang-mêlé
37 ans
Divorcé
Hétérosexuel
Professeur de DCFM
Lièvre d'Amérique
pro-ordre
tumblr
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À propos
Nom:Ashworth. La famille Ashworth n'est pas une famille exceptionnellement connue et puissante. Et ils en sont bien heureux. Contrairement aux croyances, ils sont en fait une famille de sang-mêlé. En général, on a tendance à croire à tord que ces sorciers forment une famille de sang-pur, car les plus récentes branches (environ quelques générations) sont entièrement composées de sorciers. Mais les archives en disent le contraire. En effet, beaucoup de moldus composent leur arbre et en général, aucun membre ne semblent en avoir honte. Ils ne préfèrent cependant pas s'en vanter, histoire de ne pas s'attirer les foudres des familles extrémistes. Mais ils ne sont pas particulièrement vantards, chez eux.  Prénom: Prénom:Ægir Vesper. Ægir venant du simple fait que sa mère était professeure d’astrologie, autrefois. Elle avait une telle passion des étoiles que cette passion a influencée son choix pour le prénom de son fils. Vesper étant une décision de son père. Deux prénoms qu'il n'affectionne pas particulièrement, mais au fond, il s'en fiche. Âge et Date de Naissance: 37 ans. Né le 3 MarsNature du sang: Sang-mêlé Situation familiale: Ægir à une sœur, à qui il n'a plus parlé depuis longtemps. Elle et lui ne se détestent pas, mais disons que moins ils se voient, mieux ils se portent. Cela à toujours été ainsi. Ses deux parents étant morts, il ne lui reste qu'elle comme famille proche. Jeune, il avait un frère; l'aîné de la famille, qui est mort quand Ægir n'avait que 12 ans.
Il a été marié plusieurs années à une femme du nom de Sarah. Ils ont eu une fille. Plus tard, sa femme lui a annoncé qu'elle le trompait depuis déjà un moment et qu'elle n'était plus heureuse avec lui. Ils ont donc divorcés, et leur fille est resté auprès de sa mère lorsque Ægir à déménagé à Londres.Patronus: Lièvre d'Amérique prénommée Iris. Miroir du Rised: Il n'osera jamais l'avouer à quiconque, mais la seule image qui se reflète dans ce fameux miroir, c'est sa famille autour de lui. Heureuse. Sa famille, heureuse et remplie. Il revoit sa fille, toute jeune. Sur l'image, elle a l'air de n'avoir que 7 ans, alors qu'aujourd'hui elle doit avoir environ 16 ans. Derrière lui, sa femme – ou du moins son ex-femme – rayonne, la main posée sur l'épaule de son mari. Elle le regarde avec tendresse, avec la même passion qui autrefois brillait dans ses yeux, plusieurs années auparavant. Au fond, sa famille lui manque. Mais bon, il serait inutile de vouloir revenir en arrière. Epouvantard: De manière plutôt généralisé, il voit la mort de sa fille. Il la voit mourir sous ses yeux, bien souvent par le même mangemort qui a tué son frère, bien que ce criminel soit mort depuis des années.Composition de la baguette magique: Mesurant exactement 33,7 cm, sa baguette à toujours été un objet important pour Ægir. L'aubépine épouse à merveille le caractère troublé de son processeur, et le cœur qu'elle contient – une plume de phoénix –  vient également complémenter son sorcier. Il a acheté sa baguette chez Gregorovitch, avec son oncle et sa sœur, à l'âge de onze ans, tout juste avant son arrivée à Poudlard. C'est un souvenir qui avec l'âge s'effrite, mais qui ne quittera jamais son esprit pour autant.   Emploi: Professeur de Défense contre les Forces du Mal ▬ Il à fait ses études à Poudlard. Il à été réparti dans Gryffondor, et comme la plupart des élèves, sa maison est rapidement devenue sa deuxième famille. Il a suivi ses études dans le but de devenir auror. Offensive magique avec occlumencie & métamorphose comme cours optionnels. Il travaillait avec acharnement, ses seules ambitions étant tournées vers son rêve de jeunesse. Ses professeurs n'avaient rien à dire, sa conduite était souvent impeccable (en fait, quand il faisait des mauvais coups, il savait comment les faire en secret), ses devoirs rendus toujours à temps. Il est devenu auror, comme il l'avait toujours voulu. Il a œuvré (et excellé) dans son domaine pendant plusieurs années. Avec sa petite famille, il a déménagé dans le nord de la France, trouvant l'endroit parfait pour démarrer leurs vies, sa fille n'étant pas très âgée à cette époque. Malheureusement, en 1975, la mort de sa mère à ravivé les souvenirs de son frère, rendant le jeune père légèrement plus fragile émotionnellement. Quelques semaines plus tard, son propre père mourut, rejoignant sa femme. Mais aggravant du même coup les troubles d'Ægir. Heureusement, sa femme et sa fille l'aidait dans son deuil. Tant qu'elles étaient là, tout allait bien. Cependant, une partie de sa vie s'écroula encore une fois : il apprit que sa femme le trompait depuis déjà un moment, et qu'elle n'était plus très heureuse avec lui. Le divorce se fit calmement, sans remous, sans vraiment de tension. Mais  Ægir sombrait déjà trop. Son anxiété  prenait le dessus, avec tout ces événements, et il n’eut bientôt plus le choix : il du renoncer à sa carrière, désormais trop stressante pour son esprit fragile. Coincé dans une atmosphère désagréable, entre sa femme et son nouveau conjoint, plus sa fille qu'il ne parvenait pas à voir sans y ressentir une peur inconditionnelle de la perdre, il finit par retourner vivre au Royaume-Uni. Il fit son possible pour s'orienter vers un nouveau métier, et celui de professeur sembla être le meilleur choix.   Il passa trois ans à étudier, jour et nuit. Le poste de professeur de défense contre les forces du mal lui tomba dessus comme un cadeau du ciel, en 1978 , mais pour lui, ce poste ressemblait à un prix de consolation.
Animal de compagnie: Il n'en a pas. Ça lui ferait du travail de plus, et il n'est pas vraiment fan des animaux. Il a déjà eu des chiens, dans sa jeunesse. Il les aimes, mais pas assez pour se décider à en avoir un. Du moins, une chien à lui seul.
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Caractère
Ægir n'est pas particulièrement quelqu'un de facile. Étant un ancien auror, il a prit l'habitude de se méfier d'un peu tout le monde. Il est difficile d'approche, donne difficilement sa confiance et en général quand on la perd, on ne la reçoit jamais une deuxième fois. Mais bien entendu, il y a toujours des exceptions. Il apparaît comme quelqu'un sur qui vous ne pourrez pas compter, mais en le connaissant, il est un homme totalement digne de confiance. Æ possède un pauvre entourage – normal, me direz-vous – mais au fond c'est un homme extrêmement loyal.  Ironique, peu sympathique et fréquent utilisateur du sarcasme, il laisse souvent une mauvaise image de lui et si vous voulez son avis, il s'en fiche. Il rêve de vengeance, mais ne se venge jamais. Il ne fait que de se nourrir de cette rage qui l'habite, à toute les fois. Il est un très bon menteur, mais ne ment jamais. Il hait les mensonges. Et étant un homme très observateurs, il sait qui lui ment. Ce sont toujours les bons menteurs qui savent reconnaître ceux qui leur mentent. Il n'est jamais très patient avec eux, les gens qui mentent, de toute façon. Un peu trop franc, il jure souvent, surtout depuis qu'il a quitté la France. Il fait son possible pour passer inaperçu, puisqu'il n'aime pas particulièrement les discussions. Il n'aime pas vraiment les gens, non plus. Et il n'aime pas particulièrement cette école. Il la voit comme la preuve de son échec. Le prix de consolation des dieux, histoire de lui prouver que sa vie n'est plus la même. Vous aurez pu remarquer qu'Ægir est un homme fermé. Froid. Mais sous cette carapace qu'il s'est forgée tout au long de sa vie, c'est un homme très doux. Délicat, et rassurant. Seul, isolé, il est maladroit avec les belles paroles et les doux sentiments, mais il fait ce qu'il peut. En général, seule sa présence suffit. Il est seulement brisé, au fond. Brisé et irréparable. Il ne le laisse pas paraître, mais il est affreusement triste. En général, il se donne des objectifs pour s'y concentrer et oublier tout ce qui le ronge, tout ce qui le tue. Il aime toujours sa femme. Il s'ennuie de glisser ses bras autour d'elle, et de la caler contre sa poitrine. Il s'ennuie de sa fille, son petit ange, sa petite fille aux yeux brillants. Il s'ennuie de ses éclats de rire quand il la portait sur ses épaules. Il n'a jamais fait entrer personne d'autre dans sa vie, amoureusement parlant. Oh bien sûr il y a un certaines soirées, des histoires d'un soir, mais rien de plus.
Depuis la mort de son frère, Ægir à développé un trouble d'anxiété panique. Son trouble s'était atténué, depuis. Jusqu'à la mort de ses parents, il n'avait pas vraiment fait d'autre crise. Mais lorsque sa mère et son père sont morts, cela à fait renaître les atroces souvenirs de la mort de son frère. Tout à dérapé à ce moment. Tout. Les crises sont revenues, de plus en plus fréquentes, de plus en plus terrifiantes. Bien que sa femme ait été là pour lui, ce fut de courte durée. Il apprit qu'elle le trompait, – avec un de ses collègues d'ailleurs –. Elle n'était plus vraiment heureuse avec lui. Ils divorcèrent donc, et bien que Ægir paraissait plutôt courageux devant tout cela, intérieurement, il se fragmentait. Après quelques semaines, il finit par ne plus pouvoir supporter de voir sa femme – son ex-femme plutôt – avec un autre. À chaque fois qu'il y pensait trop, quelque chose chose en lui sonnait l'alarme, et une peur terrifiante venait lui déchirer les entrailles. À toutes les fois qu'il parvenait à voir sa fille (qui à cette époque devait avoir environ 12 ans), il ressentait cette panique inconditionnelle de la voir mourir. Tout sombrait en lui, il fallait qu'il parte. Bien entendu, son état de santé s'étant aggravé, il dut renoncer à sa carrière d'auror. Un autre choc émotionnel qui n'aurait pas du avoir lieu.
Bien que désormais, il a peur de la peur elle-même, elle semble ne plus vouloir le quitter. Comme une compagne de vie. Des griffes qui agrippent à lui et qui ne le lâcheront jamais.
Æ se sent tellement loin de ce qu'il était, désormais. Tellement loin.
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Patronus
Été 1980. L'été où il a enfin réussi le sort, après 3 ans d'acharnement. L'été où il a enfin pu respirer un peu. L'été où il est officiellement devenu un Dæmon. L'été où il a enfin pu détruire cette solitude qui l’oppressait, bien qu'il préfère se dire le contraire. Après 3 ans, Iris lui est apparue. Lièvre d'Amérique, puissantes pattes arrières, oreilles démesurément longues, petits yeux noirs, museau triangulaire et fourrure douce. Cette hase est la grâce incarnée. Dans sa façon de se mouvoir, dans la façon dont elle parle à son sorcier. Douce, calme et aimante,  elle sait comment calmer Ægir quand il fait des crises. Chaque mot qu'elle prononce semble être les mots justes, comme si c'était quelque chose qu'elle avait toujours fait.

Mais malgré les apparences, Iris est également pourvue d'une force de caractère incroyable. Par ailleurs, Ægir peut vous affirmer qu'elle possède une langue de vipère bien venimeuse. Elle lui a sorti quelques petites paroles blessantes pendant leurs premiers jours, alors qu'Æ en faisait de même. Rapide d'esprit, elle a beaucoup de répartie et elle sait comment répondre au sarcasme et à l'ironie de son sorcier. Contrairement aux prières de Ægir, elle n'a pas su combler le vide dans son cœur qu'avait causé le manque de sa fille et sa femme à ses côtés. Il avait le fol espoir d'y combler le vide. Mais Iris n'était pas là pour ça. Elle est sa bonne conscience, son esprit épurée, ses douces paroles, elle est la compagnie dont il a besoin. Elle est sa Iris.
Pseudo et âge: Hossy – 16 ans HOHOHOHOHOHOHOHOHHOOù as-tu trouvé le forum ? Sur un tumblr + top-site + une amie avait essayé de m'y inscrire du temps où je n'étais pas très intéressé concernant Harry Potter Personnage: Inventé Queen Sou As-tu un autre compte sur BP ? Aulit, Wall-E, Olly u need is love ♥️ Présence: environ 3/7 pour les réponses, 5/7 pour la présence en moyenne Une remarque ? Ce forum est une merveille. bave  


Dernière édition par Ægir V. Ashworth le Dim 13 Sep - 19:13, édité 7 fois
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Guest, Sam 21 Fév - 21:24 (#)
You're not a sad story.

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3 Mars 19945. Naissance.
Je suis né en Écosse. Avec ma famille, on vivait dans une maison plutôt grande. C'était une vielle maison, mais j'arrive difficilement à m'en souvenir, je n'y ai vécu que 4 ans. Je n'ai que des images floues concernant mon enfance là-bas. Ma mère ayant reçue une offre comme professeure d'astrologie à Poudlard, nous avons déménagé à Londres.

Août 1956. Rentrée.
Le reste de mon enfance à été plutôt banal. On vivait une belle vie, plutôt modeste. On était bien. J'aimais ma famille, même si parfois, je détestais leur surveillance et la protection qu'ils me portaient. Mon frère était plus vieux de 2 ans, ma sœur plus jeune de 1 an. Étrangement, moi et ma sœur, on ne s'est jamais bien entendus, malgré notre petite différence d'âge. On avait trop d'opinions différents, trop peu de chose en commun, j'imagine. J'avais beaucoup d'affinités avec mon frère, par contre. Je l'aimais beaucoup, même si je ne savais pas toujours comment lui montrer. Je pense qu'il le savait, de toute façon. 1956 à été l'année de mon entrée à Poudlard. Gryffondor a été ma maison. J'en étais tellement fier. Mon frère lui entamait déjà sa troisième année. Il était à Serdaigle, on se voyait donc moins souvent. Mais ça nous allait, il faut croire. Il avait ses amis, j'avais les miens. J'avais mes études et il avait les siennes. Nos vies n'avaient plus grand chose en commun, outre notre lien de parenté. Il avait l'air heureux, je l'étais également. Tout allait bien.


Janvier 1958. Retour des vacances.
J'ai vécu la vie d'un étudiant normal, je passais inaperçu, mais j'avais des amis. C'était bien. Tout ça jusqu'au retour des vacances, durant ma deuxième année. Mon frère avait décidé de passer ses derniers jours de vacances avec sa petite-amie, à Pré-au-Lard. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, cette journée là. Il y a eu beaucoup d'agitation dans le château, et puis deux professeurs m'ont mis  à l'écart des autres. Je ne comprenais rien. Ou du moins, je m'obligeais, je me faisais croire que je ne comprenais pas ce qui se passait. Mais j'avais déjà compris. Le personnel courrait dans les couloirs pendant que les élèves les regardaient, mitigés. Les préfets renvoyaient les membres de leur maison respective dans les salles communes, et les personnages des tableaux ne cessaient de passer d'un cadre à un autre pour se chuchoter les dernières nouvelles, paniqués, ou bien avides d'en savoir plus. L'atmosphère était lourde. Ils m'avaient laissé seul dans une salle de classe abandonnée, histoire de me mettre à l'abri de ce qui se passait, histoire de contrôler ma réaction. Pourtant, à travers la porte, je pouvais entendre ce qui se passait. J'entendais les bribes de conversations précipitées accompagnées par le pas de course de l'infirmière et des professeurs. ''Mangemort'', ''attaque'', ''Pré-au-Lard'', ''Ashworth''. Je me souviens encore de la douleur que j'avais ressentis lorsqu'un coin de bureau s'était enfoncé dans mes côtes, après que je me sois reculé précipitamment de la porte. Comme si m'éloigner d'une porte allait changer quelque chose... Peu de temps après, la directrice de la maison est entrée. Ses yeux étaient rouges et humide. Elle s'est agenouillée près de moi, ses mots se sont imprégnés dans ma tête et me torturent encore aujourd'hui : « Ton frère... ton frère est mort, Ægir. Je suis désolé. » Elle m'a prise dans ses bras. Bien que son étreinte se voulait rassurante, je n'avais envie que de la repousser et lui hurler qu'elle se trompait. Même si je le savais depuis le début que ce n'était pas le cas. Mes parents sont arrivés en larme dans le bureau du directeur, où on m'y avait transféré. Il y avait ma sœur, aussi. Elle pleurait aussi. Et moi, j'avais envie de détruire quelque chose, tuer quelqu’un, maudire le ciel. Je pleurais, on m'a dit. Mais j'étais surtout tendu et crispé. On nous a escorté jusque chez nous. Ils m'ont dit que, quand on est arrivés, je suis descendu dans ma chambre et qu'ils m'ont entendus tout détruire jusqu'aux petites heures du matin. Quand ils ont enfin réussi à m'approcher, je dormais, roulé en boule sur mon lit, les joues baignées de larmes. Mais ça, je ne m'en souviens pas.  
Après cet événement, j'ai développé un trouble d'anxiété panique. J'ai peur quand je n'ai pas lieu d'avoir peur. Des crises d'angoisse atroces, de quoi devenir fou.. Une panique qui arrive, subitement. Qui m'envahit, qui me coupe le souffle, qui m'empoisonne. Au début, c'était des crises récurrentes. Traumatisantes. J'avais l'impression de mourir à petit feu. Tout n'allait pas bien. Tout était atroce.

Fin Février 1958. Regénération.
Au fils des semaines, des mois, des années, j'ai fais mon deuil. Comme nous tous. Comme tout le monde. Mon trouble s'est atténué, j'ai pu continuer mes études un mois plus tard. Le personnel m'ayant jugé apte à reprendre les cours, j'ai redoublé d'efforts pour reprendre tout le travail manqué au cours de ce mois. C'est a ce moment que j'ai décidé que je ne voulais pas que des familles soient ravagées ainsi, à cause des mangemorts. Je voulais arrêter ça. Plus jamais. J'avais décidé : je deviendrais auror. Peu importe ce que ça me coûterais. Je suis devenu l'élève dont le frère était mort. Mais ce n'était pas plus grave. Ça renforçait mon désir, à toutes les fois que je voyais des élèves chuchoter à mon passage. J'avais mes amis, qui me supportaient. Particulièrement Sarah. Sarah Eaton. Une très bonne amie qui aux fils des ans commença à me tourner autour. Bien vite, j'ai compris que ce que je ressentais pour elle ne se limitait pas à de l'amitié. Nous avons vite fini par sortir ensemble, on s'aimait énormément. On a commencé à se fréquenter en 4ième année. Elle était Gryffondor, comme moi. On passait beaucoup de temps ensemble. Elle a été celle qui a réussi à me faire tenir debout tout ce temps. Celle qui me soutenait. Celle qui me calmait. Celle qui me faisait oublier. Ça n'allait pas bien, mais ça allait mieux.


19 Novembre 1967. Naissance de sa fille.
Une soirée peut-être trop arrosée à la St-Valentin... la conséquence? Un bébé dans les bras. Bien entendu, Sarah et moi avions déjà décidé de fonder une famille. Nous voulions attendre la fin de nos études, mais on s'est tout de même bien débrouillés. Je n'avais que 22 ans, elle n'en avait que 21, mais je pense qu'on a fait du bon boulot. Du temps de sa grossesse, Sarah allait à ses cours, jusqu'au moment où elle ne pouvait tout simplement plus porter son ventre. À ce moment, elle s'est assurée de toujours recevoir ses travaux par des amies de sont cursus. Nos parents nous ont aidés, durant nos dernières années d'études. Ils la prenaient durant nos heures de cours, et nous nous occupions d'être à ses côtés dès que nos cours terminaient. Bien entendu, ce fut épuisant, les premières années. Les nuits de quelques heures, les heures de repas, les bains... bref, la fatigue habituelle des jeunes parents. Mais on a survécu. L'amour qu'on portait à Jude nous aidais.

Été 1971. Études terminées.
On a bien fêté ça, ne vous inquiétez pas. La liberté! Bien que nous n'avions pas notre totale liberté, Sarah et moi, on pouvait désormais passer tout notre temps avec notre fille. Durant cette année, j'ai travaillé au Ministère en tant qu'auror. J'étais tellement fier. Je regardais ce que j'avais bâti. Une famille merveilleuse, une vie formidable.

Septembre 1973. Déménagement.
« Chéri? Tu as vu la boîte avec la vaisselle? » Son cri avait résonné dans la maison vide, mais qui s'était remplie bien vite. « Près de celles des vêtements de Jude, il me semble. » lui avais-je répondu. Étrangement, je me souvent très clairement de se moment. Nous avions décidé de s'acheter une maison, histoire de commencer notre vie de famille. Nous avons déménagé dans le nord de la France. Beauxbâtons semblait être une école prometteuse pour Jude, plus tard. De plus, ma femme y trouva un emplois en tant qu'infirmière. Décidément, la vie avait prit un bon tournant pour moi. Tout allait merveilleusement bien.

Été 1975. Dérapage.
Après deux ans de bonheur, après deux ans à me voir heureux, le sourire aux lèvres, la vie en a eu marre de me voir respirer. En Juillet, ma mère est décédée. De vieillesse, dans son sommeil. Bien sûr, elle n'a pas souffert. Mais sa mort à causé beaucoup de ravage. Des images saccadées que je m'étais inventées au fil des ans concernant la mort de mon frère me revinrent en mémoire. Torturé? Tué rapidement? Brûlé? Écrasé?  Comme une vague me ramenant sans cesse m'écraser contre le flanc des falaises, mes cauchemars faisaient surface dès que je pensais à ma mère. Je recommença peu de temps après à à faire des crises. Mais cette fois, Sarah était là. C'était plus facile à supporter. Quelques semaines plus tard, mon père mourut également. De façon naturelle aussi. Comme quoi les deux avaient décidés de partir ensemble. Mais s'en était trop. À toute les fois que je paniquais, les peurs que je ressentais étaient de plus en plus... paniquantes. Terrifiantes. À toutes les fois, j'avais l'impression de mourir d'un infarctus. Désormais, j'avais peur de la peur.

Octobre 1976. Doomsday.
Après le deuil de mes parents, j'avais cru avoir passé les épreuves que la vie me lançait. Hé non, je n'étais pas au bout de mes peines. Cette épreuve là, je l'ai reçu en pleine figure. Je ne m'en suis toujours pas remis, et je suis certain que je ne m'en remettrai jamais.

« C'est fini entre nous, Ægir... » Sa voix était calme, mais autoritaire. Lentement, j'avais ouvert la bouche,  mais je n'avais pu dire quoique ce soit. Je n'y arrivais pas. Elle m'avait dit, quelques minutes avant qu'elle m'avait trompée. Non, pire, qu'elle me trompait, et depuis un moment. Avec un auror, un de mes collègues. Une engueulade en avait découlé, puis nous nous étions tous deux écroulés dans les fauteuils du salon, en silence. Je l'avais regardé avec tant de reproche, tant de haine. Je la haïssais, je la haïssais parce que malgré cela, malgré ce qu'elle venait de m'avouer, je la regardais et j'avais envie de l'embrasser. Parce qu'elle était ma femme. Parce que je l'aimais. Après toutes ces années de loyauté et d'amour sincère envers elle, voilà ce que je méritais? Un divorce? Un divorce parce qu'elle n'avait pas su m'aimer assez? Je tremblais, maintenant. Tremblais de peur. De tristesse, malgré l'absence de larmes. « Je t'en pris, Sarah... » l'avais-je supplié. Le regard qu'elle m'avait lancé à ce moment me fend encore le cœur quand j'y repense. De la pitié. Elle s'était levée, elle avait prit ma main chaude entre les siennes, glacées. Délicatement, comme elle l'avait toujours fait. Elle m'avait regardé, longuement, dans les yeux. Puis elle a posé un baisé sur mon front, avant de quitter la pièce. Là s'est terminé notre histoire. Là nos souvenirs ont étés jetés, comme si ils n'avaient jamais servi à rien.  Jude était chez une de ses amies, à ce moment. Elle y avait réfléchit, au moment de me l'annoncer. Je suis parti, prendre l'air. Digérer la nouvelle. J'ai marché près du lac où nous allions, parfois. Longtemps. J'ai marché la tête vide, comme un zombie. Je ne suis revenu que tard le soir. Sarah était déjà couchée, mais je savais qu'elle ne dormait pas. Il devait être dans les alentours de 2h du matin, mais elle ne dormait pas. Je me suis glissé dans les couvertures, j'ai soupiré. J'ai senti ses pieds froids contre les miens. Et en silence, les larmes se sont mises à couler. Parce que je me rendais compte à ce moment que jamais plus je ne pourrais la réchauffer lorsqu'elle aurait froid la nuit, je ne pourrais plus la réconforter quand elle aurait des soucis, je ne pourrais plus passer mes doigts dans ses cheveux, je ne pourrais plus être son mari, je ne pourrais plus vivre avec elle, jamais plus je ne pourrais lui dire que je l'aime en sachant que c'est réciproque.
Pendant cette nuit, je finis par me lever. C'est dans le couloir que je finis par craquer. Les sanglots que je retenais éclatèrent. Mes pensées s’obscurcissaient. J'allais mal. Je marchai rapidement vers la porte, et je me dépêchai de sortir dehors. Sur le balcon, les larmes coulèrent encore plus. Je le savais, je commençais à paniquer. J'arrivais difficilement à respirer, je tremblais de façon incontrôlable, et par dessus tout, j'étais convaincu que j'étais dans un cauchemar. Tout cela n'était pas réel. Je tournai en rond comme un lion en cage plusieurs fois. Je m'agrippai après la rambarde, pour finalement me laisser glisser, le dos appuyé sur la barrière de bois. Je me souviens avoir entendu Sarah se lever. Elle est venue près de moi, et j'avais honte. Honte qu'elle voit mes larmes, honte qu'elle voit ma faiblesse. Maintenant que je savais qu'elle n'était plus vraiment ma femme, montrer ma vulnérabilité me donnait le vertige. J'avais essayé de me calmer, je ne voulais pas qu'elle me voit dans cet état, pas maintenant, plus maintenant. Mais j'en étais incapable. Elle a glissé sa main dans mes cheveux en me parlant doucement, et comme elle l'avait toujours si bien fait, elle m'a calmé. J'ai repris mes esprits, et j'ai réussi à faire stopper les larmes. Du moins, pour une courte durée. Après un moment assis sur le balcon, on se releva. En silence, on regagna le lit, sans nous parler. Je ne voulais pas parler.

Le lendemain, nous avons décidé que je déménagerais. Je l'avais proposé, sachant très bien que vivre dans une maison pleines de souvenirs me tuerait. Quelques jours plus tard, nous annonçâmes à Jude, pour notre divorce. Elle a passablement bien prit la nouvelle j'imagine. Je ne sais pas comment on doit prendre ce genre de nouvelles. Elle a pleuré un peu, mais nous avons réussi à la rassurer. Tout comme moi, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. J'ai laissé le bon soin à sa mère de lui expliquer. Avant mon départ, j'ai tenté à plusieurs reprises de me faire reprendre par Sarah, sans succès. Après une semaine, j'étais parti dans un petit appartement, pas très loin. Et elle, elle pouvait être ouvertement en couple avec son amant. Je pense que c'est ce qui a eu raison de moi.


Hiver 1976. La fin de l'auror.

Après le divorce, mon anxiété panique refit de plus en plus surface. Particulièrement à cause des visites que je rendais à Jude. Il n'était pas rare que je tombe sur Sarah et son amant, ce qui avait le don de me rendre malade. Plus je voyais ma fille, plus j'avais cette peur inconditionnelle de la voir mourir, comme mon frère. Qu'un jour on m'annonce que ma fille s'était fait tuer. J'en cauchemardais la nuit. Bref, je n'eus bientôt plus le choix que de remettre ma démission en tant qu'auror. Je n'avais plus la capacité mentale pour ce travail. Chaque chose me mettait sur les nefs. Trop stressé. Tout s'écroulait sous mes pieds.

Primtemps 1976. The Sound of Drums .
N'étant plus capable de supporter le nouveau couple et tous les souvenirs qui m'envahissait dans le quartier, je discutai avec Sarah de mon départ, pour finalement l'annoncer à Jude. Nous avions décidé que Jude resterait ici, avec sa mère. Je ne voulais pas qu'elle me suive. J'étais trop instable, je ne voulais pas qu'elle me voit paniquer, puisque jusqu'à maintenant, elle ne m'avait jamais vu. De plus, il me fallait un nouvel emploi, ce qui ne serait pas une tâche facile. Je retournai donc à Londres. Je réussi a obtenir la maison familiale, que ma sœur avait désirée louer. Je pu m'y installer. J'étais tellement seul. Toute ma famille... disparue. Je fus 3 ans, seul et sans métier. J'avais décidé d'opter vers un métier d'enseignement. Ma mère ayant été professeure, je me suis dis que je devais avoir quelques affinités avec le métier. Pendant trois ans, je passai inlassablement mes nuits et mes jours à étudier tous les cours que l'ont ne m'avait pas fait suivre en Offensive Magique. Je ne voulais plus être seul. Je voulais ma fille, je voulais ma femme.


Été 1978. The End of Time .
Bien que j'ai plutôt vu ce poste comme un cadeau de pitié, je l'acceptai quand même. Professeur de Défense contre les Forces du mal. Voilà où j'avais abouti. Voilà ou la vie m'avait traîné. Voilà où la corde avait rompue. Ce poste, je ne l'aime pas. Cette école, j'ai maintenant une mauvaise image d'elle. Je veux partir. Je veux continuellement m'enfuir. Mais je ne peux pas. Parce qu'après tout cela. La dernière chute dans mes échelons, ça sera la mort.

Été 1980.  The Last companion.
C'est en début Août 1980 que je réussi enfin le sort du patronus corporel. Durant les dernières années, j'avais cherché un moyen de réduire à néant la solitude qui me suivait. Lorsque l'apparition des daemons commencèrent à être médiatisées, je décidai que c'était ce qu'il me fallait. Je travaillai longuement jusqu'à cet été fatidique. Désormais, Iris me suivait partout. Les premières semaines furent atroces, si bien que j'en vins à regretter d'avoir lancé ce sort. Mais comme dans tous les domaines, je finis par m'habituer à sa présence, et elle aussi. Elle apprit comment me calmer, j'appris comment la tolérer. Nous étions fait l'un pour l'autre, bien que parfois, je la déteste secrètement de ne pas être ma fille, ou ma femme, à la place d'une hase. Elle n'a pas réalisé mes prières, elle n'a pas ramené mon ancienne vie, mais elle avait fait de ce calvaire un calvaire tolérable.


Dernière édition par Ægir V. Ashworth le Mar 10 Mar - 21:27, édité 4 fois
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Sam 21 Fév - 21:34 (#)
Rebienvenue Mr le prof Haww Bonne chance pour la fin de ta fiche Brille
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Sam 21 Fév - 22:17 (#)
David Tennant Brille
Re bienvenuuue NONPASAUBAAAIN
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Sam 21 Fév - 22:41 (#)
Je t'aime. Je l'aime déjà. Han! Han! Han! Ton avatar déchire, ta présentation déchire, tu déchires !
Nam So Hyun
admin - the universe is full of intentions
Nam So Hyun
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Nam So Hyun, Dim 22 Fév - 1:07 (#)
David bave dead

Rebienvenue Chou
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 1:20 (#)
Toi toi toi bave bave
Laisses moi être ton presse papier hihi !

Re-bienvenue Chou Chou Robert47cm
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 2:12 (#)
Re bienvenue :D
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 6:36 (#)
Daviiiiiid bave Chou Faudra qu'on cause tous les deux hihi mais bon courage pour ta fiche Haww
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 8:47 (#)
hey !!!!!!!!! Bienvenue officiellement ! bien avancée ta fiche !! Chou
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 9:12 (#)
Tennant bave Rebienvenue ! Chou
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 9:33 (#)
Tennant NONPASAUBAAAIN Rebienvenue Chou Tu as décidément beaucoup trop bon goût en matière d'avatar Yeah!
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 15:13 (#)
rebienvenuuuue ! Brille
David Chou Chou TEN Twisted
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Invité, Dim 22 Fév - 17:11 (#)
DAVID Chou rebienvenuuue Brille
Guest
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
par Guest, Dim 22 Fév - 17:15 (#)
GIRGIR MON AMOUR Chou
Bienvenue Robert47cm
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Message Re: « And if you take my hand, please pull me from the dark... And show me hope again. » ▬ Ægir V. Ashworth
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