BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| terrence — the secret history | | | terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 10:07 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Lesath Terrence Avery FEAT. bob morley trente-deux ans ϟ professeur de potions avancées ϟ lynx boral ϟ sang-purNom: ça se murmure doucement, avec réticence peur ou admiration (du moins, monsieur son père aime bien le croire) — Avery. Un nom perdu dans l'oubli, encore une fois d'après son père, sacrifié sur l'autel de la tolérance, écrasé par les Black, les Crabbe, les Malfoy, ces traîtres...! Autant arrêter la diatribe juste là: les Avery sont une famille de sang pur, aux membres respectables mais volontiers oubliés. Terrence a pour sa famille un attachement de courtoisie — il ne les aime que par défaut de loyauté, à vrai dire — et s'ils exècrent tous l'oubli dans lequel leur nom a été jeté, Terrence le trouve quant à lui profitable, travailleur de l'ombre du fond du coeur. Prénom: les Avery ont toujours eu la manie de piquer les traditions des autres, peut-être pour en retirer un certain prestige, surtout pour imiter et outrepasser. C'est pourquoi Terrence a hérité d'un nom d'étoile, à la Black, Lesath. Lesath, la morsure de l'animal venimeux, formant avec Sheila le dard du serpent — une connotation lourde, donc, sur ses épaules. On en rirait presque, à vrai dire, en connaissant le personnage: il n'y a pas plus inoffensif, pourrait-on croire, que Lesath Avery. Mais vous savez ce qu'on dit de l'eau qui dort. Toujours est-il que très tôt, le jeune homme a préféré aller par son second nom, Terrence, qui a à ses yeux une qualité plus conventionnelle et plus respectable. Il exècre tous les raccourcis, qu'on peut lui donner — Terry et autre — et ne supporte que Junior comme surnom (de la part de proches de la famille, cela va de soi), car son père a traditionnellement la même identité que lui. Âge et Date de Naissance: né le deux janvier mille neuf cent quarante-neuf au manoir Avery, le lendemain de fêtes dont peu se souviennent — les Avery ont toujours eu le chic pour organiser des soirées, que dis-je, des monstres d'évènement chez eux —, Terrence fait aujourd'hui trente-deux ans. Nature du sang: ah! enfin! On ne peut pas rendre un Avery plus heureux qu'en lui demandant la nature de son sang, non, sa valeur. Car les Avery ont le sang pur et ils n'hésitent jamais à s'en vanter, targuant parfois même qu'il est plus net et inaltéré que certains (les regards appuyés, doublés des mimiques dégoûtées, indiquent clairement leur cible préférée, à savoir la maison Black). Terrence retire une grande fierté de son sang immaculé — comment ne pourrait-il pas? — et n'hésite pas à cracher sur les moins purs, les non-purs, les impies, les horreurs de la nature. Situation familiale: la famille Avery est une grande famille qui se veut soudée, mais qui n'est qu'explosive. Personne ne veut vraiment la même chose, tout le monde la veut différement, chacun a sa manière de l'aborder: toutefois, ils ont tous un point commun et c'est la fierté de leur nom, de leur sang. Son père est le benjamin d'une fratrie composée seulement de femmes, ce qui propulse Terrence en qualité d' héritier du nom Avery au grand déplaisir de ses tantes, suite à la mort de son frère. Aîné d'une soeur encore à Poudlard, Junior n'a jamais totalement assumé sa place à la fois d'héritier, à la fois de grand frère, malgré un comportement sur-protecteur et une envie manifeste de servir et exaucer les voeux de tout le monde. Fiancé depuis peu à une jeune femme de bonne famille, comme le requiert la tradition, elle est pourtant la seule personne liée à lui qui n'a ni sa loyauté, ni sa fidélité, par désir de rébellion peut-être. Patronus: Terrence n'a jamais visé que le meilleur, quel a perfection. C'est ainsi quand on veut s'élever plus haut que sa condition: il faut être prêt à tout donner (et plus encore), à tout atteindre, à tout accomplir. Le sortilège du patronus, réputé un sortilège complexe et avancé, a donc été un apprentissage obligatoire à ses yeux. Souvent courronées de défaites cuisantes, ses incantations ont pris des formes différentes de fumées blanches jusqu'au jour où un lynx (précisément: un lynx boréal, plus massif, lourd et silencieux que ces confrères d'Europe et du Canada) s'est échappé de sa baguette. Et vu que la mode était à leur donner des prénoms (même si son Patronus reste l'oeuvre du fameux sortilège de défense contre les Détraqueurs), il l'a appelé Fitzwilliam en référence à ce cher Mr. Darcy, une révélation esthétique moldue de ses jeunes années. Miroir du Rised: il y a quelque chose de presque malsain à tous les voir, refletés dans le miroir, ces sourires sardoniques aux lèvres semblant promettre trépas et douleurs. Dans le miroir du Risèd, Terrence verrait sa famille telle qu'elle a toujours rêvé de se voir: couronnée et puissante et assurée et respectée. Et lui un peu en arrière, pour une fois, dans l'ombre de tous, à les aider sans jamais vraiment interférer. (Quelques années plus tôt et il aurait été tout devant, portant un sourire arrogant et un regard méprisant, en lieu et place de son frère. Maintenant, celui-ci est pleuré sur le miroir aussi, désiré et perdu, perdu.) Composition de la baguette magique: sa baguette est une relique, un objet d'une valeur inestimable à ses yeux et il s'en occupe sans doute un peu trop, sans doute trop soigneusement — on le prendrait peut-être pour un fou, si on le suivait le soir jusqu'à sa chambre où il la lustre et la cire et la nettoie obsessionnellement. Symbole de pouvoir, donc plus qu'important à ses yeux. Longue de vingt-neuf centimètres virgule huit, souple et maniable, quand Terrence s'enflamme et fait des mouvements brusques en la tenant dans la main, elle se courbe et se tord comme un fouet, le son qu'elle produit s'en approchant bizarrement aussi. Avec en son sein un ventricule de coeur de dragon — à sa grande fierté — qui lui donne un caractère flamboyant et explosif, sa baguette est faite de chêne rouge, idéal pour les duels et les réactions rapides. Epouvantard: l'épouvantard ne s'arrête jamais devant Terrence, change et change et change et change en prenant successivement la forme de son père, la forme d'un énorme basilic, la forme d'un cheval à la crinière de feu. Mais une fois le trouble passé, c'est son frère qui lui fait face. Son frère, arraché de ce sourire arrogant qui le définissait tant auparavant, avec l'écume et le sang aux lèvres, la peau blême, s'avançant vers ce pauvre Terrence en tendant le bras, les doigts tressautant et ses lèvres articulant des mots — toujours les mêmes, ils hantent ses rêves — que le jeune homme est le seul à entendre. Une fois sur deux, il arrive à s'en débarasser mais il lui faut quelques minutes de repos, de silence, de méditation pour se remettre d'un simple épouvantard. Etudes Suivies: depuis petit, Terrence s'est destiné à l'Enseignement. Non pas par manque d'ambition, mais par désir paternel, qui y voyait là, en homme avisé, une bonne manière d'avoir une sorte d'infiltré dans les couloirs prestigieux de Poudlard, où se succèdent les générations et les enfants de bonne famlle. La potion est venue naturellement à Terrence, étant un passionné de l'alchimie et de ses dérivés, ainsi a-t-il suivi une formation d' enseignement magique, sous cursus enseignement, avec options arithmancie, arts occultes et étude des runes. Animal de compagnie: aucun, il ne trouverait pas le temps de s'en occuper. Caractère CRUEL FATHERS ARE STILL FATHERS. (...) FATHERS ARE HUMAN. WHO SOMETIMES GIVE BIRTH TO THEIR PAIN. INSTEAD OF CHILDREN.“ Ne suis-je pas venu à toi avec un royaume dans les mains? — ... — Ne suis-je pas venu à toi désarmé, aimant, prêt à être aimé, une machine pour t'adorer? Tu me dis cruel mais regarde moi: je suis là pour toi. Je t'écoute et je t'aime. Je mets des mains sur les oreilles de mon coeur pour ignorer tes regards tristes et pour oublier tes paroles blessantes à mon encontre. — Ne joue pas ce jeu là avec moi, Terrence. Tu ne m'aimes pas. Tu ne peux pas aimer. — Tu me blesses. — J'en doute. — Tu te trompes. — Tu n'es là que par devoir. Je connais les hommes comme toi. Ils font tout par devoir. Ils justifient tout par le devoir. Vols, meurtres, blasphèmes, sacrilèges et que sais-je encore. Tu fais de toi un dieu, tu penses que rien ne peut t'atteindre car tout a été fait pour le devoir. Mais tu n'es qu'un lâche. — Tu me reproches mon devoir. C'est une première, venant d'une femme fiancée de manière forcée. J'écoute mon devoir en ce moment même pour ne pas corriger ta vision des choses, pour ne pas t'arrêter dans l'exposition de ton point de vue. C'est à quel point je t'aime. — Tu n'es qu'un lâche et un fourbe. Tu crois que je suis sensible à cela? à toi? Tu me dégoûtes depuis la première fois que je t'ai rencontré. J'aurais préféré épouser ton frère. — Tu ne sais pas de quoi tu parles. — Ah! la voilà! l'ombre au tableau. Ton frère. Il a toujours été meilleur que toi, et tu le sais. Ça faisait comment, dis moi? Rester dans l'ombre de celui que tu considérais comme un incapable? Je suis sûre que tu l'aimais au début. Qu'il était ton modèle sur Terre (tous les frères le sont). Que tu voulais son approbation, plus furieusement encore que celle de monsieur Avery votre père. Tu as toujours vu briller à leurs yeux, n'est-ce pas? Aux yeux de tous. N'essaie pas de le cacher: ça se voit à ta manière d'être. À tes vêtements impeccables, tes mimiques étudiées, tes gestuelles forcées. Tu es faux. Tellement faux. — Arrête toi. — Mais je ne fais que commencer. Tu me dégoûtes, Terrence. Combien de fois as-tu espéré être ton frère? C'est cette jalousie qui t'a bouffé, qui l'a tué. Cette jalousie qui vous consume tous, vous, les Avery. Votre fierté ne sera jamais remise, n'est-ce pas? Ils vous en faut toujours plus. Monsieur Avery ton père est comme toi: vénal, ambitieux, de la merde sous la chaussure des grands, comme moi, comme les Black. Vous n'êtes rien mais ça, vous ne voulez pas l'entendre. Ah non! Vous êtes des gamins abrutis et capricieux à qui la vie n'a jamais dit non. Tu ne sais rien de la violence. Tu ne sais rien de ce qui est important. — N'ose pas. N'ose pas dire ce que tu ne sais pas. Je connais la violence. Je connais la passion. J'en ai souffert plus souvent qu'à ton tour. Je connais la peur, et la crainte, et la terreur. Je sais ce que c'est, que de ne jamais savoir, de toujours douter. Des fois je me lève, et je ne sais pas qui je suis vraiment, je ne suis pas où je suis. Je connais le goût du cuir et du sang, j'ai les marques qui en attestent. Je connais la violence. — Et j'en ferai les frais? — Ne sois pas ridicule. Je suis honorable, tu te souviens? — Tu fais tout par devoir. — Non. Pas tout. — Oui, c'est vrai. Pas tout. Tu es comme ton père sur ce point. (Sur tous les points. Tu n'aurais pas dû le prendre pour modèle; ton frère était un bien meilleur choix. Est-ce pour cela qu'il a disparu? Parce qu'il était bien plus meilleur et honorable que vous tous réunis?) Tu es une bête féroce. Une bête en cage, sauf qu'il n'y a pas de barreaux pour t'arrêter. Des fois je te regarde, je plonge dans tes yeux et je la vois, cette flamme, ce feu. Je les vois, tes muscles qui tremblent tant ils se serrent, tes poings fermés, tes mâchoires tressautantes.Tu me fais peur. — Alors tais-toi. — Ton devoir est de me respecter. De m'écouter. Tu es apte. Ça je le sais. Acharné à la tâche. Passionné. Tu es ambitieux, mais pas seulement pour ta famille, ça je le sais. Je connais cette lueur dans ton regard, quand tes doigts s'agitent au-dessus de tes potions, ce sourire satisfait, cette envie de montrer au monde ton talent. Je connais aussi ta passion éreintante, ta quête sans fin ni souffle pour des reliques, pour des vestiges de pouvoirs, des vestiges de vie comme tu aimerais en laisser. Tu veux marquer ta vie. Tu veux qu'on se souvienne de toi. (...) Allons, tu croyais que je ne te connaissais pas? Ne sois pas ridicule. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Tu te targues pourtant d'être mystérieux. Complexe. Torturé. Balivernes! Tu n'es que prétentieux. — Arrête donc. — Je n'ai pas fini, Terrence, et tu ne me refuseras pas ça. Autant ouvrir les yeux sur qui nous sommes. Des machines à s'adorer. Des menteurs. — Je ne mens pas. — Si. À tout le monde. Tu mens quand tu dis que tu fais tout par devoir. À la vérité, et nous en avons conscience tous les deux, mon cher, tu fais tout par peur. ” — terrence et constance a little something from you. Emploi:CHILDREN, OBEY YOUR PARENTS BECAUSE YOU BELONG TO THE LORD, FOR THIS IS THE RIGHT THING TO DO. “ J'aurais préféré aller en recherches. — Vraiment? — ... — Réponds. — Oui. J'aurais préféré aller en recherches. — Et qu'y aurais-tu fait? — J'aurais... recherché. C'est tout ce que je voulais dire. — Ne me mens pas. Partage ton trouble, Terrence. — Je-- j'aurais voulu être un expert en alchimie. Vous le savez. J'ai toujours rêvé de ça. Je voulais devenir chercheur, le plus grand. Je voulais signer de mon nom des parchemins révolutionnaires. — Et tu n'as jamais voulu éduquer notre belle, future nation? — Peut-être plus tard... — Plus tard, c'est trop tard. C'est un défaut d'hubris que tu me montres là. J'ai été trop stupide, pas assez prudent. J'aurais dû te montrer et t'expliquer l'importance de ta place dès le début. Chacun a sa place, Terrence, et il se doit de la respecter. Comprends-tu mes objectifs? — Tout pour la famille. — Exactement. Tout pour la famille. Je n'ai jamais voulu écraser tes rêves. J'essaie juste de voir l'image en grand. Dans un mois, tu arpenteras les couloirs de Poudlard en professeur, en homme libre. Rien, personne ne saurait t'arrêter. Les portes te seront ouvertes, tu seras entouré de tous lors des banquets. Tu conseilleras, remarqueras, dirigeras des élèves de tous les horizons, y compris du notre. Tu sauras tout. — Mais je n'ai jamais voulu ça. — Je le sais bien. Je sais néanmoins que tu aimes les potions, n'est-ce pas? — Oui. — Et enseigner? — Je ne l'ai pas encore fait. — Mais tu crois que oui. — J'imagine. — C'est suffisant. Non, je te promets, tu aimeras ça. Ce sera bien. C'est la place que je te donne, elle me servira, tu me serviras, je serai fier de toi. En cet instant précis, peut-être que tu ne te rends pas compte de l'importance de ta tâche, de l'importance de votre loyauté, à tous, envers moi. Je vois l'image en grand, Terrence. Et l'image en grand me dit que c'est ainsi que ce doit être, pour toucher tout le monde, connaître tout le monde, il faut se mélanger au monde. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour toi. Sois fidèle envers toi-même et ton caractère. Fais le par devoir. ” — terrence et monsieur avery son père Patronus:TURN TO ME AND BE GRACIOUS TO ME, FOR I AM LONELY AND AFFLICTED.“ Pourquoi ne me parles-tu pas? — .... — Terrence, tu m'affliges. Es-tu sérieusement en train de parler à ton patronus, là? — Occupe toi de tes affaires, toi. — Oh allez. À quand remonte la dernière fois où nous avons parlé? (...) Donc du coup à tu parles à ton patronus? C'est inhabituel... et ça montre quand même que t'as un grain. — Arrête donc. Fitzwilliam me répond à sa manière. — Fitzwilliam? Tu lui as donné un nom? — ... — ... je ne sais même plus pourquoi je suis surprise. — Je me sens seul parfois. — Eh bien? Trouve-toi une vie! Fais du sport! Fais une potion! — Ce n'est pas la même chose. Tu ne peux pas comprendre. Tu as ton patronus, toi. — C'est donc de la jalousie? — Pas du tout. — Ah-ah! C'est donc ça. De la jalousie. Je ne t'aurais pas cru ainsi, Terrence. Ceci dit, tu es tellement... obsessionnel parfois. J'ai bien vu comment tu regardais Opale. Elle t'intéresse. Tu voudrais toi aussi en avoir une comme elle. Mais c'est la mienne! Et toi, tu n'en auras jamais. — Je sais bien. — Du coup tu te replies sur ton Fitzwilliam. Ta vie est bien plus triste que je ne le pensais. (...) Il faut avouer que c'est beau. Je n'arrive pas à lui faire faire ça à mon patronus. On dirait qu'il vole. — Il n'a pas la même consistance que le tien. Et il... flotte, de manière pas du tout caractéristique d'un lynx. — Je ne savais pas que tu maîtrisais si bien ce sortilège. À quoi tu penses quand tu l'invoques? — Oh, rien de spécial. — Hm-hm. Tu m'apprendras? — Tu n'en as pas besoin, toi. — Ne sois pas si amer. — J'essaie. — Mais ce n'est pas la même chose. — Perspicace. — Tu sais, c'est usant. Avoir son âme comme scindée en deux. Dépendre de quelqu'un à ce point. — Oui. Mais au moins, tu es toujours accompagnée. Tu n'es jamais seule. ” — terrence, elizabeth et fitzwilliam Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: GREYWAREN, 17 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? je voulais renouer avec quinn et elle y était donc.. . ϟ Personnage: personnage inventé, issu d'une famille du forum. ϟ As-tu un autre compte sur BP? nope. ϟ Présence: 3/7 même si ça risque d'être encore moindre pendant la durée du bac! mais je pense finir ma fiche dans la semaine. ϟ Une remarque? superbe forum, clair net et intéressant (à la croisée des mondes... ). je regrette simplement que tant de catégories soient fermées aux invités: je voulais en apprendre plus sur certains personnages (ex. les futurs collègues de terrence) mais c'est impossible. ce n'est pas une grosse perte parce que je comptais m'inscrire anyway mais voilà.
Dernière édition par L. Terrence Avery le Sam 13 Juin - 18:17, édité 13 fois |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 10:08 ( #) | You're not a sad story. Deux frères. Deux frères qui se ressemblent. Leur nom est Avery et sur votre langue, soudainement, ça rime comme carnage et destruction. Il sufffit de voir le regard que leur père vous adresse derrière ses lunettes, alors qu'il pose une main paternalisante sur l'épaule de ses deux gamins, avec une sorte de fierté dangereuse, quelque chose d'aussi brûlant qu'une flamme. Il y a dans ce regard des promesses et des souvenirs et vous savez, soudainement, que vous ne devriez pas le défier ainsi, l'homme avec la réputation de glisser plus souvent que permis des poisons dans les potions qu'il vend dans l'Allée des Embrumes, l'homme avec la réputation d'avoir du Feudeymon dans le coeur et le crâne. Vous regardez à la place les deux fils, deux reflets de deux côtés du père, deux reflets de deux moitiés. Eduardus est charismatique, avec un sourire comme un soleil et un regard comme une flamme. Mais là, point de feu noir ni de feu destructeur: c'est un feu qui réchauffe et rassure, le feu de bois que l'on allume lors de la nuit la plus froide, le feu de bois que l'on regarde en racontant des histoires. Terrence, quant à lui, est discret et sombre, et on imagine sans mal ses longs doigts nerveux glisser des poisons dans les potions. Il a un sourire comme un crochet, quelque chose de dangereux et de sombre, qui semble se moquer de vous et de vos analyses puériles. Il sait quelque chose que vous ne savez pas, et vous ne savez pas quoi en penser.
Deux frères. Deux frères qui orbitent l'un autour de l'autre comme une planète et son satellite. Ils ont trouvé à Poudlard un équilibre, la grâce de deux danseurs: ils se déplacent comme une seule entité, malgré les deux années qui les séparent, l'un le miroir de l'autre, l'un le reflet de l'autre. Eduardus est grand et élancé; Terrence est plus petit et trapu; les deux sont sombres et prometteurs de choses pires que le feu. Leur nom leur récolte des regards torves et méfiants, leur sourire des oeillades méfiantes et leurs bonnes notes des insultes à demi-mots, allant du plus innocent au plus dangereux. Parfois, vous a-t-on raconté, il y a quelque chose dans leur manière de parler, de bouger, qui rappelle des bombes; vous vous rappelez de la fois où Eduardus a été chambré par quelque Gryffondor, et la manière avec laquelle son jeune frère s'était levé à l'autre bout de la Grande Salle, bouillonnant, ses poings serrés et son corps prêt à s'élancer et à attaquer et à venger. Vous vous rappelez de sa courtoisie froide lorsqu'il vous a invité au bal de Noël; et sa colère brûlante quand on avait osé critiquer votre robe. Vous vous rappelez de lui comme d'une bûche qui ne brûle que d'un côté, flamboyante et brève, alors que l'autre demeure froid. Il y avait aussi dans leurs manières quelque chose d'emprunté, de guindé, qui vous faisait sourire: les Avery, saviez-vous, ont toujours voulu être plus, être tout, être de la haute; mais leurs manières, saviez-vous, ne faisaient que rire Black et Malfoy; vulgaires étaient-ils peut-être, dans leurs colères froides et leurs amertumes ravageuses.
Deux frères. Deux frères dont les chemins toujours parallèles, se sont détournés un jour. Un jour ils sont rentrés à Poudlard et là où Eduardus avait brillé dans la Justice Magique, Terrence se rabattit sur l'Enseignement et la recherche, et tout le monde savait que ce n'était pas par passion (l'école connaissait son habilité sur un balai, son sourire quand il décollait; tout le monde savait qu'il était certes arrogant dans les airs, mais efficace néanmoins; tout le monde croyait que c'était à cela qu'il se destinait; faux, archi-faux) mais par devoir. Il y a chez les Avery un sens aïgu du devoir et de l'honneur, un sens né de l'amertume et du désir, latent et réel, d'être plus, d'être mieux, d'être tout encore et toujours. Son père lui avait dit de faire ceci, alors il l'avait fait. Cela ne l'empêcha nullement d'être bon — il n'était pas mauvais en potions — mais cela l'empêcha d'être qui il voulait être. Eduardus, quant à lui, continua sur sa voie toujours avec la même audace, le même charisme et le même plaisir à être choyé et aimé. On peut donc dire sans se tromper que toute l'histoire commence là.
Deux frères. Deux frères qui ne se parlent plus, ne se regardent plus. Eduardus vit un rêve avec sa fiancé alors que Terrence est enchaîné à ses devoirs, à ses études, à sa vie. Il y a de l'amertume dans son regard, une haine froide dans ses paroles, un désespoir latent dans ses prières, le soir, quand il demande à quelque divinité d'être plus, d'être mieux, d'être tout. Il y a aussi une envie et une ambition dévorantes dans la manière avec laquelle il regarde la fiancée, Constance; une désapprobation brûlante dans son regard; quelque chose d'animal et d'incontrôlable, à chaque fois qu'il revient à la Avery Mansion. Et quand, son diplôme en poche, il demande à passer quelques temps à l'étranger et que son père accepte sans même réfléchir, il comprend: si son frère réussit, il peut faire ce qu'il veut; si son frère fait ce qu'on attend de lui, il peut faire ce dont il a envie; si son frère existe, alors on ne s'importe plus de lui.
Deux frères. Deux frères qui s'écrivent parfois, quand l'ennui les prend ou le devoir les rappelle. Vous avez entendu qu'Eduardus était presque marié et avait pris le poste d'Auror à Poudlard pour la rentrée prochaine; et par hasard, son frère aussi y rentre, en tant que professeur quant à lui. Sur les lèvres des personnes qui les connaissent tous les deux, tous se demandent comment ça va être, comment ils vont faire après des années sans se parler, sans s'aimer. Loin des yeux loin du coeur, rit gentiment Eduardus quand Constance lui demande comment ça se fait qu'ils ne s'aiment plus, entre frères quand même, on aura tout vu...! Lui-même ignore exactement pourquoi; alors que Terrence n'est pas avare de méchants mots et de méchants gestes à son égard, quand personne ne le regarde (comme souvent) et que personne ne s'y intéresse (comme souvent). Grandit dans son coeur une noirceur dévorante et effrayante, et quand il revient en Angleterre en portant sa haine en étendard, son père lui demande: “ mais qu'as-tu fait par merlin? Qu'as-tu fait, qui es-tu, à quoi pensais-tu? ” et lui répond en souriant: “ je n'ai rien fait, ” (et si la Marque n'abîme pas son bras, elle brille dans ses yeux) et son père de dire: “ tu es fou. ” Et le silence de tomber comme une chappe de plomb sur eux, alors que les anges crient et les démons s'agitent.
Un frère. Il hurle. Il crie. Il se débat. Il fait de son mieux mais rien n'y fait: il ne bouge pas. “ Je t'en prie, ” hurle-t-il. “ Je t'en prie. ” Il y a dans les oreilles de Terrence comme un voile, qui empêche les mots de prendre leur sens. Il regarde Eduardus à ses pieds avec une indifférence feinte, le wagon fumant écrasant la moitié de sa poitrine et la partie inférieure de son corps. Il y voit le frère aîné mais aussi le traître (il connait ses projets de rejoindre l'Ordre; il connait ses idées; il connait sa pensée: il demeure son frère). Il lève sa baguette. “ Prie donc, ” murmure-t-il. “ Je ne fais ça que par devoir. ” Et le sort file, et met fin à ses souffrances. Un frère meurt et l'autre pense que ça va le soulager mais c'est comme un poids sur ses épaules et au final, il ferme les yeux, les rouvre, et le monde reste ce qu'il est: criard et hurlant et moche et dégoûtant.
Un frère. Il hurle. Il crie. Il se débat. Il fait de son mieux mais rien n'y fait: le monde ne bouge pas.
Dernière édition par L. Terrence Avery le Ven 26 Juin - 15:29, édité 17 fois |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 12:10 ( #) | Tant d'adultes en ce moment Bienvenue ici, si tu as la moindre question surtout n'hésite pas. |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 12:51 ( #) | merci beaucoup de ton message. |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: terrence — the secret historypar O. Jill Peverell, Ven 12 Juin - 13:08 ( #) | Bob Bienvenuuuuuue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 13:32 ( #) | ton personnage m'a l'air super intéressant et bob bienvenue sur BP ! |
| Demetria Argyris admin - high above, the greatest wonder Répartition : 19/08/2014 Hiboux Envoyés : 1509
| Re: terrence — the secret historypar Demetria Argyris, Ven 12 Juin - 13:39 ( #) | toi J'ai hâte bordel. ça m'a tellement manqué |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 14:12 ( #) | jill, merci beaucoup. aslan, bon dieu, ce pseudo et puis charlie je. et puis your bones dans ta signature... merci de ton message. toi, quinn. moi aussi j'ai super hâte! promis j'essaie de finir rapidement. |
| | Re: terrence — the secret historypar Guest, Ven 12 Juin - 14:27 ( #) | bienvenue sur bp et bon courage pour ta fiche |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 15:09 ( #) | Bienvenue, cher collègue. Ton début de fiche est trop bien, je viendrai sans doute te quémander un lien.
Dernière édition par Orpheus Von Sachsenheim le Ven 12 Juin - 15:18, édité 1 fois |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 15:16 ( #) | Bienvenue sur BP Bob très bon choix! |
| | Re: terrence — the secret historypar Guest, Ven 12 Juin - 15:21 ( #) | Ohhh je risque fort de stalker tes écrits. J'aime beaucoup ce que tu as déjà posté ! Bienvenue, hâte de te lire encore |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 15:40 ( #) | Bienvenue j'aime beaucoup ton style d'écriture Bon choix d'avatar :robert et bonne chance pour ta fiche |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 15:56 ( #) | Bob Morley je meeeeurs Épouse moi méchant sang pur Bienvenue J'ai hâte de lire la suite, le début est déjà |
| | Re: terrence — the secret historypar Invité, Ven 12 Juin - 16:33 ( #) | Bob bienvenue sur BP ! j'aime aussi beaucoup comment tu écris *-* |
| | Re: terrence — the secret historypar Contenu sponsorisé, ( #) | |
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