BELLUM PATRONUM


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"This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
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Message "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Guest, Mer 26 Aoû - 16:48 (#)
Circée Carmen
Bones
ft. Lana Del rey
Sang-mêlé
27 Ans
Veuve
Bisexuelle
Professeur de Soins aux C.M. Poussées
Alligator Albinos
Neutre
Art Acid
   
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À propos
Nom: Bones. Mon père disait souvent que notre nom n'était pas usurpé, que tout comme ces structures qui maintiennent le corps humain, nous faisions partie de l'ossature qui compose le monde sorcier. Je reste persuadé qu'il avait raison. D'une part par l'ancienneté de notre lignée, présente depuis de nombreuses générations à Godric's Hollow, mais aussi par l'implication de ma famille dans de nombreux domaines, notamment au sein du ministère, où chacun d'eux excellent dans son domaine. Un nom puissant, mais discret, neutre, mais auréolé de bienveillance.Prénom: Circée. J'ai hérité de ce prénom, d'une puissante magicienne issue de la mythologie grecque, à une lettre près. Devrais-je remercier les mélanges de sang et les origines moldues, qui se nouent dans le sang de ma famille paternelle, pour m'avoir nommé de façon si élogieuse. Peut-être bien. Tantôt sorcière, tantôt enchanteresse, elle était connue pour être aussi belle que redoutable, aussi passionné, qu'insensé, mais toujours terrible et entière. Un prénom qui me va à merveille, sous bien des coutures.

Carmen. J'avais 13 ans lorsque j'ai vu cet opéra pour la première fois. C'était pour moi l'une des plus belles œuvres moldues qu'il m'eut été donnée de voir. Je ne comprends toujours pas, par quelle ironie cruelle, mes parents ont décidé de me nommer à l'égale de l'héroïne de cette pièce-chanté. Une chose est certaine, une certaine fatalité semble rôder autour de cet ensemble de lettres colorées de carmin. Âge et Date de Naissance:  27 Ans. Née le 13 Juillet 1954. Nature du sang: Sang-mêlée. Situation familiale: Je suis la dernière d’une fratrie de trois enfants. Le premier d’entre eux se prénommait Ulysse, il demeure, même dans son trépas mon frère favori, celui qui possédera toujours une part de mon cœur avec lui. La seconde se prénomme Hestia, il y a fort longtemps, je la considérais comme un modèle, un but à atteindre, fort heureusement, il en est autrement à présent. L’avant-dernier, mon aîné d’une année, a pour nom Janus, nous ne nous sommes jamais réellement entendus, il y avait dès notre enfance cette tension qui n’a fait que grandir avec les années.
Je suis en officiellement en froid avec mes deux parents depuis mon mariage avec un mage sombre, situation qui ne fit que s’envenimer avec le décès d’Ulysse. Officieusement, j’ai gardé contact avec ma mère et nous correspondons par hiboux.
J’ai été mariée à deux reprises, fiancée de nombreuses fois, je crois pouvoir sans peine mériter le titre de « veuve noire », il me reste encore toute une vie pour l’authentifier.Patronus: Alligator Albinos. Miroir du Rised: Le plus grand désir de Circée s'illustrerait par une main nouée à la sienne, une main qui représenterait à elle seule, l'attachement véritable d'une personne pour sa personne, au-delà de ses apparences. Une personne qui pourrait voir par-delà sa carapace. Secret éhonté. Epouvantard: J'ai une peur bleue des fourmis, je les vois ramper, s'unir pour me submerger totalement, innombrables créatures grouillantes et repoussantes. Composition de la baguette magique: Chêne Blanc associé à un crin de licorne, de 27,6 centimètre, peu flexible. Emploi: Professeur à Poudlard. Animal de compagnie: Un Demiguise du nom de Spleen, en raison de ses grands yeux mélancoliques. Je l'ai recueillie, après que sa famille eut été décimée pour leur fourrure. J'avais la ferme intention de le rendre à son milieu naturel, mais ce curieux êtres semblaient s'être attaché à moi et se refusait à s'en aller. Ce fut cette raison qui me poussa à le garder, couplé à l'envie irrépressible de le protéger.
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Caractère

Je pense qu’il est toujours difficile de réellement définir quelqu’un, même après l’avoir fréquenté durant plusieurs années. Il y a toujours des nuances, des réactions différentes en fonctions des situations et des événements qui parcourent la vie de cet être. Pourtant, il y a toujours des données qui ne changent pas, la base de ce caractère qui la compose, par exemple. Si je devais définir Circée, je parlerais premièrement de sa conscience du monde qui l’entoure. Elle est dotée d’une grande sensibilité, je ne parle pas de l’overdose désuète de sentiments qui s’extirpe des pores de certains idiots trop sentimentaux, mais bel et bien du don d’observation. Je me suis rendu compte à plusieurs reprises, alors que des changements s’opéraient en mon sein, qu’elle parvenait à les déceler à y être réceptive, au point de mettre en exergue ces sensations qui étaient les miennes, de se les approprier comme si elles étaient siennes, avec une étonnante fidélité. Elle se basait sur ce que je dégageais habituellement, pour mettre en avant les différences qu’elle avait senti opérer en moi, un processus qui m’avait toujours fasciné. Beaucoup appelleraient cela bêtement l’instinct, mais cela serait retiré le caractère réfléchi de la chose. Il n’y avait là aucun tour de passe-passe, ni aucun lien mystique, juste une capacité mise en avant, mais incomprise, un souci de l’environnement couplé à cette acuité accrue, chose dont bien peut, nihiliste que nous sommes, peuvent se vanter.

Seulement voilà qu’intervient son second trait de caractère, incarné par ce manque d’intérêt manifeste qu’elle semble posséder envers les êtres, ce qui les caractérise, chose qui la pousse à ignorer les appels de cet « instinct », transformant ce attitude en mépris. Car Circée, peut sans peine, paraître méprisante, écrasante, donner l’impression qu’elle se croit au-dessus de tout et de tout le monde. Ils sont si nombreux à se heurter violemment à cette carapace, cette espèce de protection qui lui permet d’éviter de montrer sa « trop » grande capacité à s’ouvrir, cette sensibilité dont elle peut faire preuve. En revanche, les rares personnes capables de voir au-delà, découvrent un être d’une rare fidélité et d’un appui sans faille. Loin d’être aussi insensible qu’elle semble l’être, aussi froide que la distance qu’elle semble établir entre elle et les autres le laisse présager, c’est en réalité quelqu’un de doux et protecteur, qui veillera toujours à vous rattraper avant que l’impact ne fracasse votre esprit et ne brise vos ailes.

Néanmoins, si je peux attester sans peine de sa valeur, je peux également mettre en avant le fait, que tout comme ces animaux sauvages, il est très difficile d’obtenir sa confiance. D’un naturel méfiant et solitaire, elle aura tendance à préférer l’isolement à ces relations qui vous entrave et vous lient jusqu’à la déraison. N’étant pas d’un naturel patient, avec les êtres humains du moins, elle n’apprécie pas les contrariétés causées par un autre, refusant d’assumer les erreurs impersonnelles et n’hésitera pas une seule seconde à se délester d’une relation peu avantageuse. En effet, si elle sait faire preuve de sociabilité, elle n’en demeure pas moins légèrement vénale, attentive à son intérêt et sensible aux conséquences, allant même jusqu’à déshumaniser certains ressentis ou situation. Son esprit analyste la submergeant par instant. Sa vivacité d’esprit n’ayant comme compagnon que son pragmatisme, qui la ramène souvent à douter de l’autre, cette tendance à voir le mal avant tout entachant parfois son jugement et sa neutralité, en faisant quelqu’un de parfois un peu extrême.

Délicieusement cruelle, serait une définition à sa mesure, tant dans ses tendances moqueuses et joueuses, à l’image de ces félins qui s’amusent de regarder leurs proies s’agiter entre leurs pattes, pétries d’impuissance, Circée prend plaisir à se jouer des autres. Séductrice, son manque de considération pour les sentiments de l’être en face, couplé à cette sensualité toute maîtrisée qui semble suinter des pores de sa peau, lui confère cette dimension mauvaise, qui renforcée par l’ironie dont elle use, révèle sont manque totale d’empathie. Elle ne se sentira pas responsable des états d’âme d’une personne charmée, si elle n’est pas l’œuvre de ce dernier, tout comme elle ne s’embarrassera pas de culpabilité, émotion qu’elle évite comme la peste. Elle ne manque toutefois pas de discernement, parfaitement capable de se montrer terriblement dissuasive, voir directe. Il m’apparaît alors essentiel de mettre en garde celui qui se heurtera à son caractère, se situant à l’exact opposé de la douceur, d’autant plus lorsque la contrariété s’empare de sa personne. Exécrant l’impuissance, autant que l’entrave, elle rentrera dans une colère sombre si une personne tente de lui imposer ses sentiments ou stagne dans son cercle d’évolution, d’autant plus si la source n’est autre que son pouvoir. Elle ne croit pas en l’amour sincère, ni même à l’épanchement romantique, n’ayant selon elle, jamais ressenti ce genre de sentiments pour quiconque.

Circée s’illustre comme un être doté d’une grande fierté, sévère avec sa propre personne, mais aussi et surtout avec les autres. Elle est exigeante et apprécie l’excellence sans aucun détour, que cela soit par les actes ou l’esprit, rien ne semble jamais la contenter, être déraisonnable. À la fois intrépide et culottée, elle ne manque toutefois pas de courage et d’acharnement, se montrant toujours volontaire lorsqu’il s’agit d’un sujet qui la passionne et lui plaît, elle n’a pas peur de se salir les mains. Sa force d’esprit en fait, une personne impliquée, qui veut aller au bout des choses, au bout d’elle-même, quitte à user de maintes sournoiseries pour y parvenir.

Et puis il y a la Circée que peut connaissent, la Circée adepte du Spleen, celle qui relâche complétement les rênes, lorsque la pression se fait trop grande, lorsque ses épaules ne peuvent en supporter davantage. Elle devient alors un être sauvage, égoïste, sincère et attachante. Elle se montre si illogique dans ses moments, un être composé uniquement de rêve et d’envie de liberté. Cette Circée est rare à observer, mais indéniablement belle, composée de mille et un sourire, d’attention et de l’insatiable besoin de dévorer le monde.
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Patronus
L’épreuve du patronus, c’était présenté à moi, entrainant dans son sillage, l’occasion d’exposer mon bout d’âme, d’illustrer l’animal qui sommeillait au fond de moi, le gardien de ce moi intérieur. Je n’avais pas mis longtemps à comprendre le concept, le mécanisme qui permettait de faire ressortir cette part de l’être enfoui, il paraissait si simpliste, que j’étais certaine de pouvoir le réussir du premier coup. Mon premier essai me prouva le contraire, j’eus beau me concentrer de toutes mes forces afin de réunir les souvenirs les plus positifs ancrés dans ma psychè, je ne ressortais que mes ennuis actuels. Ils étaient pourtant nombreux, dansant tel des fantômes de lumières dans mes pensées les plus lointaines de mon enfance dorée. Pourtant, je fus forcée de reconnaître pour mon plus grand désarroi, que mes souvenirs heureux n’étaient pas assez puissants pour évincer ceux que tournoyaient dans mon esprit sans mesure, ni retenu. Les serpents persiflaient sous mon crâne, mes propres voix intérieures, celles qui doutaient et déversaient du venin dans mes propres veines, ne cessaient de résonner à mes oreilles. Ce n’est qu’au moment de mon « renouveau », que j’ai touché la possibilité de le matérialiser.

Ce jour-là, je me trouvais dans le salon d’Ulysse. Il venait tout juste d’avoir son appartement et m’avait invité pour l’occasion à venir célébrer l’obtention de ce dernier en tête-à-tête. Il avait passé la soirée à m’encourager, me montrant des photos magiques de nôtres enfance, me comptant les affaires auxquelles il avait été confrontés, faisant inlassablement fleurir de sourires sur mes lèvres. Sous son œil bien veillant, j’ai répété inlassablement le sortilège Spero Patronum, créant de minuscules étincelles argentées, qui grossissaient toujours plus sous mon acharnement. Les minutes, puis les heures ont défilé, alors que je m’évertuais encore et toujours, éclairant le visage endormi de mon aîné de mes étincelles aléatoires. Le jour se levait doucement, j’étais épuisée d’avoir veillé la nuit entière, mais toujours pleine d’espoirs. Finalement, alors que le soleil se levait, inondant la pièce de lumière, j’ai serré ma baguette entre mes doigts et j’ai crié.

-« Spero Patronum »

Sous le choc, provoqué par l'écho de ma voix, mon frère s’est brusquement levé du canapé, baguette en main, cherchant du regard la menace, avant de s’arrêter net.

-« Un Crocodile, la vache… »

-« Mais non, regarde, sa mâchoire en forme de U, c’est un alligator. Il semble d’un bleu pâle étrange… Tu penses qu’il est albinos ? »

Mon frère s'est rapproché, ébouriffant mes cheveux en baillant, avant de lancer d’une voix amusée.

-« Il ne te reste plus qu’à y mettre les couleurs, c’est l’expression de ton âme après tout. Que dirais-tu d’un peu de café. »

Ces dires tournent encore et encore dans mon esprit, je réalise combien il avait raison sur ce point. Comment en une seule phrase, il avait su déceler l’état de confusion dans lequel je me trouvais. Un alligator, j’étais la seule à posséder un reptile dans ma proche famille, rien qui n’étonnait plus que cela, selon Janus. J’avais tout de même réussi à effrayer ma mère et Hestia en le montrant de nouveau, une victoire personnelle. Je prenais tout de même la pleine mesure. Mon âme avait pour incarnation un reptile à sang-froid, un être d’apparence sereine et calme, qui n’attaque qu’une fois et fais mouche. Une créature qui peut atteindre patiemment l’occasion de repérer un point faible, une faille, avant de se jeter gueule ouverte sur cette dernière. Le meurtrier silencieux et précis.
   
Pseudo et âge: Alice, 23 ans.  Où as-tu trouvé le forum ?Dans un coffre au trésor.  hihi  Personnage:Inventé a 200% avec un Joli nom Sorcier. As-tu un autre compte sur BP ? Yes, a Curly Untamed Lion.  Robert47cm Présence: 5/7 ! Une remarque ?SilversautesurBrao 


Dernière édition par Circée C. Bones le Dim 13 Sep - 5:24, édité 13 fois
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Guest, Mer 26 Aoû - 16:48 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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0- Just Bittersweet Memories.

Tu n’as pas eut la place facile, la dernière de la fratrie, celle qui pour briller doit surpasser ses ainés. Rayonner aussi fort que Janus dans les études, exceller aussi bien qu’Hestia en petite fille modèle et aimante. Nos parents t’aimaient inconditionnellement, pour eux, chacun d’entre nous étaient spécial et parfait à sa façon. Pourtant tu continuais à vouloir surpasser les autres, dans tous ces domaines, comme si tu avais quelque chose à prouver. Je ne comptais pas le nombre de fois que j’ai du te porter jusqu’à son lit, après que tu te sois endormi en pleine lecture dans le salon, le nombre de pansements que j’ai du nouer à tes doigts, à chaque fois que tu t’essayais à la couture ou au canevas. Tu travaillais dur, bien trop pour une enfant de ton âge, mais tu avais compris l’une des données essentielle de cette famille, l’acharnement au travail comme seul issu, pour obtenir la rançon du succès. Chose que je n’avais toujours pas intégré, ou que je ne voulais peut-être pas suivre. Tu peux mettre cela sur le compte de mon inconscience ou de ma trop grande conscience. Celle que cette vie ne se résumait pas à la poursuite d’un chemin tout tracé. Curieusement, avec moi, tu étais différente, peut-être comprenais-tu que j’étais à la limite de l’acceptable, avec mes notes moyennes en études, mon comportement pas toujours exemplaire. Ou alors, était-ce le fait que j’étais toujours celui qui prenait le blâme à ta place lorsque nous faisions des bêtises ensemble ? De tous, tu étais ma préféré, bien entendu, je m’entendais avec tous le monde, j’avais toujours eut ce besoin d’être proche de chacun d’entre vous, mais au fond de tes yeux, brillaient cette petite lueur si similaire à la mienne, ronronnait sous ta peau le même désir de liberté et d’échapper à l’aveuglément d’une obéissance établie. Cela a été très difficile pour moi de vous quitter, de te quitter lorsqu’est venue le moment de cesser les voyages autour du monde avec nos parents pour retourner à Londres effectuer mes premières années à Poudlard. D’un autre côté, j’étais excité de découvrir un autre univers, de faire de nouvelles connaissances et puis les hiboux seraient nos alliés.
Ulysse.

Lorsque tu es venue au monde, j’étais la petite fille la plus heureuse au monde. Moi qui avais toujours été la seule fille de la famille, allais enfin avoir une petite sœur. J’allais enfin avoir quelqu’un avec qui partager tout ce que mère m’avait appris. Tu serais ma petite poupée, une autre héritière digne, une future femme au foyer. Pourtant ma quête n’était pas aisée, je savais que mon rôle était de te protéger des lubies d’Ulysse, il peut être tellement inconvenant parfois. Dès que tu fus en âge, j’ai tout fait pour t’apprendre comment te comporter en vrai dame, la broderie, la couture, les comportements à avoir en société, savoir comment se comporter pour prendre le thé, je voulais tant être ton modèle. Pourtant, même si tu t’appliquais, tu restais toujours bien trop accaparé par les singeries d’Ulysse. Bien plus que Janus ne l’eût jamais été.  Tu ne faisais pas attention à tes vêtements comme je le faisais, tu ne semblais pas avoir peur de marquer ta peau. Je ne comprenais pas. Selon maman, cela été du au fait que ton sang devait être plus concentré que le mien, ce sang vélane qui coulait dans tes veines. J’avais été un peu jalouse en apprenant cela, en constatant qu’au final, même avec ton comportements masculins, induit par Ulysse qui t’entrainait dans toutes ces péripéties, tu demeurais plus jolie, plus féminine que moi à cause de cette particularité. Néanmoins, je t’aimais comme une grande sœur, je faisais tout pour tout t’apprendre avec patience et amour, car cela était ce don tu avais besoin, pour t’épanouir correctement. Je ne te laisserais pas devenir une fleur sauvage, ça non.
Hestia.

Tout était dans le prénom. Ne te méprends pas petite sœur, je ne suis pas Ulysse ou Hestia, je n’ai jamais cru au présage et ton prénom ne justifie aucunement ce que tu es. Une épine dans la colonne vertébrale, déjà rendue déviante par les actes perpétués par notre ainé. Ce fut ceux-ci qui me poussèrent d'ailleurs, à vouloir devenir le guide de cette famille, celui qui parviendrait à faire honneur à notre nom. Je n’avais pas vraiment d’avis sur ta venue, je n’étais pas bien plus âgé que toi à l’époque et je suppose que tout comme nos aînés, je me faisais une joie d’agrandir notre famille, de voir nos parents si heureux. J’ai toujours voulu te transmettre ce que je savais, je voulais que tout comme moi, tu t’intéresses à tout ce qui composait notre monde, mais il y avait toujours ces moments, où tes yeux se détournaient vers l’extérieur, en quête d’Ulysse et de ses singeries. Tu étais atteinte du même « mal », cette quête chronophage d’aventure et de rêve, que je ne comprenais que peu. Cette fièvre, avait bien entendu ses limites et je te découvrais une intelligence présente, une curiosité reconnaissable chez ceux destinés à faire de grandes choses. Je t’aimais malgré tes tares, je voulais t’aider à atteindre les sommets, c’était mon rôle de grand-frère et je savais que j’en deviendrais un meilleur qu’Ulysse, si tu me laissais ma chance.
Janus.

.....And Reality.

Maman, c’était la douceur et la tendresse. Je me souviens du soin qu’elle mettait à brosser mes cheveux. Moi sur ces genoux, elle chantonnant dans ces langues étrangères. Elle était toujours prompte à vous prendre dans les bras, à vous souffler à l’oreille combien elle vous aime, à jouer avec vous dans le jardin, ses rires emplissant l’espace, sa beauté rayonnant de mille feux. Elle avait dans ces gênes le pouvoir d'illuminer l'atmosphère entière. Le temps n’avait pas d’emprise sur elle, les marques ne semblaient pas vouloir entacher sa peau de porcelaine, pas même avec toutes les expressions qui glissaient sur son visage de poupée. Maman, c’était celle qui nous lisait des histoires, celle qui nous berçait quand venait l’orage, celle qui nous regardait d’un œil bienveillant lorsque papa nous faisais travailler nos leçons. Maman, c’était aussi celle qui ne sortait pas beaucoup, ou alors seulement quand papa était là. Elle me disait d’être prudente, de ne pas m’éloigner de mon père, elle me soufflait que le monde était dangereux parfois, mais qu’il serait toujours là pour me protéger. Maman, elle était craintive, elle aimait voyager autour du monde, mais ne quittait jamais la maison, bien longtemps. Maman, hé bien maman, c’était une princesse, farouche, douce et toujours souriante, toujours joyeuse, même lorsque papa élevait la voix. Elle arrivait toujours à l’apaiser, toujours à le faire, pleurer et demander pardon, après les bleus, après la colère. Elle m’avait dit que c’était la jalousie, un monstre qui s’emparait de papa lorsque les hommes regardaient maman trop longtemps, lorsqu’elle sortait sans lui. Je n’étais pas certaine de comprendre, mais je savais qu’il fallait que je fasse attention à ses hommes, je ne voulais pas que le monstre s’approche de moi, je ne voulais pas mettre papa en colère contre moi. C’était notre secret à maman est moi.

Papa, c’était quelqu’un de très intelligent. Je pouvais lui poser mille et unes questions, il arrivait toujours à me donner une réponse, à tout m’expliquer, tout ce qui paraissait compliqué, devenait étrangement plus simple lorsque papa parlait, argumentait. Je l’aimais beaucoup. Il était un peu froid parfois, un peu grognon, mais il était toujours patient, toujours caressant lorsqu’il m’apprenait les choses. Il était toujours fier lorsque je lui répondais correctement, lorsque je lui lisais le journal, quand j’arrivais avec succès à compléter un exercice. Je voulais le rendre aussi fier de moi qu’il l’était de Janus, je voulais être aussi intelligente que mon aîné, lui qui ressemblait tant à papa, lui qui n’éprouvait pas de grandes difficultés et en connaissait tant. Pourtant, lorsqu’il partit à son tour pour Poudlard, comme Ulysse et Hestia, il m’a bien moins manqué. J’étais heureuse que papa fasse plus attention à moi maintenant que j’étais toute seule. La dernière. Il me disait souvent que je devais suivre la même voie qu’Hestia, être douce et gentille comme elle et maman, mais moi, je voulais tout le contraire. Je voulais être forte comme Ulysse, intelligente comme Janus. Je ne voulais pas rester enfermer dans une maison comme maman lorsque je serais adulte, je ne voulais pas que ma maison devienne ma prison. Car c’était ce qu’elle était, je le savais, je le voyais en grandissant, je le ressentais dans le cœur de maman lorsqu’elle glissait ses bras à l’extérieur, comme un oiseau souhaite ardemment l’extérieur d’une cage.
C. C. B.


I-Tastes Like Heaven, Burns Like Hell.

Je la tenais si fort entre mes doigts, tout contre mon cœur. Le Graal, mon ticket pour un autre monde, ce pont qui lierait ma liberté a cette existence et me permettrait de déployer mes ailes. Dès lors qu’elle était arrivée, portée par un hibou majestueux, je l’avais précieusement conservé, sentant naître en moi l’excitation et la fierté. Enfin, tout comme mes frères et ma sœur, j’allais accéder à ce lieu si semblable à ma définition du paradis. Ce sésame signait la fin de mon tour du monde, la stabilité, le renouveau. Je savais que je tournais le dos à mille couleurs différentes, à la valse de mon ouïe qui oscillait entre les courbes de toutes ces langues différentes, qui avaient fini par s’ancrer en moi. Pourtant, j’avais hâte de m’y rendre et de faire mes preuves, de prouver l’impressionnante bravoure dont je peux faire preuve, la détermination qui sommeillait sous ma peau, l’intelligence qui dominera tout le reste. J’avais l’impression que cette école m’aiderait à atteindre mes rêves, m’aiderait à me surpasser et à prouver à mon père, qu’en dépit de mon pouvoir, je pouvais exister dans ce monde en tant que femme, supplanter toute ces idées pré requises sur « le sexe faible ». Je ne voulais pas rester une ombre, je voulais briller moi aussi, pour quelque chose qui ne serait qu’à moi, marquer d’une pavé de pierres blanches un chemin qui ne serait qu’à moi, tout en longeant ceux de mes aînés.

T
out, c’étaient enchaîné si vite, les retrouvailles avec mes aînés et ma famille paternelle, les adieux déchirants avec ma mère sur le quai, le voyage dans le Poudlard Express, les paysages qui défilaient comme sur la scène d’un théâtre bon marché et puis l’élément perturbateur, la fin d’un chapitre. Comme un décor dessiné pour une représentation faite d’ombre, le château se tenait devant moi, m’ouvrant sa bouche gigantesque comme pour m’avaler tout entière. J’étais debout là, sujette aux regards. Savaient-ils ? Comprenaient-ils ce que j’étais ? Je sentais la pression de mes désirs peser sur mes épaules, les dires de ma mère sur mes pouvoirs tournaient en boucle sous mon crâne, mais si Hestia avait réussi à s’intégrer, à ce faire des amis, pourquoi pas moi ? Je doutais quelques instants d’être à la hauteur, je me demandais si je ne finirais pas par me faire écraser par tous ces désirs. C’est à ce moment que j’ai senti la main d’Ulysse sur mon épaule, que j’ai vu son air bravache, presque arrogant alors qu’il m’a indiqué le château.

-« Aller viens ma belle, tu vas les épater, tu vas voir. C’est eux qui devraient avoir peur, un membre de la famille Bones de plus en course pour l’excellence. »

J’ai souri. Tout le long, j’ai souri. Je ne pouvais que me sentir rassurée par ses dires, par son regard qui ne me lâchait pas, alors que j’attendais ma répartition. Je parvins même à discuter à voix basse avec une autre jeune fille devant moi, elle aussi était nerveuse, elle aussi avait de grands espoirs, je n’étais pas seule, je n’étais pas différente, j’étais une nouvelle élève comme les autres qui attendaient son tour, pas une sorcière dotée du sang d'une créature magique. Je regardais les tables, me demandant dans quelle maison j’effectuerais ma scolarité. Je doutais d’être assez courageuse et intrépide pour être chez les rouges avec Ulysse, mais je savais que je m’y adapterais, définitivement. Je savais également que les rouges avaient du cœur, j’en avais, j’en étais certaine. En pensant aux sentiments, mon regard a bifurqué en direction de la table représentant la maison de Hestia, qui m’a gratifiée d’un sourire, que je lui ai rendu immédiatement. Me retrouver chez les Poufssoufles serait plaisant également, je savais qu’ils étaient protecteurs envers les leurs, doux et attentionnés, ils travaillaient durs et étaient humbles, j’avais appris à l’être, alors, je pourrais y aller également. Finalement, la dernière halte me conduit vers la table des Serdaigles, Janus y était, les bras croisés, avec cette mine sérieuse, hochant simplement la tête pour me saluer. Je savais les Serdaigles dotés d’une grande intelligence, de droiture et d'assiduité. J'étais certaine de pouvoir réunir toutes ces qualités, je le ferais, je travaillerais dur pour y parvenir, tel était la raison de ma venue en ces murs. Je n’ai pas pris la peine de regarder en direction de la table des serpents, la maison des sang-purs, de ces personnes fourbes et dangereuses, je savais que je n’irais pas là-bas. Ce serait la pire des offenses.

Mon tour était finalement arrivé, j’étais nerveuse, je me suis levée, les jambes tremblantes. Je ne savais pas quoi faire de mes bras, de mon être, alors que l’on a posé ce gigantesque chapeau sur ma tête. Je n’entendais pas les réflexions qu’il me faisait, trop nerveuse et perdue dans mon monde d’ambition. Il semblait hésiter, faisant monter une pression déjà à son comble. Je me sentais l’envie de lui crier de se décider à me répartir dans l’une des trois maisons, que s’il était incapable de le faire, je le choisirais de moi-même, avant qu’il ne finisse par clamer à la salle tout entière.

-« Serpentard. »

J’avais l’impression que le plafond de la grande salle venait de me tomber sur le sommet du crâne, j’étais totalement abasourdie. Au moment de laisser le chapeau m’être enlevé, j’en ai agrippé les bords, il ne pouvait en être ainsi, je ne pouvais pas aller dans cette maison, je n’avais rien en commun avec ces gens-là. J’ai levé des yeux suppliants, tentant de persuader ce stupide objet à la cervelle magique atrophiée, qu’il faisait erreur. J’étais une Bones, je ne pouvais traîner avec les rejetons de cette élite corrompue jusqu’à la moelle. Je ne voulais pas rester avec de futurs mages sombres. Ce n’est que lorsque j’ai entendu les rires et aperçu les airs outrés et surpris, que j'ai compris que ma soi-disant « communication mentale » ait été partagée avec la Grande salle tout entière. Ce fut la mort dans l’âme, le teint livide et avec toute la mauvaise fois du monde, que j’ai rejoint la table des verts et argent. Certains m’ont toisé, d’autres affichaient un sourire mauvais, tant de promesses sombres en une multitude d'expressions différentes. Les tables respectives de mes aînés me semblaient si loin de celle qui était la mienne à présent. Je ne pourrais supporter le regard apeuré d’Hestia, les yeux emplis de reproche de Janus, le seul dont j'ai cherché l’appui, fut Ulysse, qui me gratifia d’un sourire encourageant. Je ne pouvais le lui rendre, la seule chose qui me hantait serait la réaction de mon père. Il serait déçu pour sûr. Je voulais remonter le court de cette journée, emplir ma tête de sentiments opposés, pour décider ce bout de cuir à me répartir ailleurs, rater ce stupide train. Toute cette attente, cette espérance d’atteindre le paradis. J’avais une chance sur quatre d’accéder à l’enfer et je venais juste d’y sauter à pieds joints.


II- Cracks- Tragic Waste of Skin and Space.

J'expérimentais mes limites, repoussais chaque jour, le degré de douleur et d'abattement, la résistance et l'étanchéité de ce que j'étais, des principes dont ont m'avaient composé. Les bases de cette éducation que j'avais bafouée en une seule soirée. J'avais survécu aux regards désapprobateurs de mon père, toujours plus insistants, à chaque fois que je rentrais à la maison avec les couleurs de ma maison, les sourires à peine dissimulés de Janus, trop certain d'avoir su depuis le début que j'étais destinée à être le mouton noir de cette joyeuse fratrie. L'association des conseils bien-pensants de ma mère et Hestia, m'avaient laissé l'âcre impression de rejet, bien dissimulé sous toutes leurs actions compatissantes. Une fois encore, mon seul refuge avait été mon aîné, cela devenait récurant, pourtant, ses tâches n'étaient pas aussi sombres que les miennes, lui n'avait fait que tremper ses pattes immaculées de caprinés dans le goudron qui réunissait les erreurs à ne pas commettre, alors que moi, je m'y étais plongée tout entière et m'y noyais. Je les laissais penser que je m'étais intégrée dans cette maison, que je me complaisais dans ce statut de personne différente, car pour la majorité d'entre eux, il n'y avait pas d'autre réponse à ma répartition et ce comportement qui en découlait. Moi, qui avais toujours voulu les rendre fiers, me retrouvait à endosser ce rôle de l'Unusal Girl, celle qui fait tout pour marquer son antagonisme, celle qui se fait remarquer sans égard, juste à cause d'une envie stupide de se faire voir, celle qui va jusqu'à intégrer la maison des pires sorciers possibles. Était-ce le prix à payer pour être soi-même ? La terrible punition pour ne pas vouloir exister en tant que vulgaire copie ? Il n'y en avait aucun doute dans mon esprit à cette époque.

J’ai poussé cette règle à l’extrême. Puisqu’il y avait un prix à payer pour ce que j’étais, parce que je ne devais pas faire honte à ma famille, je me devais de subir, de rester silencieuse face aux « attaques » ; car des offensives, il y en avait. Néanmoins, j'avais choisi le silence, personne n’en savaient rien, pas même Ulysse. Je faisais celle qui s’intégrait, marchant sur une corde à l’égale d’une équilibriste, jonglant entre l’envie de se faire bien voir et mes profonds désirs de ténèbres. Alors qu’en réalité, j’étais déjà au sol, en train de regarder cette ligne avec envie, tendant désespérément les doigts, sans espoir de l’atteindre un jour. Pour ma famille, j’étais la mauvaise fille, celle qui s’intégrait parfaitement avec les serpents, étant donné qu’aucun événement majeur ne semblaient s'être produit, étant donné que j’avais accepté sans un mot cette condition, alors que la réalité était bien différente. À cause de mon sang, à cause de mon nom de famille, les sangs-purs qui composaient ma maison, ceux issus des familles sorcières si prisées, faisait de moi leur souffre-douleur attitré. Si au départ, ces piques étaient mineures, allant aux trouvailles de simples crapauds dans mon lit, à la disparition de certains de mes devoirs, les années marquèrent l’escalade. Une montée que j’étais incapable de contrôler. Je creusais ma propre tombe par mon silence, par mon inaction, m’éloignant toujours plus de cette assurance que je montrais devant ma famille, mais qu’aurais-je dû faire ? Je n’étais pas aussi forte qu’Ulysse, incapable de faire usage de mes poings sans m’attirer mille et uns ennuis, de riposter pour faire cesser cette ronde vicieuse, pas aussi intelligente que Janus pour me sortir de cette solution inextricable par une pirouette mentale et assurément pas aussi douce qu’Hestia, pour tout supporter avec le sourire. Pourtant, c'était bien moi qui tendais l'autre jour, pourtant, c'était bien moi qui avais cousu mes lèvres et fermés les yeux.


Au fil du temps, mon caractère s’obscurcissait, je me complaisais dans cette atmosphère de soumission morbide, dans cette acceptation de ce que je devais être. Pourtant, j’étouffais toujours mes désirs de répliquer, je les laissais me clouer à cette croix, sans me rendre compte une seule seconde, que j’étais celle qui l’avait créé, que j’étais celle qui acceptait sans rien dire. À cette époque, je pensais que cette vie était une fatalité, qu’il ne pouvait en être autrement. Que je méritais chaque bousculade, chaque raillerie, parce que je n’étais pas la bonne personne.

Je crois que j’étais arrivée au bout de ce raisonnement, ce moment où même regarder en arrière, vers les souvenirs heureux de l’enfance, ne permettent plus de penser que les lendemains seraient emplis de lumière, que la vie était faite pour être pavée de bonnes actions. D'autant plus avec le départ de mon aîné, l'un des pilliers qui m'aidait si souvent à retrouver le sourire. C’était un soir comme les autres, je subissais comme toujours « ma punition », fidèle à ce poste que j’avais moi-même finis par décider d’adopter, chérissant les marques qu’il laissait dans mon âme et ma chair. J’aurais pensé que les années auraient emporté avec elles l’intérêt de mes « camarades » pour ma personne, mais il semblait au contraire que cela ne faisait qu’escalader. J’avais beau faire attention à la façon de m’habiller, j’avais beau tenter de me rendre mon attirante, soigneuse, remarquable… Il y avait toujours ce moment où cela ne suffisait pas. Tout était pourtant moyen chez moi, de mes notes, jusqu’à ma façon de m’habiller, jusqu’à ma façon d’être. Alors j’attendais sans conviction que le prochain s’avance, celui qui devait planter ce clou dans ma chair, pour me lier encore une fois à mon fardeau, pour l’alourdir plus encore.

-« Désolé, je préfère les combats à la loyale, avec des adversaires qui ont un minimum de mérite et de panache. De plus, je viens de me laver les mains, alors, ce sera sans moi.»  

J’ai levé mon regard vers toi, moi qui était déjà plus basse que terre et tu as trouvé le moyen de me blesser plus encore, de m’écraser plus encore contre ce sol. Ton regard seul faisait plus mal que toutes ces années où les autres s’étaient évertués à faire de cette vie une image de l’enfer moldu dont parlait parfois mon père. Jamais encore, je ne me suis sentie aussi misérable qu’au moment où tu t’es détourné, me laissant un goût amer dans la bouche. Qui étais-tu pour refuser de me blesser ? N’étais-je pas assez importante pour ta grande personne ? L’effet était glaçant, j'étais furieuse et je me rendais compte avec effrois de la perversité de ce ressentis. Je crois qu’il m’avait fallu cet échange, ou plutôt ce silence, pour me rendre compte de la perversité de ma position. J’avais si peur d’être un monstre, si peur que l’on me craigne pour mon sang, de faire honte à ma famille, de me faire voir de façon négative, que je m’étais noyée dans cette passivité destructrice. Et si… Et si j’étais bien plus qu’une victime ? Et si ces personnes que je pensais méchantes, n’étaient en fait que le reflet d’une tempête dont j’avais semé les graines. Je crois qu’il m’avait fallu bien trop longtemps pour m’en rendre compte. Bien trop de temps…

III- Of Sugar and Ice I'm Made.

Il faut du temps pour renaître, un temps pour faire oublier aux autres votre ancienne position. J’avais été si conciliante et passive, que je prenais à présent conscience de la violence de la situation dans laquelle je m’étais plongé et de l’agressivité que je devais à présent adopter pour ne plus jamais m’y replonger. Moi qui n’avais jamais voulu montrer les crocs, moi qui avais l’habitude de me faire si petite, si discrète pour que l’on m’oublie, ce "moi" se retrouvait dans la situation délicate qu’impliquent le changement et les conséquences de ce dernier.

Ces bouleversements avaient été engendrés par la colère, un profond désir de vengeance, que je n’expliquais pas moi-même. Une envie sourde, qui petit à petit se meut en curiosité. J’ai longtemps observé, celui qui avait choisi de suivre une voie différente, un Serpentard à part en quelque sorte. River Starseeker. Il était différent des autres, il semblait avoir le même potentiel, la même aura désagréable que dégageait les autres sang-purs, à l’exception qu’il semblait bien moins maniéré et agaçant. Ainsi, même dans le carcan des règles de son sang, même sous le regard de ceux de sa maison, il avait décidé de tracer sa propre voie, d’établir sa propre volonté. J’ai commencé à développer un « intérêt » grandissant pour cette façon de voir les choses.

Avec cette libération, je découvrais d’autres horizons, il me restait, bien entendu quelques Serpentards sur le dos, qui ne se gênaient aucunement pour persifler dans les couloirs, mais cela n’avait plus d’importance à présent. J’avais appris au fur et à mesure à montrer les crocs lorsque le « petit jeu » allait bien trop loin, lorsqu’ils s’approchaient trop pour que cela reste passif. Je laissais libre cours à mes ressentis, tant et si bien que j’expérimentasse une vision différente. Une représentation peuplée de retenus, pour des paroles houleuses échangées, des altercations de moins en moins rares, de nouvelles rencontres avec ceux des autres maisons, de l’élévation drastique de mes résultats. Je sentais le besoin d’être égoïste emplir ma poitrine. Je ne voulais plus agir uniquement pour le bien de ma famille, je ne voulais pas me dissimuler pour ne pas faire de vague, étouffer ma personnalité derrière des faux-semblants. Je compris alors, lorsque les brimades se transformèrent en simple regard sombre et en mine provocatrice, sans promesses de douleurs, que tout ce temps, je n’avais fait qu’endosser un rôle qui me permettrait de dissimuler le fait que j’avais peur d’être ce que j’étais.

J’aurais presque pu les remercier, de m’avoir autant endurci. A présent, je n’avais pas peur de lier des amitiés avec certains, de m’afficher à cette table, sans craindre que l’on reporte à mes parents mon attitude ou le fait accoquine avec « ces êtres infâmes » sans regarder par-dessus mon épaule, sans craindre que Janus ne m’aperçoive. Je faisais partie de cette maison après tout. Je sentais glisser mes barrières, je voyais au-delà, remarquant que mes véritables ennemies n’étaient pas ceux que je pensais aux premiers abords. Avec le départ d’Hestia, le poids des regards masculins se retrouva naturellement à peser sur mes épaules, renforcées par cette nouvelle assurance qui découlait de mon être et cette nouvelle mise en valeur acquise, après que je me sois départie de mes chaines. Je découvris alors une toute autre perception de ces si gentils « non-Serpentards ». Eux, qui semblaient si accueillants, si bienveillants, pouvaient eux aussi se révéler d’une hypocrisie flagrante. Lorsque la gente féminine frémissait et se hérissait à l’idée que je leur dérobe leurs prétendants, la gente masculine estimait le fait que je me refuse à eux comme une donnée optionnelle. J'aurais été mal placée pour prendre la défense des élèves de ma maison, mais je constatais que dans leurs attitudes malhonnêtes, ils avaient le mérite de moins se complaire dans un aveuglément dicté par un désir de bonté factice envers les personnes qu’ils méprisaient et détestaient. Quand les « gentils » se révèlent aussi terribles, voir d’avantage, que les « méchants », on apprend à se méfier des apparences.

Je me demande encore, si ce désir de liberté ne m'avait pas décidé, si cette lente perte d'intérêt pour la droiture, à braver l’interdit ultime. Ce dernier, avait pris la forme d’un collègue de mon père, qui réunissait à lui seul tous les éléments d'une bombe. Il travaillait dans un département qui travaillait dans le département de la justice, était connu pour être un père de famille, uni à part les liens d'un mariage arrangé depuis sa naissance, à l'égale de ceux de son rang, devrais-je préciser qu'il était un éminent sang-pur ?  Il y avait bien entendu des rumeurs, fondées sans aucun doute, sur sa pratique de la magie noire et l’affiliation de sa famille dans des affaires sombres. Dès lors que je l’eu rencontré au ministère, alors que j’attendais que mon père finisse sa journée, il m’a plu, pour toutes ces raisons et pour beaucoup d'autres. Il avait cet air revêche, se maintient droit et ce regard qui brillait d’une lueur qui promettait affres et merveilles. Je pourrais m’éterniser longtemps sur le sujet, expliquer le pourquoi du comment, aller de la séparation déchirante avec sa famille parfaite, des tensions que cela déclencha dans la mienne, des rumeurs qui naquirent dans l'univers immensément restreint du ministère, de la beauté de la cérémonie, de notre écart d’âge, du fait que je n'ai pas hésité une seconde. Pourtant rien ne pourrait exprimer à quel point mon monde avait été délicieusement bouleversé. Je disais adieu à mes certitudes en même temps que cette bague se glissait à mon auriculaire, à seulement 19 ans.

IV- I Was Born Sick, But I Love It.

J’ai expérimenté les changements qu’engendraient mes décisions avec délice et tristesses. Le premier prit toute sa mesure vis-à-vis de ceux de ma maison, la rumeur, que mon mari et moi n’avions muselé, étaient parvenus, sans peine aux oreilles de ceux qui la tendaient. Une Bones unie par les liens sacrés, à un mage noir de presque deux fois son âge, il y avait de quoi alimenter les racontars les plus fous. D’aucuns disaient que je l’avais outrageusement charmé à l’aide de mes pouvoirs, d’autres que je n’étais qu’une jeune fille abusée de plus, enrôlée par un disciple des ténèbres, il y avait certainement un peu des deux. Je remarquais dans le peu de conviction que je mettais à démentir certaines « accusations », que pour beaucoup, j’étais devenue une personne à éviter et à fréquenter en même temps, une personne assez folle pour outrepasser les convenances. Il n’avait plus besoin de craindre que je me transforme en ce « monstre » qui sommeillait sous les revers de ce sang, je pouvais m'en délecter présent dans mon reflet et ce que je voyais me plaisait. Appelez cela désir de vengeance ou un abus de liberté, mais dès lors, je sentais mes pouvoirs couler dans mes veines et je m’en servais sans gêne, mais toujours avec discernement. Je savais quoi faire pour ne pas m’attirer d’ennui avec les détenteurs de l’autorité, sans pour autant paraître totalement innocente. Un véritable serpent.

Je n’avais plus d’hésitation quant à savoir ce que je voulais devenir. Je travaillais dur et excellais dans les domaines qui étaient les miens, je tentais en permanence de combler mes lacunes, aussi infimes soient-elles. Je voulais accéder à l’excellence, ne rien devoir à personne, pas même à mes parents qui tentaient sans relâche de me faire retrouver "la raison", bon sens qui, selon eux, prenait racine dans l’annulation de ce mariage insensé, dans le contrôle et la soumission de la femme que j’étais. Tout ce dont je n’avais plus envie depuis mon « éveil ». Face à mon opposition et aux rumeurs grandissantes, mon père me posa un ultimatum, qui résulta par l’abandon du domicile familial pour le domaine marital. C’était une bien étrange perspective, qui me plongea tête la première dans un tout autre monde. A présent, tout ce qui m’entourait était d’origine magique, bon nombre des tâches que nous effectuons manuellement à cause de nos voisins moldus et par la force de nos origines, se retrouvaient réalisées de façon magique. Si j’avais été grandement déboussolée par ses nouvelles habitudes, je pris vite goût à cette nouvelle vie et à cet apprentissage de ses règles venues d’un autre monde. L’univers des sang-purs s’étendait devant moi par la fenêtre qu’était mon époux, infiniment plus riche et moins barbare que celui que l’on m’avait présenté. Une incitation à l’abandon de mes certitudes, j’apprenais à ses côtés, nous n’étions pas amoureux, nous étions unis par cette curieuse fascination, par le fait que nous nous apporterions des choses pour les années à venir. Ce mariage était éphémère, mais certes pas futile, tel était la beauté de ce dernier.

Ces premières vacances, après une autre année scolaire étincelante, hors du carcan familial, pris place dans une réserve animalière. Portée par mon ambition et mon insatiable soif d’aventure, je n’ai pas hésité une seule seconde à me joindre à eux, en tant qu’observatrice, désireuse d’en savoir toujours plus. À cette époque, mon carnet ne me quittait jamais, je prenais des notes sur tout ce qu’ils voulaient bien m’apprendre, leur venant en aide autant que je le pouvais. Je mettais en pratique tout ce que j’avais pu étudier en cours et découvrant plus encore sur ses créatures qui me fascinaient. Cela a duré des années, à chaque fin d’années, je rejoignais Woryck dans l’un de ses périples, visitant des pays différents, laissant mille et unes couleurs danser devant mes yeux, me rendant presque nostalgique de cette douce période qu’avait été mon enfance.

Les réserves magiques n’étaient parfois pas si éloignées des villes moldues, permettant justement qu’un refuge isole ces créatures des non-sorciers ignorants, me permettant de renouer par moment, avec cette culture si différente de la nôtre. J’étais une personne totalement différente dans ce milieu, parfois meilleur, parfois pire. Personnes ne connaissaient mon nom lorsque je laissais mon corps s’exprimer sous les lumières factices, portés par les notes et les rifs, ces regards ne pouvaient rapporter au monde magique la façon dont je me comportais, lorsque je perdais mes inhibitions, lorsque l’alcool ou les substances, coulaient et s’échangeaient en excès. Je savais que ces derniers étaient réservés à ces lieux, que jamais je ne pourrais me conduire autrement dans une autre situation. Instruction de l’esprit et libération du corps, tel furent mes vacances d’été durant de longues années et aussi étrange que cela puisse paraître, la réussite était au rendez-vous, dans cette dérive contrôlée.

V- She the Giggle at Funeral.

J’avais l’impression une fois encore que tout revenait à toi, ma vie, mes avancées, mon courage. Alors que j’étais penchée au-dessus de ce qui ressemblait à ta dernière demeure terrestre, j’avais l’impression de laisser disparaître une part de moi en même temps que ton corps. C’était absurde, tu n’étais plus qu’une coquille vide à présent, tu n’étais plus capable de sourire, plus capable de me serrer dans tes bras, ni même de me soutenir envers et contre tous, tu n’étais plus qu’un amas de chair amorphe et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de sentir une déchirure à l’idée de savoir que ce simple corps résidera là pour toujours. J’étais la seule tache de couleur dans cette marée sombre, vêtue de rouge, exprimant ma passion, mon amour et non pas la tristesse qui était déjà peinte sur tous les visages, mêlée à ce odieux air concerné. Je souriais alors que les larmes s’écoulaient sur mes joues, je me fichais bien des regards. Jusqu’au bout, j’ai souri, quand eux s’effondraient en larmes, car moi, je ne pensais qu’à toi, à ce que tu étais pour moi et cela m’a fait sourire, parce que tu étais l’incarnation de ce bonheur que je laissais filer entre mes doigts.

Peu à peu, la foule désemplissait, j’avais salué beaucoup de personnes dont je ne connaissais pas le visage ou que les années m’avaient fait oublier. Il ne restait plus que moi et ma famille, cet ensemble de personnes dont je m’étais éloignée depuis si longtemps. Je n’avais pas besoin qu’ils desserrent les lèvres pour comprendre qu’ils désapprouvaient tout ce que j’étais devenue, de la couleur de mes vêtements, jusqu’à la façon dont je me bornais à sourire. Je n’avais pas non plus besoin de long discours pour savoir que je n’étais pas la bien venu, pour saisir que leur douleur s’était métamorphosée, de telle sorte qu’ils considéraient que la faute était mienne, qu’étant donné que la mort de mon frère avait été causée par des mages sombres, mon époux était forcément concerné par la chose. J’aurais pu démentir, prendre sa défense, mais la réalité était tout autre. La vérité, résidait dans le fait que je n’en savais rien. Il aurait pu s’agir de lui ou simplement d’une de ses connaissances, que je n’en aurais rien su, que je n’aurait pas souhaité le savoir. Alors j’ai gardé le silence, je les ai laissés là, ravagés par leur peine, cachant la mienne. Je me devais d’être le monstre, celle qui ne ressentait rien, pour qu’ils se sentent mieux, même à présent, je ne faisais que penser à eux dans mon malheur.

C’est alors que je t’ai aperçu. Le poids des années t’avait transformé en quelqu’un d’autre, tout comme les traces sombres qu’avaient laissées mon maquillage sur mes joues pâles et l’ombre de mon chapeau gigantesque, transformait mon sourire et une curieuse mascarade. Je ne t’avais pas reparlé depuis les murs de cette école, ni entrevue depuis que nos chemins s’étaient scindés. Je me suis contenté d’effacer les affres de ma peine d’un mouchoir de soie, avant de lancer d’une voix légère.

-« Monsieur Starseeker, accepteriez-vous d’offrir à une vieille connaissance, le plaisir de votre compagnie, autour d’un verre de pur-feu ? »

Le passé frappait de nouveau à ma porte.

Comme pour confirmer que le bonheur s’en était enfuit avec la stabilité, mon mari a disparu. Je ne savais si cela avait été dans un désir de protection ou simplement par peur de me faire face, mais il ne restait plus une trace de sa personne. Les mois ont passé et sans signe de vie de sa part, il fut déclaré comme disparu. Comme stipulé dans son testament, il me légua la totalité de ses biens, ses manoirs, sa fortune, son nom. J’aurais dû me sentir heureuse, protégée une fois encore par cet homme que tous pensaient mauvais et quelque part, je l’étais. Pourtant, j’ai tout refusé, de son nom jusqu’à la totalité de ses effets, préférant à cela la liberté totale. Le seul objet que j’ai gardé et que je possède encore, s’incarne dans une bague qui ne quitte jamais le collier noué autour de mon cou. J’ai délaissé ce nom qui m’avait protégé toutes ses années, pour reprendre le mien en même que je débutais une autre vie. À l’âge de 23 ans, j’ai quitté l’Angleterre, laissant derrière tout ce qui me liait à ma vie passée pour en entamer une nouvelle. Je me suis lancée à corps perdu dans les recherches en compagnies de Woryck, ne vivant que pour explorer, libre de ma peine et de ses souvenirs. Mes seuls contacts avec mon « ancien moi » furent les rares personnes avec lesquelles je communiquais par hiboux, ainsi que ma mère, qui avait pris la décision d’aller à l’encontre des décisions de mon père en conservant un lien avec moi. Quelque part, je savais que je représentais cette folie qu’elle avait toujours désiré posséder, cette liberté qu’elle dont elle ne pourrait jamais se saisir.

∞ - All Comes to An End.

J’avais passé beaucoup de temps loin de la civilisation, acquis beaucoup de connaissances avec des « isolés du monde » tout comme moi, avant de décider d’immerger à nouveau. J’ai fini par retourner à Londres, décidé à renouer avec cette vie que j’avais laissée. Je suis retournée à Poudlard, je ne savais vraiment ce que j’y recherchais, peut-être une sorte de protection, une façon de renouer avec la civilisation de façon contrôlée et stable.

Au vu des événements qui se déroulèrent, l’incident du train, les petites attaques des mangemorts, les partisans du Seigneur des ténèbres, je prenais conscience que personnes n’étaient à l’abri, que la sécurité que je pensais retrouver, n’était pas établi, mais le fruit d’efforts constants. Je n’éprouvais peut-être pas d’affection à proprement parlé pour tous ces élèves, mais je pensais qu’ils méritaient profondément de pouvoir vivre des années paisibles, pour forger les personnes qu’ils deviendraient. Alors, je n’ai pas hésité à vouloir faire partie de cette étrange famille, avec mes tares, mes blessures, juste pour me sentir un peu des leurs.


Dernière édition par Circée C. Bones le Dim 13 Sep - 3:48, édité 22 fois
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 16:51 (#)
PREUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMS ! Han!
Re bienvenue toi Perv !
Donnes, donnes moi de la lecture Daengelo
Méchante voix du mal va hihi

T'as vu, j'ai exprès sorti le loup pour venir te voir héhé
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
Répartition : 11/04/2015
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par O. Jill Peverell, Mer 26 Aoû - 16:54 (#)
Re-bienvenuuuuuuue Han! Bon j'ai hâte de lire ça Robert47cm Le vava ... dead
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 16:56 (#)
Rebienvenue Brille J'adore le prénom
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Guest, Mer 26 Aoû - 17:05 (#)
River< Cette réactivité hihi
Ne t'inquiète pas, tu me connais, tu auras beaucoup de choses à lire tu verras, cher disciple du mal. Perv !
J'ai vu ça, je suis transporté de joie.  ALBERT
Jill< Merci ! "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones 2895445845 Comme dis plus haut, il y aura de la lecture en effet HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Lux< Thkx ! Daengelo
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 17:20 (#)
Lana bave je veux un lien Hen ! Bon courage pour ta fiche Haww
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 17:31 (#)
rebienvenue ! Brille
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 19:16 (#)
Re bienvenue Haww
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 19:21 (#)
rebienvenue Chou Daengelo
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 19:23 (#)
Rebienvenue parmi nous. Daengelo
Merci de mettre le nom de la célébrité de ton avatar dans la case du sous-titre. Haww
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Guest, Mer 26 Aoû - 19:41 (#)
Ryan< Ce sera avec plaisir hihi Merci! Daengelo

Sio, Orpheus & Athana< Merci! Vous êtes chous. Chou

Jared< Tkx! C'est fait . "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones 2895445845
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Mer 26 Aoû - 21:52 (#)
Bones Yaaa Bienvenue Brille
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Guest, Jeu 27 Aoû - 1:15 (#)
Merci Hella Daengelo
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
par Invité, Jeu 27 Aoû - 14:35 (#)
Will you still love me when I'm no longer young and beautiful?
Lana Del Rey bave
Épouse moi hihi
On aura un lien que tu le veuilles ou non HOHOHOHOHOHOHOHOHHO avec Galahad sûrement Nih et re-bienveeeenuuue Chou
Hâte d'en savoir plus Han!
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Message Re: "This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones
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"This Kid Got Alligator Blood "- Circée C. Bones

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