Nom: Issue d’une famille noble, au sang pur, et à la lignée qui peut les remplir de fierté, elle descends de la famille des Flint Prénom: La jeune fille répond à deux prénoms différents. Le premier, nom de la déesse de la vengeance, Némésis, est celui connu de tous, celui que ses parents ont bien choisit, sans même le savoir. Le second , qu'elle partage avec sa soeur, est Jane Âge et Date de Naissance: Elle est née, quelques secondes avant sa sœur, un 6 aout, il y a de ça 17 ans. Nature du sang: Sa plus grande fierté vient de son sang, entièrement pur Situation familiale: La famille de Némésis est tout ce qu’il y a de plus compliquée. En effet, cette jeune fille a une sœur jumelle, Léna, avec qui elle a parfois eu des relations conflictuelle, mais qui sont aujourd’hui effacées. Elle a aussi un cousin, traitre à son sang, qui habite aujourd’hui avec elles, et apprécie ses parents, dont elle fait la fierté. Ces derniers ont d'ailleurs décidé de la fiancer à un sang pur, pompeux, riche, et "comme il faut".Patronus: Son patronus est un imposant, et effrayant cobra, mais peut aussi, parfois, se transformer en papillon de nuit. Miroir du Rised: Elle n'a jamais contemplé ce miroir trompeur, et plein d'espoir vain, elle s'y est toujours refusée. Mais, elle sait que si elle levait le regard sur son double, à travers cette glace, elle verrait une femme à qui tout sourit, une femme reconnue, admirée, devant laquelle tous et toutes s'inclinent. Mais, il est aussi possible qu’elle s’y voit, heureuse, avec ceux qu’elle aime… Il suffit d’un choix de sa part. Un seul. Composition de la baguette magique: Sa baguette est composée de ventricule de dragon, et de bois de vigne Epouvantard: Son épouvantard est bien simple. Elle se voit, seule, humiliée, entourée de gens moqueurs, qui la pointe du doigt. Sa plus grande peur, est en effet de ne plus être entourée, et admirée. Etudes Suivies: Dans un cursus d'études primaire, la jeune fille poursuit le but de se diriger, plus tard, dans l'offensive magique.  Animal de compagnie: Elle n’en possède pas, et la seule relation avec un animal qu’elle peut avoir, c’est avec l’elfe de maison de ses parents. Et, évidemment, avec son patronus.

Némésis, elle a un cœur de démon sous un visage, une allure d’ange. Elle est hautaine, elle est snob, elle est bourrée de défaut, la rouquine. Alors, oui, elle est belle, elle est désirable, et elle paraît innocente, douce, une âme en peine à protéger. Et elle le sait. Oui, elle est intelligente, et se débrouille relativement bien dans chacune de ses matières. Mais il n’empêche qu’elle n’en reste pas moins celle qu’on pourrait qualifier de fille à papa. Elevée par des parents qui prônent le sang pur, Némésis est celle des jumelles qui a suivi les idéologies. Elle est celle des jumelles qui ne se mélange pas avec « des traîtres à leur sang ». Celle qui garde en tête son avenir, celle qui veut le meilleur, pour elle-même. Et peu importe les dégâts qu’elle occasionne. Alors, oui, la jeune fille n’est pas de celle qu’on pourrait qualifier de gentille. Elle est même tout le contraire. Mais, au fond, lorsqu’on apprend à la connaître, elle n’est plus si haïssable que cela. Au fond, lorsqu’on apprend à la connaître, on peut passer de très bons moments avec elle.
Cependant, si elle vous a dans son viseur, si elle se met à ne pas vous apprécier, alors il ne vous reste plus qu’à fuir. Car il ne fait jamais bon être détesté par la jeune Flint. Le nom, qui résonne dans tous les esprits comme celui d’une famille glorieuse, et prestigieuse, a une influence certaine, dont la jeune fille pourra se servir pour vous descendre en flèche, surtout si vous vous mettez en travers de sa route.
Elle n’est pas colérique, pourtant, la rouquine. Elle garde toujours son sang-froid, et use plus des paroles que des actes, pour blesser. Elle sait, le plus souvent, toucher où ça fait mal, et lorsqu’elle trouve le point sensible, vous pouvez compter sur elle pour appuyer dessus.
Pour elle, pour être la meilleure, aucune pratique n’est interdite. Elle ne se refuse rien, du moment que ça lui permet d’atteindre son but. Et elle vise haut, la jeune fille, elle vise haut. Mais, elle y arrive toujours. Quel que soit le moyen, quelque soit la manière, même si cela met en danger son entourage, elle s’en fiche. Tout ce qu’elle veut, c’est être admirée, crainte, par tous. Que son nom apparaisse sur toutes les lèvres, que tous et toutes veuillent lui ressembler.
C’est aussi pour cela, pour atteindre ce but seule, qu’elle ne veut pas s’attacher, la jeune fille. Pour elle, l’amour n’est qu’une perte de temps, qu’un retardement, parmi tant d’autres. Elle a des amis, la jeune fille, surtout depuis qu’elle traîne avec ceux de sa sœur. Elle a eu du mal, au début, mais elle a fini par s’y faire.
Et puis, elle a aussi ses propres amis. De sa maison, ou d’autres sang-purs. Des hypocrites. Avec eux, tout n’est qu’hypocrisie, et piston. Garde tes amis près de toi, et tes ennemis encore plus près. Il faut d’abord gagner la confiance de l’autre, pour le trahir. Toute affection est vaine, et elle le sait. Ils ne sont rien de plus que des pions, des pions sur son échiquier pour atteindre ses objectifs. Des pions destinés à souffrir à sa place, à la protéger, à l'aider à se faire un nom, et à s'affirmer comme la plus puissante. Car c'est ce qu'elle est.

Son patronus, elle l’a rencontré il y a trois ans, comme tout le reste de la population du monde des sorciers. C’est un cobra, pour son côté féroce, effrayant, méchant, en fait. Pour son venin foudroyant. Il s'enroule autour de son avant bras, y cale sa tête, et glisse ses écailles le long se sa main, à la plus grande peur de certains. Lorsqu'il sent que la jeune fille n'aime pas quelqu'un, il n'est pas rare qu'il se redresse, en position d'attaque, et, là, il est vraiment menaçant. Cependant, parfois, lorsqu’elle est aux côtés de certaines personnes, le cobra disparait, il laisse place à un papillon de nuit, aux ailes brunes, sans parure. Il volette à côté d’elle, se pose parfois sur son épaule, mais ne prend jamais beaucoup de place.
Son patronus est un mâle du nom de Céos, un titan de la mythologie grecque et avec qui la jeune fille a un lien tout particulier. Ils s’aiment, vraiment, tous les deux. Céos serait prêt à tout pour sa « maîtresse », et Némésis le lui rend bien. Qu'on touche à son patronus, physiquement, comme par la parole, et elle vous détestera de toute son âme. Or, être détesté par Némésis n'est pas toujours une expérience agréable.

Elle se retourne dans son lit, envoyant valser ses mèches de part et d’autres de son visage enfantin. Avec le goût de l’interdit en plus, elle sait que cette soirée restera gravée, à jamais, dans sa mémoire. Elle sait que ces gens, les amis de sa sœur, même si elle devrait les détester, ils ne sont pas aussi mauvais que ce qu’elle aurait pu le croire. Elle se lève de son lit, doucement, ouvre les rideaux, et se pose, un instant. Elle contemple la grande ours, dans la nuit noir, et dont les étoiles brillent au dessus de Whitby. Surtout, du moins, en a-t-elle l’impression, Dubhe.
Elle prend la main de Léna, la serre dans la sienne. Le regard de sa jumelle semble lui demander ce qu’elles seraient devenues, si Jayden n’avait pas –encore- été là, comme toujours. Mais la jeune fille n’en a cure. Pour elle, le batard, qui ne mérite ni l’affection de ses parents, ni la reconnaissance de sa sœur, n’aurait pas du se trouver là. Il les suivait ? Il les espionnait ? Et tout ce que trouvait Léna à redire, c’était un bête merci ?
Alors oui, Némésis avait eu peur, la peur de sa vie. Mais, maintenant, elle ne l’avouait pas. Maintenant, elle avait relevé la tête, et affirmait que si Jayden n’avait été là, elles s’en seraient sorties. Très bien, même. Parce que Némésis n’avouait jamais ses faiblesses.
Les bateaux fendent l’eau du lac, noir, sombre, glacé. Elle se rappelle des mots de ses parents, et son cœur s’emplit de fierté. Elle relève le menton, ignore les possibles traître à leur sang, comme son cousin, et tous les nés moldus. Ils sont facile à repérer. Ce sont ceux qui ne lève pas des yeux assurés, ceux qui paniquaient un peu, dans le train, en quête de repère. Ce sont les sang de bourbe. Alors oui, certains trouveront que c’est un vilain mot dans la bouche d’une si jeune enfant, mais Némésis sait. Combien de fois lui a-t-on sermonné ? Tu leur es supérieure, seuls les vrais sorciers ont le droit à la fierté. Tu n’es pas leur égale, loin de là. Ils se doivent de te respecter, parce que ce sont de misérables sang de bourbes. Ils ne devraient même pas être là.
Elle se cramponne au bord de la barque, se dresse de toute sa petite taille, cherche à voir avant les autres. Cherche à être la première à pouvoir scruter l'imposante stature du château, la première à voir la forêt interdite, à voir les professeurs dont on leur avait tant rabattu les oreilles.
Elle passe les portes du château, un peu éloignée de sa soeur, et des gens qu'elle connaît. Les enfants sont accueillis par un professeur, mais, aujourd'hui, ce n'est pas ça qui l'intéresse. Elle ressent la magie de ce lieu. Elle est presque palpable, dans l'air. Elle en ressent la puissance, et elle sait ce qu'elle veut. Elle sait qu'elle veut devenir une grande sorcière. Quelqu'un devant laquelle tous et toutes s'inclinent, quelqu'un d'admiré, et de craint. Quelqu'un aux pouvoirs si immenses que...
Ici, elle a l'impression de comprendre, enfin. Comprendre la puissance, comprendre la magie. Et, ici, elle sait. Elle sait ce que signifie être un sorcier, elle sait enfin ce que ses parents voulaient dire. Et elle comprend que, quoiqu'il advienne, elle parviendra à son but. Par n'importe quel moyen.
« Nous sommes fiers de toi. »
Elle referme la lettre sur elle même, un grand sourire satisfait aux lèvres. Elle s'est éloignée de ses amis pour la lire. Que ce soit les sangs purs avec lesquels elle aime à traîner pour affirmer l'autorité Flint, ou alors ceux avec lesquels elle a parfois l'impression de se sentir différente, ceux de sa soeur. Avec ces derniers, elle à l'impression de trahir la confiance de ses parents, qu'elle ne mérite pas leur approbation si importante à ses yeux. Elle ne veut pas les décevoir. Elle se montrera digne de son nom. Pas comme Léna. Pas comme Jayden.
A Poudlard, elle n'est pas dans la tête de classe, mais son pouvoir est déjà assez fort pour qu'elle n'aie pas besoin de trop le travailler. Elle a confiance en elle, et si jamais elle est en danger, il y aura bien un idiot à la recherche de reconnaissance, ou bavant sur ses formes pour s'en tirer à sa place. Combien de punitions n'a-t-elle pas délégué ? Ah, ça oui, porter le nom Flint est un bon facteur social. Quand on ne le déshonore pas.
Elle continue de traîner avec Ursa Major, évidemment, mais elle n'ose pas l'affirmer. Elle sait bien qu'elle se ferait haïr de ses parents. Elle sait bien qu'elle se doit d'être à la hauteur. Et elle le veut, d'ailleurs. Elle veut encore réussir, être crainte, et admirée.
Quel qu'en soit le prix.
« Fiancée ?! »

Les mots claquent, et un sourire, qu’elle tente hautain, se forme sur les lèvres de Némésis. Elle hoche la tête, affirme ce qu’a sans doute du dire sa sœur au groupe. Fiancée. Oui. C’est ce que ses parents lui ont annoncé. Elle jette un rapide regard à Seth. Son regard est le même que d’habitude. Un peu moqueur, comme s’il trouvait ça ridicule. Il trouve ça ridicule, d’ailleurs.
Quand ses parents lui ont présenté le mec sang-pur, beau, et fort avec qui elle allait être casée, elle ne peut nier qu’elle a été sensible à son charme. Et puis, avec lui, elle sent qu’elle peut toucher ses rêves du bout des doigts. Elle sent que son avenir est juste là, à porté de main. Avec lui, elle pourrait être celle qu’elle a toujours voulu. Alors, elle s’est abandonnée entre ses bras, elle l’a laissé la rendre heureuse le temps d’un instant. Et elle sait que, si elle le veut bien, cet instant pourra durer des années. Toute sa vie.
Mais voilà, il y a Seth. Que ses parents n’apprécient pas, évidemment. Un sorcier, oui, mais pas comme les Flints l'entendent. Une famille de sorciers peu fiers, une famille de sorciers dont on n'entend pas parler. Une famille au sang tâché, à la réputation presque inexistante. Les deux ne sont pas ensembles, loin de là. Elle n’est pas amoureuse, c’est impossible. C’est juste qu’il y a ses lèvres, qu’il y a sa peau. Il y a ses baisers, et leurs étreintes.
Et alors, plus rien ne compte. Et alors, le sang ne compte plus, et elle se sent un peu plus vraie qu’elle ne l’a jamais été.

ϟ pseudo et âge: Marie, 14 ans
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Grace a Theodora, et d'autres amis rpgistes, même si j'en avais déjà entendu parler ^^
ϟ Personnage: Inventé, il sort de ma tête !
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nop, je reste seule dans ma tête
ϟ Présence: Je dirais que je rp un à deux jours/semaine, mais je passe vraiment régulièrement
ϟ Une remarque?  Ursa major