| I will find you in a burning sky where the ashes rain in your mind ▬Charliepar Invité, Dim 10 Mai - 22:18 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Lily Charlotte Emilie de Breteuil FEAT. Lily James 19 ans ϟ Communication magique ϟ Ecureuil gris ϟ Sang pureNom: De Breteuil. Plus exactement, Le Tonnelier de Breteuil. Famille française vieille depuis quelques générations déjà, les De Breteuil font partis de la noblesse française et ont été annoblis en 1572 par le roi sorcier de France. Les De Breteuil ont toujours eu la particularité d'être proche des rois à n'importe quelles époques et ont très souvent vu leur nom être renommé en France. On notera aussi qu'Emilie Du Châtelet (née De Breteuil), femme de lettre et de science, maîtresse de Voltaire pendant des années est une des ancêtres illustrement connue de cette famille. Mais Charlie bien qu'elle ait vécu la majeure partie de sa vie en France, possède aussi des parents anglais de part sa mère, Astrid. Ainsi Charlotte est aussi liée à la famille Bishop chez qui elle vit actuellement. Prénom: Lily Charlotte Emilie. Prénoms classiques mais sophistiqués malgré tout. Un compromis a cependant été fait lors de la naissance: un prénom serait d'origine anglaise et les deux autres seraient français. C'est donc pour premier prénom Lily qui a été choisi, en rapport avec la fleur elle-même et au fait que cet enfant aux traits purs. Charlotte, prénom courant dans la noblesse française fut le deuxième choisi et celui auquel Charlotte décida qu'il devienne le plus courant. Il provient du prénom de son grand-père décédé qui se prénommait Charles. Par esprit de contradiction et parce que Charlotte n'a jamais réllement aimé se faire appeler de la sorte, elle se fait connaître à Poudlard sous son surnom, Charlie. Enfin, Emilie est le prénom de son ancêtre, Emilie du Châtelet, femme importante dans la noblesse française, femme de lettre, sans doute une des premières féministes à se montrer indépendante et libre de corps et d'esprit. Ancêtre qui a d'ailleurs énormément de valeurs auprès de Charlie qui a nommé son patronus en hommage à l'amant de celui-ci, Voltaire. Âge et Date de Naissance: 19 ans, née un 19 avril à Sainte Mangouste. Charlie possède la nationalité anglaise étant donné qu'elle est née sur le sol anglais dans l'hôpital la plus réputée du pays. Elle n'a cependant pas fait toute sa vie dans ce pays et c'est à l'âge de 4 ans qu'elle retourna en France près de la famille de son père. Nature du sang: Sang-pur. Les Bishop et les De Breteuil sont purs ce qui fait que Charlie a donc aussi le sang pur. Cependant aucune des deux familles n'a jamais réellement été extrémiste ou raciste. C'est donc dans un climat de tolérance, notamment à cause des idées de son père, mais aussi du climat sociale de la France, beaucoup plus ouvert que Charlie a été élevée. Situation familiale: Il y en a qui restent, d'autres qui partent pour ne jamais revenir. C'est notamment le cas de sa mère à Charlie. Astrid. Cette déception à n'en plus finir. Astrid a donné la vie à Charlie et pourtant, ne sait jamais réellement comportée comme une mère ou alors dans la plus tendre enfance de Charlotte. La mort de sa soeur jumelle, Liz, suite à la naissance d'Ezster, a fait qu'Astrid n'est jamais réellement redevenue elle-même et c'est lorsque Charlie avait 10 ans que celle-ci a décidé de partir, sans aucune explication. Charlie ne parle plus de sa mère depuis ce jour. Tristan, son père, a été son pillier pendant toutes ces années. C'est notamment lui qui lui a passé sa passion pour la photographie qu'elle soit magique ou sorcière mais aussi son goût du voyage. Prenant soin l'un de l'autre, il est finalement décédé pendant les vacances de Noël 1979 suite à un accident de voiture. C'est aujourd'hui chez les Bishop qu'aujourd'hui se trouve Charlie. En tant que famille maternelle c'est aujourd'hii un certain retour aux sources dont a besoin la jeune femme. BIen qu'elle les connaissait déjà, elle devient de plus en plus proche de ses cousins etcousines qu'elle ne l'aurait espéré et faire partit d'une famille à nouvelle, pas forcément si parfaite que ça, mais une famille malgré tout, c'est tout ce qu'elle demandait dans le fond. Patronus: C'est sous la forme d'un écureuil gris, qu'apparait le plus fréquemment le patronus de Charlie. Il lui arrive de prendre quelque fois l'apparence d'un papillon lune qui fait étrangement écho avec les changements de comportement de la blonde... Et c'est par le prénom Voltaire qu'elle a décidé de le nommer. Miroir du Rised: Si elle devait se retrouver devant ce miroir, ce serait une petite fille qui changearait n'aurait pas vraiment d'ethnie, ni de couleur qui lui dirait dans le language des signes "Merci". Cette petite fille est en fait la personnalisation de l'objectif personnel de Charlie qui souhaite se donner corps et âme dans la charité et notamment, s'occuper des enfants les plus délaissés du monde qu'ils soeint, sorciers, moldus, blanc, noirs, sang-purs, sang-mêlés ou né-moldu. Composition de la baguette magique: La baguette de Charlie n'a pas été réalisée par Olivander bien qu'elle aurait pu tout à fait s'autoriser à en acheter une de cet illustre fabricant. Mais c'est son homologue fançais qui a reçu l'honneur de recevoir la petite Charlotte âgée à l'époque de 11 ans dans sa boutique. C'est finalement pour une baguette en bois de Charme avec une écaille de sirène à l'intérieur et d'une longueur de 15 cm qu'elle a opté. On eut dit des propriétaires de bois de Charme qu'ils sont habités d'une passion pure et certaine et qu'ils arrivent toujours à leur objectif. Quand on connait Charlotte on ne sait que trop bien que ce diction est vrai... Cette baguette produit aussi une magie dîte "belle", particulièrement élégante et rafinée, à l'image de sa propriétaire. Epouvantard: Elle s'est toujours dit que c'était une peur totalement stupide en réalité, mais elle n'a jamais pu s'empêcher d'avoir peur des hauteurs. Ainsi son épouvantard prend la forme d'une échelle qui représente sa peur des hauteurs. Etudes Suivies: Il y à présent deux années que la jeune fille a fait son choix. Au tout début, il s'agissait d'un choix aléatoire, plus porté sur ses affinités sans qu'elle n'est réellement de but. Puis, au début de cette année 1981 c'est finalement un choix beaucoup plus clair qui s'est imposé à Charlie. Si elle a pris la communication magique comme cursus, il vallait de soit qu'elle souhaitait faire quelque chose de positif et qui se rapprochait de ce que son père avait entreprit, lui qui avait commencé à vendre certaines de ses photographies dans le but de reverser l'argent à des associations. Et finalement, son envie de charité, son envie de faire quelque chose de bien pour les autres l'a emporté. C'est cependant vers les langues qu'elle se tourne, en parlant près de trois parfaitement, c'est donc ambassadrice et porte parole pour des associations sorcières que Charlie souhaite s'orienter comme métier et carrière. Animal de compagnie: C'est son chien Bartiméus qu'elle a laissé en France, le coeur déchiré de ne pas pouvoir le prendre avec elle à Poudlard. Hormis ce gros chien absolument laid et parfois agressif, Charlie ne possède pas d'animal de compagnie. Caractère Charlotte c’est celle qui veut vivre. Charlotte c’est celle qui hurle qu’elle est vivante parce que c’est le cas. Elle respire, elle sent son cœur battre, elle sent l’effort dans ses muscles lorsqu’elle se tape un sprint, elle sent le vent dans ses cheveux tantôt chocolat, tantôt blonds. Elle sent la vie couler en elle. Et elle sait qu’elle n’a plus réellement une minute à perdre. Parce qu’elle a déjà trop perdu. Parce qu’elle a failli y passer aussi. Parce que finalement, la vie est bien trop courte pour qu’elle s’arrête de le hurler à plein poumons. Et elle rayonne Charlie. Elle rayonne d’amour, de chaleur, de bonheur. Elle rayonne parce qu’elle est heureuse, heureuse et en pleine métamorphose, en plein changement. C’est sans doute la première chose que vous remarquerez chez elle, cette aura de joie, de bonheur, et de douceur aussi. Cette aura qui hypnotiserait presque, qui apaiserait presque. Elle rayonne, rit, sourit, parle encore et encore et ne veut pas perdre une minute de plus de sa vie. Charlotte, elle veut vivre à tous prix et elle veut faire quelque chose de sa vie aussi. Sans doute est-ce le fait qu’elle revient de loin, sans doute est-ce le fait qu’elle se soit finalement décidée à laisser tomber tous ces carcans de la bonne société sorcière, toutes ces règles, toutes cette bienséance si caractéristique de la société et de la noblesse française. Parce qu’elle en a peut-être un peu marre de faire semblant d’aimer quelque chose, de mentir, de faire son hypocrite. Parce que Charlie recherche aujourd’hui l’authenticité et la vérité. Elle ne veut plus de mensonges, plus de silence. Elle ne veut que la vérité, que la sincérité. Alors elle bouscule les gens, les pousse à sortir de leur retranchement, parfois un peu maladroitement, souvent avec beaucoup d’aisance parce que ça n’est pas pour rien qu’elle est dans le cursus de communication magique. Elle a décidé qu’elle débarquerait dans la vie des autres et chamboulerait tout. Parce qu’elle-même n’a plus réellement de repère et qu’elle n’a plus envie de ces environnements sécurisés et où tout lui est servi sur un plateau d’argent. Elle recherche l’insécurité. Elle recherche la vie, la vraie, pas celle des châteaux ou des soirées mondaines. Bien sûr, elle sait qu’elle ne peut pas totalement s’écarter de son monde où elle a passé entièrement toute sa vie. Elle ne peut pas renier l’ascendance noble de son sang, ni ses obligations. Mais en tant qu’héritière de sa maison, la dernière d’ailleurs, elle a la possibilité de faire ce qu’elle veut, la possibilité au final, d’être libre de corps et d’esprit. Parce qu’elle y tient à sa liberté chérie. Elle y tient et elle voudrait l’étendre aux autres. Convaincue et de plus en plus réagissant à son environnement, elle a décidé qu’elle voulait accomplir quelque chose pour les autres. Pas pour elle, parce qu’elle a déjà pratiquement tout ce qu’elle veut. Plutôt pour ceux qui n’ont pas forcément toutes les libertés qu’elle possède déjà. Et encore, elle estime qu’en tant que femme, elle ne possède pas non plus toutes les libertés qu’elle voudrait. Toujours est-il que c’est une femme engagée, déterminée et sûre d’elle qui se lance dans un combat de tous les jours, qui veut repousser les limites, ses limites et celle des autres, qui fait preuve d’un courage doux, pas violent parce qu’elle reste réfléchie et pas forcément très violente sauf si elle y est contrainte. Parce qu’elle est une battante Charlie, une battante qui a décidé qu’elle continuerait de se battre mais pour les autres et qui, si il le faut, prendrait les coups pour les autres. Protectrice, aimante, généreuse, même gentille, elle garde ces valeurs nobles et anciennes que lui a inculquées son père. Mais depuis un certain temps, elle a décidé qu’il était temps d’affronter l’extérieur, de voir autre chose, de sortir de tout ça. Alors elle se mélange, elle se sociabilise d’avantage et se découvre passionnée, engagée, téméraire même là où avant, elle était beaucoup plus réservée et timide. Elle se rend compte que même-si elle connait beaucoup de choses de par son éducation élitiste, elle a encore beaucoup d’autres choses à savoir et à découvrir et elle se découvre de plus en plus curieuse, et avec cette envie de toucher à tout, de tout découvrir. Et cette envie grossie au fur et à mesure, devient presque totalement obsédante. Alors, elle se laisse entrainer dans les soirées totalement étrangères à ce qu’elle connaissait, elle se laisse entrainer dans d’autres mondes, pas forcément beaux, pas forcément parfaits et elle fait preuve de cette ouverture d’esprit qu’elle a acquise à force de voyager avec son père. Elle ne juge pas, se contente d’observer et d’en déduire certaines choses, de prendre les bonnes et les mauvaises choses et de les garder précieusement dans son cerveau en constant éveil. Eveil qu’elle compte bien continuer. Si elle a peur ? Peur de quoi ? De vivre ? Elle a décidé qu’elle n’avait plus besoin d’avoir peur, qu’elle ne devait plus avoir peur et qu’elle devait se lancer les yeux fermés dans cette aventure qu’est la vie. Elle a décidé qu’elle avait toute sa vieillesse pour avoir peur de mourir. Elle a décidé qu’elle mettait de côté sa conscience l’espace de quelques temps pour faire, pour une fois, ce qu’elle a réellement envie, pour n’être que passion, sensations et authenticité. Pour ne faire que ce qu’elle veut et non pas ce qu’on attend d’elle. Parce que c’est ça aussi Charlie, c’est la capacité d’envoyer tout chier avec classe et dignité. C’est la capacité à dire stop quand elle use trop sa corde de patience et de bonté. C’est aussi le fait d’être de ce calme légendaire…. Calme qui finit, quand elle est à bout, de sortir le feu, la puissance de la vie hors d’elle, et de parfois, faire des dégâts sans réellement s’en rendre compte. Mais toujours avec cette certaine douceur, avec cette classe naturelle. Finalement, elle n’attend que ça Charlie, de pouvoir s’affirmer, de pouvoir enfin être elle-même, d’atteindre ces objectifs avec sa passion dévorante et son ambition un peu surréaliste. De pour voir éclore, telle une fleur dans un doux matin de printemps. a little something from you. Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes. ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1981 dans le jeu), ni avant ni après. You're not a sad story. Elle se souvient du bois du violoncelle qu’elle possédait entre ses mains. Elle se souvient de la peur qui lui brouillait le ventre. Elle se souvenait qu’elle avait envie d’être partout sauf ici. Pourtant, il le fallait bien. Elle devait bien passer devant tout le monde. Elle avait travaillé si dur pour ça. Elle avait presque rendu fou ses parents à force d’insister et de toujours jouer le même morceau. Et le grand jour était arrivé. Elle devait faire sa représentation devant tout le monde comme toutes les autres petites filles qui étaient passé avant elle. Sauf qu’elle se demandait : qu’est ce qui changerait de sa représentation à elle par rapport à celle des autres ? Elle était âgée elle aussi de 10 ans comme toutes les petites filles, elle avait elle aussi un violoncelle qu’elle avait du mal à porter, elle jouait elle aussi plutôt bien de cette instrument si particulier. Qu’est ce qui ferait la différence exactement ? Elle pouvait très bien se dérober, dire qu’elle ne se sentait pas bien. Mais… elle ne pouvait pas. Elle devait faire cette représentation. Parce qu’elle savait qu’elle serait fière d’elle quand elle aurait fini. Parce qu’elle savait, malgré ses protestations en temps habituel pour la forme, qu’elle en avait besoin. La brunette vient poser sa petite main sur le lourd rideau pourpre et l’écarta légèrement pour regarder la scène. Une autre petite fille était en train de passer. Elle dansait, elle. Le regard de Lily se pose sur l’audience. Elle ne voit pas tout le monde, mais elle voit suffisamment de gens pour se rendre compte qu’il est bien là, assis droit sur sa chaise, l’air… noble et bien élevé. Une moue apparait sur son visage alors que Lily se dit qu’Hector Flint devrait desserrer sa cravate. On aurait dit qu’il était en train d’étouffer. Elle aurait dû aller le voir avant de se cacher en coulisse. Mais toutes pensées vers l’anglais furent interrompues lorsqu’elle sentit une main géante se poser sur son épaule. Délaissant le rideau qui retomba là où il était à l’origine, Lily se retourna et vit que Tristan, son père, un sourire aux lèvres se tenait devant elle. Le simple fait de le voir, ici, avec elle, avait le don de la rassurer et le cœur au bord des lèvres, des soudaines larmes enfantines montant à ses yeux, Lily se retrouva dans ses bras. Elle sentit les bras de son père se refermer sur elle et un petit silence s’installa entre eux. Ils profitaient chacun de ce petit instant de bonheur volé. Et puis, la petite voix de Lily se leva dans les airs, fébrile : « Je suis contente que tu sois là papa. » Elle n’avait pas besoin de dire ce qui la tracassait, tout dans l’inclinaison de sa voix faisait qu’elle transpirait la peur et l’anxiété. Se détachant de son père, celui-ci se baissa à sa hauteur et vint effacer doucement les deux larmes solitaires qui coulaient le long de ses joues. Un sourire aux lèvres, Tristan finit par dire : « Tu vas être formidable, comme toujours ma chérie. » Des applaudissements retentirent et Lily s’agita. C’était bientôt à son tour. Tremblante, elle se propulsa une nouvelle fois dans les bras de son père et le serra de sa force de gamine, respira son odeur rassurante et au fur et à mesure qu’elle inspirait et expirait doucement, sentit les battements de son cœur devenir plus régulier. Elle pouvait le faire. Il n’avait pas tort. Elle y arrivait bien toute seule, il n’y avait aucune raison que ce ne soit pas le cas aujourd’hui. Il fallait qu’elle bouge. Alors, respirant une dernière fois l’odeur de son père, prenant le courage qu’il lui cédait bien volontiers, elle se détacha de lui, prit son violoncelle et se plaça près de l’entrée de la scène. Elle entendit son nom et s’élança, sans attendre, sans même réfléchir, décidée à ne pas avoir peur pour la première fois de sa vie. Comme l’avait prédit Tristan De Breteuil, elle avait été formidable. Pas une seule fausse note, pas un seul mauvais pas. Sans doute devait-elle remercier son acharnement constant ses derniers temps. Mais Lily en sortant de scène, émue par les applaudissements et fière d’avoir réussi comme il fallait se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Il y avait une place vide dans un coin. Une place qui n’aurait, justement pas dû l’être. Mais Lily n’en fit rien, sans doute que sa mère avait eu un contre temps. Astrid de Breteuil avait beaucoup de contre temps en ce moment. Si bien, que Lily ne voyait plus tellement celle-ci. Elle n’avait pas osé demander à son père ce qui n’allait pas, mais elle avait remarqué qu’il y avait quelque chose qui clochait dans la façon dont Tristan se comportait. Après le spectacle, Lily retrouva Hector et sans rien lui demander, aussi pour relâcher la pression qu’elle s’était mise, vint lui desserrer sa cravate. Un sourire aux lèvres elle lui murmura malicieuse : « T’avais vraiment l’air de manquer d’air du haut de la scène. Pense à la desserrer un peu de temps en temps. Tu as besoin de respirer tu sais. » Les parents restèrent ensemble un moment et Lily profita de ce temps pour le passer avec Hector. Mais elle devait l’avouer : elle n’était pas dans son assiette, tracassée par cette absence qui n’avait pas lieu d’être, tracassée par son père dont elle ne remarquait que trop bien le visage fermé qui cachait une profonde angoisse. Ils finirent cependant par se quitter. Le trajet jusqu’au château des De Breteuil fut un peu long et Lily s’endormit dans la voiture. En temps normal, ils ne prenaient pas la voiture mais depuis que Tristan faisait des affaires avec des moldus, il se devait de paraitre un minimum « normal » à leurs yeux. Alors il avait appris à conduire sous les hurlements de rire de Lily en le voyant si décontenancer, mais fort heureusement, Tristan s’en sortait comme un chef. La voiture s’engagea dans l’allée majestueuse et si parfaite du château pour s’arrêter finalement. Lily fut réveillée par son père et sortant de la voiture, se précipita dans l’édifice ancestral. Ouvrant la porte d’entrée à la volée, elle se mit à courir, s’écriant : « Maman ! C’était trop cool ! J’ai tout réussi ! » Mais arrivée dans le salon, Lily se rendit compte que sa mère n’était pas là. S’arrêtant, dubitative, elle se dit alors que celle-ci devait surement être dans une autre pièce du château. Alors, elle reprit sa course. Mais plus elle cherchait, plus elle se rendait compte que des éléments manquaient. Les affaires d’Astrid n’étaient plus là. C’est finalement Tristan qui arrêta Lily dans sa course folle. La prenant par le bras, il se glissa une nouvelle fois à sa hauteur, cette fois-ci, totalement à genou à elle. Et puis elle croisa son regard. Le cœur de Lily se serra et elle crut un instant en voyant ce visage si triste, ces yeux remplis de larmes que quelque chose de grave s’était passé. « Papa qu’est ce que… » Et puis son regard se posa sur un morceau de papier qu’il tenait dans sa main et elle comprit. Elle comprit qu’Astrid ne reviendrait pas. Elle comprit aussi que Tristan tentait de lui dire avec les bons mots, mais qu’il se perdait dans ses sentiments qui semblaient le submerger. Il n’arrivait pas à parler et soudain, éclata en sanglot devant elle. Elle avait mal au cœur de le voir comme ça. Elle avait si mal au cœur. Alors, ne sachant pas quoi faire d’autre, elle s’accrocha à son cou pour lui faire un câlin, tentant d’apaiser ce qui s’apparentait à un chagrin d’amour. Le berçant doucement du haut de ses dix ans, elle lui glissa alors : « C’est pas grave papa. On est plus que tous les deux maintenant. On est bien tous les deux non ? » Et pour toute réponse, se furent les bras de Tristan qui la serrèrent et les pleurent qui redoublèrent.
Elle finit de mettre ses boucles d’oreilles, laisse tomber ses cheveux châtains sur ses épaules un peu trop découvertes pour l’occasion. Une dernière vérification de sa tenue qui n’avait strictement rien à voir avec ses longues robes de soirée habituelle. Un débardeur bleu laissait voir le début d’une poitrine plus ou moins avantageuse. Un short en jean montraient des cuisses légèrement musclées à cause de la danse classique qui avait achevé de sculpter son corps au fil des années tant dis que des talons un peu trop haut finissaient de la grandir et de lui donner une silhouette élancée. Charlie de Breteuil n’avait pas spécialement l’habitude de se retrouver dans ce genre de tenue, mais du haut de ses dix-huit ans, elle avait envie, pour une fois, de sortir de ses soirées mondaines traditionnelles. En cette période de Noël en plus, elle savait que la plupart de ses amis de diverses origines et de sang pas forcément pur se trouvaient chez eux. Et ce soir-là, elle avait été invitée pour une de leur fête. Décidée à sortir de son style relativement classique, elle avait fait la veille les magasins avec une amie, sortant donc ces vêtements particulièrement courts. Mais Charlie, dans un esprit sans doute de curiosité s’était dit, pourquoi pas. Après tout, elle n’était pas indisposée par son corps et c’était une manière de l’assumer entièrement. Elle était donc prête à s’en aller mais décida de passer une veste autour de ses épaules. Elle savait que ses amis l’attendaient à l’autre bout de l’allée et elle ne voulait pas les faire attendre, alors elle sortir de sa chambre et descendit les escaliers pour se retrouver dans l’entrée de la demeure qui n’avait pas réellement changé après toutes ses années. « A toute à l’heure papa ! » Elle entendit quelqu’un se précipiter alors qu’elle commençait à ouvrir la porte et la voix de Tristan s’exclama : « Non mais tu crois aller où comme ça ? » Charlie se tourna étonnée vers son père qui avait les sourcils froncés : « Bah je t’ai dis que je sortais ce soir… » « Et je t’ai dis non il me semble bien. » Charlie fronça les sourcils à son tour alors qu’elle sentit Voltaire lui monter dessus pour se diriger jusqu’à son épaule et s’y nicher. En effet, il lui avait dit non mais n’avait pas dit pourquoi. La brune croisa les bras, soudainement sur la défensive avant de lui demander : « Je peux au moins savoir pourquoi je n’ai pas le droit ? » « Parce que je te le demande. » « Ca n’est pas une raison. » Ils se faisaient face, chacun défiant l’autre du regard, elle, ne comprenant pas ce qui n’allait pas, lui, bloqué dans son rôle de père qui avait sans doute envie de passer un peu de temps avec sa fille. « Je n’ai pas besoin de raison pour interdire à ma fille de sortir, surtout dans cette tenue. Alors tu m’écoutes et tu restes ici. » Ils se toisèrent du regard un long moment et puis finalement, Charlie céda, se déplaçant pour retourner dans sa chambre, dépitée. Elle n’avait en plus aucun moyen de dire aux autres qu’elle ne pouvait pas venir à cause de son père. C’était malgré tout injuste. Elle n’avait pas envie de passer du temps avec son père, elle voulait retrouver ses amis. Quel mal à ça ? Mais alors qu’elle se dirigeait dans sa chambre, elle sentit quelqu’un lui tirer la mange. S’arrêtant, elle baissa la tête vers Chaplin, l’elfe de maison qui était libre mais qui avait décidé de rester au service de la famille malgré tout. « Miss Lotte, je peux le distraire en attendant si vous tenez réellement à sortir ? » Charlie regarda surprise, l’elfe de maison, pourtant si sérieux d’habitude. « Moi je dis FOOOONCE ! » Et Charlie ne se laissa pas d’avantage la réflexion. La musique battait son plein dans la maison tout ce qu’il y a de plus modeste où Charlie se trouvait à présent. Riant avec une amie, elle vit cependant une autre arriver et lui dire d’un air blasé : « Charlie, ton père est là… Et il n’a pas l’air très content. » « … il manquait plus que ça. » soupira la brune qui se leva et se dirigea vers l’entrée animée. Et en effet, il se trouvait bien là. « Il n’a pas l’air très content. » Et Charlie, comme Voltaire savait que ça n’était qu’un euphémisme. Sans plus de discussion, la brune saisit sa veste sur le portemanteau et sortit derrière son père. Ils se dirigèrent vers la voiture et Charlie monta sur le siège passager à côté de son père qui prenait le volant. Elle savait qu’elle aurait pu conduire, mais elle soupçonnait fortement qu’il pense qu’elle avait bu. Or, elle n’en avait pas eu l’occasion… Ils partirent alors dans ce silence tendu. Charlie regardait par la fenêtre. Le silence commençait à devenir insoutenable. Il mourrait d’envie de parler mais elle le soupçonnait d’avoir peur de faire exploser sa colère au volant. Sauf que Charlie étouffait dans ce silence et elle finit par lui dire : « Ne punis pas Chaplin, c’est moi qui lui ait demandé. » Mensonge mais elle n’avait réellement pas envie que la faute retourne sur Chaplin alors que c’était elle qui avait désobéit. « Je sais que tu mens, Chaplin m’a avoué que c’était lui qui t’avais fait sortir en douce. » Silence. « Papa… » « Je t’avais dis non. Qu’est ce que tu ne comprends pas dans ce mot » « Tu n’as pas donné de raison ! Et puis merde ! J’ai bien le droit de sortir avec mes amis non ? » « Surveille ton langage Charlotte. Je n’ai pas forcément à te donner de raison pour t’interdir quelque chose… » « Tu m’as interdit de sortir parce que monsieur se retrouve tout seul chez lui et qu’il déprime parce qu’il n’arrive pas à se trouver une autre femme que celle qui l’a laissé huit ans auparavant. » Et elle sut qu’elle était allée trop loin. Ni Tristan, ni elle-même ne parlaient de ce qui s’était passé. Ni l’un ni l’autre n’avait essayé de savoir où celle-ci se trouvait. Et Charlie savait parfaitement que son père souffrait encore énormément de son départ. Elle avait sans doute un peu trop tiré sur la corde mais était arrivée à bout de patience devant le visage trop calme de son père, concentré à conduire. La voiture s’arrêta alors à un carrefour et le silence s’étendit dans l’habitacle. Charlie soupira et ferma un instant les yeux. La voiture redémarra et s’engagea dans l’allée alors que Charlie commença à dire : « Papa, je suis dé… » Mais elle ne put jamais prononcer la suite de sa phrase. Elle ne put jamais s’excuser de son insolence auprès de son père et ne le fera plus que sur sa tombe pas loin d’une semaine plus tard. Dans la nuit noire, sans lune, une voiture en percuta une autre au moment même où Charlie De Breteuil tentait de s’excuser auprès de son père. La première voiture se vit avoir une course folle, perdant le contrôle de véhicule, Tristan ne put jamais faire en sorte de minimiser les dégâts et avant qu’il ne puisse réellement faire quelque chose, la voiture où il se trouvait avec sa fille se retourna et se retrouva à faire des tonneaux le long du fossé. Puis, tout s’arrêta. Plus haut, on entendit la seconde voiture, celle qui avait percuté, faire crisser ses pneus et prendre la fuite. Puis, dans la nuit noire sans lune, se fut le silence qui prit place. Le silence et la mort.
Son regard se promène sur les rosiers du jardin si parfaitement taillé du jardin français dans lequel elle se trouvait. Elle se rappelait qu’il avait bien aimé s’occuper de son jardin. Oh bien sûr, Tristan de Breteuil était d’autant plus passionné par son objectif mais le peu qu’il passait chez lui, dans ce château qui était maintenant la possession de Charlotte, il le passait dans son jardin. Elle pouvait peut-être en couper. Il les aurait sans doute les avoir sur sa tombe. Même-si elles allaient faner relativement vite. Charlotte sent la pression de Voltaire contre son cou alors qu’il échange ce qui semblait être un câlin. Il ne parlait plus beaucoup depuis l’accident et son silence était aussi évocateur du chagrin qui saisissait la jeune femme depuis qu’elle s’était réveillée dans la chambre d’hôpital et qu’elle avait appris la mort de son père et qu’on n’avait pas retrouvé le fugitif. Charlotte la mort dans l’âme, se baissa au niveau du rosier et vint couper une tige le plus proprement possible avec sa baguette magique et en fit de même pour une deuxième. Entendant quelqu’un arriver à sa hauteur, elle eut le temps de se relever pour se retrouver face à Klaus le visage fermé et l’air grave. « C’est l’heure ? » Sa voix n’est qu’un murmure et Charlie voit le jeune homme acquiescer. Elle prend alors son bras et ils finirent par sortir du jardin, elles deux roses à la main. Ils arrivèrent au cimetière une poignée de seconde plus tard après transplanage. Charlotte qui n’aimait pas se moyen de transport, ou tout du moins avait, depuis l’accident, peur de tout transport qui pouvait l’emmener quelque part, resta un instant blême, les yeux fermer avant de se décider à regarder autour d’elle. Elle avait choisi le cimetière où la plupart des de Breteuil étaient enterrés. La tombe de la grande Emilie du Châtelet se trouvait à quelques mètres mais Charlie, la passa sans la regarder, elle qui, d’habitude venait s’y recueillir silencieusement et solennellement. L’heure n’était pas à ce recueillement-là. Continuant dans l’allée, elle arriva bientôt au niveau d’un groupe de personne qui se trouvait être le cortège. Charlie reconnut pratiquement tout le monde, beaucoup de gens de différentes ethnies qu’ils avaient rencontrés dans leurs différents voyages. Les Bishop étaient aussi présents. Lâchant le bras de Klaus, elle se dirigea vers les invités et passa dans leur bras tour à tour. Puis, arriva les Bishop avec qui elle passa un peu plus de temps. Ezster avait bien grandit, Charlie savait que certaines choses avaient changé dans sa vie dernièrement et les deux filles au visage étrangement similaire se serrèrent longuement dans les bras. Alister arriva ensuite et Charlie resta un moment dans les bras du jeune homme, lui glissant qu’elle était contente de le voir. Mais leur étreinte vu coupée par Voltaire et Miklos. Le raton laveur s’était approché de l’écureuil et lui tendait un biscuit que l’écureuil tenta de prendre et en mangea un morceau pour finalement, laisser tomber le cookie et s’exclamer dans la tête de la jeune femme alors que la phrase était pour le raton laveur qui ne pouvait pas le comprendre : « C’est trop mignooooon ! bouhouuuu » avant de se jeter sur Miklos pour le serrer de sa force d’écureuil. Charlie eut un sourire en voyant cette scène et se dirigea ensuite vers son oncle et sa tante. Après quelques échanges de paroles qui concernaient une demande pour qu’elle vienne les rejoindre et ne se retrouve pas seule en France que Charlotte déclina poliment, elle se positionna en face du cercueil. Et puis la cérémonie commença. La plupart des invités commençaient déjà à partir et Charlotte, toujours ses roses à la main s’avança devant la tombe fraichement recouverte. Après quelques minutes de silence, les larmes aux yeux, la brune déposa les deux roses sur la terre fraiche avant de se relever et de partir à son tour. Les invités étaient tous finalement, rentrés chez eux, Charlotte avait laissé Klaus repartir pour l’Angleterre sans un mot, ne formulant pas la détresse qui l’habitait. Elle redoutait d’être seule. Elle redoutait de se trouver face à son chagrin et son deuil qui ne faisait que commencer. Mais elle n’avait rien formulé bien qu’il lui ait demandé plusieurs fois s’il voulait qu’il restât. Elle traversa une nouvelle fois le jardin, ses escarpins noirs claquants sur le sol, elle finit par se retrouver devant la porte de massive qu’elle avait cent fois passée en se disant toujours que son père serait là. La porte fermée, Charlie se laissa aller contre celle-ci, fermant les yeux. Le silence. Il n’y avait plus que le silence dans cette maison trop grande. Elle sentait un poids énorme au niveau de son cœur, une gêne qu’elle n’arrivait pas à ignorer. Les larmes menaçaient de couler. Si elle pleurait, elle n’allait plus s’arrêter. Se mordant la lèvre, la brune ne se retint pas d’avantage et les larmes commencèrent à couler. Sa poitrine se souleva doucement et Charlie se retrouva à pleurer, glissant le long de la porte et pour se retrouver assise sur le sol. La brune ouvrit finalement les yeux et entre les larmes qui brouillaient sa vision s’aperçut que son violoncelle trainait dans le couloir, là où elle l’avait laissé quelques jours plus tôt. Elle le regarda longuement, continuant à pleurer. Et puis, une vague de colère la saisit. Elle n’avait plus envie de jouer. Elle n’avait plus envie de danser. Pourquoi faire ? Pour qui ? La seule personne pour qui elle le faisait se retrouvait six pieds sous terre. Il n’y avait plus de raisons valables et il n’y en aurait plus jamais. Se levant elle se dirigea à toutes vitesses vers le violoncelle et d’une violence dont elle n’avait encore, jamais fait preuve, le prit et le balança à travers la pièce. Il retomba au sol dans un bruit sourd sans pour autant que cela ne le détruise. « Miss Lotte ? » Charlie sursauta et se tourna vers l’elfe de maison qui la regardait. Essuyant les larmes sur son visage, la brune finit par dire : « Laisse Chaplin, je rangerais mon bazar plus tard… Tu peux t’en aller si tu veux. » Et sans attendre la réponse, la jeune femme monta les escaliers, délaissant le violoncelle abîmé.
Encore une nuit où elle n’avait pas fermé l’œil correctement. Ca ne pouvait plus continuer comme ça. Elle ne dormait plus correctement depuis l’accident et ça faisait aujourd’hui, jour pour jour, un an que ça durait. Elle avait tout essayé mais n’avait jamais voulu tester les potions pour s’en dormir et en ce matin de décembre 1980, la brune décida que ça devait cesser. S’habillant totalement n’importe comment, nouant ses cheveux dans un chignon totalement décousu, elle sortit de sa chambre silencieuse pour se diriger vers le hall d’entrée. Enfilant ses vieilles converses, elle entendit Chaplin qui était arrivé plutôt ce matin, venir vers elle. « Vous allez quelque part Miss Lotte ? » Charlie enfila sa veste tout en répondant : « Je reviens. Si Klaus se réveille dit-lui que je reviens rapidement. » L’elfe de maison retourna à son occupation et Charlie se dirigea vers les clefs de la maison, saisissant celui où ses clefs de voiture à elle se trouvaient. Depuis l’accident, elle n’avait jamais reprit ce moyen de transport. Sa voiture à elle, celle de son père ayant été totalement détruite pendant l’accident, était restée dans l’allée. C’est Chaplin qui se chargeait de veiller à son entretien à la demande de la jeune femme bien qu’elle ne l’utilisait plus. Sauf qu’aujourd’hui, elle avait besoin d’une voiture. Prenant sur elle, elle finit par sortir du château et de se diriger vers celle-ci. Ouvrant la portière, la brune s’arrêta un instant devant. Soufflant pour se calmer, elle finit par s’asseoir sur le siège conducteur, attacha sa ceinture et démarra avant de rouler jusqu’à la ville pour rentrer dans un refuge pour animaux abandonnés. Passant la porte, tremblante et blême, elle se dirigea vers le gérant : « Bonjour, euh… Je voudrais vous prendre un chien. » « Vous avez une préférence ? » « Non pas vraiment je… Est-ce que je voir ce que vous avez ? » L’homme se déplaça et l’invita à rentrer dans la réserve où les animaux étaient enfermés. Charlie resta un moment à regarder chaque bête quand son intérêt se porta sur un énorme chien dont elle n’arrivait pas à déterminer la race derrière des barreaux et qui puait atrocement. « Vous en faîtes quoi de celui-là ? » « Beeeh, personne n’en veut de c’lui là. Il est trop laid et trop gros et particulièrement agressif… Je vais finir par le piquer si ça continue. Ca se remplit rapidement ici, vous savez ma p’tite dame. » Charlie regarda longuement le chien alors que l’homme continuait : « Mais pour vous, il faudrait plutôt truc plus petit vous croyez pas… » « Combien pour lui ? » Il la regarda alors totalement étonné. Charlie ne le quitta pas un seul instant des yeux, sérieuse. « Mais il va vous bouffer ce chien… » « Je vous garantit que non. Combien ? » « Je vous le fais gratuit, mais s’il vous arrive quelque chose à cause de ce monstre, je ne me porte pas garant. » « Vous pouvez au moins m’aider à le mettre dans la voiture ? » L’homme maugréa légèrement mais accepta malgré tout et quelques longues minutes plus tard, le chien qui grognait férocement se retrouvait dans son coffre. Charlie n’avait rien montré de son trouble et à l’instant même où elle referma le coffre de sa voiture, elle se demandait sérieuse si c’était une bonne idée tout ça… Surtout que le chien lui faisait vraiment peur. Mais elle ne dit rien, se disant que l’homme s’était déjà donné assez de mal comme ça pour elle et elle ne voulait certainement pas que le chien se fasse piqué. Elle finit par rentrer dans la voiture et démarra. Le chien faisait un bouquant pas possible, on aurait dit qu’il était totalement fou… la panique commença à monter chez Charlotte qui se demandait réellement ce qu’elle était en train de faire à rouler dans une voiture alors qu’elle en avait peur et à se coltiner volontairement un chien affreux et qui menaçait de la bouffer ou de lui provoquer un accident. Elle roulait maintenant depuis un petit moment quand elle se retrouva exactement à l’endroit où elle avait eu l’accident avec son père. C’est tremblante qu’elle se rendait compte qu’elle faisait une crise de panique. Freinant sec, elle se rangea sur le bas-côté plus loin et sortit de la voiture à toute vitesse, avec cette impression qu’elle allait vomir. Blanche comme un linge, il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre ses esprits. Finalement, après quelques instants, elle regarda la voiture où elle entendait le chien gronder et grogner comme un fou. Elle ne pouvait pas reprendre la voiture. Elle en était tout simplement incapable, paralysée par la peur. Elle ne pouvait pourtant pas laisser le chien comme ça… Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Guimauve (ou sinon Nana), 20 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum?Houuuu là Je m'en souviens plus ϟ Personnage: Inventée ϟ As-tu un autre compte sur BP? J'en avais fut un temps ϟ Présence: Tout les jours comme vous le savez bien ϟ Une remarque? Vous m'avez manquer
Dernière édition par L. Charlie De Breteuil le Mar 12 Mai - 23:03, édité 18 fois |
|