BELLUM PATRONUM
|
Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
|
|
| ;turn the lights on, declan; | | | ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:14 ( #) | Declan Jorah Shacklebolt ft. Nicolas Simoes sang pur 22 ans voué à perdre son statut de célibataire (futur marié) hétérosexuel 12ème année à Poudlard, étudiant en justice magique un adorable chat bleu russe pro-ordre tumblr (+) gifs par moi-même | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Shacklebolt, un nom réputé et celui de son paternel Prénom: Declan Jorah, le second étant purement décoratif. Âge et Date de Naissance: il a 22 années d'existence à son compteur et sa mère l'a mis au monde au cours d'une matinée de janvier, le quinze plus précisément. Nature du sang: il est pur, nullement taché d'origines moldues même s'il se ficherait vraiment qu'il en soit autrement. Situation familiale: il est fils unique et somme toute, ça lui conviens totalement, même s'il a déjà soumis l'idée qu'il aurait apprécié un petit frère ou une petite soeur (notamment au cours de son enfance, aujourd'hui ça lui est passé), sinon il a toujours ses deux parents avec qui les rapports sont plus ou moins bons. Patronus: un superbe chat bleu russe qu'il porte en haute estime. Miroir du Rised: du vide, comme pour illustrer une sensation de solitude, un acte solitaire et lui, au centre de ce vide total, tenant debout sans qu'on sache pourquoi et dieu sait qu'il s'en fiche. L'important dans cette vision demeure l'expression de son visage : Declan, arborant l'une de ses exceptions faciales préférées. Un beau et grand sourire, un brin carnassier, annonciateur de succès, d'une victoire. La certitude d'avoir vaincu, d'avoir remporté une bagarre, quelle qu'elle soit et ce seul, par lui-même et personne d'autre. Une sensation de fierté ultime, vivifiante à souhait et qu'il n'aspire qu'à ressentir, toujours, tout le temps. Epouvantard: c'est assez poilant à voir : il s'agit d'une version grotesque et difforme de sa mère. C'est paradoxal, car il l'aime beaucoup et vice-versa. Mais elle est aussi des plus directives et butée. Elle est clairement la seule personne apte à l'enchaîner au sol lorsqu'il n'aspire qu'à atteindre chaque jour de nouveaux sommets. Elle le soutiens plus que n'importe qui en ce monde, mais elle l'opprime aussi et, quelque part, elle le condamne. Alors oui, elle l'effraie car si elle est sans conteste la personne qui l'aime le plus en ce monde, elle est aussi la personne la plus à même de foutre chacun de ses plans de vie en l'air. Composition de la baguette magique: bois de bouleau et coeur de crin de licorne. Elle fait l'affaire. Etudes Suivies: douzième année (dernière année de cursus secondaire), étudiant en justice magique (sous-cursus justice).Animal de compagnie: sans doute qu'il aurait voulu s'entourer d'un chat si son patronus n'était pas à ses côtés au quotidien, mais vu que c'est le cas, il a préféré s'abstenir à ce niveau. | Caractère Avant toute chose, Declan est diablement soucieux des convenances. Même dans le cas où on ne le porterait guère dans son coeur, on ne peut décemment pas lui enlever que c'est un garçon ayant bénéficié d'une bonne éducation et qui lui fait honneur. Il sait clairement se tenir en société, il n'a jamais fait rougir de honte ses parents ou qui que ce soit d'autres de part son attitude et il est soucieux de dégager sans arrêt une image de perfection parfois franchement exaspérante. Car parfait, en dépit de ses bonnes manières et de ce que ses parents (plus particulièrement sa chère petite maman) peuvent bien dire de lui, il ne le sera de toute évidence jamais.
Sans être un mauvais garçon, il est évident que Declan aime flirter avec les limites. Il taquine ouvertement, il énerve, il exaspère et puis tout d'un coup, il redevient ce garçon faussement parfait. Il n'y a rien de plus frustrant. Et il aime ça. Il aime générer de la frustration. Il aime surprendre de la confusion dans le regard des gens car ils ne savent pas sur quel pied danser avec lui. Ils ont du mal à le cerner et il aime ça. Rien ne l'offusquerait plus que d'entendre dire de lui qu'il est prévisible. Il est chiant, ok, mais ennuyeux, ça il ne pourrait décemment pas le tolérer.
Au delà de ça, il est fier, terriblement fier. Peut-être un peu trop, même si, à son sens, ça n'a rien d'un défaut. C'est bien de s'aimer, de s'apprécier, de croire en soit. Si on ne le fait pas, alors qui concédera à le faire ? Declan n'a pas honte de dire qu'il s'estime lui-même et qu'il se sent apte à faire la misère à quiconque n'aura pas la décence de le respecter. Il est rancunier comme pas deux et il ne supporte nullement qu'on le bouscule ou, pire, qu'on lui marche dessus. En somme, c'est assez ironique car il n'éprouve pas de remords particulier à écraser les gens qui se mettent en travers de son chemin. Foutrement déterminé, il n'éprouve pas de scrupule à magouiller, à concocter des plans farfelus et fourbes. Tant que ça peut lui rapporter quelque chose. Il est terriblement obstiné, Declan. Ca, quand il a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs, bon courage pour la lui sortir de là.
En somme et même si les moyens mis en place pour cela sont parfois déplorables, Declan ne renonce jamais et se bat toujours pour ses idées, le tout à chaque fois avec intelligence et charisme. Son assurance se retranscrit dans ses paroles ainsi que dans ses gestes et ça lui confère une belle identité. On le remarque, définitivement. Il n'est pas mauvais, mais il peut l'être s'il estime que cela se justifie (et ce qui se justifie pour lui n'est définitivement pas forcément ce qui se justifie pour vous). Pour lui, la fin justifie les moyens, ce n'est pas plus compliqué que cela.
Au delà de ça, il est profondément respectueux envers ses aînés, plus particulièrement ses parents. Dieu sait que sa mère l'ennuie foncièrement à le couver, à être sur son dos et à s'égosiller à tout décider à sa place, comme s'il avait encore six ans, mais il ne l'a jamais souligné. Car il est intelligent et que s'il a la langue bien pendue, il ne parle pas à la légère. Il a cette contenance, ce besoin de réflexion, essentiellement car il craint de vivre avec des regrets. Il ne voudrait pas se dire un jour qu'il n'a pas joué ses cartes comme il le fallait. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Au delà de cette sensation de perfection froide et travaillée, parfaitement irritante, Declan est un garçon très sociable, ouvert et faussement spontané (car il ne fait jamais rien sans y avoir consacré auparavant un instant de réflexion). Envers les personnes qu'il aime, il peut être une véritable crème et sa complicité avec son patronus en est un parfait exemple. Un superbe chat bleu russe qui ne jure que par Declan et ne le lâche jamais d'une semelle. Pour ce qui est de son nom, il a opté pour Jorah, qui n'est autre que le second prénom de Declan, prénom qui n'a rien d'usuel et que ses parents utilisent uniquement lorsqu'ils ont quelque chose à lui reprocher, mais qui est néanmoins là, accolé à son premier prénom. Il fait partie de lui, à l'instar de son patronus. Ca faisait tout bonnement sens pour Declan (et ça le fait encore). Il a instauré une grande complicité avec Jorah et le porte définitivement en haute estime. C'est bien simple, il est presque aussi généreux en compliment quand il parle de Jorah que sa mère quand elle parle de lui. C'est pour vous dire.
Jorah est la seconde part de lui et de ce fait, il la chérit. Il trouve que ça coule de source et que c'est le comportement le plus saint du monde. Les personnes qui s'acharnent sur leur patronus le désole sérieusement. Il trouve ça tout bonnement contre-nature. Bon, après, pour sa part, il est bien tombé. Son patronus ne lui tape pas sur le système. S'il le porte en si haute estime, c'est qu'il ne s'oppose pas souvent à lui. Ils sont sur la même longueur d'ondes et constituent véritablement un tout, à un point où Declan peine à imaginer sa vie sans lui. Il aurait l'impression d'être coupé en deux, quelque part. |
Pseudo et âge: Leslie, 20 ans. Où as-tu trouvé le forum ? via bazzart. Personnage: scénario de Jill. As-tu un autre compte sur BP ? non, c'est mon tout premier. Présence: 6/7 on va dire. Une remarque ? ravie d'être parmi vous et hâte de rp sur ce superbe forum. |
Dernière édition par Declan Shacklebolt le Jeu 24 Sep - 10:09, édité 11 fois |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:14 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Declan Jorah Shacklebolt a vu le jour il y a de cela vingt-deux ans, au sein d'une imposante, d'une diablement luxueuse, demeure. Luxueuse car Declan est né avec une petite cuillère toute dorée dans la bouche. Cela n'a rien de franchement étonnant : le nom de famille est suffisamment parlant comme cela. Les Shacklebolt sont fortunés, influents, positionnés du côté de l'ordre. Ils ont des valeurs, ils sont respectés. Une belle réputation qui les précède, une belle réputation qui se doit d'être sauvegardée de génération en génération. Une pression constante, en quelque sorte. Un père Président-Sorcier en charge du Magenmagot, une mère (membre de la famille Greengrass) toute aussi ambitieuse et dirigeant depuis assez récemment le département des transports magiques. Des gens investis, des gens qui brillent en société et qui soignent leur image. Des gens qui attendent de leur progéniture qu'elle en fasse de même. Et la progéniture en question, c'est Declan. Pas de frères, pas de soeurs, rien que lui. Ce serait mentir que de dire qu'il a été négligé par ses parents. S'il est vrai que son père a toujours été plus distant (sans être pour autant un monstre de froideur, ainsi père et fils partagèrent tout de même des moments de complicité au fil des années), sa mère en revanche a toujours été foncièrement... Et bien, collante. La maman qui vous prend le chou, qui vous irrite. Celle qui a la conviction que son gosse est plus beau que tous les autres, plus intelligent, plus tout. Une perfection ambulante dont elle a toujours venté tous les mérites à quiconque voulait bien les entendre. C'est tout bonnement indéniable : Declan a toujours été le petit bébé de sa mère, sa perle. Néanmoins et en dépit du fait qu'elle soit totalement gaga de son fiston, elle est toujours restée une femme active à l'emploi du temps surchargé. Toujours du boulot, toujours de quoi faire. Une vie bien remplie et une enfance de ce fait un peu vide pour Declan. Il faudrait néanmoins lui arracher de tels mots pour qu'il les crache. Car non, il n'éprouve aucune rancune envers ses parents. Ils bossent, tout simplement et ça ne les rend pas incompétents pour élever des gosses. Declan ne tolère pas la critique à ce sujet. Ses parents couraient partout, mais il n'a décemment jamais manqué d'amour. Même à distance, sa mère n'avait de cesse de le contacter, de le couver et quand elle rentrait, elle faisait toujours l'effort de passer l'essentiel de son temps avec lui (même lorsque lui-même aurait préféré rester tout seul). Oui, il y a toujours eut de l'amour dans cette grande maison, qu'il soit très clairement visible ou non. Il était toujours là. Et cet amour, Declan le rend bien. Il aime ses parents et il les respecte, foncièrement, incontestablement. Dieu sait qu'il n'est pas toujours d'accord avec ce qu'ils disent ou font, mais il les a toujours écouté et il a toujours prit sur lui lorsque c'était nécessaire pour ne jamais les décevoir. Ils lui ont appris l'art des apparences et la nécessité de toujours garder la face. Un masque de politesse, de courtoisie, une imitation de perfection. Peu importe les problèmes, peu importe les interrogations, peu importe les frustrations, toujours avoir cet air imperturbable qui a le don de perturber ceux qui ne maitrisent pas cet art.( ✰ ) ( ✰ ) ( ✰ ) première rentrée à Poudlard, voie 9 ¾, gare de de King’s Cross, onze ans plus tôt ₪ Elena Shacklebolt était au bord de la crise d'angoisse, contrastant violemment avec le calme apparent de son fils de onze ans. A les voir tous les deux, on aurait aisément put croire au vu du degré d'angoisse de la génitrice que c'était elle qui faisait sa première rentrée à Poudlard dans quelques heures. Declan était parfaitement impassible, maitre de sa personne et de ses émotions. S'il éprouvait une émotion, c'était clairement l'impatience, recouverte d'une bonne louche de curiosité. Il ne partageait pas l'angoisse de sa mère, mais elle ne le surprenait guère. Sa mère était définitivement une angoissée dès qu'il était question de lui. Il était son fils unique, son seul bébé et c'était éprouvant de le laisser grimper dans le train qui le conduirait à l'école. Sans doute qu'elle aurait aimé plus de sentiment de la part de Declan. Peut-être qu'elle aurait voulu le voir verser quelques larmes pour lui témoigner combien elle allait lui manquer et combien c'était difficile de partir pour l'école, mais il n'éprouvait rien de tout cela. Enfin si, il allait trouver ça un peu étrange dans un premier temps, mais il n'était guère inquiet : il s'en remettrait et se calquerait sur le rythme de l'école plutôt rapidement. Avoir une mère particulièrement maternelle ne fait pas automatiquement de vous un grand assisté. Même du haut de sa petite dizaine d'années, Declan faisait déjà preuve d'indépendance si on lui en laissait l'occasion. Ce n'était pas facile de le montrer quand sa mère était en permanence sur son dos, à le dorloter et en ce sens, il avait hâte de partir. Hâte de respirer un peu mieux et de pouvoir se gérer lui-même, quand bien même il allait avoir le corps enseignant sur le dos une fois là-bas. Il s'abstenait néanmoins de formuler cette pensée à voix haute. S'il s'y risquait, il allait faire chialer sa mère, clairement et ils n'avaient pas besoin de cela. Le train venait d'entrer en gare et la petite foule de parents et d'enfants en robes de sorcier était plus que jamais agitée. Declan s'était brièvement perché sur le chariot à bagages sur lequel s'entassait différentes affaires, sans doute trop nombreuses. Il se faisait vraiment l'impression de partir à la guerre pour une durée indéfinie. « Bon, je crois que nous sommes bon, je ne pense pas avoir oublié quoi que ce soit » souffla Elena Shacklebolt en posant ses mains sur ses hanches. Elle venait de passer une énième fois dans sa tête la liste de matériel demandé au peigne fin. Declan dut se retenir de rouler des yeux. Son père n'eut pas cette retenue. « Mais non et quand bien même ce serait le cas, il aura l'occasion de rectifier le tire là-bas, ce n'est pas un incapable, notre fils » ça non, il était même franchement débrouillard. Elena ne tiqua pas à la remarque de son époux. Elle adressa à la place un grand sourire nerveux à son fils qui s'efforça de le lui rendre. C'était là un art qu'il maitrisait à merveille : faire de grands et beaux sourires à sa mère quand elle l'insupportait. « Allez, on y va » pressa le père de famille avec un geste de la main vibrant d'impatience. Declan lui en fut reconnaissant. Il avait hâte d'en finir avec les adieux larmoyants lui aussi. « Tss » siffla Elena avec impatience en s'exécutant néanmoins. Elle alla prendre son fils par la main et se dirigea sans grande envie vers le train tandis que, derrière eux, le paternel poussait le caddie. Une fois plus que jamais proche du moment fatidique, Declan entendit sa mère réprimer un sanglot et il serra très fort les dents. Whola. « Mon tout petit garçon » souffla-t'elle en s'agenouillant pour le serrer très fort dans ses bras. Declan prit sur lui et fit de même, se sentant davantage comme le parent qui réconforte le gosse que l'inverse. Son père comme sa mère avaient des carrières assez prenantes depuis toujours. Cela avait affecté la relation père-fils, ces derniers n'ayant guère une complicité très affirmée. Pour le rapport mère-fils, c'était différent, plus complexe. Elena était directive au delà des mots, du genre à diriger sa vie en permanence, même de loin. Elle avait un besoin viscéral de l'avoir à l'oeil, de prendre des décisions pour lui. Ce besoin de contrôle et ce manque de confiance plutôt évident. Elle voulait toujours croire qu'elle savait tout mieux que tout le monde et avec son bambin, elle s'en donnait encore plus à coeur joie. Elle était à la fois autoritaire et trop gâteuse, n'hésitant pas à lui offrir toutes sortes de frivolité que son coeur pouvait bien réclamer. Des gains matériels, pour compenser un job prenant et une tendance autoritaire et directive. Une façon comme une autre d'élever son fils. Clairement pas la meilleure, mais Declan ne s'en sortait pas trop mal. « Elena ! » Clama une voix claire et un tantinet chantante derrière le petit duo toujours dans les bras l'un de l'autre. Alors que sa mère se redressait pour repérer la personne qui venait de l'héler, Declan en profita pour se dérober un peu. Son soulagement fut de courte durée. Bien vite se dessinèrent dans la foule quelques visages familiers : ceux des Peverell et plus précisément ceux de Serafina et d'Octavia, cette dernière faisant également sa toute première rentrée à Poudlard. Les deux mères s’embrassèrent en s’extasiant sur « que ça passe vite » et « qu’ils ont grandis » et « ça va faire bizarre de ne plus les avoir dans les pattes ». Declan, du haut de ses onze années, savait déjà comment gérer ce genre de situations un tantinet crispantes. Il conservait un calme tout bonnement olympien et se montrait courtois, ouvert, même s’il bouillait d’impatience et qu’il avait juste envie de monter dans ce train. Depuis qu’il avait reçu la lettre, ses parents n’avaient de cesse de se répandre en histoires sur leurs années passées à Poudlard, des histoires qu’il connaissait déjà pour la plupart. Ses parents avaient tous deux la langue bien pendue au point qu’il était très facile de les mener sur un sujet sensible. Ils avaient beau être ensemble et donc attirés l’un vers l’autre, ils n’en restaient pas moins deux sacrés tempéraments (un peu dominés néanmoins par la figure maternelle) qui entraient très facilement en collision. Lorsqu’ils parlaient de Poudlard néanmoins, leurs expressions faciales avaient tendance à se détendre. Elena Shacklebolt semblait tout bonnement rajeunir alors qu’elle contait à son fils des anecdotes plus ou moins intéressantes sur ses années d’école et ce dernier aimait bien ça. Il aimait bien la voir plus sereine, plus ouverte. Cependant, le naturel revenait toujours très vite et il retrouvait cette mère foncièrement aimante, mais aussi incroyablement directive et crispante. Lui, il prenait sur lui. Il prenait toujours sur lui. Il serrait les dents et il s’appliquait à dégager déjà à l’époque une image de perfection, un beau sourire aux lèvres. C’en était exaspérant (il lisait totalement l’exaspération générée par son attitude sur le visage de la fille Peverell). Il s’en fichait. Au contraire, il ne ferait qu’apprendre à en jouer avec les années. Au bout d’un moment, il fut enfin temps de partir. Plusieurs derniers gros baisers de la part de sa mère et Declan grimpait enfin dans le train, Octavia Peverell sur les talons. Il n’éprouva qu’une sorte de sensation de liberté et il se fit la promesse d’en profiter à fond. ( ✰ ) ( ✰ ) ( ✰ ) Declan affectionne énormément l'école de sorcellerie. Soit, il a bien moins d'espace rien qu'à lui là-bas, mais il n'en est guère frustré. En fait, il n'est franchement pas matérialiste. Il peut composer avec un mode de vie plus sommaire et l'absence de ses parents pour satisfaire le moindre de ses petits caprices. Il s'investit et il s'est toujours efforcé de trouver sa place. Briller à l'école, être impliqué, créer du lien. Pour les cours, il est loin d'être stupide et il a toujours pas mal cartonné. Il n'est guère le meilleur, mais il obtient des notes qui lui conviennent et qui ont toujours satisfaits papa et maman, alors que demander de plus ? Il aime apprendre, il aime comprendre et il est diablement curieux. Ses parents lui ont appris à réfléchir, à se creuser la tête et on ne peut que constater qu'il a parfaitement assimilé cette leçon. Declan est définitivement un garçon réfléchi. Il calcule et il ne s'engage jamais dans rien les yeux fermés, sur un coup de tête. Il se bat contre toute forme d'impulsivité et se contre-fiche de perdre de ce fait toute spontanéité. La spontanéité ne s'accorde pas franchement avec la maitrise de soit et la nécessité de l'apparente perfection. S'il n'a pas embrassé tous leurs principes et leurs convictions, il n'en reste pas moins le digne fils de ses parents et il a tendance à se comporter comme eux. En société, il est imperturbable. Il a le don pour trouver les bons mots et pour ajuster son discours en fonction des personnes qu'il côtoie. Il est futé, attentif. Il s'intéresse, il décortique les gestes, il étudie tout un chacun comme il étudierait un cours. Et ensuite, il se lance, mais après avoir prit la température, après avoir échafaudé un plan. Il est comme ça Declan, il n'est pas vraiment doué pour ce qui est de laisser beaucoup de place à l'improvisation. Et du coup, en dépit de son côté sociable, franchement jovial parfois et ouvert, il témoigne une sorte de froideur car les personnes foncièrement spontanées devinent qu'il en manque considérablement. On essaie de le percer, mais il réfléchit trop et il se cache sous cette façade de perfection dont il ne manque jamais de s'affubler. A l'occasion, il se dévoile et on peut voir le masque se fissurer. Ses sourires se font moins travaillés, moins cordiaux et tout bonnement plus vrais, plus francs et plus intéressants, bien sûr.
Il faut l'avoir dans sa poche, il ne faut pas se le mettre à dos. Il ne faut pas s'en faire un ennemi car il ne déconne pas et il est foncièrement déterminé. Il réfléchit, il pense trop pour accepter de voir ses plans être terrassés sans intervenir. Il est fier comme un paon et quand ça déconne, il est toujours là pour redresser la barre, pour mettre le véto. Il ne supporte pas de voir son égo touché et il a une tolérance zéro pour les personnes qui le déçoivent. On fait difficilement plus rancunier. Néanmoins, il est constant et s'il vous aime et que vous savez vous montrer digne, à son sens, de ce sentiment, alors il prendra sur lui et il sera un allié de choix. Il n'est pas mauvais, mais il a reçu une éducation telle qu'il est difficile à cerner, difficile à comprendre. A son attitude qui soulève plein de questions, on devine qu'il aspire à s'entourer de mystère et c'est effectivement le cas. Il ne cherche pas à faciliter la vie des gens. Il ne veut pas être percé à jour. Il veut garder la face car il ne supporterait pas de dévoiler certaines choses. Alors il ne dévoile rien. Il se mord la lèvre, il enfile son costume de garçon parfait, irréprochable, impeccable et c'est parti. Et il s'accroche. Il s'accroche aux gens qu'il aime. Il s'accroche à sa famille même si elle le débecte vraiment parfois. Il s'accroche à sa mère car il l'aime et qu'elle l'aime et qu'il n'a pas cette volonté de blesser les personnes qu'il aime, même ne serait-ce qu'un peu. Il a ce respect, on ne peut définitivement pas le lui enlever. Il a des limites et il s'y tient. Feindre, se cacher derrière une apparence travaillée, c'est aussi accepter de camoufler ses sentiments et de composer en silence avec. C'est une lutte intérieure qu'il livre avec son patronus, son seul véritable confident. C'est sans doute pour ça qu'il l'aime autant : il ne peut rien lui cacher. Il ne peut pas le tromper, il ne peut pas lui faire avaler cette image de perfection brute qu'il sert aux gens. Il n'a pas d'autres choix que d'être lui même et ça lui fait du bien.( ✰ ) ( ✰ ) ( ✰ ) fiançailles arrangées et déplaisantes, château familial d'Osborne House, sur l'île de Wight, l'été dernier (quelques semaines plus tôt) ₪ « J’ai dis non, je ne reviendrais pas dessus, maman. Bon sang, c’est vraiment absurde. » Il était rare qu’il s’adresse aussi vivement à sa mère. Dieu sait qu’il en avait fréquemment envie pourtant. Elle pouvait être si insupportable. Bon, elle n’était pas non plus monstrueuse et il était évident qu’elle l’aimait plus que n’importe qui en ce monde. Elle lui avait toujours passé. Clairement il avait depuis sa naissance et tout au long de sa vie un petit garçon pourri gâté. Sa mère n’avait de cesse de l’observer comme s’il était une véritable merveille, un ange tombé du ciel, ce qui était flatteur, bien sûr, bien qu’exaspérant pour le reste du monde, y compris pour son père, qui avait toujours été nettement plus sévère. Il se faisait néanmoins toujours renvoyer dans ses buts par sa femme. Elena Shacklebolt n’était guère intimidante avec sa plutôt petite taille, ses grands yeux clairs, son regard plutôt doux et ses boucles brunes encadrant son petit visage aux traits bien dessiné. Elle ne dégageait aucune forme de froideur, mais elle n’en était pas moins une femme de caractère. En fait, son apparence était carrément trompeuse et dans le couple, il était évident depuis plusieurs années qu’elle portait en privé la culotte. Elle feignait l’inverse au delà des murs de la maison, mais Declan savait la vérité. « Ne soit pas capricieux, j’ai toujours pris les bonnes décisions te concernant et celle-ci ne fait pas exception » elle n’essayait même pas de s’en cacher. Elle avait manigancé cette histoire révoltante de fiançailles avec sa grande amie de toujours qui était par ailleurs également la marraine de Declan. Comme elles avaient coutume de le faire, elles avaient dut se retrouver et de fil en aiguille décider que « hé ! Ce serait fun de fiancer nos gosses, même si dieu sait qu’ils ont du mal à se supporter ! Ouais, super idée, topes-là ». Il pouvait parfaitement les visualiser toutes les deux, parfaitement satisfaites de leur coup. Bon dieu. Même si ça ne le faisait vraiment pas rire non plus, Declan aurait aimé être une toute petite souris pour observer la scène similaire qui devait se passer chez les Peverell, entre Serafina Paverell et sa fille. Jill devait être folle de rage. A l’inverse de Declan, elle n’avait jamais eut franchement la décence de cacher qu’elle n’avait longuement pas pu le voir en peinture. A présent, il était vrai que ça allait nettement mieux, mais il était évident que les choses ne pouvaient que se gâter à nouveau désormais. « Malgré tout le respect que je te dois, maman, je crois que je sais mieux que toi ce que je peux bien ressentir » lâcha Declan. Sa mère n’haussait pas vraiment le ton. Elle conservait son calme, comme si elle savait pertinemment qu’elle allait faire le craquer, ou du moins qu’elle finirait par avoir le dessus, quoi qu’il en soit. Même si elle devait l’y forcer, l’y pousser, elle ferait en sorte que ce mariage ait lieu et pour se défendre de cela, elle n’aurait qu’à utiliser la carte de l’amour et de l’instinct maternel comme elle s’y essayait déjà et comme elle le faisait par ailleurs déjà depuis des années. « Non, tu ne sais pas ce que tu veux. Tu n'es encore qu'un petit garçon. Et tu as une mère pour te guider. Aies la gentillesse de me laisser faire » lâcha Elena Shacklebolt, sur un ton catégorique qui n'invitait aucune forme de répartie. Son fils bouillait intérieurement, mais il réussissait dieu seul savait comment à garder un calme apparent. Il n'aurait guère dut être surpris et en fait il ne l'était pas. C'était sa mère tout crachée. Elle avait beau lui prêter toutes les qualités du monde (incluant la maturité, l'aptitude à se servir de sa tête et à agir), elle restait profondément et intimement convaincue qu'elle savait tout bien mieux que son garçon, garçon dont elle persistait à dire en dépit de sa vingtaine d'années qu'il n'était encore à son sens que son petit bébé. De ce fait, elle trouvait donc justifié de régir sa vie d'une main de maître, comme elle s'était toujours plut à le faire. Rien n'insupportait davantage Declan qui n'aspirait qu'à cette indépendance franchement méritée. Enfin, avec sa mère c'était peine perdue. Elle avait ce besoin clairement viscéral de le couver, de le garder à l'oeil. Elle ne s'apprêtait pas à le caser avec n'importe qui. Non, pour faire son choix, elle avait très naturellement jeté son dévolu sur la fille Paverell. Ainsi, Declan deviendrait le gendre de sa marraine et sa mère, du fait de sa complicité nullement entachée par les années avec cette dernière, l'aurait toujours à l'oeil, peu importe son âge. Elle le gardait sous sa coupe. « Demain, nous irons ensemble passer quelques heures chez Serafina. Ce sera l'occasion pour toi de te rapprocher de Jill et pour Serafina et moi de commencer à planifier tout cela. Tu seras courtois, volontaire et plein d'entrain à cette idée » si elle gardait un ton plutôt tendre et tempéré, sa façon de choisir ses mots laissait clairement entendre qu'elle ne formulait pas d'hypothèses. C'était un ordre. « Je te choisirais une tenue. Maintenant, vas te reposer, tu m'as l'air épuisé et prends le temps de réfléchir à cet avenir qui se dessine pour toi. » Sur ces mots, sa bouche se tordit en un sourire profondément maternel et elle lui fit un petit baiser sur la bouche (une habitude qu'elle avait prise durant l'enfance de son petit et qui ne s'émoussait pas en ce qui la concernait) avant de s'esquiver derrière lui. Declan, une fois la porte refermée et sa mère ayant disparu derrière, poussa un gros soupire. Il était vraiment mal.
Dernière édition par Declan Shacklebolt le Jeu 24 Sep - 11:04, édité 18 fois |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:14 ( #) | +si je me sens inspirée. |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:17 ( #) | BIenvenuuuue m'sieur Bon choix de scenario, et bonne chance pour ta fiche. |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:24 ( #) | merci beaucoup. |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Guest, Mar 22 Sep - 15:24 ( #) | Bienvenue à toi , cela va faire une heureuse. Très bon choix |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:26 ( #) | Bienvenue |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:28 ( #) | bienvenue |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:39 ( #) | Bienvenue ici. |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 15:45 ( #) | merci beaucoup à vous tous. |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 16:08 ( #) | Un Shacklebolt Bienvenue à toi! Et bon courage pour ta fichette! |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 16:10 ( #) | Bienvenue ! |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 16:17 ( #) | |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 17:40 ( #) | Bienvenue par ici et bonne chance pour ta fichette Très bon choix d'avatar en passant |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Invité, Mar 22 Sep - 18:15 ( #) | Bienvenue |
| | Re: ;turn the lights on, declan;par Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | ;turn the lights on, declan; | |
| Page 1 sur 3 | Aller à la page : 1, 2, 3 | | Sujets similaires | |
| Sujets similaires | |
| » Tell me what to do to make it all feel better || declan. » carry on my wayward son || declan. » Turn to page 394 » don't be afraid of the shadows. focus on your way where the lights are showing ► » AUBE ≡ when the lights turned down, they dont know what they heard
|
| | | | |
|
|