Lestrange, un nom que personne n’ignore ou n’ose ignorer. Un nom qui impose le respect, qui est aussi craint qu’admiré. Les Lestrange sont sans conteste l’une des familles les plus anciennes et les plus influentes que le monde magique compte aujourd’hui en son sein. Mais si certes, la vie est belle pour les Lestrange se pliant aux ordres des plus âgés et adhérant à leur idéologie élitiste et raciste, ceux qui osent se montrer sceptiques sont reniés. Ils sont socialement et financièrement ruinés, montrés du doigt et deviennent la risée de tous. Chez les Lestrange, la famille et la pureté de sang avant tout et le souiller est le pire crime du monde, la mort est même préférable. (+) Arista, un prénom qui a été porté par de nombreuses femmes de la famille avant elle, presque une génération sur deux à vrai dire. Chez les sangs-purs, l’héritage et ce que l’on peut tirer des anciens est quelque chose de sacré. Toutes les Arista Lestrange connues sont devenues de puissantes sorcières, la plupart occupant des postes importants au Ministère de la Magie. Une charge de plus qui vint s’ajouter sur les épaules de la jeune fille. Mazarine est quant à lui totalement inédit, et la jeune sorcière le préfère largement à Arista, même si elle n’ose l’avouer. Il n’y a que ce prénom qui lui procure une identité qui lui est propre, quelque chose un peu original et qui n’est pas, de près ou de lien, rattaché à une personnalité du passé. Parfois, hors de l’école, lorsqu’elle traine dans les tavernes londonienne, elle se présente aux étrangers sous le nom de « seulement Mazarine » et là elle devient « Maze ». Elle affectionne beaucoup ce surnom, même s’il est rare qu’elle revoit ceux qui l’appellent comme ça. Quand elle est Maze, elle est qui elle veut et échappe quelques instants à ses responsabilités et à sa tortueuse vie. (+) Elle est anglaise et fière de l’être. Elle n’a jamais beaucoup voyagé mais elle n’imagine pas un autre pays plus beau ou plus riche culturellement. Éduquée dans le respect des traditions et des règles, elle ne saute jamais l’heure du thé, même si elle doit le prendre seule. Une tasse de cette boisson fumante a le don de lui remonter immédiatement le moral. (+) Elle a vu le jour à l’hôpital de Sainte Mangouste par une pluvieuse journée d’Octobre (le vingt-trois exactement). Elle est aujourd’hui âgée de dix-sept ans même si parfois on la croit plus âgée. (+) Sa baguette est en bois de Saule, elle mesure 27 centimètres neuf et Ollivanders l’a qualifiée d’assez souple. Son cœur est une plume de Phœnix. Dès qu’elle l’a vue, Arista, du haut de ses onze ans, a su que ça serait elle et pas une autre. Une sensation fugace, rien de plus, mais après avoir eu dans les mains une quinzaine de morceaux de bois avec lesquels elle n’arrivait à rien et que ses yeux se posèrent sur cette magnifique baguette enveloppée dans du papier de soie, ce fut une évidence. Mais elle sait que tôt ou tard, si elle ne déçoit pas ses parents, elle héritera de la baguette familiale et que celle-là sera brûlée. Savoir cela la chagrine beaucoup, elle est vraiment attachée à cet objet. Un peu comme si cette baguette était une entité à part entière, avec une âme et une conscience. (+) Indéniablement, Arista est une jeune femme intelligente, pleine d’esprit et aux bonnes-manières irréprochables. Cela plait particulièrement à ses professeurs qui ne tarissent pas d’éloges sur ses bulletins. Douée dans toutes les matières, elle a brillement obtenu ses BUSES avec une majorité de O. Cependant, Arista n’est pas un robot, elle aussi a des faiblesses, même si elle se donne beaucoup de mal pour les dissimuler. Conditionnée par sa famille à mépriser les sang-mêlés, et encore pire, les nés-moldus, elle ne fréquente que ceux qui sont, comme elle, des sang-purs. Dans les couloirs elle se balade le menton en l’air, le regard hautain. Les quelques courageux – ou fous, tout dépend du point de vue – ayant osé lui barrer la route ou même s’opposer à l’une de ses décisions ne sont plus d’aplomb pour le raconter. Sous son apparence frêle et doucereuse, c’est bel et bien le sang Lestrange qui coule dans ses veines : il est bien dangereux de se mesurer à Arista, les colères de la Serdaigle sont devenues mythiques. Cependant, la jeune fille commence à se poser des questions sur le bienfondé de tous les propos que tiennent ses parents sur la question des sangs. La jolie brune doute, remet en question toute son éducation. Mais elle se garde bien d’en parler, rien que le fait d’aborder le sujet serait considéré comme une trahison. Alors elle fait comme si de rien n’était, se contentant de s’employer à être la meilleure partout, il n’y a que de cette façon qu’elle deviendra assez puissante et qu’ainsi elle aura réellement son mot à dire au sein de sa famille. (+) Sa sœur aînée est portée disparue depuis une violente dispute entre elle et ses parents il y a presque un an. Cela a beaucoup affecté Arista qui était très proche d’elle malgré les trois ans qui les séparaient. Elle était l’une des seules qui pouvait réellement la comprendre, la soutenir et la supporter. Ne pas avoir de nouvelles l’inquiète beaucoup, la jeune sorcière sait que sa famille est capable de tout. Cependant elle applique l’adage pas de nouvelles, bonnes nouvelles pour tenter de se rassurer. Sa sœur n’était pas une créature fragile, bien au contraire. Son souhait le plus cher est qu’elle aille bien, qu’elle se soit reconstruit une vie loin de cette pression familiale qui les étouffait tous, et surtout, qu’elle soit heureuse.

Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.