Nom: Boston C'est sans doute étonnant de connaître une personne possédant le nom d'une ville des Etats-Unis. Ca n'est absolument pas une blague comme beaucoup le pense lorsque Bonnie a le malheur de se présenter. Ce nom de famille a été donné à Bonnie le jour où on l'a retrouvée sur les marches d'un orphelinat de la ville portant le même nom. Lors du procès verbal, il semblerait que l'une des femmes présente semblait avoir un certain humour douteux. Cependant, Billie ne s'est pas toujours appelée par son nom de famille de jeune fille. Mariée pendant près de dix ans à Earl Clifford, elle a donc aussi porté son nom. Mais suite au décès de celui-ci, elle a souhaité reprendre son nom de jeune fille.  Prénom: Bonnie Billie Bianca. Là encore, la femme qui a décidé de lui donner ces prénoms a aussi fait preuve de son humour douteux. Bonnie au fur et à mesure des années, s'est accommodée au fait de posséder une identité composée simplement de B. Bonnie, son premier prénom, se trouve faire référence au célèbre couple Bonnie & Clyde. Peu avant de trouver le nourrisson qu'était Bonnie, la maîtresse de l'orphelinat lisait un article les concernant et s'en est donc inspirée pour la petite. Vient ensuite le prénom Billie. Prénom masculin, elle l'a toujours préféré au premier bien qu’elle ait toujours aimé le côté sanglant de son premier prénom qui fait souvent écho à sa personnalité. Enfin arrive le doux prénom Bianca. Elle n'a su que récemment le pourquoi de ce prénom aux douces consonances. Il s'agissait en réalité du prénom qu'aurait donné la femme qui l’a baptisée si elle avait eu une fille. Preuve d'amour ? Bonnie n'en sait rien d’autant plus qu’elle a souvent causé des problèmes à l’orphelinat durant son enfance et son adolescence. Toujours est-il que cet enchaînement de B lui a souvent valut des moqueries et encore aujourd'hui, même malgré qu'elle soit depuis longtemps sortie de la cours de récréation, c'est sous le surnom moqueur de "BB" que certains l'appellent. Certains, cependant, n’hésitent pas à l’appeler  B. pour aller plus vite et il n’est d’ailleurs pas rare que Bonnie signe ses lettres avec ce surnom caractéristique.  Âge et Date de Naissance: 42 ans, née le 1er janvier 1939. C'est dans la ville de Boston que Bonnie a vu le jour. Tout de suite après sa naissance c'est dans ce vent d'hiver glacial en ce début d'année qu'on a retrouvé le nourrisson dans l'un des orphelinats de la ville. Agée de 42 hivers aujourd’hui, elle se retrouve donc à Poudlard en compagnie de son meilleur ami et frère d'adoption Leviathan Faust. Evidemment, pour le soutenir, elle ment sur son âge et se fait passer pour une femme de 37 ans ce qui n'est pas spécialement compliqué vu son visage relativement jeune malgré sa quarantaine passée. Cependant, Bonnie n’a aucun complexe sur son âge au contraire de son surdoué de meilleur ami. Elle a cependant toujours mis un point d’honneur à rester jeune dans sa tête ce qui fait qu’elle n’a jamais réellement fait son âge. Nature du sang: Officiellement c'est ce qu'elle est après tout. Il y a cependant toujours eu un doute concernant cette orpheline. Elle n'a jamais connu ses vrais parents et ne sait donc pas réellement ce qu'elle est mais Bonnie est aujourd'hui bien loin de se soucier de cette question et n'en reste pas moins fière de venir du monde moldu, monde qui lui tient toujours à cœur, et elle n’hésite pas à se défendre quand quelqu’un vient l’attaquer sur son sang… ce qui généralement à tendance à rapidement dégénérer… Situation familiale:Elle n'a jamais connu ses parents et est ce qu'on peut appeler une orpheline. C'est devant un orphelinat moldu en plein Boston que la mère biologique de Bonnie l'y a déposée alors âgé de seulement 16 ans. Cependant, personne n’est venu la réclamer depuis et il semblerait que cette jeune mère ait fini par reprendre le cours normal de sa vie. Bonnie a donc vécu à l’orphelinat toute son enfance bien qu'elle fut longuement traînée dans des familles d'accueil. Famille d'accueil qu'elle rejeta rapidement, ne trouvant jamais une bonne famille ou tout du moins, Bonnie faisait tout pour se faire virer de ces familles qu’elle n’affectionnait pas forcément. C'est à cause de ses différentes fugues d'ailleurs qu'elle a vite découvert le monde de la rue et est rapidement devenue une voleuse et délinquante ce qui n’en plaisait pas spécialement aux familles où elle était mais aussi à son orphelinat qui finit, à ses 16 ans par renoncer à la placer dans un foyer d’accueil. Cependant, après son entrée à Salem, Bonnie a trouvé une sorte de famille en Leviathan Faust et sa famille si adorable avec qui elle entretient toujours des relations amicales. Niveau relations amoureuses, il fut une époque où elle enchaînait les mecs mais aussi les filles (d’ailleurs après un premier copain qui l’a énormément déçue au lit, elle a passé la période de ses 16 à 18 ans à sortir essentiellement avec des filles avant de se réconcilier avec la gente masculine… en couchant avec un de ses professeurs de médecine). C'est à l'âge de 30 ans qu'elle rencontre Earl Clifford pour la seconde fois (elle l’eut rencontré quand elle avait 16 ans totalement par hasard). Tombant amoureuse, elle finit par se marier avec lui très rapidement (31 ans). Leur mariage dura 10 années. Dix ans de pur bonheur et vers ses 41 ans, c'est le cœur léger et suintant de bonheur qu'elle lui annonça qu'elle était enfin enceinte de lui. Cependant, le bonheur fut de courte durée. Earl fut tué à Belize en 1979. Bonnie ne parvint pas à le sauver. Dévastée par le chagrin, elle perdit l'enfant peu de temps après et abandonna tout pour commencer une année solitaire à faire le tour du monde. Aujourd'hui donc, elle se retrouve veuve et ne semble pas prête à se remettre avec quelqu'un, n'ayant pas fini le deuil de son mari.Patronus: Biche. C'est sous forme immatérielle et seulement lorsque Bonnie lance le sortilège qu'apparaît une biche argentée. Cependant, Bonnie n'a pas toujours possédé la biche comme patronus. Le bouleversement qu'a engendré la mort d'Earl a fait que sa louve (qui si elle s'était matérialisée aurait été une louve de Sibérie) a disparu au profit d'une biche. Nouvelle forme qui possède toute une symbolique pour la femme…Miroir du Rised:  Si elle devait se retrouver devant le miroir du Riséd, elle y verrait ce qu'elle n'a jamais pu réaliser: Earl et une petite fille aux cheveux blonds et bouclés qui se trouve être sa fille. Cette image était ce qu'elle aurait souhaité pour son avenir. Avenir qui se trouve six pieds sous terre et qui est devenu totalement utopique au jour d'aujourd'hui. Elle estime d’ailleurs qu’elle n’aura plus jamais la chance de pouvoir fonder une famille, s’approchant dangereusement de la ménopause. S’étant partiellement faite à cette idée, elle n’e s’est cependant jamais retrouvée devant ce miroir qui pourrait soulever des plaies encore saignantes…  Composition de la baguette magique: Bonnie, dans sa vie a eu deux baguette magique. La première était composée d'un crin de licorne et avait été sculptée dans un bois de cournouiller et faisait une longueur de 19 cm. La particularité des baguettes de cournouiller est qu’elles sont particulièrement malicieuses, ce qui faisait écho au caractère de l’américaine, mais elles produisent aussi des bruits lorsque l’on jette certains sortilèges. Cependant, suite au traumatisme de la mort de son mari, la baguette magique de Bonnie n'a plus fonctionné. La raison est principalement dû au fait que le crin de licorne, fidèle à sa propriétaire fut pris de mélancolie et mourut. Bonnie fut donc contrainte de changer de baguette magique et ce fut une toute autre baguette qui l’a choisit: de la même taille que la précédente, c'est une baguette en bois d'aubépine et possédant une plume de phénix. La plume de phénix donne une baguette qui accorde difficilement son allégeance ce qui se rapproche du changement intervenant dans le caractère de Bonnie. L'aubépine est un bois considéré comme contradictoire qui est en accord avec l'état mental de la femme: conflictuel et en plein tournant. Elle est cependant capable d'exécuter des sortilèges de soins parfaitement mais selon son humeur qui est changeante en ce moment, il lui arrive que sa baguette fasse l'inverse de ce qu'elle demande ce qui lui pose souvent problème dans la vie de tous les jours.   Epouvantard: > Bonnie, tout au long de sa vie, a toujours souhaité de faire en sorte qu’elle n’ait plus aucune peur. Si elle avait réussi jusqu’à présent, c’est deux ans auparavant qu’elle s’est rendue compte que sa plus grande peur était bel et bien de perdre son mari. Malheureusement pour elle, cette peur s’est réalisée et aujourd’hui, elle estime ne plus avoir de peurs à proprement parler vu qu’elle a tout perdu. Son épouvantard prendrait la forme d’elle-même souriante et heureuse. Si cet épouvantard est particulièrement étrange, il n’en résulte et ne fait qu’exprimer sa peur d’avancer et d’être de nouveau heureuse, d’oublier en somme son défunt mari.  Etudes Suivies: C'est à Salem que Bonnie commença ses études. Elève brillante, populaire et sociable, elle finit bien vite par se faire une place au sein de cet établissement d'exception. Elle y rencontra d'ailleurs Leviathan Faust avec qui elle devint inséparable. C'est dans le cursus de Médecine qu'elle se retrouva. Douée, elle fut l'une des meilleures gradées de sa promotion et obtint le diplôme de médicomagie. L'année après la fin de ses études elle rentra à dans le plus prestigieux hôpital des US où Leviathan se trouvait; Cependant, elle se fit virer à l'âge de 31 ans pour diverses raisons. Après sa rencontre avec Earl, elle s'engagea dans "l'armée" sorcière des USA pour être médicomage de terrain. C'était elle qui soutenait les aurors et donnait les premiers soins souvent en plein champ de bataille. Seulement après l'attaque de Belize qui marqua la disparition de son mari, elle démissionna et se prit une année sabbatique à voyager dans le monde entier. Elle est cependant devenue l'infirmière de Poudlard depuis le début de l'année scolaire.  [/url]Animal de compagnie: De toute sa vie, Billie n'a jamais eu de réel animal de compagnie. Mais c'est finalement suite à la mort d'Earl qu'elle décidé d'adopter un poisson rouge considérant que si elle pouvait s'occuper d'un animal c'est que les choses n'étaient pas totalement perdues pour elle. Cependant à cause de l'accident de train, le poisson rouge est décédé (le sac plastique plein d'eau dans lequel il était, s'est retrouvé écrasé par une valise). Bornée et peinée, Billie n'a pas souhaité reprendre d'animal de compagnie. Le destin a cependant fait en sorte de la faire plié car c'est il y a peu qu'elle s'est retrouvé avec un chaton (pas de race, un bâtard) qui a dévasté ses appartements. Il avait la tête coincé dans une boîte de thon. Elle ne l’a cependant pas nommé contrairement à feu Nemo (le poisson) et l’interpelle souvent « Chaton » ou « Patate ». Il se trouve aussi qu'elle est allergique aux poils de chat.

Autrefois, Bonnie était une femme heureuse, accomplie et amoureuse. Autrefois, elle respirait cette joie de vivre, cette bonne humeur, cette force aussi. Elle aurait pu continuer à faire semblant. Elle aurait pu continuer prétendre que tout allait bien, que le monde avait encore des couleurs, des saveurs et des petits instants de bonheur. Sauf qu’elle n’en a plus la force. Sauf qu’elle a sans doute, cessé de se battre. A quoi ça sert de montrer qu’elle va bien alors qu’elle est détruite, dévastée parce que l’être qu’elle aimait le plus au monde est mort ?
Elle pose donc un regard dénué de joie sur le monde, sur les autres. Un regard blasé, vide et peut-être un peu froid. Parce qu’elle a besoin de prendre ses distances avec les autres. Parce qu’elle se laisse peut-être, un peu trop enfermée dans son chagrin vieux de presque deux ans maintenant. Elle ne fait pas semblant, elle ne veut plus de l’hypocrisie… En fait, elle n’en a jamais réellement voulu de l’hypocrisie. Sans doute trop honnête et franche pour son propre bien, c’est ce qu’on remarque tout de suite chez elle. Honnête, franche, et blessante. Parce qu’elle ne mâche pas ses mots, parce qu’elle n’a pas envie d’y mettre la forme et sans doute aussi parce qu’elle n’a pas envie de contenter les autres par de belles phrases bien enrobées. Elle n’a d’ailleurs pas été élevée avec délicatesse et bonnes manières. C’est une orpheline après tout, une orpheline qui se baladait de famille d’accueil en famille d’accueil et qui ne faisait rien, strictement rien pour leur plaire. Qu’ils la prennent ou ne la prennent pas ? Qu’elle importance ? Elle a toujours préféré n’en faire qu’à sa tête ce qui traduit sa détermination mais aussi son esprit totalement buté et obtus sur l’envie de se sociabiliser un peu plus, sur l’envie de plaire aux autres. Elle a décidé qu’elle serait elle-même et rien qu’elle-même. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas ? Elle s’en fiche parce qu’elle a toujours su avancé sans les autres, sans les gens ce qui montre son caractère indépendant et affranchi de toutes barrières.
Souvent seule dans sa petite vie, elle n’en a pas moins gagné de popularité du temps où elle était encore à Salem encore aujourd’hui à Poudlard aussi. Parce qu’elle a toujours été quelqu’un, qui, malgré ses airs renfrognés de temps en temps, n’en restait pas moins joyeuse et drôle, aimant et même adorable. Aimant faire des blagues, s’amuser et profiter de la vie, ce point de son caractère vient principalement du fait qu’elle a toujours été relativement libre dans ses mouvements. Même quand elle était chez des familles d’accueils, elle faisait ce qu’elle voulait et personne ne se serait jamais abaissé à lui imposer quoi que ce soit. Parce qu’elle n’aurait rien fait pour leur plaire, parce qu’elle ne veut pas faire de ce qui est contre son envie. Elle est un peu égoïste dans le fond. Elle le sait et elle est du genre à l’assumer. Egoïste parce qu’on apprend vite à défendre ce qui est à soi, ou tout du moins, le peu de chose qui est à soi dans les orphelinats. Et puis, il faut le dire : cette vie-là n’est pas simple, pas du tout même, et elle ne s’est pas défaite de cette façon de se battre pour les choses qui sont à elle, de se montrer même particulièrement méticuleuse avec ses affaires. Bonnie a dû apprendre très tôt à se défendre, à frapper, à défendre son territoire, ce qui est à elle. Alors il n’est pas rare de la voir agressive, d’autant plus aujourd’hui. Agressive parce qu’elle protège ce qui est à elle, ce qui compte. Agressive et légèrement bagarreuse, provocante parce qu’elle est un peu arrogante et que les années n’ont malheureusement, pas arrangé ce trait de caractère. Provocante et agressive, blessante et franche parce que c’est sa seule manière à elle de se protéger. Alors elle répond quand on l’attaque bien qu’elle ne soit pas du genre à provoquer inutilement les gens. Elle se montre insolente, téméraire à l’outrance, agressive, et battante… Et même avec ses supérieurs hiérarchiques, elle ne se gêne pas pour dire si celui-ci fait de la merde. Et si elle n’est pas d’accord avec votre façon de faire, même-si elle sait qu’elle a tort, elle fera quand même ce qu’elle juge bien. Même-si elle se met dans de situations compliquée. Et elle ne reconnaîtra jamais qu’elle a tort. Et cette franchise est autant appréciée parce qu’elle aide beaucoup, tout comme elle est totalement détestée parce qu’inévitablement, elle fait des dommages collatéraux autour d’elle. Parce que les mots qui sortent de sa bouche ne sont jamais tendres. Parce que les mots qui se glissent hors de ses lèvres ne sont juste que le reflet brute de ses pensées souvent tranchées et démontrent son authenticité, sa spontanéité, mais aussi sa maladresse concernant les relations humaines. Etonnant lorsque l’on sait qu’elle est en réalité d’une énorme empathie. Elle essaie de se montrer détachée et froide sauf qu’au fond, elle s’imprègne des réactions des autres, de leurs sentiments. Elle essaie de les disséquer, les analyser pour mieux comprendre l’autre sans pour autant arrivé à lui parler, sans pour autant arrivé à s’exprimer.
Il fut donc un temps où elle était la joie de vivre, où elle riait, dansait, profitait de la vie, séduisante à outrance et sans réellement le faire exprès non plus. Souvent à outrance, jamais dans les petites mesures. Parce qu’elle ne fait pas dans la demi-mesure Bonnie. Soit elle donne tout, soit elle ne donne rien. Elle veut le monde entier ou elle ne veut rien. Elle veut les grandes fêtes ou elle veut être seule, enfermée chez elle. Elle n’a pas de juste milieu, elle n’est pas mesurée mais démesurée et cela se reflète encore aujourd’hui : soit elle est calme, soit elle explose. Soit elle est gentille, soit elle est odieuse. Soit elle est chaleureuse, soit elle est froide comme la glace. Et tout ceci traduit aussi son caractère impatient et explosif. Soit elle respecte les règles, soit elle les enfreint… Et quand on l’a connu plus jeune, on sait que Bonnie Boston sait enfreindre des règles comme il se doit. L’orphelinat et les familles d’accueil lui ont appris à se débrouiller avec peu mais aussi et surtout de se montrer parfois, hors la loi. Il n’était pas rare qu’elle fugue, excédée par les autres et la cohabitation en société (parce que oui, elle ne sait pas vivre en société malheureusement). Alors elle se retrouvait dans la rue, volait des passants pour se nourrir, squattait des maisons, volait des voitures et même aidait des amis à elle qui se retrouvaient dans des situations bizarres et compliquées. Elle s’en vante de temps en temps de ce passé sulfureux et de cette vie de brigand… Cette vie qui correspond tellement à son prénom, Bonnie. Mais si, plus jeune, elle faisait cela pour montrer son arrogance, aujourd’hui, et lorsqu’elle a commencé à travailler, ces défauts ce sont transformés en qualités. Parce qu’elle a toujours été prête à tout pour sauver les gens, ses patients, même à enfreindre les règles, même à se faire virer s’il le faut. Elle en est arrivée à avoir un certain sens de la justice pas forcément moral, se mettant à voler les gens qui le méritent, selon elle, avec cette dextérité et habilité déconcertante, se disant aussi qu’elle doit leur rendre pièce par pièce, ce qui fait aussi que les gains peuvent rapidement monter et les situations aller très très loin. Et c’est aussi ce qui la rend sympathique en dépit de tous ces efforts pour repousser les gens. Elle accepte les défis, même les plus débiles et se donne à chaque fois pour les remporter. Joueuse et malicieuse, elle ne perd pas une occasion pour montrer ce qu’elle vaut. Peut-être aussi est-ce le fait qu’elle ait toujours été entourée d’un monde masculin ou qu’elle ait dû souvent vivre dans la rue. Toujours est-il qu’en tant que femme, elle ne se démonte pas devant un homme, et, va même parfois par se battre comme eux.
Aujourd’hui, en revanche, il semblerait qu’elle ait perdu cette petite étincelle qui la caractérisait tant, qui la rendait magnétique et mystérieuse, bornée et audacieuse. Son mari est mort quasiment dans ses bras et elle ne peut s’empêcher d’être rongée par la culpabilité. Elle ne peut s’empêcher de se dire que c’est de sa faute si elle n’a pas pu le sauver, pire encore, qu’elle est une assassin parce qu’elle n’a pas pu non plus sauver l’enfant qui grandissait en son ventre. Elle a perdu de sa superbe. Elle a perdu de son éclat. Elle a perdu tout ce qui la rendait heureuse. Et la chute fut brutale. La chute fut mémorable. Et elle ne s’est toujours pas relevée malgré tout. Parce qu’elle se rend compte que peut-être est-elle arrivée au bout d’elle-même, que peut-être, elle ne veut plus se relever. Bonnie la battante est morte en même temps que son Clyde est mort. Elle n’a plus réellement de raisons de sourire, plus réellement de raison d’essayer de s’améliorer, ni de se montrer gentille. Elle abandonne. Elle se laisse dériver dans son chagrin, dans cette nouvelle solitude si épaisse et si prenante. Elle se rend compte qu’elle s’est éteinte au moment où le cœur de celui qu’elle aimait a cessé de battre.
Alors, suite à sa mort, elle a décidé qu’elle devait s’éloigner de tout. Elle est partie, ne donnant plus aucune nouvelle à personne, ne souhaitant pour rien au monde qu’on la retrouve. Elle est partie et s’est renfermée sur elle-même, pleurant si fort la perte de son mari, pleurant si fort la perte de son enfant et de son avenir. Et elle a commencé à dériver, à se laisser aller, à ne plus prend soin d’elle et à garder tout pour elle, voyageant parce que c’était plus simple que de faire face au deuil, voyageant pour fuir ce chagrin qui lui collait malgré tout à la peau. Elle a abandonné. Elle s’est abandonné toute seule, ne se sentant plus capable de rien faire, ne trouvant plus goût à rien. Jusqu’à ce qu’on vienne la chercher, jusqu’à ce que Leviathan Faust décide que c’était assez, qu’elle devait se relever, ou qu’elle devait s’achever une bonne fois pour toute. Et elle a repris un peu de force, elle a postulé en tant qu’infirmière sans réellement savoir comment elle faisait encore pour marcher, pour respirer, pour faire semblant de rire et de pleurer de l’intérieur. Elle est revenue dans le monde des vivants non sans se dire qu’elle préférait le monde des morts. Et elle se rend compte que l’insertion de nouveau dans un monde de parole, de sentiments n’est pas aussi facile que cela. Elle se rend compte que le monde a continué de tourner autour d’elle, que les saisons continuent de défiler, que les gens tombent amoureux et son heureux et elle, elle sent la colère lui venir. Une colère sourde, une colère immense qui traduit l’injustice qu’elle ressent. Pourquoi est-ce qu’ils sourient alors que son monde à elle est peuplé de larmes et de tristesse ? Pourquoi est-ce qu’ils s’aiment alors qu’elle ne peut plus aimer elle ? Pourquoi est-ce qu’ils font comme-ci de rien n’était alors qu’il y a eu un mort ? Et elle s’indigne et elle sent la colère lui monter sans qu’elle n’arrive encore à l’exprimer, sans qu’elle ne le montre aussi. Parce qu’aux yeux de tous, et c’est une nouveauté pour cette femme qui était si sincère et si elle-même avant,  elle reste cette femme joyeuse, qui blague de tout, qui n’a aucun tabou, qui assume tout ce qu’elle fait sans complexe, mais qui est aussi franche et parfois même un peu triste. Mais elle ne parle jamais d’elle-même éludant les questions, répondant par des sourires mystérieux, essayant du mieux possible de ne jamais aborder le sujet alors qu’elle en meurt d’envie. Sauf qu’elle sait que, si elle ouvre la bouche, si elle commence à parler de ce qu’elle ressent, de toute cette tristesse, de toute cette colère, si elle se laisse aller, elle pourrait faire des dégâts irréparables et elle n’est pas prête à laisser éclater sa colère. Elle n’est pas prête à lui dire adieu à cet homme qui a été son compagnon pendant tant d’années. Et si jamais quelqu’un tentait de percer cette carapace de faux semblants, de mensonges sur elle-même, ce quelqu’un remarquerait qu’elle ne se laisserait pas faire, qu’elle se battrait bec et ongles pour qu’on ne voie pas l’être si misérable qu’elle est devenue, pour qu’il croie toujours que tout va bien alors que tout va mal. Agressive et n’hésitant à se servir de son don pour se défendre, appuyant là où ça fait mal, là où elle peut être sûr qu’on la laisse tranquille. Parce qu’elle ne veut pas qu’on aide, trop fière. Parce qu’elle ne veut pas reconnaître que peut-être, il serait temps que quelque vienne la sauver.
Dans ces bons jours, vous la verrez comme avant, comme quand la vie lui souriait. Comme quand le monde était plein de couleurs et de saveurs. Comme quand elle déversait son amour sur les autres sans n’en avoir jamais assez. Vous la verrez plaisanter de son humour un peu méchant parfois, un peu déplacer. Vous la verrez riant aux éclats et un peu trop fort sans que ça ne la gêne. Vous la verrez courir après la vie, vous la verrez sans peurs et avec ce courage démesuré. Vous la verrez entière et heureuse, authentique et sincère. Vous la verrez malicieuse et joueuse, blagueuse et drôle. Vous la verrez étincelante, rayonnante, séduisante et séductrice. Comme quand elle aimait plaire, comme quand elle était sûre d’elle. Dans ces mauvais jours, vous la verrez peu aimable, presque froide,  méchante même. Vous la verrez agressive parce qu’elle a l’impression que le monde entier lui en veut. Vous la verrez presque hystérique quand elle s’énerve parce qu’elle ne contrôle plus rien, parce qu’elle est morte de l’intérieure. Vous la verrez pleurer aussi sans raison apparente alors que son cœur hurle de douleur, agonise dans sa poitrine. Vous la verrez changeante la plupart du temps, passant tantôt de la bonne humeur, tantôt de la colère, de cette colère qu’elle ressent si profondément en elle, de cette colère qui lui rappelle qu’elle déteste les gens heureux et qu’elle est morte de l’intérieur. Qu’elle n’est qu’une morte vivante et qui a froid, si froid.

Emploi: C'est à Salem que Bonnie a fait ses études. Etudiante particulièrement populaire étant du genre à sortir avec les joueurs de Quidditch, elle s’est rapidement démarquée dans l’institution notamment à cause de son poste de capitaine de l’équipe de Quidditch de sa maison (à noter qu’elle était la seule fille de l’équipe de Quidditch). Connue pour son franc parlé mais aussi ses participations à des blagues pas toujours très drôle, on en a rapidement oublié, de par ses exploits plus moins brillant et de son caractère quelque peu tout feu tout flamme, qu’elle n’en était pas moins une étudiante brillante et sûre d’elle. Elle ne travaillait sans doute pas des masses mais elle a rapidement montré énormément d’intérêt à la médicomagie, souhaitant aider les gens à sa manière et sachant parfaitement qu’elle était capable d’accomplir de grandes choses si elle le souhaitait. C’est donc à Salem qu’elle entra comme la bonne petite américaine qu’elle était. Elle y rencontra là-bas Leviathan Faust qui devint rapidement son meilleur ami et tous deux entamèrent des études de médicomagie. Bien que Leviathan, à cause de son QI particulièrement élevé, quitta plus tôt qu’elle Salem, Bonnie continua ses études et fut une des meilleures de son année. C’est donc tout naturellement qu'elle rentra dans le Merlin’Staff de NYC où Leviathan se trouvait aussi. Bien que certaines personnes pensent qu'elle gâchait son talent, c'est dans le service des urgences que Bonnie a trouvé sa place, se rendant parfaitement utile et efficace dans l'urgence et la précipitation. Malgré ses prises de becs avec ses collègues qu’elle jugeait pour la plupart incompétents, elle ne se montra pas moins un très bon élément à l’hôpital et dans ce service. Audacieuse et osant tout, il lui est arrivé de nombreuses fois de prendre des risques pour ses patients pour les sauver. Elle se confronta aussi à des esprits particulièrement étriqués qui l’attaquèrent sur son sang… C’est au fur et à mesure du temps qu’elle acquit une certaine réputation. Elle est donc restée de ses 27 ans à ses 30 ans dans ce service jusqu'à ce qu'après une altercation avec un collègue, elle lui "vole" son patient pour lui sauver la vie. Ce dit collègue était en réalité frustré parce qu’elle avait repoussé ses avances et quand il se rendit compte que son patient avait disparu et se trouvait en salle d’opération, il décida d’aller porter plainte. Ainsi, quelques gens de la brigade magique débarquèrent et arrêtèrent Bonnie alors qu’elle était en pleine opération. Ce fut la première fois que Bonnie passa une nuit en garde à vue et, furieuse, elle finit par en sortir le lendemain matin. Son patient fut sauvé par les collègues qu’elle avait amenés avec elle dans cette histoire mais elle n’en resta pas là. Le nouveau directeur qui remplaçait Leviathan décida de la mettre à pied pendant un temps. Furieuse et dégoûtée de se faire traiter de la sorte alors qu’elle avait eu raison et qu’au final, elle avait simplement blessé un homme dans son orgueil décida de démissionner, ne pouvant pas continuer à faire le bon petit chien… Et elle démissionna non sans mettre le bordel derrière-elle.
Bonnie resta quelques mois sans rien faire, à voyager aux Etats-Unis et finalement, alors qu’elle avait pris un job de barmaïd dans un bar de la ville de Los Angeles, elle rencontra Earl Clifford pour la seconde fois. Tombant amoureuse de lui, ce fut lui qui la motiva à s’engager auprès de l’Etat Sorcier pour faire partit des médicomages de terrain qui allaient aider les aurors en pleine mission. Aimant le goût du risque et consciente qu’elle ferait un excellent boulot, elle s’engagea et peu de temps après se maria à Earl, devenant sa partenaire principale lors des missions. Elle y resta jusqu’à ses 40 ans, date fatidique où son mari décéda à Belize alors qu’ils donnaient main forte aux aurors déjà présents. Après une année d’absence et de silence total, Bonnie a finalement décidé de rentrer à Poudlard en tant qu’infirmière. Malgré le début d’année chaotique et l’accident de train, elle s’est encore une fois montrée efficace et professionnel malgré ses problèmes personnels. Décidée à prendre sa retraite dans cette école pas si tranquille que ça, Bonnie tente de faire son bout de chemin en aidant au mieux les étudiants. Bien qu’elle ne soit pas d’une effrayante gentillesse à l’égard de tout le monde, elle désire du mieux possible se rendre utile dans sa nouvelle fonction.

  Patronus: Le patronus de Bonnie n’apparait que quand elle prononce la formule magique. C’est donc sous une forme argentée qu’il apparait. Cependant, suite aux évènements intervenus dans la vie de la blonde, celui-ci a fini par changer de forme. S’il y a de cela deux ans, son patronus prenait la forme d’une louve, aujourd’hui, il en est tout autre. La louve lui allait après tout comme un gant : elle représentait son empathie, sa force mais aussi l’envie de protéger tout le monde. Cette louve a disparu lors de la mort d’Earl. Ainsi donc, Bonnie, de par son instabilité mentale, se retrouve incapable de produire un patronus correctement. Elle n’a d’ailleurs pas essayé d’en reproduire un mais si elle venait à le faire, elle constaterait qu’il ne s’agit plus d’une louve mais d’une biche, animal qui suggère toute sa sensibilité et sa faiblesse actuelle. Ce qu'elle pense des patronus corporel ? Rien de bien particulier bien qu'elle n'en reste pas moins contente que son patronus ne se soit pas matérialisé.

ϟ pseudo et âge: Guimauve, 20 balais
    ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je sais plus
    ϟ Personnage: Inventée
    ϟ As-tu un autre compte sur BP? Oui Charlie gégé:
    ϟ Présence: Tout les jours
    ϟ Une remarque?