Le 17 janvier 1960, je suis née dans la petite ville Derry en Angleterre dans l'union de William, un sorcier de sang-pur et Violette, une moldu française. Je suis enfant unique et d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu un frère ou une sœur. Je l'es demandé tant de fois, mais mes parents disaient que mère ne peut avoir d'autre enfant. Je ne suis souvent questionnée à savoir s'ils étaient mes vrais parents, mais leur amour ne faisait oublier toutes ces questions. Alors, je jouais seule puisque je n'avais point d'amis qui habitaient à proximité. Je vivais dans une maisonnette, un peu à l'extérieur du village, où le calme régnait en permanence. La plus grande parti de mon enfance, je l'ai vécu comme une moldu. En fait, la vérité m'a été révélée le jour où j'ai reçue ma lettre pour Poudlard. Cette mystérieuse lettre qui m'était adressée à moi, mon père ne voulait que je l'ouvre tout de suite. Il avait des choses à m'expliquer disait-il sur son ton un peu trop protecteur. C'est étrange d'apprendre toute cette histoire de magie surtout lorsqu'on pense que ça n'existe pas. La seule chose que je ne comprenais pas c'était pourquoi mes propres parents avaient tant de secrets envers leur seule fille. Ils m'ont simplement répondu que je devais connaitre ce monde pour mieux apprécier celui qui n'avait été caché et que je ferais de meilleures décisions dans le futur. Alors, j'avais peut-être d'autre famille? Des grands-parents, des cousins/cousines, peut-être? Mais ils ont pris 11 ans avant de me dire que j'étais une sorcière, alors je continue de me répéter que ça peut prendre beaucoup de temps. Je rêvais souvent dans mon enfance à une grande famille réunit autour d'une gigantesque table avec un délicieux repas, à rire jusqu'à en pleurer. C'est triste lorsqu'on y pense.

Ensuite, j'ai fais mes premiers achats dans ce monde inconnu, le chemin de traverse était à première vue impressionnant jusqu'au moment où je suis entrée dans le magasin de Ollivander. C'est là que j'ai compris l'ampleur de tout ce monde, quand cette baguette, fait à partir d'un ventricule de cœur de dragon et de pommier, m'a choisit. Comment une baguette peut-elle ''choisir'' son sorcier? Encore un mystère de plus qui s'accumulait autour de ce nouvel univers.

Poudlard est beaucoup plus grand et plus beau que ce que mes parents m'avaient décrit. Je me rappelle très bien le jour où je suis entré entre ces murs, les autres étudiants étaient étonnés par l'édifice, mais je l'étais probablement encore plus. Les fantômes qui se promènent comme bon leur semblent, le plafond de la Grande Salle, c'était assez pour me demander si je rêvais. Mais ceci était que le début de cet étonnement, les cours étaient bien plus intéressant que ceux du monde que j'ai toujours connu. Lorsque les cours ont commencés, les autres étudiants pensaient que j'étais une née-moldu et comme je ne savais aucunement ce que cela voulait dire, pour eux, je l'étais encore plus. Quand j'ai compris enfin le terme, je n'es ni niée, ni dis la vérité. Dans mon cœur, j'étais une née-moldu, j'ai vécue tout ma vie en moldu alors ça ne pouvait rien changer que mon père soit sorcier.

Mes débuts dans cette école étaient un peu catastrophique, mes notes scolaires n'étaient pas à l'attente de mes parents, mais je ne connaissais rien de ce monde alors ils ne pouvaient pas réellement m'en vouloir. Plus je comprenais cet univers, plus ma vie s’embellissait sauf que je me sentais énormément seule, une grande partie des étudiants avaient des frères et sœurs avec eux à l'école et moi je n'avais que mes parents qui étaient à Derry. Je désirais plus que tout avoir quelqu'un sur qui veiller ou qui veille sur moi, même si se n'était qu'une cousine, c'était bien mieux qu'être seule.

Quand les patronus sont apparus, c'était durant le congé de Noël, personne chez moi comprenaient se qui se passait. Je ne rappelle simplement du visage de mes parents confus et de moi qui répéter ma question à savoir si c'était normal. Ça a été un soulagement de savoir que je n'étais pas la seule, à avoir cette chose qui me suit partout, dès mon retour à l'école. Et maintenant, je suis très heureuse d'avoir cette petite bête avec moi, elle me comprend mieux que personne et elle ne pourra jamais me trahir. C'est grâce à elle que je m'intéresse autant aux créatures magiques et que j'ai décidé d'étudier en zoologie magique sous-cursus recherche. La recherche, car je ne voulais pas devenir veterinomage et que c'est ce qui me représentait le plus de toute façon.