BELLUM PATRONUM


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And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
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Message And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 14:50 (#)
Thalia Delilah Esther
Prewett/Nott
ft. Rooney Mara
sang-pure
35 ans
Mariée à Audric Nott
Hétérosexuelle
Chercheuse prothésiste à Sainte Mangouste
Aigle Royal
Neutre/tendance pro-ordre
crédit images
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À propos
Nom: Prewett dans l’âme. Nott par alliance. Elle est née Prewett et se réveille le lendemain Nott. Elle se rend compte qu’elle est toujours Prewett, toujours ancrée dans ses positions. Le nom des Nott, nom qui fait souvent frissonner plus d’un. Nom qui malgré tout ne lui évoque rien. Nom qu’elle porte très mal aussi, petite Prewett dans l’âme, petite Prewett arrachée à son berceau familial pour rentrer dans cette prison dorée où son monstre, son ombre décide de la retenir captive. Nott de pacotille, mais Nott malgré tout. Prénom: Thalia Delilah Esther C’est sous les influences de la mythologie grecque mais aussi de la bible qu’on été inspirés les prénoms de la jeune Prewett. Thalia provient d’une des neuf Muses. Muse de la Comédie dans le sens comique, il n’en reste pas moins certain que ce prénom sied certainement à cette femme. Le prénom de Delilah est son deuxième prénom. Delilah est tout droit tiré de la Bible. Femme de Samson, celle-ci l’aurait trahi. Enfin arrive le prénom d’Esther, prénom dont la version hongroise a été donné à sa filleule, la petite Eszter Bishop. Prénom biblique tout autant que celui de Delilah, reine perse qui sauva les juifs, décrite courageuse, prudente et résolue.  Âge et Date de Naissance: 1 mai 1946 C’est le jour de la fête du travail que naquit Thalia dans la petite maison de campagne des Prewett. Pas seule, cependant, elle est née quelques minutes après son jumeau, Minos, devenant donc la cadette jusqu’à l’arrivée de Pandore quelques années plus tard.  Elle a fêté donc ses 35 ans et fêtera ses 36 ans en compagnie de son jumeau le 1er mai prochain. Nature du sang: Sang-pure. D’après le registre des sang-purs, les Prewett, famille de naissance de Delilah, font parti des dernières famille de sang-pur. Pour autant, les Prewett n’ont jamais été très riches et le mariage de Thalia avec un Nott n’est que pur hasard. Cependant, la question du sang reste quelque chose Thalia ne comprend pas et ne tient d’ailleurs compte… Pire encore, elle va même jusqu’à penser qu’il s’agit de sa malédiction. Être née sang-pure et femme. Situation familiale:Fille C’est de l’union de Molly Weasley et d’Arthur Prewett que naquit Thalia. Molly et Arthur, couple aimant et profondément amoureux jusqu’à la fin de leur vie se sont retrouvés avec trois enfants. Thalia les aimait profondément et se pense d’ailleurs responsable de leur mort. En effet, Arthur Prewett décéda près d’un an après le mariage de Thalia avec Audric Nott, se laissant tout bonnement mourir devant cette union qu’il n’a pas pu empêcher. Sa mère, Molly Prewett décéda peu de temps après son mari, à moitié folle à cause de la situation mais aussi décidant de se laisser aller à la suite d’Arthur, son amour de toujours. Ils sont tous les deux enterrés dans le petit cimetière qui se trouve près de la maison des Prewett, leur tombe l’une à côté de l’autre comme ils le souhaitaient. Sœur. Thalia c’est aussi la sœur. Elle est venue au monde avec sa moitié, Minos Prewett, toujours vivant et officiellement, chef de famille depuis la mort d’Arthur. Minos, sa moitié, son tout. L’indétrônable. Ils sont toujours aussi proches malgré le fait que Thalia se soit mariée et Minos n’accepte toujours pas qu’Audric est enlevé sa sœur et le considère responsable de la mort de ses parents, des mots de sa famille mais surtout, du malheur de sa sœur. Est arrivé des années plus tard Pandore. Pandore que Thalia a quitté trop tôt. Pandore qui la raison pour laquelle, Thala a acceptée de se marier. Pandore qui ne parle plus à Thalia depuis longtemps, la considérant responsable de la mort de leurs parents et qui vit actuellement chez Minos. Femme. Petite Prewett mariée à un homme qu’elle n’aime pas, qu’elle n’a jamais aimé à vrai dire. Victime plus que femme c’est le 21 décembre 1972 que Thalia Prewett est devenue Thalia Nott et par conséquence la femme d’Audric Phyléas Lucius Krause Nott. Elle le hait de tout son cœur et de toute son âme. Victime de ses manipulations et de ses chantages sur sa famille, c’est la mort dans l’âme qu’elle partage la couche de ce monstre. Terrorisée par cet homme à qui elle cache un grand nom de secret, Thalia est persuadée qu’il finira par tuer un jour… D’autant plus vu tous les secrets qu’elle porte. Mère. Bien que Thalia soit pressée par son mari d’avoir un enfant, celle-ci prend des contraceptions dans son dos et n’a donc, jusqu’à présent jamais eu d’enfant. Cependant, les Nott ont fini par adopter Arseni Gaunt et Béatrice Gaunt, orphelins. Si Thalia ne les a pas conçus, elle les considère en revanche comme ses propres enfants et serait capable de tout pour eux, les aimant profondément. Ils sont à vrai dire, sa seule bouffée d’air dans cette cage dorée qui a été construit pour elle.  Patronus: Aigle Royal Il déploie ses ailes ce majestueux rapace et il n’est invoqué que quand Thalia décide de lancer ce sortilège qu’elle maitrise parfaitement. Aigle royal comme la maison à laquelle elle eût appartenu. Aigle Royal pour la sagesse, la noblesse et la force. Miroir du Rised: Si elle devait se retrouver devant ce miroir, elle verrait une petite maison aux volets bleus, son père et sa mère, main dans la main, souriants, paisibles et heureux. Son frère, Minos et sa sœur, Pandore eux aussi heureux et souriants. Tout ceci représente tout ce que Thalia a perdu : cette maison qui a fait son enfance, ses parents qui sont devenus poussière, sa sœur qui ne lui parle plus… et le regard triste et haineux de son frère. Epouvantard: Elle est à vrai dire, confrontée tous les jours à son propre épouvantard. Son mari, Audric Nott tout simplement. Elle vit avec ce monstre, elle dort avec ce monstre, elle mange avec ce monstre. Il fait partie de sa vie, hante ses rêves et la traumatise. Alors il coule de source que l’épouvantard de Thalia ne soit lui et rien que lui, souriant. Parce qu’elle ne sait jamais ce qu’il y a derrière ses sourires. Composition de la baguette magique: La baguette de Thalia est une baguette de 22 cm, possédant un ventricule de dragon et étant faite en bois de cornouiller. La particularité de ce bois est sans doute le fait qu’elle est particulièrement bruyante. Il arrive souvent, lorsque Thalia lance un sortilège souvent informulé à cause de sa particularité physique, sa baguette émet souvent des sons qui sont, la plupart du temps surprenants voir dérangeants pour les autres mais qui n’incommodent pas Thalia. A vrai dire, c’est plutôt avec amusement que la brune reconsidère les choses et elle a réussi à dompter sa baguette pour que celle-ci réussisse à produire un sort lorsqu’elle lance un sortilège informulé. Emploi: Chercheuse prothésiste à Sainte Mangouste C’est à Serdaigle qu’a été répartie Thalia. Ayant suivi une scolarité exemplaire, préfète de sa maison, élève studieuse, appliquée et charmante, la jeune femme était très appréciée de ses professeurs. C’est son handicap qui l’a motivée à se tourner vers des études de médecine. Appliquée, déterminée et décidée aussi, peut-être guidée par un espoir fou, à retrouver l’ouïe un jour, a donc fait de longues études pour devenir chercheuse prothésiste. Cependant, à cause de son mariage et de la possessivité d’Audric, elle a eu un trou de plus d’un an entre la fin de ses études et son premier travail. Finalement, elle a réussi à être embauchée à Sainte Mangouste en tant que chercheuse prothésiste dans le département des accidents magiques. Si Thalia passe le plus clair de son temps en laboratoire, il lui arrive aussi d’aller voir des patients pour concevoir des prototypes inspirés de ceux moldus qu’elle a pu voir à travers ses lectures. Excellente dans son travail, déterminée et femme très intelligente, elle s’épanouie dans son travail à défaut de s’épanouir dans sa vie maritale. Animal de compagnie: Thalia possède un seul animal de compagnie qui n’est autre que sa fidèle chouette. Blanche comme la neige, celle-ci l’a suivi pendant toute sa scolarité jusqu’à maintenant. Bien qu’elle se fait vieille, Vesta n’en reste pas moins une chouette fidèle avec son petit caractère et qui délivre toujours ses messages à bon port.
Caractère
Vous la voyez cette femme au bras de son mari ? Oui, cette petite femme à la coupe de cheveux peut-être un peu bizarre pour une sorcière avec cette franche un peu trop droite, ses cheveux un peu trop court peut-être. Cette petite femme au mètre soixante avec cette robe noire qui vous sourit, un peu trop en retrait sans doute et qui ne parle pas beaucoup. Une Nott souffle-t-on. Une bien mauvaise Nott si vous voulez mon avis. Après tout, elle tranche sans doute un peu trop avec le reste de la famille, avec ce mari si froid et si charismatique, menaçant et monstrueux. Elle semble ridicule à côté de lui. Elle semble minuscule et presque éteinte. Pourtant si on fait bien attention, on remarque cette petite présence qui ne paie pas de mine, cette attraction et ce magnétisme particulier. Ce magnétisme doux et enivrant de même que ce petit sourire en coin, cet air légèrement malicieux mais estompé par cette peur que l’on ne peut trop bien sentir. Elle est au bras de son mari qui semble fier mais elle recule dans l’ombre. Elle n’a jamais demandé tout cela après tout. Elle n’a jamais voulu de belles robes, de grand manoir, d’argent à foison. Elle aurait préféré sa ferme, son hippogriffe et ses poules. Elle aurait sans préféré cette femme à l’esprit sauvage et libre. De ce qu’était Thalia Nott avant son mariage ? Que reste-t-il à présent ? Elle vous dirait qu’il ne reste rien mais elle vous mentirait sans doute. Parce qu’elle est lucide sur bien des choses Thalia. Parce qu’elle sait que même-si elle prétend et joue parfaitement la comédie, elle reste Prewett dans l’âme. Elle reste Prewett de cœur et d’esprit. Elle reste cette jeune fille sauvage, malicieuse et qui ne se plie pas facilement aux règles tout en ne cherchant pas à les enfreindre. Elle reste cette sauvageonne, cette paysanne qui salit ses robes, qui élève des hippogriffes et joue à la maman avec sa petite sœur. Elle reste cette fille aimante et peut-être un peu trop têtue, qui n’écoute pas forcément, qui tente de faire son propre chemin. Elle reste cette sœur aimante qui protège, qui calme les maux de par sa douceur et son empathie. Elle reste cette Serdaigle, studieuse, acharnée et amoureuse de ce qu’elle peut faire de ses dix doigts. Elle reste cette fille lumineuse et voluptueuse. Cette fille qui fait sourire et amuse. Cette fille qui fait trop de bruit avec sa baguette alors qu’elle est muette. Elle reste cette femme qui se montre courageuse. Courageuse de vivre avec lui, ce monstre, ce monstre qui lui a tout pris, la maltraite, lui fait peur. Et vous vous rendez alors compte que cette femme au bras de son mari est bien plus mystérieuse et profonde qu’elle en a l’air. Bien plus intelligente, bien plus manipulatrice aussi. Parce que si ça n’avait pas été le cas, elle serait morte depuis longtemps. Et c’est une battante Thalia. Une battante qui essaie de faire en sorte de survivre. Elle joue plusieurs rôles. Elle joue le rôle de la sœur, celle qui dit que tout ira bien alors que tout ira mal. Celle qui se sacrifie pour sa famille, pour tenter de les sauver, par dévouement et par amour. Elle joue le rôle de la femme brillante au bras de son mari, discrète mais apaisante. Elle joue aussi le rôle de cette mère qui possède des enfants qui ne sont pas de son sang. Une mère attentionnée, une mère tendre, comme sa mère avant elle. Elle joue le rôle de cette scientifique un peu trop dans la lune mais terriblement créative, efficace et acharnée. Elle joue le rôle de la sourde aussi, celle qui fait semblant de ne pas comprendre quand on lui parle alors qu’elle comprend tout et enregistre tout. Et elle joue enfin, le rôle de la justice. Et c’est par ces différents rôles qu’elle apprend à survivre dans ce monde qui n’est pas le sien. Ce monde hostile où elle sait qu’elle peut mourir à tout moment. Elle ne prétend pas être bonne, ou foncièrement gentille même-si elle n’est pas méchante. Elle sait qu’elle a son petit caractère, qu’elle peut se montrer capricieuse ou incisive, ou même se venger à sa manière, discrètement mais quand même. Mais c’est aussi son intelligence qui la sauve. Son intelligence qu’elle a cependant tendance à voir diminuer lorsqu’elle se trouve en présence de son mari qu’elle craint par-dessus tout. Parce qu’il l’infantilise par le contrôle qu’il possède sur elle. Elle sait cependant qu’elle est plus maline qu’elle en à l’air, plus réfléchis et méthodique. Elle ne prétend bien sûr pas à être une grande stratège, elle sait cependant comment faire pour se défendre mais aussi pour se protéger. Que ce soit grâce à son mari ou grâce à son frère, ou même elle-même. Elle sait aussi qu’elle est forte, forte et s’accrochant à la vie. Elle n’aurait pas fait tout cela sinon. Elle aurait d’ailleurs pu céder, partir, tout abandonner pour lui échapper. Elle a cependant toujours eu ce sens du devoir et aussi cette culpabilité croissante. Ce serait mentir de dire qu’elle ne pleure pas, qu’elle n’a pas peur et qu’elle n’a jamais souhaité en finir. Elle reste humaine après tout et il la brise si facilement. Mais elle ne se plaint jamais. Elle reste la tête haute. Peu importe ce qu’il peut bien lui faire, peu importe si elle souffre le martyr, peu importe les coups et les rumeurs. Elle reste la tête haute, elle reste fière, elle reste une Prewett, une campagnarde qui ne se laisse pas si facilement marcher sur les pieds. Une femme qui ne ferait sans doute pas de mal à une mouche mais qui sait se défendre contre les autres. Contre ceux qui se moquent de son handicap, contre son mari qu’elle a sans doute appris, maladroitement, mais sûrement à manipuler. Parce que Thalia c’est aussi cette femme qui garde des secrets. Cette femme acharnée et déterminée qui est devenue occlumens vers la fin de ses études parce que mentir ne suffit plus : il faut savoir cacher les choses et dans le monde dans lequel elle évolue actuellement, cela lui semblait la meilleure protection possible. Elle ne prétend bien sûr, pas être invincible parce qu’elle est sans doute trop humble pour cela. Elle est juste suffisamment intelligente, suffisamment forte pour pouvoir garder tous ses secrets. Cacher à une famille entière que son amie n’est pas morte, tout du moins pas comme ils le pensent. Cacher à son mari qu’elle prend une contraception pour ne pas avoir d’enfant. Cacher à un frère les marques de ce mari trop inquisiteur et trop violent. Cacher à des Mangemorts qu’elle entend et voit plus de choses qu’elle ne veut bien le dire et qu’elle vend tout à l’Ordre du Phénix. Alors on pourrait se demander qui est réellement Thalia. Elle n’est pas aussi innocente que cela. Elle n’est pas aussi sourde que cela. Elle n’est pas aussi faible qu’elle en a l’air. Et pourtant, elle est tout cela à la fois. Faible, vulnérable, apeurée et terrifiée par son mari. Vulnérable, douce, aimante, chaleureuse avec ses enfants. Confidente, téméraire, sauvage et malicieuse avec son frère et sa sœur. Passionnée, intelligente, réfléchie, travailleuse, acharnée dans son boulot. Polie, hypocrite, discrète et intimidée dans la haute société sorcière. Justicière, secrète, mystérieuse et manipulatrice avec l’Ordre du Phénix et les Mangemorts.
Patronus
Ce n’est que par le biais d’un sortilège que Thalia peut faire apparaitre son patronus. En tant que Serdaigle, aussi en tant que femme acharnée, elle a appris rapidement à maîtriser ce sortilège. C’est donc après plusieurs tentatives qu’elle a finalement vu la forme de son patronus. Un aigle royal, comme pour sa propre maison. Aigle qui symbolise la sagesse mais aussi l’intelligence dont elle peut faire preuve dans tous les moments de sa vie. Aigle aussi qui symbolise aussi ce petit caractère qu’elle possède. Royal, magnifique et brillant alors qu’elle est aussi éteinte attendant de pouvoir au final déployer ses ailes. C’est il y a deux ans cependant qu’elle a vu apparaitre les patronus corporel de ses enfants, Béatrice et Arseni. Evidemment, ayant été élevée dans une ferme (même s’il ne s’agissait que d’hippogriffes pour la plupart), Thalia reste une femme qui adore les animaux et qui a tout de suite compris, contrairement à son mari que les patronus étaient liés à Arseni et Béatrice. C’est donc une énorme curiosité dont elle fait preuve les concernant. Il lui arrive souvent de poser des questions, de se montrer curieuse et même d’avoir eu envie de les toucher. Dire qu’elle aurait aimé avoir un patronus corporel est sans doute un peu gros. Elle sait que les patronus sont aussi la faiblesse des jeunes et elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter : combien de temps encore avant que le Seigneur des Ténèbres ne décide de faire tourner cette erreur du Ministère à son avantage ? Combien de temps avant que les patronus qui sont censés protégés ne se retrouvent victimes et faiblesse ?
Pseudo et âge: Guimauve (ou sinon mon vrai prénom c'est Léanna), 20 ans  Où as-tu trouvé le forum ? Je sais plus Yeah! Personnage: Semi-inventé avec mes compatriotites HOHOHOHOHOHOHOHOHHO As-tu un autre compte sur BP ? Moi ? Non Yeah! (Charlie, Bonnie, Lenore et Greer) Présence: Jusqu'à ce que mort s'en suive Queen Amy Une remarque ? Hot 


Dernière édition par Thalia D. Nott le Sam 21 Nov - 19:50, édité 20 fois
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 14:51 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Minos. ✻✻✻ Elle se rappelait de l’odeur de la fumée qui s’échappait de cet objet étrange. Elle se rappelait du regard émerveillé de son frère. Elle se rappelait sa voix si enfantine, de ses rires, de sa voix à elle, si claire à l’époque. Et puis, se fut le silence.
« Maman ? » Elle a sept ans, sa robe bleue est sale et ses joues sont tâchées de terre. Deux tresses descendent sur ses épaules et Thalia Prewett pose son regard clair sur Molly Prewett dans la petite cuisine familiale où celle-ci préparait à manger. La femme aux tâches de rousseurs et aux cheveux auburn se tourne alors vers sa fille et lui adresse un sourire doux et éblouissant. « Que se passe-t-il ma chérie ? » « Tu sais où il est Minos ? J’ai un cadeau à lui donner. » Elle se met alors à jouer avec quelque chose qui se trouvait dans sa main et Molly se mit à sourire devant l’air malicieux de sa fille avant de lui répondre : « Il est près de l’étang des oies. » S’approchant alors de sa mère, la femme se baissa alors pour se mettre à la hauteur de sa fille cadette et Thalia se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de sa mère avant de lui glisser un « Merci. » malicieux et de s’enfuir en courant à travers la petite maison. Une porte s’ouvre et elle se met à courir, sa robe volant autour d’elle, ses chaussures marchant dans la boue. Elle dépasse l’enclos des hyppogriffes qui semblaient paisibles, tourne à droit de l’enclos des cochons et finalement en courant encore elle finit par arriver au niveau de l’étang des oies qui nageaient tranquillement. « Minos ! Minos ! » appela-t-elle de sa voix claire et enfantine. Regardant partout autour d’elle, ses cheveux de petite fille s’échappant de sa tresse. « Minos mais t’es où ?! » s’exclama-t-elle, sa bouche s’arquant en une moue désapprobatrice et les sourcils froncées. Elle le sentait tout près et il se cachait. Regardant partout, partout, elle savait qu’il l’observait, l’épiait et elle sentait un petit sourire poindre sur le bout de ses lèvres d’enfant. Son regard se posa finalement sur une des oies qui se trouvait là et elle remarqua qu’un bébé oie suivait sa mère. Un sourire paisible se dessina sur ses lèvres quand soudainement… « BOUH ! » Il avait sauté d’elle ne savait où et poussant un cri elle recula subitement et… tomba dans l’étang. Sa robe déjà pleine de terre, celle-ci se retrouvait à présent trempée. Elle entendait le rire de Minos et redressant alors la tête vers lui, elle croisa son regard. Si ça avait été quelqu’un d’autre, elle aurait probablement haussé la voix. Sauf que ça n’était pas n’importe qui. Sauf que c’était lui, sa moitié et son tout. Son frère, son amoureux, son meilleur ami. Alors elle se mit à rire de bon cœur et, joueuse, se releva pour l’éclabousser. Visiblement surpris, le petit garçon aux cheveux bruns se mit finalement à lui rendre de l’eau et les deux enfants se battirent gentiment en riant et en s’envoyant de l’eau de l’étang. « Tu m’as fait peur ! » « T’étais marrante à me chercher partout ! » Et les rires reprirent, l’œil complice, les mains sales et de l’eau de partout.

« J’ai quelque chose à te montrer. » lui souffla-t-il à l’oreille. Elle tourna la tête vers lui, ses cheveux bruns tombant autour d’elle sur l’herbe alors qu’ils avaient fini de se battre. Elle remarqua son petit sourire amusé, cette petite lueur dans son regard. Il avait quelque chose donc de très intéressant à lui montrer vu son attitude et Thalia savait qu’elle ne devait pas le faire attendre. L’excitation la saisissant, elle se releva alors et s’exclama le regard pétillant : « Montre-moi alors ! » Le petit garçon se leva et elle prit sa petite main. Ils se mirent alors à courir ensemble et ce fut après quelques minutes qu’ils se retrouvaient dans la petite cabane au fond de la ferme. Leur repère à eux. Leur forteresse magique lorsque les parents les grondaient ou que quelque chose n’allait pas. Minos ouvrit la porte et elle la referma derrière-lui, ne lâchant toujours pas sa main. Puis, elle le suivit vers cette espèce de machine bizarre. « Mais t’as trouvé ça où ? » demanda-t-elle avec son petit accent de paysanne. « Je te le dirais si tu es sage. » répondit Minos un sourire malicieux sur les lèvres. « Mais c’est quoi en fait ? » « Je sais pas ! Mais j’ai vu l’agriculteur moldu d’à côté sur son gros… trac-teureur. » « Ca s’appelle un tracteur, je crois. » Elle s’approcha alors de la chose dont elle n’arrivait pas à identifier ce que c’était. Elle savait que son frère adorait les trucs qu’inventaient les moldus et il lui arrivait souvent de leur voler deux ou trois trucs… mais ça, c’était tout bonnement inédit. Le regard froncé, la petite fille posa sa main dessus. « Et ça fait quoi ? » Son regard se posa alors sur Minos qui venait de saisir une allumette qu’il alluma. Le mettant dans le dispositif, le truc se mit à faire du bruit et Thalia surprise poussa un cri avant de reculer subitement pour être à une distance plus raisonnable et qui lui semblait plus sûre. L’engin continua à faire du bruit et Thalia, soudainement inquiète s’adressa alors à son frère d’une voix plus faible : « Tu es sûr que ça ne va pas faire des trucs bizarres ? » « Mais non ! J’ai déjà essayé plein de fois ! » La petite le regarda un instant. Il semblait en effet très confiant vu sa manière de bomber le torse. Alors elle décida de lui faire confiance. S’approchant finalement, elle finit par constater qu’il n’y avait sans doute pas de danger. « T’en penses quoi ? » demanda Minos. Elle réfléchit un instant, les sourcils froncés avant de lui répondre : « Papa il est au courant que… » Mais la machine commença alors à s’emballer et Thalia recula subitement, prenant peur. Elle posa alors son regard sur Minos qui était de l’autre côté et s’était d’avantage reculé, soudainement moins confiant et elle comprit que quelque chose ne se passait pas comme prévu. Mais elle n’eut pas le temps d’agir et de se reculer d’avantage.

On entendit une exposition dans la cabane au fond de la ferme. Le petit corps de Thalia fut projeté violemment contre le mur de la cabane, la faisant même passer à travers celle-ci. Perdant connaissance, il lui semblait pourtant entendre des cris autour d’elle mais bientôt tout devint noir et elle s’évanouit. On la secouait. Quelqu’un tentait de la réveiller mais aucun son n’atteignait ses oreilles. Ouvrant finalement les yeux. La petite vit la tête de son frère au-dessus d’elle qui semblait paniqué et plein de suie. N’arrivant pas à bouger et le voyant dire quelque chose sans pour autant entendre, la petite se rendit compte qu’elle avait mal de partout. Puis, Minos disparut de son champ de vision et c’est la tête d’Arthur Prewett qui s’imposa à elle. Celui-ci la déplaça alors et commença à lui parler. Sauf qu’elle n’entendait rien. Comprenant que quelque chose n’allait pas, la petite se mit alors à parler disant qu’elle avait mal au dos et à la tête. Mais remarqua alors que… Elle n’entendait pas non plus sa propre voix. Sentant alors la panique lui monter, la petite vie son père la regarder avec des yeux ronds. « Mais pourquoi tu fais ça ! Je t’entends pas quand tu parles ! C’est pas drôle ! Papaaa ! » s’énerva-t-elle alors en se relevant. Elle remarqua que la cabane était défoncée, et elle posa subitement son regard sur Minos… qui semblait s’en être sortit… Celui-ci se mit alors à parler mais Thalia remarqua qu’il bougeait les lèvres sans qu’aucun son ne sorte… Sentant les larmes lui venir, la petite fille éclata alors en sanglot avant de se mettre à crier, parce qu’elle ne s’entendait pas : « J’entends plus rien ! J’entends plus rien ! »

Elle se rappelait de la voix de son père quand il lui racontait une histoire avant de se coucher alors qu’elle avait la tête près de celle de son frère qui dormait déjà. Elle se souvenait de la voix de sa mère chantant une chanson alors qu’elle étendait le linge. Elle se souvint du rire de son frère et de ses yeux rieurs… Et puis, ce fut le silence complet..


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Liz. ✻✻✻ Elle se rappelait son sourire. Elle se rappelait ses cheveux bruns qui tombaient en cascade sur ses épaules, ce regard doux et pourtant tellement malicieux. Elle se rappelait de leurs discussions malgré leur différence d’âge. Elle se rappelait qu’Elizabeth Bishop était belle, magnifique, vivante et enceinte. Et puis, il n’y plus rien. Et puis, elle disparut. Et puis, ce fut le silence.

Thalia,
J’ai besoin de toi. Rejoins-moi dans la petite cabane au fond de la ferme. Ne le dis pas à ton frère s’il te plait.
Liz

Le papier roulait dans sa main alors que l’adolescente de dix-huit ans fronce les sourcils. Il est tard, tout le monde dort dans la maisonnette. Réveillée par le hibou qui était venue la pincer, la Serdaigle se releva entièrement dans son lit. Prenant le hibou sur son poignet gracile elle s’approche de la fenêtre de sa chambre, fait un geste et laisse le volatile s’envoler et déployer ses ailes. Son regard se posa alors sur la cabane. Cabane qui avait été reconstruite suite à l’accident qui lui avait coûté l’ouïe. Minos avait été pardonné depuis bien longtemps et Thalia ne lui en voulait décidément pas : ça n’était pas de sa faute si la machine avait explosé. Et puis, elle vivait très bien avec son handicape de toute manière. Il n’y avait pas de lumière dans la cabane et Thalia se demandait si Liz s’y trouvait vraiment. Mais vu l’heure tardive qu’elle choisissait pour la joindre c’était qu’il devait forcément y avoir urgence non ? Se décidant à ne pas laisser son amie dans le besoin, elle se saisit de son châle et sortit discrètement de sa chambre. Traversant le couloir de l’étage sur la pointe des pieds, la jeune Prewett passa devant la chambre de son frère. Elle s’arrêta un instant, y jetant un coup d’œil. Elle devrait peut-être l’avertir… Et puis elle se rappela des mots de Liz et décida de l’écouter. Continuant de son chemin, Thalia finit par sortir de la maison. Pieds nus, elle se mit alors à courir jusqu’à la cabane sous le clair de lune, sa robe de chambre volant derrière-elle. Arrivant devant la porte, elle voulut l’ouvrir mais trouva la porte bloquée. Essayant une nouvelle fois, elle finit par comprendre que Liz bloquait la porte délibérément. Fronçant d’avantage les sourcils, Thalia trouvait les choses de plus en plus bizarres. Finalement, elle finit par ouvrir la bouche pour souffler, maladroite et de sa voix légèrement rauque à cause de son silence perpétuel : « Liz, c’est Thalia. » La porte finit finalement par s’ouvrir et Thalia s’y engouffra alors. Il faisait décidément sombre et la jeune fille se demandait vraiment pourquoi Liz faisait autant de mystère. S’apprêtant à allumer la lumière, elle sentit une main se poser sur la sienne, arrêtant son geste. Ne voyant pas le visage de son amie et ne pouvant donc pas lire sur le visage de celle-ci ou lui répondre par signe, la brune comprit que celle-ci par ce simple geste lui demandait d’être sûre avant d’allumer la lumière. Exerçant à son tour une légère pression sur la main de l’Auror, elle reprit : « Je suis seule. Promis. » Finalement, Liz relâcha sa main et Thalia alluma la lumière.

Son regard se posa alors sur Liz qui était enceinte. Evidemment, quand elle avait appris la nouvelle, Thalia avait été immensément heureuse pour sa meilleure amie. Malgré leur différence d’âge, les deux femmes se connaissaient bien et Liz avait même évoqué le fait que Thalia devienne la marraine de l’enfant. Honneur que Thalia n’avait, bien évidemment pas refusé. Sauf que si elle s’attendait à voir une Liz heureuse… il semblait qu’elle était terrifiée. Thalia, inquiète, se mit à bouger les mains pour parler : « Qu’est-ce qui se passe Liz ? » Elle vit son amie se mettre à bouger, marchant, faisant les cent pas. Elle pouvait sentir l’angoisse et la peur et… elle ne comprenait pas. Finalement, Thalia s’approcha de l’ancienne Serdaigle et elle vint prendre son visage entre ses mains pour qu’elle la regarde avant de lui dire d’une voix faible : « Liz ? » Elle vit alors toute la détresse dans le regard de son amie et celle-ci finit par parler : « Je suis en danger ‘Lia. » Thalia regarda alors Liz. Elle était sérieuse. Elle était parfaitement sérieuse. Liz se détacha d’elle et se mit à bouger les mains pour lui parler à son tour : « Je ne peux pas tout t’expliquer mais j’étais dans une mission et… et je me suis fait repérée… Je crois qu’on menace ma vie… » Le visage de Thalia se décomposa un instant. Evidemment, elle savait que Liz était Auror et que son métier était à risque mais… de là à ce qu’on la menace… Son regard se porta alors sur le ventre de Liz qui s’arrondissait petit à petit. Evidemment, si on la menaçait elle, on menaçait aussi l’être qui grandissait sans don ventre. « Je ne sais pas quoi faire. J’ai peur. » reprit Liz. « Et le gouvernement ? Il doit bien t’offrir de la protection non ? » « Et mon bébé ? Je ne peux pas lui offrir cette vie-là ! Ils vont le tuer ! Je ne peux pas ! » Elle voyait la détresse, la peur et la tristesse sur son visage. Les mots n’étaient même pas suffisants pour décrire l’état d’esprit d’Elizabeth Bishop en cet instant très précis et Thalia comprenait que la situation était totalement en sa défaveur.

Se passant une main sur le visage, la brune finit par se mettre à marcher. Il fallait assurer la sécurité de Liz et si le gouvernement ne pouvait pas lui venir en aide… comment elle, petite paysanne de pacotille pouvait-elle le faire ? Elle réfléchit, les sourcils froncés, le cœur qui s’emballait parce qu’elle comprenait que la vie de Liz mais aussi de son enfant reposait dans cette confession et quelque part, elle était touchée par cette initiative. Et puis soudainement, une idée lui traverse l’esprit. Une idée horrible et pourtant… celle qui pourrait résoudre la situation malgré tout. Tout du moins pour un temps, le temps que les choses se calment. Se tournant vers Liz, Thalia se mit alors à bouger les mains et les doigts et parla en langage des signes toujours dans le silence de la pièce : « Je pense que j’ai une solution mais… je ne sais pas si c’est une bonne idée… » Elle vit le regard plein d’espoir de Liz qui s’approchait d’elle pour prendre ses mains et se mettre à genoux devant elle, pleurant, lui disant sans doute de l’aider, de trouver un moyen, n’importe quoi. Elle n’avait pas besoin d’entendre pour comprendre les mots présents. Le corps de Liz parlait à sa place. Sa détresse parlait à sa place. Le cœur serré, Thalia se mit à genoux en face de son amie, prit son visage entre ses mains et après un long silence finit par souffler, cette fois-ci à haute voix : « Tu vas devoir mourir. »

Elle ne savait pas si c’était une bonne idée. Elle ne savait pas si Liz allait au final s’en sortir mais c’était sans doute la meilleure idée qu’elles aient eus. Tout était parfaitement orchestré après une nuit blanche complète. Elizabeth Bishop devait mourir pour pouvoir renaître. Elizabeth devait accoucher de son enfant et puis, mourir. Aux yeux de tous, truquant sa mort par une plante et une potion que Thalia avait fait pour elle après des jours et des jours de recherche et de nuits blanches. Et puis Elizabeth accoucha d’une magnifique petite fille. Présente ce jour-là, Thalia Prewett devint la marraine d’une magnifique petite fille du prénom d’Eszter Bishop. Et puis le jour de la naissance d’Eszter, Elizabeth mourrut en couche aux yeux de tous grâce à l’initiative de Thalia. L’enterrement eut lieu, Thalia s’y rendit tout en sachant qu’en réalité Liz était vivante. Puis, un soir, les deux femmes se retrouvèrent pour se dire au revoir.

Ce fut la dernière fois qu’elle vit Elizabeth Bishop. Ce fut la dernière fois qu’elle vit son sourire, sentit son odeur et la prit dans ses bras. Puis, il n’y eut plus aucune nouvelle. Thalia essayait de se persuadée que Liz avait fui, qu’elle tentait de refaire sa vie. Mais plus les années passaient et plus le silence s’intensifia. Elle n’avait cependant jamais pensé qu’Elizabeth Bishop était en réalité bel et bien morte, assassinée par l’homme qui allait être son mari.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Audric. ✻✻✻ Elle n’était pas du genre à croire au hasard. Quand elle y repensait, elle se disait que tout ceci était arrivé parce que c’était son destin. Elle avait croisé son regard sans pour autant comprendre ce qui se passait. Sans pour autant comprendre qu’elle était déjà condamnée, que ses parents et toute sa familles étaient déjà condamnés. Il était tombé amoureux d’elle, mais pas elle.

Son rire s’élève dans les airs alors qu’elle se met à courir à travers les enclos, relevant sa robe noire. Elle sait qu’il court derrière elle et son petit rire s’élève encore dans les airs. Deux mains l’attrapent et elle sent ses pieds décoller du sol. Une tête se pose au creux de son cou et il la fait tourner alors que son rire raisonne de plus belle. Ils ont 19 ans et toute la vie devant eux. Elle n’entend pas son rire, ne voit pas son sourire mais elle le devine et elle rit de plus belle, de toute ses dents, ses cheveux s’échappant de sa coiffure que sa mère avait bataillé à faire. Mais bon sang, Thalia, arrête de bouger ! Elle ne pouvait pas s’empêcher de bouger parce que sa mère lui faisait mal, aussi parce qu’elle n’avait pas trop envie d’aller à cette fête. D’ailleurs, elle s’était enfuie, sa robe qui ne payait pas de mine sur elle et il l’avait rattrapé. La terre arrête de tourner et elle se retrouve finalement en face de lui. Il est si beau dans son costume avec ses grands yeux bleus et son sourire amusé. « Eh bien, vous m’impressionnez Monsieur Prewett ! » dit-elle de sa voix claire en essayant de mimer la dame de la haute sphère. Il lui fait une révérence avant de bouger ces doigts et ses mains pour lui parler, le regard pétillant, le regard rieur : « Vous êtes absolument magnifique Mademoiselle Prewett. » Elle fait semblant de s’offusquer, mettant sa main sur sa bouche avant de répondre toujours par la parole : « Vous êtes bien entreprenant, Monsieur ! » Il lui prend alors la main pour la faire tourner dans un pas de danse maladroit et soudainement, elle se mit à tirer sur sa main, l’entrainant avec lui… dans la paille qui se trouvait là. Son regard se posa alors sur son frère qui était sur le côté et elle lui adressa un sourire avant de vouloir lui dire quelque chose mais elle vit son visage changer d’expression. Il se releva alors et donna sa main à la brune pour qu’elle se relève. « Je crois que papa et maman sont en train de devenir fous à nous chercher partout. » Elle eut une moue contrariée mais se releva finalement avant d’épousseter sa robe alors que sa mère arrivait déjà vers eux. Atterrée devant les vêtements de Thalia, la jeune femme n’entendit pas les paroles de sa mère qui traduisait parfaitement son agacement en venant épousseter la robe de sa fille. Son regard se posa alors sur son frère qui essayait de ne pas rire et elle lui tira la langue d’un air malicieux avant de lui faire un clin d’œil.

Ils étaient arrivés devant la porte des Shacklebolt et Thalia s’arrêta un instant regardant la magnifique demeure. Elle savait bien sûr que son ami était riche mais étant une petite paysanne de pacotille elle n’était encore jamais rentrée chez lui. Son regard se posa alors sur son frère qui semblait visiblement impatient de rentrer à l’intérieur et Thalia lui saisit la main pour le diriger vers la porte. Celui-ci vint alors l’ouvrir devant elle avant de la laisser passer d’un air solennel –et décidément très faux- avant de lui dire : « Madame. » Elle leva les yeux au ciel, un sourire aux lèvres avant d’avancer. Elle avait l’impression d’être dans un autre univers. Il y avait tant de monde, tant de richesses… Son regard se pose alors sur Edmund Shackelbolt. Aussitôt, son visage s’illumina. Les jumeaux se dirigèrent vers leur hôte et après quelques embrassades chaleureuses, ils finirent par rejoindre le grand salon. Elle voyait des gens discuter, plein de têtes qu’elle ne connaissait pas et surtout… des gens danser. Regardant les danseurs un peu dubitative, elle vit alors son frère venir lui retirer quelque chose des cheveux. Elle vit alors dans sa main un brin de paille et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres alors qu’elle se mettait à rougir. « Ca n’est pas très aristocrate tout ça. » Elle se mit alors à rire sans doute un peu trop fort avant de vouloir lui répondre dans le langage des signes lorsqu’elle le sentit à côté d’elle. Presque immédiatement, elle tourna la tête vers lui, son regard croisant le sien. Elle se recula alors, intimidée alors qu’elle sentit son frère venir presque immédiatement à côté d’elle comme pour la protéger. Evidemment, c’était stupide n’est-ce pas ? Il n’y avait aucun danger ici. Ils étaient à une fête, il n’y avait que des gens de la haute société, rien de bien méchant en soi… Sauf qu’elle se rendait compte que sa simple présence la mettait mal à l’aise. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment vu qu’elle ne le connaissait pas. Elle ne savait même pas son prénom d’ailleurs. Mais le fait était là. Et comme elle le prévoyait, il n’eut aucun geste déplacé. A vrai dire, il semblait obnubilé par elle, n’arrivant pas à détacher son regard et la rendant encore plus mal à l’aise et rougissante. Il vint alors saisir sa main pour y déposer un baiser alors qu’elle regardait son frère avec incompréhension. Minos, qui semblait d’ailleurs regarder l’homme qui semblait avoir jeté son dévolue sur elle d’un air méfiant. Elle reporta alors son regard clair sur le jeune homme en face d’elle qui se mit alors à lui parler. Se concentrant alors sur ses lèvres, elle devina qu’il souhaitait danser avec elle. Hésitante, Thalia regarda alors son frère qui avait mis sa main sur son épaule et qui disait : « Elle ne sait pas danser. » Et c’était vrai mais dans cette remarque pour le moins hostile, Thalia connaissait trop bien son frère pour ne pas ressentir son émotion, elle devinait qu’il y avait refus. Gênée, la brune retira sa main de celle du jeune homme avant de venir la poser sur son épaule où celle de son frère se trouvait. Celui-ci posa alors son regard sur elle et elle lui adressa un petit sourire confiant pour lui signifier que tout allait bien. Reportant finalement son attention sur l’homme, elle s’approcha alors de lui, lui offrant sa main avant de lui dire d’une voix tout aussi hésitante qu’elle ne l’était : « Je serais ravie de danser avec vous. »

Il saisit sa main et la dirigea sur la piste de danse. Elle avait l’impression que c’était une catastrophe. Elle n’entendait rien donc, ne pouvait pas se caler sur la musique et n’avait jamais pris de cours de danse parce que c’était, décidément, trop cher. Elle lui marchait sur les pieds, et, mortifiée, s’excusait presque immédiatement. Baissant le regard pour se concentrer sur les pas qu’il faisait, elle se rendait compte que ça n’était pas mieux, tout allait décidément trop vite. Mais pas un seul instant il ne se moqua d’elle. Pas un seul instant il ne laissa penser qu’elle était bien idiote ou simplette. Il la regardait, la faisait tourner, virevolter et la tenait dans ses bras. Elle ne comprenait pas bien ce qui se passait mais elle savait que quelque chose se produisait. Il se montrait charmant, lui parlait de temps en temps et elle essayait de répondre du mieux qu’elle pouvait, fronçant le nez et les sourcils pour tenter de faire sortir des sons de sa bouche. Et puis, alors qu’il lui semblait qu’il n’était au final, pas si méchant que cela, lors d’un dernier pas de danse, il finit par s’arrêter et elle en déduisit que la musique était terminé. Courbant légèrement la tête pour adresser un remerciement à son cavalier, elle finit par s’éloigner de lui non sans sentir son regard sur elle. Arrivant au niveau de son frère qui n’avait pas perdu une miette de la scène, elle lui adressa un sourire éblouissant avant de bouger bouger ses mains et de lui dire : « J’étais une catastrophe. » Elle vit alors Minos porter la main à sa joue pour la caresser et elle lut alors sur ses lèvres imaginant toute la tendresse qu’il devait laisser transparaitre : « Non, tu étais magnifique. »

Et dans cette caresse, elle ressentait tout son désespoir, comme s’il avait compris quelque chose qu’elle n’avait pas compris. Comme s’il avait entrevu que le jeune homme allait devenir leur bourreau, les tuer les uns après les autres, les affaiblir. Mais aussi, devenir son monstre alors qu’elle allait être sa prisonnière. Comme la Belle et la Bête.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Murphy. ✻✻✻ Evidemment que Pandore était une petite fille brillante. Evidemment qu’il y avait eu des prémisses à son don. Des petits indices qui ne lui avaient pas échappé. Mais cette nuit-là, ils savaient tous que Pandore Murphy Prewett était spéciale. Et si Thalia était heureuse pour sa sœur, cette révélation lui faisait froid dans le dos.

Elle jouait avec un bout de ficelle, le tournant et le retournant sans arrêt, le faisant passer entre ses doigts dans des gestes nerveux. Elle avait une pression au niveau de la poitrine et cette impression de manquer d’air. Et puis, deux mains se déposent sur les siennes, deux mains douces et adorables. Elle relève son regard sur celui de Minos qui la regarde, inquiet. Ils ne parlent pas mais savent tous les deux à quoi ils pensent. Elle était fiancée. Elle était fiancée à un homme qu’elle n’aimait pas. Le bal d’il y a trois ans avait amorcé les choses et en cette soirée qui marquait les trois ans officiels de ses fiançailles avec Audric Nott, Thalia Prewett avait l’impression de se sentir prise au piège. Elle était pourtant persuadée d’avoir fait le meilleur choix pour sa famille, pour ses parents, pour son frère et pour sa sœur. Elle ne se rappelait que trop bien des menaces, des sous-entendus et du regard désespéré de ses parents qui ne voulaient rien lâcher. Parce que Thalia n’était pas à vendre. Parce qu’elle était une femme libre et choisirait qui elle veut épouser. Mais les pressions avaient commencé à se faire plus dures. Et Thalia avait compris que ça n’était que le début et si ses parents n’acceptaient pas… que deviendraient-ils d’eux ? Elle se souvenait avoir été devant son père, s’être agenouillée devant lui. Elle l’avait regardé dans les yeux pendant tout le long et avait dit qu’elle acceptait. Il s’était à son tour agenouillé devant elle, pleurant, ne cachant pas sa tristesse et lui disant qu’elle n’avait pas à faire ça, qu’ils allaient trouvé une solution… Il se mentait à lui-même. Il n’y avait pas de solution autre que celle-ci. Il n’y avait pas d’autres échappatoires et elle acceptait. Et le lendemain elle était officiellement fiancée à Audric Nott. Elle l’avait rencontré de nouveau bien assez tôt et était restée de marbre. Elle s’était alors rendu compte qu’elle le détestait pour ce qu’il lui faisait à elle et à toute sa famille. Et il s’était encore montré terriblement charmant bien qu’elle constatait qu’il y avait un changement dans sa façon de faire comme-ci… elle était déjà à lui. Elle se met alors à trembler alors qu’elle se noie dans le regard de son frère qui restait de plus en plus souvent avec elle. Il haïssait cette situation. Il haïssait de se sentir impuissant et elle savait qu’il ne le disait pas, mais il aurait voulu la protéger. Fermant un instant les yeux elle passa ses bras autour de son cou et le serra alors fort, si fort qu’elle avait l’impression de l’étouffer. Elle avait besoin de lui. Plus que jamais. Elle avait besoin de lui parce qu’il était son ancre, son phare et tout son monde. Elle avait besoin de lui plus que jamais en cet instant. Elle ferma les yeux, se laissa aller dans ses bras…

Et puis, elle le sentit bouger pour se reculer. S’apprêtant à lui demander ce qu’il se passait, la brune vit son jumeau se diriger vers la porte de sa chambre et l’ouvrir… Et elle la vit alors. Pandore, petite fille de huit ans, le regard fou, le regard ailleurs et cette terreur innommables sur le visage. Sentant la panique la saisir et ne comprenant pas ce qui se passait car la petite se mettait à crier et Thalia vit alors l’effroi sur le visage de son frère qui se saisissait déjà Murphy pour l’encercler de ses bras aimant. Thalia s’agenouilla à côté d’eux et elle vit alors Murphy revenir à la réalité. Minos se mit alors à rassurer la petite et Thalia déposa sa main sur les cheveux roux de sa petite sœur, véritablement inquiète et ne comprenant toujours pas ce qui se passait. Mais soudainement Murphy se jeta dans ses bras et la serra fort. Thalia jeta un regard interrogateur à Minos qui ne comprenait pas plus qu’elle et Thalia finit par passer sa main sur le petit corps de la petite fille, la serrant à son tour et la câlinant dans un geste tendre et maternel. Après quelques instants où Thalia sentait Murphy se rassurer, la petite finit par se décaler et lui parler : « J'ai eu peur. Il y avait une fille qui criait. Elle avait peur elle aussi. Elle avait besoin d'aide. Elle criait un peu comme toi quand Minos te fait peur. » Le visage de Thalia se décomposa alors un instant. Elle adressa un regard à Minos qui n’en menait pas large non plus. Evidemment, elle venait immédiatement de comprendre que Murphy venait d’avoir une vision et… et que cette vision… son cœur se serre, elle oublie alors sa pensée et voit de nouveau Murphy bouger les lèvres : « Tu crois qu'elle va s'en sortir ? » Le silence toujours pendant un petit instant. Murphy n’était pas au courant de tout ce qui se passait. Les Prewett avaient fait en sorte de la préserver au maximum mais… Thalia était persuadée que la petite ressentait déjà tout et cette scène ne la détrompait pas. Caressant le visage de la petite, Thalia finit par répondre : « De qui parles-tu ? » Sa voix était faible comme-ci elle avait peur de parler trop fort. Comme-ci elle avait peur de réveiller d’autres choses. « Et bien de la fille dans mon rêve. Elle avait vraiment peur tu sais ... Elle a besoin d'aide » Elle a besoin d’aide. Son cœur rate un battement. Les mots tournant dans sa tête. Peur. Aide. Elle s’efforce alors soudainement de ne rien laisser transparaitre, de sa peur à elle, de ses doutes et surtout de ce qu’elle ne sait que trop bien. Un petit sourire se forme alors sur ses lèvres, un sourire rassurant, aimant alors qu’elle vient remettre une mèche de cheveux derrière l’oreille de sa petite sœur tout en lui disant, sa voix toujours basse : « Tu peux te rendormir tranquille Pandore, ce n'est qu'un rêve, elle n'existe pas. Et promis si je la croise, je vole à son secours. » Sauf que c’était elle et qu’elle ne pouvait plus être sauvée. Sauf que, Pandore Murphy Prewett avait vu juste.

Elle referme la porte de la chambre de Pandore doucement avant de poser son regard sur Minos qui fait les cent pas. Elle le sent agité. Elle le sent en colère. Elle le sent … à bout. Respirant un grand coup, elle s’approcha alors de son frère, une nouvelle détermination dans les yeux. Se saisissant alors de son visage, elle fit en sorte qu’il la regarde dans les yeux pour lui dire : « Promet-moi que peu importe ce qui se passe, tu veilleras sur elle. » Elle le sent alors en colère, elle le sent alors désespéré. « Thalia c’est toi qui a besoin qu’on veille sur… » Ses sourcils se froncent et elle sent sa colère à elle monter avant qu’elle ne reprenne, plus tranchante : « Promet-le moi. » Le silence s’installe et elle sent alors qu’il pose sa mains sur la sienne, avale difficilement, s’éloigne d’elle et bouge les mains pour lui parler et finalement dit : « Je te le promets. »

Elle savait qu’il n’abandonnerait pas. Elle savait qu’il continuerait de se battre pour elle mais elle savait aussi par la vision de Pandore, qu’elle était condamnée. C’était son destin. C’était son karma. Et elle l’acceptait alors que lui, se rebellait et continuait de se battre contre quelque chose qui était inévitable.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Occlumancie. ✻✻✻ C’était la brise légère, l’odeur de la campagne et le silence toujours. Soudainement, elle sent ses draps bouger. Elle ouvre les yeux et elle sent deux petites mains lui serrer le bras, des petites boucles rousses venir lui chatouiller le nez et elle pose son regard clair sur celui de l’enfant dont le visage est illuminé par le clair de lune et elle lit alors sur ses lèvres : « Thalia… Thalia… » Un petit sourire endormit se dessine sur les lèvres de la jeune femme et elle vint posa sa main délicate sur les boucles de la petite fille pour venir les caresser avant de lui demander, sa voix fluette et faible : « Que se passe-t-il Pandore ? » La petite dépose un baiser sur sa main avant de se mettre à bouger avec ses doigts pour lui parler dans le langage des signes : « J’ai peur. »

Et puis, tout s’évapore.

Elle a cette impression qu’on lui arrache quelque chose dans sa tête et elle gémit, se mordant la lèvre pour ne pas crier, pour ne pas hurler qu’elle a mal. Sa vision se brouille un instant avant qu’elle ne se rende compte qu’elle est toujours-là, dans cette petite salle de classe qu’ils avaient prise pour son entrainement quotidien. Elle se voit alors à genoux, le souffle court et les larmes qui menacent de l’inonder. Elle se voit à genoux et se rend encore une fois compte qu’elle a échoué, qu’encore une fois, son frère avait réussi à rentrer dans sa tête. Alors qu’elle tentait désespérément de lui faire barrage. Elle sent deux bras venir l’entourer alors, son odeur si rassurante lui chatouille le nez et elle se laisse aller dans les bras de Minos Prewett, Minos qui semblait livide. Et soudainement, elle pleure. Les larmes dévalent ses joues, elle sent sa poitrine se soulever et son souffle se saccader. Et elle se laisse aller dans ses bras à lui et elle sent qu’il lui caresse les cheveux. Elle sait qu’il lui parle, elle sent sa cage thoracique vibrer mais elle n’entend pas les mots comme d’habitude. Elle pleure encore, désespérée. Elle sait qu’il a mal lui aussi. Elle sait qu’il n’aime pas la voir comme ça, mais elle n’y arrivait pas. Elle était incapable de réussir à bloquer son esprit. Minos avait refusé maintes fois de l’aider pour cette tâche qu’il considérait comme périlleuse et surtout qui risquait de lui faire mal. Mais elle avait insisté, lui mettant les faits sous les yeux. Audric Nott l’avait. Audric Nott d’ici un an l’aurait dans sa maison, dans son lit, aurait droit de vie ou de mort sur elle et d’elle, il ne resterait plus rien. Elle voyait déjà le schéma se dresser parce qu’il le lui avait dit maintes fois : elle devrait faire son devoir d’épouse sous peine de voir sa famille souffrir. Fuir n’était pas non plus permis malgré le fait que Minos affirmait qu’on pouvait la protéger, qu’ils pouvaient se protéger. Alors, elle avait accepté. Alors il ne lui restait plus que cette alternative en tant que femme désespérée qu’elle était. Il ne lui restait plus qu’à devenir folle et finir par arriver à être occlumens. Parce qu’il aurait droit sur tout, parce qu’il pourrait l’enchainer par tous les moyens, sauf, ça. Sauf, son esprit. Et elle y tenait par-dessus tout. Il pouvait tout lui prendre, il pouvait prétendre à tout, sauf à ça. Parce que Thalia Prewett était déterminée à ce qu’il ne lui prenne pas ça.

Soudainement, elle le repousse. Elle se recule, les larmes ont fini de couler et c’est alors la colère qui s’empare d’elle. La colère de ne pas y arriver. La colère de se retrouver seule et démunie, affaiblie par son bourreau qui n’était autre que son futur mari. Elle n’avait pas le droit. Elle ne pouvait pas le laisser lui faire ça. D’autant plus qu’elle avait ses secrets elle aussi. D’autant plus qu’elle ne voulait pas qu’il lui prenne cette dernière liberté. Elle fait les cent pas, voit son frère dans son champ de vision qui la regarde et qui s’est relevé. Il attend qu’elle ne dise quelque chose. Et elle sent la colère monter en elle. Elle sent qu’elle se rebelle. Elle sent qu’elle en veut et qu’elle ne s’arrêtera pas tant que son esprit ne soit pas en sécurité. Puis, elle s’arrête, son regard se pose sur celui de son frère et elle lève les bras pour se mettre à parler. Ses gestes sont plus secs et plus rapides qu’à l’accoutumé et elle traduit alors sa nervosité, sa colère et sa détermination. « Il ne peut pas me prendre ça Minos. » Elle s’arrête et reprend : « Je ne suis pas sûre d’y arriver…. Je suis trop faible ! » Elle ne peut pas le crier alors que les mots lui brûlent la gorge, alors que ses yeux s’embrument de nouveau de larmes de rage et qu’elle lui fait face. Désespérée. Démunie. Elle le voit alors hésité. Elle le voit finalement s’approcher d’elle et lever à son tour ses bras pour se mettre à parler : « Tu vas y arriver Thalia. Je te le promets. On va y arriver ensemble. Il ne te prendra pas ça. Je te le jure. » Il y avait de la douceur dans ses gestes. De la douceur et de la sincérité dans son regard. Il essayait de la rassurer mais c’était peine perdue. Thalia avait peur. Thalia avait peur que si elle n’y arrivait pas, si elle ne devenait pas Occlumens, elle mette en danger sa famille, elle se mette en danger elle-même et que… Qu’elle soit définitivement à lui. C’était sans doute ça le pire. L’idée qu’elle lui appartienne tout entière alors qu’elle le haïssait. L’idée qu’il puisse lui prendre et sa famille, et son corps et son esprit. Il y avait tellement d’enjeux. Il y avait trop d’enjeux. Et elle avait l’impression que tous ces enjeux l’écrasaient, l’étouffaient.

Elle ferme alors les yeux et se concentre sur sa respiration. Ses parents. Pandore. Minos. Tout cela n’avait pas d’importance au final. Tous ces gens n’étaient qu’un prétexte. Elle les avait déjà sauvés quelque part en acceptant au final d’être la femme d’Audric et de devenir une Nott. Elle s’était sacrifiée pour eux, pour ces gens qu’elle aimait du fond de son cœur. Il ne restait donc plus qu’elle à sauver. Et elle se rendait alors compte que si elle faisait cela, ça n’était pas entièrement pour eux. A vrai dire, ça n’avait jamais été pour eux. Mais pour elle et rien qu’elle. Pour elle, pour sa sécurité, pour avoir le pouvoir au moins sur quelque chose. Pour la première fois de sa vie, Thalia Prewett décidait qu’elle ferait quelque chose de purement égoïste. Quelque chose qui certes, mettrait un peu plus sa famille à l’abri, mais qui surtout, lui donnerait un avantage. Rouvrant subitement les yeux, une nouvelle détermination dans les yeux, elle posa son regard sur son frère qui l’observait toujours, inquiet. Ouvrant alors la bouche elle déclara de sa voix fluette et faible : « On recommence. » Elle le voit alors hésiter et lui demander : « Tu es sûre ? » Son regard ne le quitte pas et elle finit par bouger ses mains, calme pour lui dire : « Vas-y. » Il leva alors sa baguette, avant que son visage ne se ferme et finalement il dit : « Legilimens. »

Et elle était prête.

Parce qu’il n’avait pas le droit de lui prendre ça.

Parce qu’elle était Thalia Prewett et qu’elle avait décidé qu’il s’agissait de son premier acte de rébellion envers Audric Nott.

Parce que c’était son dernier espoir de liberté.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Last day as a free woman. ✻✻✻ Et elle ne se rendait sans doute pas compte à quel point cette journée allait être la dernière de sa vie. Elle ne réalisait pas encore qu’elle était définitivement condamnée. Mais tout ce qui compte, c’était ce moment précis, avec lui, avec sa moitié. Avec cet être qu’elle aimait le plus au monde. Et elle l’aimait de tout son cœur et elle savait qu’il aurait toujours cette place privilégiée et qu’Audric Nott ne pourrait jamais lui enlever ça.

Elle n’arrivait pas à fermer l’œil. Comment le pourrait-elle alors qu’elle passait sa dernière journée en tant que Prewett. Comment le pouvait-elle alors que demain à cette même heure, elle ne s’appellerait plus Thalia Prewett mais bel et bien Thalia Nott. Elle se retourne alors dans son lit, les sourcils froncés. Non, elle refusait que son prénom soit entaché par ce prénom qu’elle haïssait tant. Elle refusait tout simplement d’être encore Thalia. Parce qu’elle était arrachée à sa famille, parce qu’elle n’était plus une Prewett aussi. Ce serait Thalia. Thalia comme la femme de Samson. Traitresse. Un sourire triste se dessina alors sur ses lèvres. Thalia. Elle allait devoir si faire. Elle s’y ferait probablement. Et puis, elle voit la porte s’ouvrir et elle le voit arriver. Il a le regard fatigué et triste et elle le sait : il n’arrive pas plus à dormir qu’elle. Elle lui tend alors les bras pour lui faire un câlin, mais il passe devant elle, ouvre sa vieille malle de Poudlard et commence à vider ses placards. Elle le regarde faire un instant, les yeux ronds. Qu’est-ce qu’il fait ? Et il continue de vider ses affaires, nerveux, le regard dur. Avec cette détermination dans les yeux. Elle se lève alors, prend sa main pour qu’il arrête son manège et elle l’interroge du regard. Elle le voit se libérer de son emprise et lui parler en bougeant les mains dans des gestes rapides : « Tu pars ce soir. Je ne peux pas laisser faire ça. » Elle le regarde alors avec incompréhension et le vit retourner à son occupation, vidant un de ses tiroirs à la va-vite. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Il s’arrête alors et la regarde : « Tu t’en vas. Tu ne te marieras pas avec lui. » Elle le regarde alors longuement. Il était sérieux et il était déterminé. Et où irait-elle ? Que ferait-elle ? Et sa famille ? Et lui et sa sœur ? Avait-il seulement pensé aux conséquences de cette décision ? Avait-il seulement vu ce qu’elle avait vu ? Audric Nott n’était pas du genre à lâcher l’affaire et elle savait que si elle s’enfuyait, si elle disparaissait, il la chercherait mais en plus de cela il s’en prendrait à toute sa famille. Et elle ne voulait pas avoir ça sur la conscience. Elle ne voulait pas vivre en fugitive. Elle ne voulait pas s’inquiéter pour eux alors qu’elle… fuyait lâchement. Elle le regardait toujours. Où était passé le Gryffondor si téméraire qu’elle connaissait ? Où était passé ce jeune homme qui se battait ? Qu’était-il advenu de Minos Prewett en cet instant ? Elle ne le reconnaissait plus et elle se trouvait même, beaucoup plus courageuse que lui en cet instant.

Et puis soudainement, la gifle part. Elle voit qu’il la tête tournée alors qu’elle a mal à la main et qu’elle sent la colère sur son visage, partout en elle. « Je ne fuirais pas. » Les mots sont froids et tranchants. Déterminés. Elle lui fait face toujours alors qu’il la regarde totalement hébété. « Et… » Les mots ne sortent plus de sa bouche alors qu’elle est énervée. Elle se mit alors à bouger les mains et s’exprime alors dans des gestes rapides, traduisant sa colère : « Et les parents ? Et toi ? Et Pandore ? Qu’est-ce que tu crois qu’il va vous faire lorsqu’il ne me verra pas à l’autel demain matin ? » Elle voit son visage se décomposer, mais ne se laissant pas attendrir, elle reprit : « Qu’est-ce qui te passe par la tête bon sang ? Et moi ? Je vais passer ma vie à fuir c’est ça ? Je refuse. Je reste. » Elle ne le laisserait pas décidé à sa place. Trop de choses étaient déjà décidées à sa place. Ca suffisait. Elle n’avait aucune envie de se marier. Elle avait aussi envie de fuir le plus loin possible. Mais il ne s’agissait pas que d’elle. Il y avait d’autres vies en jeu et… elle n’avait pas fait tout cela pour rien. Elle n’était pas devenue occlumens pour rien. « Mais Thalia… » « C’est ma décision je ne reviendrais pas dessus. » Le silence retombe et elle le voit alors… abattu. Pendant toutes ses années, il avait été là. Pendant toutes ses années, il s’était battu pour elle, pour tenter de faire quelque chose sans plus grand succés. Et ce soir-là, Thalia avait l’impression que Minos semblait abandonner l’espoir. Et cette vision lui broyait le cœur parce qu’elle avait l’impression qu’il culpabilisait alors que ça n’était pas sa faute. S’approchant alors de lui, elle le prit dans ses bras et lui caressa les cheveux avant de lui souffler doucement : « Ca n’est pas ta faute Minos. » Et elle le sentit alors se mettre à pleurer comme un enfant dans ses bras.

Elle avait la tête sur son épaule et continuait de caresser ses cheveux. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Elle n’en savait rien mais bientôt, il finit par se détacher d’elle et vint alors bouger les mains, tentant de passer à un autre sujet. « Qu’est-ce que tu veux faire pour ta dernière soirée de femme libre ? » Elle fronça alors les sourcils, réfléchissant et puis soudainement, sans attendre, elle se mit à rire doucement avant de lui prendre la main et de l’entrainer à l’extérieur de la maison. Tenant toujours sa main, elle l’entraina au niveau d’un enclos un peu à l’écart. Arrivé au niveau de celui-ci, elle s’apprêta à grimper la barrière lorsque Minos l’arrêta. « Qu’est-ce que tu fais-là ? » Elle lui adressa alors un sourire mystérieux et lui répondit : « Admire-moi. » Elle eut un léger rire et passa la barrière alors qu’il restait là, l’observant. Si cet enclos était si éloigné du reste c’était qu’il y avait une raison. Les hyppogriffes en général étaient assez facile à dompter. Il suffisait juste d’avoir assez de finesse pour se soumettre tout en ayant le pouvoir. Finesse qui se montrait plus corsée pour cet hyppogriffe là qui avait déjà blessé et manqué de tuer bien du monde. Elle savait que Minos n’approuvait pas ce qu’elle allait faire, mais ce soir, c’était son soir. Et si elle se blessait ? Elle s’en fichait. Elle avait fait des études de médecine non ? Elle saurait réparer ça et … Elle s’en fichait. Elle le vit alors. Il était plus imposant que les autres et plus menaçant aussi, bougeant dans son enclos comme un lion en cage. Elle le soupçonnait d’avoir peur. Mais elle, elle n’avait plus peur de rien. Arrivant à une distance raisonnable, elle lui fit face, le regardant dans les yeux. Il menaça, elle recula légèrement au début, puis reprit sa place. Elle prit alors une grande inspiration, ne rompant pas le contact visuel. Elle resterait, peu importe qu’il l’attaquait. Elle n’avait pas peur. Il s’approcha et puis alors qu’il allait arriver à moins d’un mètre d’elle, elle baissa la tête avec tout le respect et l’humilité dont elle pouvait faire preuve. Douce et mettant de côté son côté sauvage. Il suffisait de le rassurer. Il suffisait de lui faire comprendre qu’elle n’était pas là pour lui faire du mal mais bel et bien pour être son amie. Du coin de l’œil, elle attendit et puis, elle craint un instant qu’il ne la blesse sauf que… contre toute attente, il baissa à son tour sa tête. Un petit sourire. Une lueur dans son regard. Et elle comprit alors qu’elle avait gagné. L’hyppogriffe s’approcha alors d’elle et elle passa sa main dans son plumage. Sur le côté, elle voyait l’air fier de son frère et avant qu’il n’ait le temps de la retenir, elle était déjà montée sur l’hyppogriffe.

Et puis l’hyppogriffe se lança. Et elle s’envola.

Et en cet instant très précis, elle se dit que peut-être, il y avait un espoir. Peut-être qu’elle n’était pas tout à fait condamnée. Peut-être que si elle arrivait à dompter cet hyppogriffe, peut-être elle pourrait dompter Audric Nott. Mais en cette soirée de décembre, elle l’oublia lui. Elle l’oublia lui et tout ce qui allait se passer le lendemain et son rire s’éleva dans la nuit fraiche de décembre 1972. Et elle riait parce qu’elle savait qu’elle était libre. Elle serait toujours libre même en s’appelant Thalia Nott.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]21 décembre 1972. ✻✻✻ Elle avait tenu jusqu’à sa dernière soirée. Elle n’avait pas pleuré pendant toutes ses années. Elle ne s’était jamais apitoyée sur son sort pour la simple et bonne raison qu’elle ne devait pas craquer. Elle s’était montrée forte jusqu’au bout. Elle avait plusieurs fois eu peur. Elle avait plusieurs fois pensé comme Minos : fuir. Sauf qu’elle était restée. Pour sa famille. Pour ses proches. Pour ne pas vivre en fugitive. Mais ce matin-là alors qu’elle enfilait sa robe de mariée, elle comprenait que ça allait arriver. Elle comprenait qu’une part d’elle allait mourir alors qu’on lui passait la bague au doigt.

Elle avait les jambes tremblaient. Les domestiques des Nott se pressaient autour d’elle et elle se trouvait debout devant le miroir devant elle. On réajustait sa robe blanche immaculée. On la coiffait. On la maquillait. On la tirait en tous sens et de toutes parts. Et elle avait les jambes qui tremblaient, les dents serrées et la gorge nouée. Certains domestiques la regardaient et elle savait déjà ce qu’ils pensaient : elle était émue parce qu’elle allait devenir une Nott. Après tout, c’était un grand prestige n’est-ce pas ? Ils se trompaient. Elle ne considérait pas que c’était un prestige. Elle avait l’impression d’aller à l’abattoir et… et elle se rendait compte que tout était réel. Que dans moins d’une heure, elle serait Thalia Nott. Que dans moins d’une heure, elle serait à lui. Il aurait tous les droits sur elle et… elle pâlit. Elle avait envie de vomir et soudain, elle se retira de l’emprise des domestiques. S’asseyant alors, les jambes en coton, elle leur demanda de sortir. Elle avait besoin d’être seule. Les domestiques restèrent un instant à la regarder mais elle réitéra sa demande et ils finirent par sortir, refermant la porte. Elle étouffait. Elle ne voulait pas de toute ça. Elle ne voulait pas épouser cet homme. Minos avait raison, ils auraient dû fuir. Les larmes lui montent alors et elle se met à faire les cent pas. Elle étouffait encore et encore. Cette robe l’étouffait affreusement. Elle n’entend pas la porte s’ouvrir et elle ne l’entend pas arriver. Pourtant, quelques instants plus tard, elle sent ses deux mains sur elle. Son odeur l’atteint alors et elle se laisse aller dans ses bras. Elle lui aurait dit qu’il était beau dans ce costume dans une autre situation. Elle lui aurait fait la révérence et se serait moqué de la haute aristocratie… à laquelle elle allait appartenir. Et puis le premier sanglot. Et elle se met à pleurer dans ses bras parce qu’elle est morte de peur. Elle tremble et elle sent qu’il referme d’avantage ses bras sur elle, comme pour la retenir. Et puis elle se détache de lui et plonge son regard dans celui de Minos. « Je ne vais pas y arriver Minos… On aurait dû fuir. Tu avais raison… » Elle voit son regard et elle se rend compte qu’il est lui aussi au bord des larmes. Parce qu’il se sentait impuissant devant sa détresse. Parce qu’il se rendait compte qu’ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Elle se mit alors à genoux devant lui, agrippant sa chemise, en larmes. « Je… ne veux pas… Je ne veux pas devenir sa femme ! » Elle le vit alors s’agenouiller devant elle pour être à sa hauteur. Il prit son visage entre ses mains, déposa un baiser sur son front, son nez avant de lui répondre : « Je te sauverais Thalia. Je te sauverais et s’il faut que ce soit la dernière chose que je fasse de ma vie… et bien je le ferais le sourire aux lèvres en sachant que tu es heureuse… Je… » Il s’interrompt et elle comprend qu’il était sur le point de pleurer. N’arrivant pas à faire sortir les mots par la bouche, il se décala légèrement et vient bouger les mains pour lui dire, dans le silence qui s’était de nouveau installer : « Je t’aime Thalia Thalia Molly Prewett. Je t’aime de tout mon cœur et il ne nous enlèvera pas ça. »


« Je le veux. » Les mots avaient franchi ses lèvres avec difficultés mais ils raisonnaient dans l’air, s’amplifiaient, raisonnaient sa tête et tournaient, tournaient, tournaient. Elle voulait mourir. Elle voulait mourir alors qu’elle prononçait ses mots. Elle voulait mourir alors qu’il lui mettait la bague au doigt. Lui, qui était si beau et si fier en cet instant. Elle essayait de faire le plus bonne figure possible mais lui comme elle savait qu’elle était bien piètre menteuse en cet instant. Pourtant, elle ne faiblit par un seul instant et arriva à berner tout le monde, sauf lui. Alors qu’il s’approcher d’elle pour l’embrasser, elle voulut se reculer mais ses jambes ne lui obéissent pas et bientôt, leur union était scellée. Thalia Prewett était morte pour laisser place à Thalia Nott. Elle était à son bras et elle lui jeta un regard du coin de l’œil, à la dérobée. Il se montrait poli et il était impeccable dans ses vêtements. Se sentait-il fier ? Fier de l’avoir enfin, de pouvoir se pavaner avec elle à son bras ? Elle imaginait que oui et elle se disait qu’elle avait envie de vomir. Elle se disait qu’elle aurait dû écouter Minos. Elle aurait dû fuir, avec lui, ou avec… Oublie-le. lui demanda une petite voix dans sa tête alors que ses pensées allaient vers Aslan. C’était de la folie de toute façon et elle n’aurait jamais souhaité le mettre dans une telle position et puis… et puis elle était mariée à présent. Son regard se posa alors sur son alliance et elle eut envie de pleurer. Elle était mariée. Elle était une Nott. Et elle avait l’impression de sentir plus seule que jamais.

Elle n’avait fait aucun effort pour apprendre à danser. Après tout, comment aurait-elle pu ? Ils étaient trop pauvres. Et elle n’avait pas cherché à faire d’efforts alors… alors elle lui écrasait une nouvelle fois les pieds et elle ne pouvait s’empêcher de penser à leur première rencontre. Elle avait bien été naïve. Et elle se disait qu’elle aurait dû se porter malade ce jour-là pour ne jamais le rencontrer. Parce que tout aurait été beaucoup plus facile. Parce qu’elle aurait eu la vie qu’elle voulait. Parce qu’elle ne serait pas mariée à un homme qu’elle n’aimait pas et qu’elle allait haïr de tout son cœur et de toute son âme. La soirée passa et elle continua de faire bonne figure mais passa le plus clair de son temps sa famille. Ils n’en menaient pas large. Son père était au bord des larmes et elle ne se souvint que trop bien lui avoir dit de ne pas fondre en larme lorsqu’il l’avait vu dans sa robe de mariée. Sa mère, elle, semblait totalement dans un autre monde, à moitié là, à moitié ailleurs. Minos buvait un peu trop, enchainait les verres en jetant des regards noirs autour de lui et lui tenant sa main, la broyant limite mais elle ne dit rien. Seule Pandore semblait s’amuser. Bougeant au rythme de la musique, petite fille adorable. Petite fille qui riait et qui lui disait tout le temps qu’elle était belle et qu’elle ressemblait à une princesse. Elle voulait pleurer. Elle voulait lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur mais sa bouche resta résolument fermée et elle se contenta de l’observer courir, rire et danser. De la voir heureuse parce qu’elle ne savait que trop bien que ce serait sans doute la dernière fois. Une main se pose sur son épaule et elle tourna la tête. Elle comprend que c’est le moment de partir et elle déglutit difficilement en se levant machinalement. Sa mère la prend dans ses bras et la serre de sa force de plume. Puis son père qui lui, refuse de la lâcher. Elle lui répète que tout allait bien se passer, qu’ils devaient prendre soin d’eux et qu’elle les aimait. Et elle répétait ses mots tout en se disant que non, plus rien n’allait aller. Tout s’était effondré. Pandore court alors dans ses bras et Thalia la soulève, enfonce sa tête dans son cou de petite fille et ferme les yeux, essayant de ne pas fondre en larme. Quand est-ce qu’elle allait la revoir ? Elle n’en savait rien. Elle n’en avait aucune idée et elle se disait que la petite allait sans doute la détester. Oui, Pandore allait la haïr et elle accepterait ce châtiment par amour. La vérité viendrait plus tard. Et puis finalement vient le tour de Minos. Minos qui la prendre à son tour dans ses bras. Et le monde disparait autour d’eux et elle le serre encore et encore. Elle s’agrippe de nouveau à lui. Et elle lui murmure qu’elle l’aime. Et qu’Audric Nott ne lui prendra pas ça.

Elle prit ensuite sa main dans un geste délicat mais pas moins triste. Elle leur tourne le dos et elle s’en va, ne jetant pas un regard en arrière, ne souhaitant pas jeter le moindre regard à ses proches parce qu’elle allait s’effondrer. Ils quittent la salle des fêtes et finissent par arriver chez eux… chez elle. Et alors que la porte de la chambre à coucher se ferme, la colère prend place.


Dernière édition par Thalia D. Nott le Sam 21 Nov - 19:51, édité 10 fois
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 14:51 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arthur & Molly Prewett. ✻✻✻ Ca n’avait servi à rien. La mort était là. La mort était partout. Et elle n’avait plus que ses yeux pour pleurer et cette culpabilité croissante. Elle aurait dû fuir. Le résultat aurait été le même et peut-être qu’elle aurait fini par vivre avec tout ça. Par se dire qu’elle avait fait le bon choix. Mais c’était trop tard. Arthur Prewett se mourrait. Et elle mourrait avec lui.

Elle a mal au cœur. Elle a si mal et pourtant elle continue de marcher d’un pas rapide. Le souffle court parce qu’elle ne peut pas courir dans sa robe, sans doute aussi parce que ça n’était pas approprié. Approprié… Elle avait envie de rire jaune. Elle l’aurait fait sans hésitation un an plus tôt. A croire qu’il avait aussi gagné sur ce terrain-là. A croire qu’elle s’était effacée. Ca ne pouvait pas être vrai. Pourtant, elle avait l’intime conviction que c’était le cas. Audric ne lui avait pas menti. Elle aurait pourtant voulu que ce soit le cas. Elle sent son chapeau s’envoler alors qu’elle se met cette fois à courir. Elle emmerdait la convenance. Elle n’était pas en sucre après tout. Pas après ce qu’Audric Nott lui faisait subir. Elle la voit alors, cette maison. Cette maison qui lui semblait à des années lumières et qui pourtant se dressait là. Elle voulait pleurer parce qu’elle avait cru qu’elle n’y retournerait jamais. Une année. Une année enfermée. Elle avait cru devenir folle. Elle avait cru qu’elle allait mourir et Audric lui avait appris la nouvelle : Arthur Prewett était gravement malade. Il ne lui avait rien dit d’autre et sans doute que la lettre venant de Minos n’était en rien explicite. Elle avait supplié, elle avait pleuré, elle avait crié, elle avait hurlé. Mais rien n’y avait fait. Audric Nott était resté inflexible. Alors elle avait décidé que finalement, elle ne voulait plus se battre avec lui. Elle ne voulait même plus se battre pour quoique ce soit vu qu’il avait tout gagné, elle, la destruction de sa propre famille. La mort des siens aussi. Elle était passée à l’acte, il était arrivé à temps. Et contre toute attente, il lui avait dit qu’il la laissait aller les voir. Elle n’avait pas discuté, elle était partie, ne sachant pas ce qu’allait être la suite. Ne sachant pas du tout à quoi s’attendre, ni ce qu’elle allait voir. Mais ne sachant qu’une chose : qu’elle voulait voir son père. Elle passe l’enclos des hippogriffes sans les regarder. A une autre époque elle se serait arrêtée, à une autre époque, elle aurait sans doute été contente de les voir. Aujourd’hui, elle n’avait qu’un but, qu’un objectif : serrez ses proches dans ses bras et savoir l’état de santé d’Arthur.

Elle ouvre la porte de la maison et rentre alors dans le salon, ses escarpins noirs plein de boue. Elle retire son écharpe et sa veste qu’elle fait tomber au sol, comme-ci elle abandonnait Thalia Nott pour redevenir Thalia Prewett. Son regard se posait partout et elle vit alors sa mère assise sur une chaise. Se précipitant alors vers elle, le cœur battant, elle finit par arriver devant elle. S’agenouillant devant celle-ci, elle remarqua alors que Molly Prewett n’avait plus rien de la mère qu’elle avait connue. Elle avait l’air d’avoir cent ans, son regard était absent, il lui semblait aussi qu’elle avait plus de rides et ses cheveux étaient devenus blancs. Thalia prit alors la main de sa mère pour attirer son attention et les larmes aux yeux dit alors d’une voix faible : « Maman. » La femme met un temps avant de réagir et puis lorsque leur regard se croisent, elle fond en larme. « Thalia, ma petite Thalia ! » « Maman. » répond-elle le cœur déchiré et sur le point de pleurer alors que les deux femmes finirent par se prendre dans les bras l’un de l’autre. Et Thalia se rend alors compte que Molly Prewett est maigre. Bien trop maigre. Son cœur se serre et elle enfouie sa tête dans son cou et se rend compte que même son odeur est devenue plus terne. Après quelques instants, les deux femmes se séparent et Thalia bouge les mains pour signaler à sa mère qu’elle doit voir son père. Molly embrasse alors la main de sa fille et dans un dernier regard qui devient bientôt lointain : « Va rejoindre ton père ma Thalia. » Thalia la laisse alors, des larmes commençant à dévaler ses joues et elle monte les escaliers pour arriver dans ce couloir qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle passa la chambre de sa petite sœur qui ne devait de toute façon pas être là en cette période de l’année et elle finit par arriver devant la chambre des parents. S’arrêtant alors, elle vint toquer à la porte de celle-ci et rentra doucement. La chambre n’avait pas changé d’aussi loin que ses souvenirs remontaient. Son regard se posa alors immédiatement sur le lit et elle s’approcha alors, vint s’asseoir doucement regarda Arthur Prewett. Elle se souvenait d’un père aimant au sourire qui semblait illuminer le monde entier. Elle se rappelait d’un père robuste, d’un père qui se battait pour qu’on le respecte et pour vivre et faire vivre sa famille. Et la vision qu’il lui donnait là lui faisait mal au cœur. Il n’y avait plus rien de belliqueux chez lui. Il était décharné, pâle et si mince. Elle passe sa main sur sa joue pour le caresser doucement alors que celui-ci se réveille finalement. « C’est moi papa. C’est Thalia. » murmure-t-elle, la voix tremblante et essayant de ne pas exploser en sanglots. Elle vit que ses yeux s’ouvraient grands, étonné. Il prit alors sa main dans la sienne et répondit alors d’une voix faible. « Thalia… ma petite Thalia… C’est un rêve c’est ça ? » Elle lui sourit alors attristée avant de lui répondre : « Non papa, ça n’est pas un rêve, je suis là… » « Ma petite fille est partie… On me l’a enlevée … Et je suis sûr qu’elle est morte … elle est morte… » « Papa… » sa voix se brise et elle retient alors un sanglot avant de caresser doucement son visage.

Arthur Prewett s’éteignit quelques heures plus tard, dans ses bras, le visage paisible. Elle finit par se elever du lit après un temps interminable et quitta la chambre, le cœur en miette. Elle semblait être une funambule, une morte-vivante choquée, interloquée parce qui venait de se passer et sans qu’elle ne sache vraiment où elle allait, elle finit par se retrouver devant la porte de sa chambre. Posant sa main sur la poignée, elle la tourna et la porte finit par s’ouvrir. Elle fit un pas dans la pièce et observa. Rien, strictement rien n’avait été touché depuis son départ. Il y avait même encore ses parchemins de cours de médecine sur son petit bureau, une ou deux affaires qu’elle avait laissé là, pensant revenir. Sa malle de Poudlard, sa cravate de la maison Serdaigle suspendue avec celle de Gryffondor… Et il était là, avec un cadre à la main, observant une photo. Elle avait l’impression que lui aussi avait vieilli. Elle avait l’impression en l’observant qu’il semblait triste, si triste. Et fatigué aussi. Sans doute parce qu’il portait tout. Molly qui devenait folle, Arthur malade et qui venait de mourir et Pandore… Pandore qu’elle n’avait pas revu non plus depuis le jour de son mariage. Mais il était là, toujours aussi beau, et il semblait robuste lui. Fatigué mais fort. Il relève la tête et leur regard se croise. Et alors elle laisse tout sortir. Les larmes dévalent ses joues, les sanglots étouffent sa poitrine et elle tombe dans ses bras en pleurant. En disant que c’est sa faute à elle. Que tout est de sa faute. Parce que c’était sans doute le cas non ? Si elle n’était jamais née, elle n’aurait jamais épousé Audric Nott et ils seraient tous bien plus heureux à l’heure actuelle.

Les funérailles s’étaient passé le cœur lourd. Elle avait revu quelques connaissances à elle, mais ne parlait pas, décidant d’être résolument muette. Elle pleurait en silence, le cœur et l’âme brisée, cachant les blessures qu’elle s’était infligée pour sortir de chez elle et celle qu’Audric lui avait infligée pour qu’elle se soumette à son autorité. Ce soir-là, elle rentra des funérailles, le cœur en miette, en larme et lorsqu’elle passa la porte du magnifique manoir qui ne lui rappelait que trop bien qu’elle était en prison. Elle se dit alors qu’elle n’avait pas à culpabiliser. Ca n’était pas de sa faute à elle. Tout ce qui était arrivé et tout ce qui arrivera était de sa faute à lui. Et lorsqu’elle croisa son regard, elle sut alors qu’il l’avait sans doute détruite, mais il devenait de lui apprendre une chose : la haine.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sainte Mangouste. ✻✻✻ Elle ne savait pas pourquoi il lui faisait confiance à présent. Elle ne comprenait pas ce soudain changement d’attitude mais elle savait qu’elle devait en profiter pour tenter de reprendre le cours de sa vie malgré qu’elle lui soit enchaînée. La haine était toujours-là, grandissante et plus aqueuse que jamais. Mais elle avait appris à vivre avec. Maintenant il était temps d’avancer, de faire quelque chose de cette nouvelle « liberté » qu’elle possédait.

Quand elle en avait parlé à Minos, elle s’était dit que s’était de la folie. Ou que c’était une utopie. Pourtant, elle avait fini par jouer le jeu et ce matin-là, alors qu’elle se regardait dans le miroir, elle se disait qu’elle avait peut-être eu raison de lui faire confiance. S’observant encore, les sourcils froncés, elle essaya de voir s’il n’y avait pas un problème, un pli mal placé ou un cheveu qui dépassait de sa queue de cheval courte pour l’occasion. Il lui semblait cependant que tout était parfait et elle vint alors prendre sa veste posée sur le lit fait. Sortant de la chambre à coucher, elle traversa les couloirs du manoir avant de descendre les escaliers et d’arriver dans le petit salon. Il était là, à regarder l’extérieur. Il s’était fait beau lui aussi comme-ci lui aussi allait passer cet entretien. Un sourire attendrit se dessina sur ses lèvres alors qu’il tournait la tête vers elle. Elle vit Minos se mettre à sourire avant de se diriger vers elle et de lui dire dans le langage des signes : « Tu vas les épater avec ta classe naturelle. » Elle se mit à rire doucement avant de passer sa main dans les cheveux de son frère pour le décoiffer, puis, elle lui fit un clin d’œil et lui répondit : « Je préfère quand tu es comme ça. C’est plus toi. » Elle le vit se mettre à rire et finalement, elle saisit son bras alors qu’ils sortaient du manoir des Nott. Elle était contente qu’il soit là. C’était important pour elle et elle savait aussi que ça lui coûtait de devoir se mettre à prendre une journée pour elle alors qu’il devait gérer la ferme étant donné qu’Arthur était décédé et que Molly n’allait pas tarder à le suivre. Elle savait aussi que ça lui faisait du bien de sortir de là-bas tout comme à elle. Elle ne se rappelait plus de quand est-ce qu’elle avait mis les pieds dehors pour la dernière fois. Elle avait eu l’impression d’être dans une bulle pendant cette année où elle avait été enfermée. Elle n’avait eu aucune idée de ce qui se passait dehors ou tout du moins que ce qu’Audric voulait bien lui dire ou que les petits Gaunt jugeaient bon de lui dire aussi. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres en pensant à eux. Peu importe que le résultat de cet entretien soit concluant ou pas, elle leur enverrait un hibou pour leur raconter. Mais pour l’heure, elle devait se concentrer car plus ils avançaient vers l’hôpital de sainte Mangouste, plus elle sentait le stress augmenter.

Bientôt, elle vit le bâtiment devant elle et elle agrippa alors inconsciemment le bras de son frère et puis s’arrêta. Elle avait les joues rouges et sentait son cœur battre un peu trop vite. Minos se tourna alors vers elle et, comme s’il avait lu dans ses pensées, lui releva alors la tête pour qu’elle le regarde dans les yeux. « Tout va bien se passer Thalia. » Elle ne pouvait pas entendre la sincérité de sa voix mais elle lisait suffisamment de confiance dans ses yeux pour comprendre qu’il était sincère et elle ferma à son tour les yeux un instant, se mit à respirer. Il avait raison. Il n’y avait aucune raison que tout se passe mal. Elle était sortie de Poudlard avec les meilleures notes de son année et malgré son année à vide, elle n’avait pas cessé d’étudier, vu qu’elle n’avait que cela à faire. De même, elle savait de quoi elle allait parler… ou tout du moins tenter de dire… Ils se remettent en route et finissent par arriver à l’accueil du prestigieux établissement. On lui indique l’étage et Thalia, toujours au bras de son frère finit par arriver devant la porte qu’on lui a indiqué. Elle s’arrête et se tourne vers son frère qui prend son visage entre ses mains et lui dépose un baiser sur le front, un petite sourire aux lèvres qui vaut tous les mots du monde. Elle le laisse alors s’éloigner. Elle le retrouverait au dernier étage quand elle aurait fini. Se retournant de nouveau vers la porte, elle resta un instant là à la fixer. Elle sentait déjà le rouge lui monter aux joues et la panique se saisit d’elle un instant. Elle devait pourtant le faire. C’était sa chance de ne pas rester chez elle, à broyer du noir en attendant qu’il ne rentre pour… C’était sa seule et unique chance d’échapper à son contrôle. Elle inspire profondément une dernière fois, tentant de se calmer et vint toquer à la porte. Celle-ci s’ouvrit alors subitement et elle se retrouva nez à nez avec… « Edmund ? » « Thalia. » Il n’avait pas changé depuis qu’elle l’avait vu à leur dernier jour à Poudlard. Toujours aussi charismatique et toujours aussi beau avec ce sourire dans les yeux. Parce qu’Edmund il souriait tout le temps, mais qu’avec les yeux. « … j’ai.. rendez-vous… pour mon entrerien… » Elle se met alors à bégayer, sans doute à cause de l’émotion de revoir un vieil ami, elle le vit alors étonner. « J’ai rendez-vous avec une Thalia Nott… » Elle leva alors sa main pour lui montrer son alliance et se mit à sourire timidement avant de lui répondre avec les mains cette fois-ci : « C’est moi. »

Elle était installée en face de lui dans ce bureau décidément bien grand. Elle n’en revenait toujours pas qu’il ait monté les échelons aussi rapidement. Et il avait fini d’ailleurs par prendre la tête du département de recherche… En une année c’était tout simplement remarquable. Et elle était heureuse de le voir, elle avait cette impression d’être moins perdue et plus sûre d’elle. « Bon, je pense que je peux te donner le poste. Je t’ai connu pendant toute notre scolarité et… tu n’as pas encore eu ta chance alors, je voudrais te l’accorder. Et je crois me rappeler que tu étais brillante donc… » Elle le regarde, ouvrant grand les yeux, n’en croyant pas ses oreilles. « Je… tu.. t-t-tu es … sérieux ? » bégaya-t-elle. Elle le vit sourire et il lui répondit cette fois-ci dans son langage : « Bienvenue parmi nous Thalia. » Et il se leva pour lui serrer la main. Restant un instant hébétée, elle finit par se lever mais au lieu de prendre sa main elle vient lui faire une embrassade par-dessus le bureau, heureuse et lui chuchotant : « Merci. Merci beaucoup. »

Elle sortit du bureau et se précipitait dans ses bras, riant à gorge déployée, heureuse pour la première fois depuis une éternité. Il n’y eut pas besoin de mot pour qu’il comprenne et il la souleva avant de la faire tourner dans les airs pour lui témoigner sa joie. Evidemment, elle savait dans le fond que son mari y était pour quelque chose. Mais ce qu’elle avait fait aujourd’hui, cet avenir qu’elle se construisait, Audric Nott n’y était pour rien. C’était elle, et elle seule. Et elle savait que ça n’était que le début de quelque chose de plus grand qui s’annonçait. Le début peut-être de son émancipation et de cette liberté qu’elle s’octroyait contre son gré.



Dernière édition par Thalia D. Nott le Sam 21 Nov - 19:53, édité 6 fois
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Guest, Mer 11 Nov - 14:51 (#)
PREUMS

BIENVENUE :coucou: Yeah! love Hot

Je suis très heureux de te voir Thalia Hug
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 14:52 (#)
MAMAAAAAAAN Brille
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 14:58 (#)
Re re re re re bienvenue (tu montes une armée ou bien ? hihi )  roger
Mon Lupin a quelques petits différents avec les Nott, le lien sera cette fois inévitable heh
Très jolie avatar en passant bave
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par Invité, Mer 11 Nov - 14:59 (#)
Re-bienvenue miss
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 15:11 (#)
Rebienvenue m'selle ! Chou Rooney est dfghz. Twisted
J'aime ses prénoms et sa particularité. dead
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par Invité, Mer 11 Nov - 15:14 (#)
Re bienvenue à la maison hihi :hugs:
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 15:38 (#)
Re-bienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Arsenicquicritmamanavecunbrilleçalerendpresquetropchou HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Bon courage pour ta fiche Hug
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 15:43 (#)
Re bienvenue toi Chou
Tro pde sang pur Hen !
Isaure Lenoir
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Isaure Lenoir
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Isaure Lenoir, Mer 11 Nov - 15:47 (#)
JHFGQGSKGHJK

I WAS NOT READY OK crymeariver

Liens avec Jawhar bonnasse.

Rebienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

(je veux plus jamais t'entendre dire "non mais j'arrête après un certain nombre de compte roll ") Hen !
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 15:54 (#)
rebienvenuuuue à la maison ! hihi

pis rooney quoi bave dead
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 16:04 (#)
Enoch: toi. moi. Hot Hot Hot Chou Daengelo Hug fkrjhfkjlrmef Hot

Arseni: MON FIIILS Chou dead qu'est-ce que t'es beau TT Daengelo

River: Oui je compte envahir le forum avec mes femmes Robert47cm faudraitquejesongeàfaireunmecunjour HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Et bien je te laisse lire ma fiche pour en savoir plus sur cette Nott là Robert47cm Etouaisj'aidebonsgoûts hihi

Horus:Merci Chou

Sofia: T'es trop choue Chou Ouais Rooney dead dead Lisbethquoi.

Orphe: Chou Merci Hug

Slaine: Merci à toi Chou t'asvuc'esttropchou hihi

Sirrush : Merci Daengelo Hide

Louise: OK JE SAIS QUE T'ETAIS PAS PRETE OUAIS.
Balance-moi tous tes persos qu'on fasse des bêtises Robert47cm
(RIP RIP Ouais je vais essayer RIP)

Ombre: Merciiii Chou
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
par Invité, Mer 11 Nov - 16:04 (#)
Han! Daengelo What a Face Chou Slurp Boing Daengelo Lalalaa Hug Yaaa
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Message Re: And it's hard to love when you're giving me such sweet nothing. ▬Delilah
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