Dix-sept ans ϟ Cursus primaire ϟ Un chat et un faucon ϟ Pur
(+) Il est le dernier descendant en date de la lignée pure des Crabbe.
(+) Personne ne sait. Personne ne comprend. Personne n'a encore découvert qui il était vraiment. Ebenezer s'est enveloppé d'un voile mystérieux qui n'a de cesse d'intriguer inconsciemment ce qu'il y a autour de lui. Le secret, qu'il préserve, intrigue. Il tiraille de questions sans réponses celui qui essaye de savoir. Il l'enfonce dans les méandres de l'inconnu, l'enferme dans un cercle vicieux et l'obsède. Ce côté inaccessible par des mystères irrésolus a alors fait croître son charisme naturel. De là en découle une pointe de charme ravageur dont il prend conscience dans les occasions qu'il a de s'en servir. C'est également quelqu'un de calme et de posé. Il est intelligent et n'hésite pas à pousser ses réflexion au-delà de simples constatations, de simples lectures ou explications. Il a comme une soif de connaissance et un esprit critique assez poussé. Mais il garde tout ça pour lui. En effet. Il n'est pas rare qu'on lui reproche de ne pas assez s'ouvrir aux autres, de ne pas parler. Il se contente souvent du stricte minimum ou s'arrête au langage du corps selon les personnes. Personne ne saurait lui faire dire ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Il est tel une impénétrable forteresse. Et si on l'y pousse, Eben n'hésitera pas à user de cynisme dans des mensonges constants afin de ne pas avoir à se révéler. Il n'a pas une haute estime des autres en général et fait preuve froideur ainsi que de stoïcisme envers eux.
(+) Il possède une baguette faite en bois de saule. Elle mesure approximativement 27,5 CM. Son cœur intérieur est composé d'un crin de licorne. Elle a une certaine rudesse qu'il manie avec précaution et semble être encline aux sortilèges d'attaque communs.
a little something from you.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Son apparence primaire est un chat tigré gris foncé. Sa fourrure est grossièrement marquée par des traits noirs qui semblent enrouler parfaitement son pelage grisaillé. Il a les iris d'un bleuté pâle familier puisque Eben possède des yeux de cette même couleur perçante. Si quiconque pourrait le confondre à l'un de ces chats qu'il est possible de croiser dans Poudlard en tant qu'animal de compagnie, Rücca est particulier. Lorsqu'il prend une apparence de brume argentée, Eben n'est pas capable de se rapporter les détails physiques et réels de son patronus. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il se métamorphose rarement en un faucon aux allures fière et noble. Il est parsemé de différentes couleurs rendant un contraste paradoxal en vis-à-vis de son état félin. Le noir semble toujours être la nuance principale le représentant. Il se décline en des couleurs rougeoyantes ou blanchâtres sur certaines parties de son corps, ce qui rend Rücca différent des faucons unicolores. Ses prunelles sombres sont en parfait accord avec ses iris auburns. Eben se laisse encore surprendre facilement lorsqu'il aperçoit cet oiseau trôner dans le ciel, au-dessus de lui.
Eben l'a d'abord inexorablement détesté. De tout son être. Il ne voyait en la matérialisation de son patronus que de futiles désagréments, qui allaient le pousser dans ses retranchements à la simple vue d'autres élèves. Il avait alors essayé de s'en débarrasser. Mais ça ne semblait pas pouvoir être dans la limite du possible tant d'atroces douleurs s'éprenaient de lui. Elles le laissaient meurtri, souffrant d'un mal auquel il ne pouvait échapper s'il s'éloignait de cet animal. Il pensait concrètement que l'apparition de Rücca le rendait vulnérable au monde. Et son instabilité à changer ponctuellement de formes animales ne lui plaisait guère. Il pensait qu'il ne reflétait que ces faiblesses, qu'il était là pour le mettre face à ses défauts et pour pouvoir mieux le détruire de l'intérieur. Mais il a fini par comprendre qu'il pourrait faire de cet animal une force insoupçonnée. Il l'a alors appelé Rücca. Ils ont commencé à vivre une vie différente de ce qu'il avait pu connaître. Ils se sont liés d'une union indéfinissable, d'un lien clairsemé d'une chose sur laquelle il ne pouvait mettre de mots, car ils n'étaient pas suffisants pour décrire la situation.
This one moment when you know you're not a sad story.
D'aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, Eben avait toujours reçu plus d'attention qu'il n'en méritait de requérir selon lui. Ses parents avaient ardemment attendu sa venue au monde, lui promettant de décrocher les plus beaux astres de la galaxie pour ses beaux yeux et ses caprices d'enfant divinisé par sa famille. Et d'aussi loin qu'il s'en souvenait, Eben avait juste voulu quérir la liberté de la curiosité. Il avait juste désiré découvrir de nouvelles choses, visité des endroits inconnus où personne n'était encore allé. Mais ses parents l'avaient toujours traîné dans les mêmes endroits pour voir les mêmes personnes à cause de leur étroitesse d'esprit et de leur incompréhension à pouvoir gérer un enfant d'envergure. Eben avait été trimbalé de familles de sang-pur en famille de sang-pur, afin de rencontrer des enfants de son âge avec lesquels il était censé se lier d'amitié. Est-ce que cela avait fonctionné ? Pas le moins du monde. Il avait passé son enfance à se disputer avec des enfants ineptes qui pensaient que le seul jeu, qui en valait la chandelle, était la magie. Les sorts, les enchantements, les contes de Beedle Barde ou les confiseries mouvantes au goût sucrés telles que les Chocogrenouilles.
Il avait grandi dans un monde magique où la sorcellerie n'était qu'une banalité affligeante. Un rien était ensorcelé afin de s'appliquer à une tâche ou une fonction spécifique qu'il n'aurait pas à faire. Les assiettes se lavaient seules. Le sol était constamment nettoyé par un vieux balai qui devenait lui-même poussiéreux. La normalité d'une telle merveille l'avait fait frémir. Il connaissait déjà tout ça. Il s'en était imprégné et y baignait depuis sa naissance. Mais sa vision utopique et lassante de la magie fut bien vite arrêtée. Ses parents s'étaient alors mis en tête de lui inculquer l'idéologie. En effet. Les Crabbe étaient peu connus par leur discrétion navrante, bien qu'ils avaient adopté une éthique pro-mangemort perdurant depuis plusieurs générations. Comment aurait-il pu échapper à la règle ? Son géniteur n'avait, depuis lors, cessé de le bassiner avec l'importance qu'accordait leur famille au sang noble. Les nés moldus n'étaient pas dignes de vivre dans un monde aussi merveilleusement puissant. Le sujet l'avait d'abord intéressé. Il avait posé des tas de questions sur le pourquoi du comment ça méritait que l'on s'y attarde. Mais il avait fini par en entendre si souvent parlé qu'il s'était contenté d'hocher la tête afin d'éviter de devoir rentrer dans les détails.
Poudlard. Il en avait si souvent entendu parler par les membres de sa famille, dont la plupart avait fini dans la maison la plus noble qui soit selon eux. Mais ça n'avait été qu'un avis purement subjectif. Il avait entendu des tas d'histoires et d'anecdotes croustillantes quant à ce qu'il s'était passé dans ce château. Il s'était longtemps demandé s'il y serait envoyé et dans quelle maison il pourrait tomber. Il avait même tenté de s'analyser lui-même tel un enfant créatif. Sa curiosité l'y avait poussé. Mais ça n'avait rien de comparable. Lorsqu'il reçut sa lettre d'inscription, ses parents furent soulagés de ne pas avoir écopé d'un enfant cracmol. Et s'il ne comprit pas de suite, Eben ne s'y attarda pas. Il eût alors sa baguette faite en bois de saule avec un crin de licorne. Ça avait pris si longtemps à la trouver pour Ollivander qu'il avait fini par se demander si une seule de ces baguettes lui conviendrait. Ebenezer était alors parti dans le Poudlard Express, prêt à rejoindre ce qu'il avait toujours imaginé. Seul. Il avait été impressionné en voyant ce vaste château et cette étendue où seule la nature semblait habiter. Mais le stress monta d'un cran lorsqu'il entra avec les autres premières années dans la grande salle. On l'appela. Il paraissait serein. C'était ce qu'un autre garçon avait cru remarquer, alors qu'il implosait de l'intérieur. L'espèce de chapeau parlant ne mit pas longtemps avant de l'envoyer dans sa maison. Il avait clamé Serdaigle si haut qu'Eben avait eu l'impression qu'il lui trouait les tympans. Ayant toujours attendu ce moment, il fut amplement satisfait de ce choix et rejoignit les autres. Ses années à Poudlard furent tranquilles. Il se contentait de travailler, lisait des bouquins sur des sujets qui le fascinaient et apprenaient toutes sortes de choses en cours. Il ne négligeait pas son travail. Ça lui semblait être la chose la plus importante qui soit pour lui, alors sa famille avait longtemps fait pression sur lui et continuait à le faire. Ce fut à partir de la sixième année que tout dérapa.
L'apparition d'un animal à ses côtés deux mois après son anniversaire le troubla. Il ne sut d'abord qu'en penser réellement. Il avait alors cherché des réponses dans les livres de la bibliothèque et auprès de sa famille. Mais aucun d'entre eux n'avait su lui fournir de réponses concrètes, solides, correctes. Lui, qui ne discutait pas, avait conversé avec d'autres Serdaigles afin de connaître leurs hypothèses. Mais rien. Il l'avait alors hais. Il ne concevait pas qu'une telle chose pouvait le rendre vulnérable et aussi instable, alors qu'elle ne cessait de changer de formes. Il tenta de s'en détacher et se retrouva plusieurs fois à l'infirmerie à cause de cela, épris d'une douleur telle qu'il ne pouvait la supporter. Ce ne fut qu'à la fin de l'année scolaire qu'il comprit à quel point son patronus était important. Ils créèrent des liens aussi forts qu'indéfinissables et Ebenezer reprit sa vie là où il l'avait laissé mais d'une façon différente pour poursuivre son cycle d'étude primaire.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Gentle Lips, 17 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur Bazzart. ϟ Personnage: PV. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope. ϟ Présence: Autant que possible. ϟ Une remarque? Le forum est trop bow. Vous êtes kiffants. ♥
Dernière édition par Ebenezer Crabbe le Sam 6 Avr - 22:16, édité 18 fois