| Beyonds the laws of density - EBpar Invité, Mer 10 Juin - 14:01 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ebenezer Clarence Belington FEAT. Mark Ruffalo 44 ans ϟ Professeur d'arithmancie ϟ Castor ϟ Sang purNom: Belington. On ne pourrait guère en clamer de plus traditionnel. Hautement épris d’une noble consonance anglaise qui relate les origines de la lignée, il n’en demeure pas moins omis par le renom reluisant que confère les bleues sphères de la société. Effectivement si la famille aisée de l’homme est connue ce n’est que dans les méandres minimalistes du ministère de la magie, plus précisément au sein du département des mystères. Son père semblait être dans l’élitisme ambiant de l’époque, une glorieuse langue de plomb fadement déchue au-dessus de laquelle l’ombre des pots-de-vin semblait immuablement planer. Ces quelques fadaises bien que glorifiée d’aucune véritable affirmation, cloîtra cependant la lignée dans la haute bourgeoisie les lauriers de la noblesse encore de nos jours qu’effleuré sans nulle obtention. Prénom: Ebenezer Clarence Harold. Nulle extravagance trempée d’hyperbolisme, nulle allégorie d’une puissance que l’on voudrait ancestrale. Le sorcier s’est toujours amplement contenté de ces quelques dénominatifs aux travers simplistes, voir dénués de réflexion. Certainement que quelques ingénues pourraient à la hâte songer faussement que le couple fécond sur l’instant furent on ne peut plus … malaisés, peu inspirés et que pour remédier à cela ces derniers auraient nonchalamment piochés une poignée de prénom dans le fourre-tout de la tradition britannique. Fausseté, fadaise et hérésie. Si Clarence semble effectivement avoir été choisit par l’impulsion d’un futile caprice paternel, Ebenezer et Harold ne sont que l’encensement des aïeux masculins des deux branches parentales respectives. Cependant de là à dire qu’ils firent débat et que l’enjeu n’avait d’égal … Non. Ebenezer fut ainsi une remarquable langue de plomb au département des mystères au siècle passé et Harold un authentique chef de gare parmi tant d’autre à Pré-au-Lard. En dépit de cela, ce n’est pas ce qui l’émoi, la peau du sorcier ne frémira pas à leur prononciation. Ce ne sont que des pâles dénominatifs, rien qui ne le transcende. Âge et Date de Naissance: Âgé de 44 ans et né le 16/04/1937, Ebenezer Belington n’a d’ors et déjà plus ample similitude avec l’éphèbe qu’il put être dans les affres de la jeunesse. Effectivement si ce n’est sa massive et brunâtre chevelure aux travers bouclés nul ne semble s’être dressé en belliqueux sous les assauts inéluctablement conquérant du temps. Quoique ce bourreau d’essence immuable avait l’attrait d’écoper des passions courroucées de la plupart des êtres mûrissant cela semblait n’avoir d’effet sur l’homme profondément indifférent. Son âge, il l’accepte comme un de ces sages égarés, exilés qui effleurant le cycle de la vie du bout des doigts ne comprennent plus les préoccupations matérielles du commun des mortels. Nature du sang: A défaut d’être bleu le sang qui coure les veines du sorcier demeure pur. La lignée Belington bien lointaine de ces traditionnelles familles de sang-pur opulentes et oisives n’a préservé sa pureté que par mégarde. Effectivement si le géniteur d’Ebenezer semblait quelque peu s’en préoccuper dans sa singularité ce ne fut globalement jamais véritablement le cas à travers les quelques siècles de persistances ténues des aînés biologiques. La pureté sanguine de l’homme est ainsi le corolaire d’unions aléatoires qui n’eurent nulle autre incidence que la concrétisation de l’étreinte charnelle. Une descendance pure à défaut d’émois innovant et de passion au goût de témérité. Situation familiale: Ebenezer Belington évolua dans un biotope on ne peut plus propice à l’érudition, à l’éveil intellectuel quel qu’il puisse être. Effectivement son géniteur langue de plomb lui transmit certaines prédisposions pour l’énigme. L’énigme, le grisant inconnu, la perplexité haïssable lorsque l’on ne parvient guère à en découdre. Néanmoins, la différence majeure réside dans ce qu’il en fit. Son géniteur escomptait clairement lui transmettre la vocation de langue de plomb, comme son propre père le fameux Ebenezer fit avant lui. Cependant et quand bien même cela fut la source de nombre d’esclandre son héritier n’en eut que faire. Effectivement ce dernier ne semblait frémir qu’à des énigmes de bien moindre importance que celle du département des mystères et notamment à celle qui lui imposait les chiffres, la métaphysique, la connaissance... L’horripilant monde dans lequel ils évoluaient tout deux demeurant sa plus ample source de questionnement. En même temps qu’il développa ses intimes passions platoniques, un gouffre d’incompréhension se creusa avec hardiesse entre les deux sorciers. Sa mère ne brillait que d’une absence certaine. Son fils ne lui évoquait guère une source d’investissement suffisante pour qu’elle ne s’y intéresse véritablement et cela même en dépit de toutes ses prouesses innées. Certainement que cela n’était que l’écho du patriarche Belington sur les idéologies corrompues de force ou de grès de sa frêle épouse. Cette femme vivait dans un monde abstrait, un biotope qui n’avait de sens que dans sa singulière inexistence. Le monde des salons bourgeois. Un jeu de rôle qu’elle endossait péniblement pour contenter l’avidité sociale de son époux et qui pendant quelques fastidieuses années fut la singulière source de souvenir commun entre elle et son fils. Sa mère s’était toujours brisée sous les assauts de ceux qui l’entouraient. Elle ployait l’échine, elle s’oubliait et ainsi demeurait dévote de ce paternel plongé dans un profond désamour envers son fils ainé. Ebenezer Clarence Harold Belingon eut pendant une dizaine d’année un cadet. Un cadet cracmol, un véritable comble. D’aussi loin qu’il s’en souvienne la chétive créature dénuée d’essence magique portait l’appellation de bâtard. Bâtard. Quelle immondice n’était-il pas, sous le regard courroucé de ce père qui demeurait rongé par la fièvre de ses ambitions? Percée la sphère de la noblesse et du renom, il y tendait. D’où cet acharnement à se voir suivi dans sa vocation de jeunesse. Vocation qui n’avait d’émois que pour lui et auquel son cadet ne pourrait succomber. Le cracmol se nommait en faite Rodéric mais à l’aube de ses onze années d’existence ne recevant pas de lettre le conviant à Poudlard, il fut malencontreusement égaré aux alentours d’un foyer prévu à cet effet, un orphelinat moldu comme tant d'autre légèrement excentré. Ebenezer devint ainsi seul descendant, seul à endurer les courroux, les dépréciations diverses, les crises, les omissions… Cela pourrait fadement s’éterniser en un puits de rancune. Le rejeton Belington se cloîtra ainsi définitivement dans les problématiques rationnelles passant son temps à les éluder avec aisance au profit de ses prouesses intellectuelles accrues par sa nature de surdoué. Patronus: Un castor qu’il ne peut solliciter qu’au profit du sort redondant d’invocation. Ce qui pour certains peuples de contrées généralement omises des croyances populaires s’avérerait être un animal totem ne demeure ainsi que pur éclat de brume. La quarantaine portée au poing lui fit écoper de cette complexe mutation qu’engendra ce sort défectueux et profondément aléatoire du ministère il y avait de cela quelques années. Cependant l’allégorie n’en n’est guère amoindrie, si un castor s’illustre depuis sa troisième année dans cette lueur immaculée ce n’est certainement pas pour une poignée d’hasardeuses broutilles. Effectivement, la créature réputée pour ses amples barrages s’avère on ne peut plus bâtisseuse, créatrice, méthodique, acharnée… C’est une ode au façonnage de l’esprit, une ode à son essence profonde bercée depuis toujours dans les mers érudites du savoir, une ode à la connaissance et à l’opiniâtreté nécessaire à son accroissement (dont il fait encore éclat). Ebenezer pourrait quasiment se définir entièrement aux traits de cette bestiole atypique tant elle lui est commune en nombre de point. Ce dernier depuis l’incident incongru de leur matérialité à toujours éprouvé de vif désagrément. Une certaine envie promptement annihilée sous l’étude minutieuse de ces derniers, les patronus s’illustrent comme une nouvelle énigme depuis quelques temps désormais. Miroir du Rised: Il n’est pas aisé de véritablement exprimer la matérialité de son plus ample désir. Effectivement, le reflet d’Ebenezer ne serait probablement nul autre que lui-même. Que pourrait-il bien vouloir saisir dans ce reflet si ce n’est lui ? Les lauriers ? Une famille aimante ? Cela n’équivaut selon lui qu’à la réalisation de caprice futile de la majorité des adultes. Non, lui il préférait se voir dénué de désir pernicieux. L’homme voudrait se plonger dans l’absolu. L’absolue connaissance, celui qui sait n’a concrètement rien à faire reluire de plus que sa simpliste existence. Lorsque l’on sait, l’on ne se convainc plus de devoir être reluisant de travers glorifiant, d’exploits, autant qu’on ne souhaite plus faire ses preuves. Lorsque l’on a atteint le savoir absolu, on ne peut que se complaire à simplement être et ainsi pousser des réflexions plus audacieuses avec une objectivité inégalée et inégalable. Ainsi le miroir de Rised lui renverrait surement le reflet étranger d’un être dénué de ses bassesses, l’envie ne serait qu’un tyran déchu laissant place à une sérénité qu’il n’a jamais connue véritablement, ses haines surmontées seraient simplement des vestiges parmi tant d’autre d’une époque révolue, ses souvenirs tortueux ? Omis. La crainte, l’effroi de l’insuffisance ? Réalité désuètes. Sa soif dévorante de savoir ? Derrière lui, il saurait. Le miroir de rised ce n’est que lui mais c’est à la fois bien plus, c’est l’incarnation d’une certaine sagesse qui n’a plus rien d’humaine. Composition de la baguette magique: Une plume de phénix réside au creux du bois d’hêtre de cette oblongue baguette de 31,9 cm. L’essence même de cette matérialité magique n’est qu’une horripilante fadaise, la baguette choisit son sorcier et combien cela fut prévisible. Ni les tumultes d’un ventricule de dragon, ni les humeurs d’un crin de licorne n’auraient sût lui convenir. Seules les affres hasardeuses de ces plumes si grisantes lui ravissaient l’esprit avec une aisance rare. Leur conquête abrupte n’était qu’une brèche saisissante, une douceâtre évidence, un appel à son goût intangible pour la résolution. Apprivoiser, ne serait-ce pas un synonyme pour exprimer l’idée d’apprentissage ? D’enrichissement ? Et ces belliqueux agissements à l’insu de son sorcier ? Ces vindictes fomentées au creux même de ce bois aux travers de défi ne sont pas sans rappeler ces méandres intérieurs. Cette appétence à l’égard de ces plumes de braise sût préoccuper son propriétaire pendant une ample partie de son adolescence. Quant au bois même de cette comparse mystique, on ne peut nier une fois encore l’évidence. Sa frétillante agitation intellectuelle ne pouvait guère lui concéder l’étroitesse de certains esprits étriqués, malaisés. Ce recul qui le caractérise encore de nos jours, cette abstraite sagesse prophétique qui semble toujours prête à éclore dans le brun de ses prunelles … L’hêtre n’était que l’allégorie de ses plus nobles travers végétant en son être lorsqu’il passa le seuil de la boutique Ollivander à ses onze ans. Epouvantard: > Ebenezer Belington est depuis son adolescence atteint d’une certaine angrophobie légère. Effectivement détenant un don peu conventionnel et rationnellement inné, le jeune homme au-devant d’un épouvantard se confronte clairement, à une déferlante haineuse. Son effroi s’agite sous ses propres traits ravagés de colère, dénué de cette réflexion choyée. Ce corps famélique qui n’est sien que d’apparence gesticule abruptement, ses lèvres charnues ne déversent qu’un grondement fade, sa chevelure, ses caractéristiques physiques mutent dans des valses de teintes diverses rendues fantasques par son don singulier. Ses colères n’ont que l’effluve de cette confrontation à l’aube de ses treize ans où sous les railleries d’une poignée de Gryffondor chahutant ses nerfs se brisèrent et son physique anodin de Serdaigle introvertis avec, croulant sous le fardeau de son don de métamorphomage. Depuis ce jour, il s’avère rebuté devant les haines furibondes, les grasses colères et les témérités peu soupesées même si pendant longtemps son épouvantard fut les éclats de son état de métamorphomage. Ce dernier ne prit la forme de la colère déclenchant son don encore difficilement contrôlable sous le poids de ses humeurs qu’il y une dizaine d’années suite à un évènement … dont il sût tirer le positivisme émaillé. Ainsi les courroux conservant l’effroi de son don lorsque ce dernier s’illustre tel un torrent incontrôlable d’une déferlante de sentiment sont désormais sont une crainte viable. L’épouvantard vaincu ne s’illustre que sous les traits amplement grossiers et bonhommes d’un pitre quelconque. Ses mouvances capillaires ne sont plus qu’un habile coup d’éclat, tout autant que ses joues pâlottes blanchâtres que lui permettent ces facultés. Afin de s’assurer son triomphe l’homme ne fait que songer à sa première « retraite spirituelle » qui eut lieu en France lorsqu’il rompit les liens avec son père pour partager le quotidien de son grand-oncle Lucien, le quai de gare de Pré-Au-Lard représente ainsi sa plus ample source d’allégresse et de nostalgie pour palier à ce qui demeure l’allégorie du savoir troublé, de l’inconvenance grossière, de la sagesse inexistante. Etudes Suivies: Il est tout d’abord notable que la scolarité du sorcier fut on ne peut plus reluisante d’une érudition certaine sous les augures savantes de la maison des Serdaigle. Pétris d’une aisance caractéristique à toutes ses entreprises Ebenezer s’illustra comme un typique aiglon. Il amassa nombre de matières facultatives dont la fameuse arithmancie pour laquelle dès lors il n’aura de cesse d’attiser les braises de sa passion avec constance. Au cours de sa cinquième année il écopa du statut glorifiant de préfet et décrocha ses BUSES avec une tripotée d’Optimal. Ses ASPICS furent dans ce sillon de laurier sans ample difficulté. Ainsi galvanisé et après une réflexion avortée tant elle se dressait en véritable vocation, le Bellington suivit le cursus de l’enseignement magique, spécialité Recherche. Il fit cependant ses années de stages à Beauxbâtons (décrochant par la suite son MASTER au bout de 3 ans conventionnels) après une énième querelle avec son tendre et aimé géniteur causant ainsi une rupture. Par la suite le sorcier après moulte tergiversions entre ses deux maîtresses qu’étaient la métamorphose et l’arithmancie succomba à la seconde (il avait déjà enseigné les runes amante contentée pendant trois années françaises), effectivement ce dernier affectionnait davantage de louanger l’apprentissage de l’énigme absolu et communautaire qu’était l’avenir par la rationalité la plus pure et le labeur que d’enseigner son don inné pour lequel il n’avait eut que quelques prédispositions génétiques. L’arbre des probabilités possédait davantage d’énigme et cela jusqu’à ce que l’Humanité ne soit plus qu’un vestige d’une époque comme tant d’autre. Animal de compagnie: L’enseignant est le prestigieux possesseur d’un fléreur, nommé Tesla en référence au scientifique moldu qui dans ses travers altruistes cultivait l’idéal de populariser les bienfaits de la science avec une gratuité qui sût déplaire à ses comparses moldu de l’époque mais qui ravissait Ebenezer dans sa perception de l’accès au savoir. C’est depuis son intégration à Poudlard qu’il réussi à obtenir un permis du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Caractère Fadaise. C’est certainement ce qui dans un premier temps, tend à se dégager des travers quelque peu placides du sorcier. Effectivement, on ne pourrait guère lui allouer une mine enthousiaste, un regard conquérant, une somme de détail qui lui conférait une attitude énergique, poignante…Ebenezer s’avère quasiment l’inverse le plus saisissant. Ses traits ne savent révélés qu’un calme olympien exemplaire, certains ingénus pourraient même le qualifié de spectateur. Spectateur de ce biotope qu’il ne semble guère disposé à façonner mais bien davantage à contempler. Voilà, certainement l’un des points les plus caractéristiques de cet homme, son observation constante, sa prise de recule routinière, sa présence en demi-teinte…Ebenezer semble continuellement posé puis omit au grès d’un décor mouvant pensé par autrui, pensé pour autrui mais réfléchit exclusivement par lui. Ses oblongs silences, ses mines réflectives ne sont que louanges à la clef de voûte de son être, sa curiosité. Sous les fastidieux travers passifs et mesurés qui semble réfréné tout élan vital et la moindre spontanéité de sa part se tapis une horripilante avidité. Avidité de la vie, de ses dédales hasardeux, de l’inconnu si grisant. Cette curiosité toute rationnelle qui se répand en idéalisme lorsqu’elle devint songeuse et pure échappatoire factice aux relans métaphysiques, n’est que la ligne directrice de son existence. Une quête de connaissance certaine d’où l’amplitude de son érudition. Depuis ses plus frêles années, le sorcier n’a de cesse qu’accroître ses facultés intellectuelles naturellement aisées (résultante de sa surdouance et de sa mémorisation hyperbolique dût à ce que l’on nomme savamment, la mémoire eidétique) ce qui le prédispose à une certaine noblesse d’esprit autant dans ses positions que dans sa vision globale de ce monde ternie par l’ingénuité d’un trop ample nombre d’être. Manifestement et bien que cela galvanise ses luisances d’une passivité fastidieuse, cela l’a souvent prédisposé à une certaine neutralité bercée de tolérance, les passions, les éclats de vie n’ont plus rien d’acceptables et d’affriolant lorsqu’il s’émane de lui. Il se complait trop à se percevoir comme l’idylle de la réflexion et de la maturité prémices d’une sagesse qu’il convoite. Le manichéisme n’est qu’hérésie selon lui, ainsi prendre position l’est tout autant sachant à quel point l’humain est changeant. Vélocement pour ce dernier favorisant l’intellectualisme de son esprit pragmatique sur la matérialité simpliste, le labeur devint si ce n’est un but tangible tout du moins un refuge acceptable sous lequel il pouvait galamment crouler jusqu’à l’inconscience. Apprendre en commencement, puis travailler la matière première abrupte par la suite, pour combler ses horripilantes lacunes puis perfectionner sa dextérité. Cela constitue son raisonnement au-devant de la plupart des situations, bien qu’on le surprenne de temps à autre à ce que l’on pourrait nommer une douceâtre hypocrisie. Pourquoi ? Certainement parce que l’humain n’est pas affres, ni même friand de clarté et cela d’autant plus lorsque cela concerne directement la personne. Ainsi toute franchise semble d’essence limitée, du moins cela l’est pour la sienne car cela fait bien longtemps qu’il n’est plus dupe. L’a-t il d’ailleurs été ne serait qu’une poignée d’année ? Probablement pas. Sa neutralité ambiante et caractéristique n’est que l’une des diverses facettes de sa personnalité qui semble néanmoins en desservir plusieurs, comme un faisceau salvateur dans les dédales anguleuses d’une âme étrangère. Son introversion et sa tendance à la timidité certaine ont globalement galvanisé ces profondeurs pacifistes qui sont également siennes. Ebenezer ne saurait se répandre en émois, en vociférations…Il est incapable de courroux ce qui pour un enseignant pourrait s’avérer de prime abord handicapant, cependant le Belington n’en n’est pour autant pas à s’y méprendre …. Gentil. Certes il semble épris d’une certaine douceur dans sa façon de s’exprimer, ses gestes sont quasiment pétris d’une perplexité tendresse, son essence « sensible » et émotive le prédisposaient à une certaine complaisance, une aura laxiste. Fausseté. Odieuse fausseté. Ebenezer peut s’avérer tranchant à la moindre vile tentation de désordre. Le calme, la sérénité lui sont quasiment des vertus vitales (d’où une solitude souvent objet de phantasme avide), le brouhaha le « courrouce », l’indécence le saisi, le retard le révulse….L’ordre l’obséderait presque. Après tout n’a-t-il pas été préfet ? L’ordre, la convenance tout ce qui constitue sa mesure certaine en somme et qui lui sont des acquis graciles et plaisant qui gonfleraient presque son ego. Son ego, parlons-en. Que pourrions-nous véritablement en déclamer ? Frontalement, le sorcier ne s’épanche guère en excès, ni trop humble, ni pas assez hautain. Quand bien même il aurait put se lustrer de ses travers intellectuels, de son don inné…Ebenezer n’en fit jamais un vecteur identitaire. Ainsi l’homme oscille encore de nos jours entre les deux réalités avec indécision. Cependant il semble qu’il possède une estime relativement haute de son être (le seuil aurait été franchie si autrui ne lui était pas apparu sur ce même point d’égalité), suffisamment pour qu’on lui confère quelques aspects indépendant. L’assistance le las, toujours distancé par ses raisonnements houleux et méandriques. L’assistance le rebute n’y étant jamais véritablement confronté dans son évolution psychique jusqu’à ces jours. De même l’enseignant est adepte fervent du aides-toi et le ciel t’aideras ! Si bien que nul ne l’a jamais vu solliciter autrui et ce n’est certainement pas par altruisme ou gêne puisqu’il serait niais de lui nier ses travers égoïstes qui se concrétisent par la primauté de sa quête de savoir sur son relationnel (le rendant extrêmement maladroit et inadapté en société) et par extension sur son fils actuel. Qui plus est que son opiniâtreté, sa volonté insatiable de réduire toute énigme à sa simpliste résolution peut lui en subtiliser du temps. L’échec une véritable horreur, une immondice qui le révulse…Ebenezer n’est jamais vaincu, il n’en conçoit ni les courbes, ni même la déchéance qu’il en retirerait. Il ne sera vaincu qu’à l’aube de son trépas ! Son impartialité rigide ne lui fait que haïr les chimères de l’immortalité qui ne sont que tissu de déraison. Là où le transporte ses passions scientistes et ses amples réflexions, l’enseignant demeure constamment prudent. Comme pour toute chose de ce monde, la prudence reluit à son poing et cela depuis que son esprit fut saisi par la capacité de discernement et ce don si incontrôlable qui l'habite. Son pessimisme ambiant chronique l’y prédisposait aussi certainement. Le sens des réalités c’est parfois les anguleuses désillusions, les chimères ternies et les éclats de vie amoindris. En dépit de cela, il serait futile de lui dénier toutes caractéristiques reluisant de vivacité, d’action. Effectivement le sorcier aspirant la sagesse ne fait que l’effleurer de temps à autres, avant d’être sage il est homme et c’est certainement pour cela que l’on peut noter quelques attraits typiques et vices sournois dont entre autre son goût pour le défi, pour l’aspect complexe des réalités simplistes. Ebenezer aime se délecter de complexité qu’importe sa nature tant qu’elle lui apporte la satisfaction d’avoir essuyé un vécu pour l’acquérir, l’aisé lui est un véritable fardeau certainement est-ce dut à ses prédispositions naturelles qui ont sût lui rendre fade les acquis. Sa baguette fut contrariante, son don l'est encore plus...Il lui faut expérimenter pour dompter. Sa personnalité s’est fondée en ample partie sur sa surdouance galvanisée par sa mémoire eidétique. Bien que le relationnel l’indispose clairement, que les masses pétris d’attentes précises le rende dubitatif, Ebenezer dût longtemps lutter contre l’un des facteurs premier de son statut de surdoué. Une hypersensibilité caractéristique. Ressentir le monde au centuple et le poids des quiproquos, le poids des interrogations immatérielles affaissant les épaules des hommes de tant … de vices. Si désormais ce que l’on interprète aisément pour du détachement semble le percher à mille lieu de la matérialité du monde, ce n’est qu’une façade de fausseté. Le sorcier demeure en perpétuelle introspection, son esprit se fait rouer de coups par les sensations envahissantes qui au grès de leur abstraction le laisse aux dédales d’incompréhensions. Longtemps cela fut un véritable défi et même s’il l’est encore pour l’enseignant atteint en plus d’un code génétique fort généreux puisqu’il est métamorphomage, il semble apprivoiser le biotope sensoriel avec davantage de sérénité. Cette sensibilité accrue, cette perception différente lui fit rechercher l’oisiveté de la norme en vain. Cela lui semblait si aisé d’être simplement…sois à loisir, sans rien d’autre que la normalité et le dessein intime de s’en détacher vaguement. Être différent et s’en disloquer en son entièreté …un fardeau. Ainsi et bien qu’il tenta de s’accoutumer à endosser un masque il n’y parvint guère. Il se surprend confronté encore de nos jours à des exigences sociétales qu’il ne satisfait jamais véritablement et pleinement, en autre sur le plan familiale ce qui le rend généralement extrêmement anxieux et lui font régulièrement effrois et affront en lui faisant céder à son don. Don qu’il dompte par la suite pendant d’oblongs instants d’études acharnées, véritable séance de méditation pour son esprit érudit. Il s’illustre ainsi aimant mais tant distant voir craintif qu’on le prendrait vélocement pour un être pétris d’individualisme, incapable de passion, de vie. Pourtant Ebenezer chérie tout ce qui s’attrait à une forme de pensée, différente, novatrice, ancestrale, coutumière et humaine …Art, danse, peinture, photographie, sculpture, humour, dialecte, astronomie, mythologie, rune, art occulte, créature magique dite primitive, autrui…. Tout est susceptible d’égayer ses émois bien qu’exigeant autant avec lui-même qu’avec les autres ce qui tend à tempérer sa curiosité irascible. Il n’en demeure pas moins sensible sur tous les plans, l’art l’émeut, les discours prenant l’émeut, les sentiments l’émeut, le monde, les défis, les songes, les affirmations, les passions, le temps. La vie. Les infimes réalités du monde peuvent quasiment suppléer ses algorithmes et ses chiffres désireux d’appréhender le sort de ce monde sous tous ses travers. Outre sa surdouance, sa mémoire eidétique, on peut également noter un léger trouble de la vision dût au seuil de la quarantaine et de myalgies dorsales diverses régulières dût en partie à l'accident du Poudlard Express du début d'année. a little something from you. Emploi: Depuis toujours on peut considérer que le rejeton Belington accumulant les prouesses intellectuelles était destiné à des hautes aspirations. Jadis, les grands-tantes le devinait archéomage quand ses pas foulait l’étendue herbeuse d’un jardin, elles gloussaient lorsque ce dernier était cravaté pour une ample occasion le dépeignant ministre de la magie, langue de plomb lorsqu’on lui marmonnait une confidence futile entre deux baisers moites sur les joues…Bref. Ebenezer, on l’imaginait partout et surtout nulle part à la fois, aucun véritable consensus juste des ambitions déchues qu’on projetait sur lui avide de se voir exaucer. Le gamin avait plus de potentiel que quiconque dans la lignée Belington relativement commune d’où les épanchements qui fusaient soudainement de toute part. Sans affront aux dires homogènes des ancêtres, il fit ses premiers pas à Poudlard sous les travers bleu et bronze des Serdaigle. Scolarité on ne peut plus satisfaisante, on ne sût lui souligner que ses lacunes en Quidditch où le jeune homme n’avait d’égale qu’un « né-moldu manchot jouant au rôle de batteur », c’est vous dire… Ainsi les galvanisations se ternirent autour des cursus trop … peu conventionnel. L’offensive magique ? Tffeuh ! Qui avait besoin d’un auror dans sa lignée ? Certainement pas celle de Belington dont le père ne clamait que la pureté du sang. Lorsqu’il retenu l’enseignement magique, on n’omettait pas le ministère de l’éducation sorcière. Lorsqu’il s’éprit de la recherche, on fit la moue. Major de promotion officiellement répertorié dans les archives fastidieuses et omises du ministère de la magie de 1955 à 1966, date à laquelle il finit ses années de stage avec brio, par la suite le rejeton ne sût que cultiver son goût pour la quête du savoir. Le nom des Belington perçait dans le domaine de l’arithmancie, des théories alambiquées tant leur rationalité complexifiée au centuple égaraient dans son sillon plus de la moitié de son auditoire initiale, des sciences…. Une flopée de thèses venait garnir les piles de diplôme qu’il entassait nonchalamment dans un coin comme on le ferait avec du linge sale dans ses premières années d’expérience de vie. Spécialisé dans l’arithmancie certes avec une « mention » particulière pour les runes, il décrochait également quelques équivalences en métamorphose. En 1968 on lui proposa un poste de langue de plomb qu’il déclinait jaugeant cette proposition inapte à ses facultés acquises bien lointaine de la justice magique ce qui eut pour singulière vertu de rompre les liens avec son père qu’il n’a quasiment jamais revu depuis, excepté au cours des fêtes familiales de ses premières années de mariage. Après cet illustre refus, le sorcier endossa la profession de chercheur. L’éclat ne se fit guère attendre, il devint prisé et commença à dispenser quelques conférences, notamment à Paris, Berlin ou encore pour la plus « exotique » à Moscou. Les tensions du biotope politique moldus le dissuadèrent de poursuivre sur cette voie si bien que lorsque qu’on lui proposa un poste à beauxbâton en 1974 (enseignant des runes) suite à une amitié qu’il entretenait avec une lignée de « Guillory », cela faisait déjà deux ans que le chercheur s’était enseveli à Pré-Au-Lard dans sa contrée natale. Un village au sang-pur, où la proximité avec son père le rendait aigris et émaillé ses thèses qu’il choyait plus que sa propre femme. Ainsi il accepta et y enseigna les runes pendant deux ans avant que le mal du pays ne lui prenne revenant ainsi dans son village natal et se voyant proposé le poste de professeur d’arithmancie à Poudlard quelques mois après son retour à la rentrée 1977. Patronus:Les patronus. Gouffre véritable de nombre de ses interrogations actuelles, cette immatérialité aléatoire…Ce faisceau de brume lunatique si protecteur … Une énigme novatrice, irradiant les moindres liaisons nerveuses de son corps d’une certaine exaltation intellectuelle. Se cervelle frétille à l’évocation de ces derniers et quand même le Belington fut navré qu’ils ne soient que le désagrément d’un sortilège approximatif lancé par une tripotée d’incompétents, désormais il semble se complaire à les étudier dans les tréfonds de son appartement professorale bercé d’érudition. Ce dernier envisage même de ce spécialisé sur le sujet foisonnant des patronus dans la poignée d’année à venir, lorsque son ouvrage sur les gênes des métamorphomages Tome IV sera achevé. Quant à lui, d’un point tout individualiste, son patronus ne s’illustre qu’au prononcé de l’incantation traditionnelle si désuète maintenant que ces faisceaux d’âmes aux vertus salvatrices pouvaient se doter de courbes charnelles. Le castor fantomatique qui avait sût le ravir dans ses jeunes années ne lui paraissait qu’extrêmement fade et quasiment teinté d’insuffisance. La prouesse glorificatrice de maîtriser le sortilège complexe de specto patronum n’avait plus ce même éclat tant l’aura de défi qui s’en dégageait s’était vu amoindri. Cependant et cela même si l’inconstance de son patronus est cuisante, on ne peut nier que la créature demeure représentative. Peut-être pas autant que l’on pourrait se complaire à songer … mais un certain nombre de caractéristique demeure immuable. Bâtisseur comme le castor, à cela prêt que ses prouesses n’ont que les aspects fastidieux des théories abstraites du savoir, créateur dans ses instants de témérités intellectuelles qui le subjugue et dont il exalte dans la maîtrise de son art, acharné à la tâche et s’y attelant avec méthode. Un castor authentique. Bien que le résumer en ces termes seraient odieusement réducteurs, l’animal n’en n’est pas moins une allégorie pétris d’une certaine justesse ce qui n’étaye pas pour autant ses ambitions à devenir daemon. Les daemons, un phénomène croissant parmi les quelques omis de cette débâcle. Don s’acquérant laborieusement en une poignée d’élite aléatoire pour peu que l’on se penche sur ces attrayantes disparités. Le devenir aurait put être une possibilité … Mais ce serait connaître que trop peu l’homme. Le savoir est bien plus que l’acquisition. Les Daemons …Bien sûr qu’il en est avide. Ne feraient-ils pas de goutteux sujet d’étude ? You're not a sad story.
1937, année où l'aube des saccages moldus sur un fond fumant de querelles ancestrales inachevées embaumait tout un siècle. C'est à cette période indécise oscillant entre les salves de haine officielles et les crachats injurieux officieux que naquît Ebenezer Clarence Harold Belington. La cordialité du biotope moldu, l'allégresse manifeste de l'humanité avait quasiment paralysé plus du tiers des êtres lucides du pays bien qu'il semblait perdurer quelques bluettes de vitalité de part et d'autre. Le foyer bourgeois des Belington ne s'extirpait de la monotonie qu'au profit de leur ville natale et de leurs veines communes parcourues par d'une essence magique. Vivant à Pré-Au-Lard cela garantissait une placidité appréciable au-devant des débâcles sanglantes des moldus si bien que pour eux cette année ne fut que celle de la tumultueuse gestation de l'épouse du foyer. Fils unique, le chérubin s'illustra tel un être familier dès ses premiers jours à persister dans ce monde sanglant agité de secousses étrangères moldu et d'une guère intestine sorcière tapis dans les mœurs. Un bambin pétris d'éveil. D'un éveil peu commun même et relativement soutenu qui annonçait déjà le caractère singulier qu'il abritait. Ses ris avaient la vertu de blondir sa tignasse brune, ses larmes n'étaient accompagnées que de prunelle incessamment changeante que ses aïeuls contemplaient avec émois. Ce premier jais d'un sorcier en devenir avait un certain éclat qui devint rapidement un moyen d'assaut massif pour se lustrer auprès des plus hauts fonctionnaires du ministère de la magie que côtoyait le patriarche langue de plomb. Cette étincelle mouvante humaine ravissait tout autant sa mère qui n'avait de cesse de l'exposer avec oisiveté comme un opulent trophée au cours des salons bourgeois qu'elle tenait avec candeur et qui rythmait sa pâle existence écrasée par un mari peu consciencieux et à qui la notion de tendresse semblait bien lointaine. Traditionnellement, la femme résignée posait le bambin dans le salon, parfois dans le boudoir lorsque le temps la dépassait, puis le poussait au sommet des épaules en attendant qu'il chute pour que sa chevelure (une masse bouclée sans égal) s'en colore d'une teinte vermillon saisissante. Par la suite, elle ne faisait que cueillir les émois, les curiosités espiègles, les convoitises, les compliments ...Ebenezer ne laissait aucune sorcière indifférente contrairement à son cadet auquel l'on reprochait son inutilité. Les métamorphomages n'étaient guère des sorciers répandus et les salons toujours plus bondés ne faisait . qu'accroître la productivité des "on dit" dont le père Belington était si friand. Jusqu'à l'âge de ses neuf ans le sorcier éveillé se prêtait au jeu avec délice puis résignation, les salons aussi fastidieux lui rappelait sa différence ancrée certes mais ils demeuraient le seul lien qu'il n'aura jamais avec cette femme si ... lointaine dont il était la chaire pourtant directe. En 1948, le prodige intégra Poudlard, cette école de sorcellerie réputée dont il avait reçu la lettre avec une angoisse certaine. Les préoccupations sociales l'agitait avec une certaine aigreur, quelques semaines avant la véritable épopée du Poudlard express, l'on pouvait lui allouer des intempestives heures d'inexistence à crouler avec érudition sous des ouvrages aussi pesant que son ossature avec pour singulier signe de vie, une tignasse d'argent. Le pédant bourgeois du village devint vélocement un mythe pour ses comparses dégourdis qui lui faisait office d'amis. Des amis ? Où une flopée de curieux attisés par un sens pratique immuable qui voyaient comme atout d'abriter un génie dans leur rang afin d'élaborer de saugrenus stratagèmes visant à subtiliser les chocogrenouilles sur le marché ... Il ne l'appris que plus tard mais pendant ces semaines à omettre l'existence routinière, nommée la vie, en se noyant sous des parchemins plus jaunies que le foie qu'un ivrogne atteint d'une cirrhose, le bruit courra qu'une goule l'avait rendu borgne. S'arrachant à son village sorcier, le métamorphomage se frotta avec introversion à des êtres alambiqués, des nés moldus reconnaissables à leur vocabulaire complexe (métro, ligne téléphonique...). Des curiosités, des êtres innés qui comme lui avait reçu un don ... auxquelles leurs natures premières ne semblaient pas nécessairement prédisposé. Le vecteur calomnieux était que lui ... il était un sang-pur. Un fils de sang-pur bourgeois qui commençait à percer dans le milieu des langues de plomb. Il se devait d'omettre les nés moldus pas de les côtoyer, vous comprenez. Ainsi et croulant sous le poids de son introversion et de ses affres d'angoisses choyées par cette tenaille qu'était sa différence et qu'il pensait être comme un facteur acceptable autant qu' immuable de rejet...Il se contenta de les épier, de les épier sur le quais de gare, de les épier dans le Poudlard express, de les épier dans les barques qui tanguaient et surtout il buvait les dires du choixpeau. Un né moldu pouvait-il être réparti à Serpentard ? Et surtout une autre interrogation se tapissait sous les travers curieux du sorcier avec les années, comment se pouvaient-ils que des moldus deviennent sorcier alors que son propre cadet Rodéric chaire de sorcier en était dénué ? D'ailleurs son aimé père le considérant tel un moldu l'accompagna dans un centre spécialisé du nom d'Orphelinat dès qu'il observa l'absence de la lettre tant attendue. Rodéric s'y épanouira selon ses dires, Eben' n'étant pas dupe il n'avait de cesse que d'appréhender ce biotope qui le laissait perplexe et cela s'accentua à sa troisième année lorsqu'il faillit prendre l'option d'étude des moldus. Lorsque vint son instant de répartition, lorsque les cornues travers de cuir usé du choixpeau se posa sur sa tête brune il n'était plus que subjugué par les comptes, 2 chez Gryffondor, 1 chez Poufsouffle, aucun à Serdaigle, 1 chez Serpentard. Omettant son apparition public, il ne pensa ni à ce don dévorant, ni à tout ces regards braqués sur lui ... Il eut une vague rougeur d'émois lorsqu'il rejoint l'ample tablée des Serdaigle. C'est parmi ces derniers que le sorcier évolua côtoyant que rarement les autres maisons, les idéologies pressenties pour chacune d'entre elles lui laissant un goût amère, trop timide... Ces amis de Pré-Au-Lard, trois fières gryffons ne réapparurent qu'au cours de sa troisième année. Il était aisé de ce railler de cette éparse scénette parmi tant d'autre pendant laquelle sa chevelure devint rosée à l'interpellation de l'enseignant noyé sous le chaos qui réduisait le cours à une stérilité rare. Ses feus amis brisèrent les convenances, se répandirent en raillerie, le chahutèrent et ainsi s'en suivi un tiraillement interne qui n'éclaboussa ces derniers que d'un physique métaphorique. Depuis le jeune sorcier n'a de cesse de fuir ses humeurs, de refreiner ses ardeurs. A l'aube de sa cinquième année perdu dans les méandres de Pré-Au-Lard il reçu l'insigne de préfet pour lequel il éprouva un zèle saisissant se retrouvant dans cette fonction et se sentant un peu plus emphase avec Poudlard et ce monde social qui lui échappait tant. Cette année même il eut ses BUSES, une tripotée d'Optimal avec le nombre le plus important d'option possible. Quelques années plus tard il décrochait son passeport pour l'épopée du savoir, ses ASPICS. Après des spéculations familiales et quelque esclandre il s'engagea dans la voie de l'enseignement magique avec un épanchement pour l'arithmancie et une mention particulière pour les runes. Une période de sone existence extrêmement posée durant laquelle il ne se livrait qu'à l'étude et cela jusqu'à ce qu'il ne quitte ses contrées natales pour faire quelques années de stage France achevant ainsi sa scolarité de major. Suite à quoi, le sorcier connu une odieuse séparation avec son désormais décédé paternel. Ebenezer eut l'affront de refuser un poste de langue de plomb pour lequel son père en plein déclin dans la profession (il fut dit sur son compte qu'il aurait égarées quelques informations à quelques fréquentations possiblement mangemort, notamment un Avery) avait joué de la baguette. N'ayant ni les qualifications adéquates pour cette profession qui n'avait de vertu que de le blêmir, il n'eut ainsi le courage de se lancer que dans une étude approfondie en métamorphose, un énième MASTER dans lequel il apercevait la quiétude de son don. Par la suite l'homme entama son marathon intellectuel se répandant en conférence, accumulant les thèses, Paris, Berlin, Moscou.. et tant de bourgade qui l'occupèrent et qui répandirent la réputation Belington en la matière. Afin d'amoindrir les tensions familiales, le sorcier crut bon de s'unir à une Avery selon la proposition de son père et enseigna pendant deux ans en France l'une de ses plus amples maîtresse les runes délaissant sa femme peu désireuse de voyage. Union de laquelle naquit Léopold en 1966. Unique héritier doté d'un père peut investit croulant sous ses thèses et d'une mère mangemort, jusqu'à 1974. Mais 1074. Ce n’était certainement clairement paralysé un tiers qu’hypothétique mais depuis quelques temps déjà, une diffuse sensation malaisée semblait laborieusement s’immiscer entre les amants Belington. Bien que cette union ne s’avère ni stérile, ni même véritablement creuse d’affliction, il fallait tout de même y concéder quelques travers factices. Si dans les sphères sociétales les géniteurs ne savaient que louer avec condescendance la fortuite rencontre entre Ebenezer Belington et la douceâtre Holga Avery, sur un plan moins factice et disons plus rationnel la reconnue langue de plomb trônant sur ses acquis patriarcaux avait ravie les Avery des plus graciles offrandes, des plus fielleuses louanges… Langue de plomb compétente ? On ne saurait dire, langue de bois reluisante ? Très certainement sir. Même essuyant huit oblongues années d’union sainte, Ebenezer ne saurait clairement définir s’il se devait une certaine reconnaissance envers son père. Ce dernier lui avait certes déniché une épouse à laquelle on ne pouvait guère faire état de son sang, ni même d’un physique spécialement disgracieux et encore moins de manières inconvenantes…On pouvait même a contrario se délecter des parfaits antipodes. Holga avait une peau de nacre aux traits tendres, un vif intellect et un timbre sirupeux chancelant entre aristocratie délicieusement hautaine et candeur espiègle. Mais en dépit de cela et quand bien même était-il désormais père, était-ce un épanchement de raison de l’en gratifier ? Là, où l’étroitesse des flopées d’ambitions matérielles percevaient un sang pur teinté d’azure dans la lignée, lui n’en n’arrachait que des affres de contraintes et de restrictions qui pesaient sur son existence même ternie et balafrée dans sa sensibilité naturelle. Si ces deux êtres furent unis ce n’était que convenance formaliste. L’on troquait grassement un palpitant fougueux irradié de potentiel pour quelques paraphes glorieux courbés sur la généalogie de la lignée. Cette constatation odieusement dressée au-devant de sa morose réalité lui fit pendant quelques mois omettre les effluves gâtées de son couple. Pourtant il le percevait hautement. Ce n’était initialement qu’un faisceau d’une intrigue vaguement glauque et pétris d’indécision. La craie de son faciès devint vélocement blême, ses veines percées sur ses tempes, des cernes berçaient ses oblongues cils brunâtres, Dame Belignton n’avait plus rien de sa splendeur d’autrefois. Les justifications futiles fusaient de toute part sans même l’ombre planante de l’interrogation qu’aurait put émettre l’homme sur ce comportement agité qui le préoccupait et si pendant quelques années éphémères Ebenezer avait sût faillir de désir sous les travers énigmatiques de la sorcière cela n’était plus que vestige d’une époque révolue. Agitée, les sueurs couraient son échine, les missives étaient scrutées démesurément par celle-ci, puis s’usaient entre ses doigts fins secoués de soubresaut. La tension rongeait sa femme et Ebenezer bien que contemplateur de cette douceâtre débâcle avec une apparence indifférente devint péniblement malaisé. Le venin de l’anxiété parcourait ses veines à chaque sanglot de la feue demoiselle Avery sans même saisir l’ampleur des prémices de ce naufrage auquel il assistait interdit. Holga, affirmait des élucubrations pétries de repenti, injuriait sa démence puis ostensiblement retournait à ses indécisions, avant de réitérer ce schéma perpétuel qu’elle n’adressait à nul autre qu’elle-même . Lui ? Il cédait laborieusement se trouvant un peu plus ébranlé chaque jour au centuple. Chaque sanglot le minait odieusement. Cet assaut d’un maux étranger sur cette personne avec laquelle il avait une telle proximité et à la fois tant de distance lui assénait de faméliques introspections qui lui valait de temps à autre quelques poils grisâtres voguant sur le flot si brunâtre de sa barbe. Tout son être s’octroyait à l’analyse de la situation mais indéniablement l’intrigue même lui faisait défaut et cela lui coûtait, il s’échinait pourtant à omettre les larcins de son don qui lui dérobait sa vigueur en ternissant dans un premier temps l’éclat de sa pilosité faciale. L’incompréhension pesante s’acculée à sa nature minée. Pré-Au-Lard le minait, son père tout autant et sa femme ..ce désastre. Ce fléau. Ses journées immondices crevaient sur cette même vision, vision de lui livide ses iris constellées d’ambre…puis d’émeraude, puis d’azure de façon symptomatique. Le début véritable de cette incontrôlée situation qui se profilait devant lui et qu’il refusait de voir sous l’effroi que lui causaient ces variantes physiques qu’il muselait de son mieux dans sa routine habituelle. Sauf que ces humeurs même succinctes rendait le quotidien irréel, la routine était annihilait … Chaque matinée, ses doigts véritables serres s’ancraient dans le marbre du lavabo, il se contemplait ruiné par l’angoisse, ruiné par l’incontrôlable situation à laquelle il ne pouvait qu’assister passif. Sa chevelure de boucle brunâtre n’avait que l’éclat de ses cernes grisâtres qui perçaient sa peau usée chaque jour un peu plus qu’hier. En une poignée de quelques semaines, Ebenezer Belington semblait avoir encaissé au moins cinq ans, la métamorphose innée n’avait jamais rien eut d’idyllique pour lui mais quoiqu’il voulait véritablement en dire cela en plus de lui peser, l’agitait d’anxiété. Son don bien que véritable fléau de son adolescence avait néanmoins une expression qui lui était propre. Depuis le temps, quand bien même le Belington ne l’appréciait guère, il avait apprit nonchalamment à évoluer avec et à l’effleurer faiblement, juste suffisamment pour assimiler qu’il était sa toile vivace la plus expressive. La moindre mouvance charnelle pouvait être le signe de fêlure plus profonde que les abords ne le laisser sous-entendre. La tension ambiante balayant le couple venait régulièrement ravager le brun et sa crinière indolente, elle tendait à une teinte hautement fade abritant éparse quelques attraits grisâtres lorsque Holga Avery se répandait en sanglot pour des raisons qui n’appartenaient qu’à sa démence singulière. Ses prunelles d’ambres constamment agitée d’une bluette curieuse venait s’immoler dans l’azure dolent. Le couple quand bien même « factice » reposait sur des bases de fadaises conventionnelles, ainsi s’était constamment imposé un relationnel luxuriant aux amples damnes et rétractations premières du sorcier qui en faisait désormais son plus ardent argumentaire à défaut de mieux. Le mieux demeurant bien maigrelet avec si peu d’attache véritable. Leur fils, leur convenance et puis ? Rien. En dépit de cela, il s’acharnait. Il l’a portée de ses bras aléatoirement chétif selon la tournure des humeurs de la sorcière. Les mois passèrent. Jusqu’à un moi de Mai quelconque de l’année 1974. Holga Belington qui avait décroché un arrêt maladie depuis désormais deux mois avait reçu une beuglante du ministère, la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie croulée plus qu’à l’accoutumée sous les balourdises de sorcier approximatif en surcroît. Le timbre sentencieux de la missive condescendante aux lèvres pleines et rosées ne laissait nulle interprétation, la sorcière se devait d’assumer ses fonctions où de ployer l’échine. Elle ploya emportant les quelques bribes de sa raison et sonnant la déraison d’Ebenezer. Outrepassant toutes les craquelures de sa contenance, toutes ses bribes de défiance qui venaient du plus profond de son être l’homme baignant dans des travers passifs confronta son épouse. Cela devait cesser, ces omissions, ces égarements, ces sanglots qu’elle lui assénait par bourrasques sans qu’il n’y puisse quoique ce soit, sans qu’il ne parvienne à briser son vœux pieux de silence qu’elle dédiait à ce « il » qui revenait entre deux hoquets lamentés. Son don le rongeait de toute part, lorsqu’il la contraint à s’asseoir à des devants il n’était plus qu’un vestige corporelle de ce qu’il fut, il n’était qu’ombre de lui-même. Ses boucles n’étaient que vague ondulation grisâtre, ses traits tirés étrangement, ses prunelles léthargiques fades, son vi sage engoncé dans l’épuisement reluisait d’autant de dédales creusés que d’incompréhension, ses lèvres ourlées en une mine effacée de contentement abstrait étaient devenues décharnées presque inexistantes sous le poids de cette aigreur inaccoutumée. Chaque interrogation avait grisée ses perles, chaque courroux endurés lui avait ternie l’épiderme…Quoiqu’elle lui insuffle le centuple prenait place sur son faciès éreinté. Il y avait trop de nervosité, trop de larme incomprises, trop de démence dans cette maison pour que l’homme n’encaisse sans mot dire. De son mieux il avait nié son don, il avait refusé de se voir perdre pieds. Le sorcier se pensait presque prêt à se déclamer métamorphomage accomplie et constater qu’il n’en n’état rien en situation de crise émotionnelle l’égarait dans ses introspections craintives. Il s’en suivit l’effroi le plus saisissant de son existence. Ebenezer n’eut guère le temps ne serait-ce que d’entrouvrir ses lèvres devenus trop pincées, l’inaccoutumance de la situation sembla extraire de ses torpeurs démentes son épouse qui le regard cédant à un énième trop plein larme relevait laborieusement sa manche de soie bordeaux. Une flopée de maux s’abattait sur sa nuque, « A quoi tu t’attendais ? Tu le savais » crachait-elle froidement en le toisant saisie d’un désespoir qu’il ne lui connaissait que trop amplement. Il ne sut répondre. Se matérialisait en une valse macabre tous ces instants à veiller à ses cotés, tous ces instants à ne contempler qu’un reflet délabré de lui-même dans son miroir chaque soir, chaque matin… Il s’était agrippé à ce que lui renvoyait ce miroir comme à la vie. Depuis tant d’années qu’ils étaient ses illustres alliés, il lui avait suffit jadis que de jeter un œil à ces derniers pour saisir ses maux les plus sournois tapis dans les dédales de son être. Avec le temps, le sorcier était persuadé d’avoir acquis presque définitivement ce don perplexe. Dans une cohorte de carnet il avait durant des années entières listé fastidieusement chaque effet, chaque infime mouvance de ses traits pour les analyser, les comprendre, les appréhender et enfin peut-être les faire sien. Son regard devenait d’émeraude lorsque sa curiosité brute l’animait, de saphirs lorsqu’il cédait lentement à ses incompréhensions, grisâtre lorsqu’il était clairement dépassé. Ses boucles s’effilochaient en quelques mèches raidies lorsqu’il était préoccupé, elles s’allongeaient dans ses périodes d’abondances intellectuelles comme Samson et sa crinière érudite…. Ses rides se creusaient sous l’énigme reluisante qui se dressait en vindicte, ses pommettes se rehaussaient lorsqu’il était pétris d’une complaisance certaine, ses lèvres rosées signifiaient sa légèreté … Tant de certitude, tant d’acquis ? Du moins le pensait-il. L’homme s’était vu faner et elle avait odieusement raison. Il savait. Cependant cela ne lui avait jamais semblé si saisissant qu’en l’instant. La marque reluisait sur l’avant-bras pâle, comme un affront à sa décence le sang-pur déglutis happé par une profonde angoisse. Des suées faisaient naître sur ses tempes des averses d’une nervosité suante, chaque pore de sa peau suintait d’amertume, son pacifisme crevait dans le brasier de sa colère. Ses doigts s’accrochaient à la table cirée, son thorax se soulevait en des soubresauts abrupts. Sa respiration entravée par l’horripilante marque, lui fit adopter quelques teintes vermillon extrêmement prononcées. D’ailleurs l’air lui semblait ne plus passer, cela devenait insoutenable, ses narines n’étaient plus assez larges n’est-ce pas ? Qu’importe son avis! Elles s’élargirent d’elles-mêmes comme pour inspirer davantage d’oxygène. Les mots s’accumulaient et pourrissaient dans sa gorge étroite, ses lèvres étriquées s’en distendirent comme pour palier à tout ce qu’il n’arrivait plus à déclamer. Tout ce qu’il aurait voulu hurler arrondissait ses chaires buccales devenues soudainement teintées de quelques travers gris relativement macabres. Il explosait au-delà de l’insuffisance des mots. Il exultait ses maux. L’homme se refusait à s’heurter à l’horripilante marque des ténèbres ? Qu’à cela ne tienne ses boucles par nuées se densifiaient noiraudes jusqu’à obstruer ses yeux injectés de sang, ses prunelles rongées par un courroux si véhément qu’elles en devenaient d’un jais pur. Aussi loin qu’il se souvenait, le sorcier n’était pas épanché en courroux démonstratif. Il avait toujours avec zèle contourné ces désagréments et humeurs éreintantes qui lui brisaient tout sens du contact. Il y avait bien ce jour à Poudlard où la convenance avait cédée, ployée et où cette situation gênante l’avait ravagé. Pareillement ses boucles avaient noircies, ses traits avaient mutés…Un manquement à lui-même. Son don l’avait instantanément braqué, égaré dans des méandres d’une crainte pesante. La crainte d’être lui-même, de ce don complexe qui l’habitait et qui avait sût atteindre son paroxysme en adoptant les traits d’un épouvantard mutin qui tiraillaient son visage en des mines le plus souvent espiègles. Mais aujourd’hui, là en l’instant. Qu’était-ce ? Ce n’était que les brisures d’un être qui laborieusement avait vécu la descente de sa mangemort d’épouse, qui avait put contempler dans le miroir chaque jour un peu plus ses traits…devenir étranger sous le poids d’une sensibilité bridée. La tension rendue au centuple autant que la nervosité ambiante l’avait déformé en quelques messages insidieux qu’il avait refusé de saisir par lâcheté. Une part de lui-même lui avait murmuré l’évidence…la part qu’il craignait ! Bien qu’en se pensant triomphant de celle-ci seul sa naïveté ou son surplus d’ego le faisait reluire et ainsi le lettré se heurtait à l’évidence, être métamorphomage ce n’était pas si aisé. Ce n’était pas limiter sa nature pour ne pas se faire défigurer, se brimer dans ses ressentis, avoir suivie un cursus poussé en métamorphose, avoir rédigé des carnets entiers sur ses variantes les plus intimes, tout ce labeur théorique …. Manquait de pratique. Être métamorphomage ne devait plus l’empêcher de vivre. Holga épia la scène secouée de sanglot sous les traits méconnaissables d’Ebenezer qui se tordait physiquement dans une réplique parfaite de ses méandres torturées, courroucées. Il s’était fait contemplateur bien longtemps cela était certain, peut-être quelque part était-il trop amplement persuadé de ses capacités de synthèse, de ses facultés qui le rendait de nature perspicace, pragmatique au point d’en omettre qu’exister était bien plus que cela. Maintenant il se retrouvait là, au-devant d’une éplorée épouse pour laquelle il n’avait plus aucun mot à confier. Plus d’étreinte salvatrice, plus de mine perplexe mais encore humaine. Non, il n’y avait plus que ce qui lui échappait. Ses vindictes agonisantes dans les tréfonds de ses refoulements, ses humeurs qu’il s’épargnait en se noyant sous les thèses, ces innombrables thèses rassurantes, matérielles, aisées qu’il pouvait produire avec une passion effarante. Tout ce qu’il y avait de plus abstrait, toutes ces bribes passées de sentiments niés et pourtant si prenant à l’instant où il les vivait… Toute cette déferlante de vie poignante dont il ne savait plus quoi faire et qui dans une déferlante haineuse fissurait ses traits si communs qui étaient siens, voilà tout ce qu’il ne savait qu’octroyer à cette femme en l’instant. L’incontrôlable don outré de cette sensibilité quotidienne refoulée avait comme dévié la situation sournoisement pour satisfaire son avidité jusqu’ à en déformer son sorcier….Le foyer implosa. Plus rien ne fut pareil. Si Ebenezer et sa femme n'était pas le couple parfait ils s'étaient pendant quelques années véritablement appréciés, presque aimés...Mais un gouffre les séparaient et cela depuis qu'ils se connaissaient, depuis 1965. La croissance de leur progéniture en fut aliénée, un épais silence et une infinie distance le séparait de son père. En 1974 le sorcier s'estompa définitivement en acceptant le post d'enseignant d'arithmancie dans lequel il excellait tout en poursuivant ses études, thèses et recherches. Et ce n'est qu'en 1977 que sa mangemort de femme lui fit perdre pieds. Un suicide relativement ... étrange. Nul ne savait véritablement si ce n'était que l'éclat d'une pulsion liberticide ou s'il cela n'était que l'aboutissement d'une carrière de fier mangemorat. Ce qui aurait put le rapprocher de son fils l'éloigna encore un peu et cela jusqu'à encore peu de temps. L'incident de Bélize ou Ebenezer Belington était en conférence laissant son fils sous la mer des collègues, amis, familles, de sa mère. Tous de sympathiques mangemorts. Cependant il ne put s'absenter de l'incident du Poudlard express. Peuplant le wafon qui fila sur Pré-Au-Lard il fut blessé au cours du l'incident après avoir joué des coudes pour limiter les dégâts. Son dos fragilisé lui rappelle un peu plus le poids du temps qui passe... Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: ϟ Où as-tu trouvé le forum? lointainement ϟ Personnage: Inventé ? Scenario ? PV ? Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? ϟ Présence: 5/7 ϟ Une remarque?
Dernière édition par Ebenezer C. Belington le Dim 14 Juin - 14:46, édité 17 fois |
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