BELLUM PATRONUM


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madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
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par Invité, Ven 29 Jan - 0:07 (#)
Amarylise Madison Edith
Jenkins
ft. kaya scodelario
Sang-mêlée
Vingt et un ans
En couple avec un Weasley
Bisexuelle
Troisième année en offensive magique
Tigre de Malaisie & grizzli
Neutres, mais a un penchant mangemort
henstridge & tumblr
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À propos
Nom: d’origine française du côté paternel, la jeune femme a hérité du fameux nom de Jenkins qui vient tout droit de l’Angleterre, mais aussi devenu populaire dans le Pays de Galles depuis peu. Un patronyme qui n’est pas complètement effacé de la société magique comme moldue puisque le père est un grand chercheur spécialisé dans l’étude des patronus depuis l’apparition de ces derniers. Prénoms: son premier prénom est Amarylise, un dérivé du mot amaryllis qui représente une espèce de fleurs rosées ou blanches, donné par sa mère qui a souhaité déléguer ses origines françaises à sa fille, qui ne l’a d’ailleurs jamais apprécié pour sa tendance vieillotte. Peut-être qu’en s’inspirant des fleurs de son jardin, elle pensait que sa fille allait être aussi douce qu’elles, pourtant le résultat n’est pas similaire à ce qui a prédit dit il y a des années de ça. Elle utilise alors son deuxième prénom pour forger son identité, Madison, un diminutif anglo-saxon de Madeleine, donné par son père peu après sa naissance. Il désirait pouvoir lui léguer un souvenir qui lui rappellerait sa vie dans les ruelles londoniennes. Edith est le troisième, mais tout comme le premier, elle ne l’utilise pas et ne souhaite pas non plus qu’on l’appelle de cette façon. Sa grand-mère du côté maternel se prénommait comme ça et c’est une façon de lui rendre hommage, elle qui voulait connaître sa première petite-fille. Âge et Date de Naissance: elle est âgée de vingt-deux ans, née le trois novembre 1960 à Bistrol, dans le sud de l’Angleterre, succédant du signe astrologique scorpion et tout comme ceux portant cet emblème, elle est d’une nature autoritaire et a un caractère détestable pour beaucoup. Nature du sang: sang-mêlé, fruit d’une idylle entre une mère moldue et d’un père au sang-pur. Malgré cette nature, elle a toujours préféré se considérer comme une sang-pur à l’égard des autres, reniant la parenté de sa génitrice. Et puis chez les Jenkins, il était autrefois mal vu de porter une engeance différente et les règles étaient bien strictes: les familles pures devaient s’allier entre elles. Situation familiale: la mère de Madison a fini par partir de son plein gré, n’assumant plus la charge parentale et délaisse derrière elle une fille de bas âge et un mari affecté par cet abandon. Des années après, le père rencontre une seconde femme avec qui il se marie malgré le désaccord de sa fille et du fils d’Aurore. La famille s’est installée à Londres durant les vacances de noël en 1980, quittant le territoire Français. Même si les apparences sont trompeuses, la brune n’a jamais apprécié vivre avec eux et porte une haine détestable envers sa belle-mère et son demi-frère. Patronus: il répond au nom d’Œdipe, un personnage que nous pouvons retrouver dans la mythologie grecque. Sa forme principale est celle d’un tigre de Malaisie, mais il lui arrive aussi de prendre sa deuxième forme qui est celle d’un grizzli, l’un des plus grands ursidés recensés jusqu’à présent. Miroir du Rised: elle se voit un peu plus âgée, le visage mûrit par ses années de jeunesse, les cheveux attachés en chignon et portant une robe noire, moulante, par-dessus une chemise blanche et un bout de tissu à nouveau que l’on pourrait décrire comme une cravate. L’uniforme lui fait deviner qu’elle obtient un poste important, mais lequel ? Au Ministère de la magie ou membre de la brigade ? Ou encore une simple avocate dans le monde des moldus ? Elle n’a jamais su, pourtant son reflet se montre avec fierté. Seul l’avenir lui dévoilera. Epouvantard: il paraît banal, mais pourtant il a su marquer la jeune fille d’une manière incertaine. Sa peur se matérialise en une silhouette féminine perçue de dos, les cheveux bruns lui tombant en cascade le long des omoplates. Même si Madison continue de baigner dans le mensonge en ne s’avouant pas qu’il pourrait s’agir de sa mère, une personne qu’elle redoute furtivement, elle prétend être sa propre peur. Composition de la baguette magique: comme tout enfant âgé de onze années, elle a eu la chance d’être accompagné de son père sur le Chemin de Traverse en terre britannique pour faire l’acquisition de sa baguette magique. Elle mesure pas moins de 29,7 centimètres et est composée d’un bois de chêne rouge et d’un ventricule de cœur de dragon. Facilement maniable et souple, l’objet lui a toujours apporté une certaine puissance.Études Suivies: bonne élève sous ses grands airs capricieux, Madison s’est orienté vers le cursus de l’offensive magique, sous-cursus des sortilèges poussés, dès qu’il lui a été possible. Ses cours optionnels sont la métamorphose et l’arithmancie. Crouler sous les devoirs à rendre ne l’effraie pas, en réalité elle pourrait passer son temps à travailler afin d’assouvir ses envies d’apprendre et élargir un peu plus ses connaissances, sa culture générale. Animal de compagnie: deux chats qu’elle voit uniquement pendant les grandes vacances d’été, mais elle ne les considère pas comme les siens. Ils appartiennent plus à son demi-frère et sa belle-mère. Œdipe lui suffit pour se faire à l’idée que les animaux ne l’attirent pas plus que ça.
Caractère
Elle est cette fille qu’on aimerait éviter à chaque fois. Celle qui ne garde jamais rien pour elle, dotée d’une franchise qui se confond souvent avec de la méchanceté gratuite. Celle que personne ne dirait de fréquentable à cause de ses grands airs, de son mode de vie. Celle qui laisse croire que l’on peut tout savoir sur son passé, alors qu’en réalité rien ni personne ne sait qui elle est vraiment. Madison est l’illusion même d’une présence euphorique qui se glisse dans vos vies, avant d’en disparaître sans jamais laisser de trace, sans un mot. Elle est l’ombre qui surgit et file entre vos doigts, ne revenant plus sur ses pas. Elle est le démon de vos rêves, nourrit par la souffrance de ses proies. Elle donne l’image d’un être aussi fragile que de la soie, mais elle n’hésiterait pas à vous détruire, exprès ou non, si l’envie lui prend. À vos yeux, c’est la peste à fuir. C’est un personnage dénudé de sentiments, mais qui ne vous avouera pas avoir un psychique bien plus complexe qu’il n’y paraît. Un détail qu’elle a appris à masqué dans la solitude et le silence. C’est une solitaire, n’ayant pas ce besoin d’avoir un immense entourage sur qui compter, d’autant plus qu’elle n’aborde pas, voir jamais, les personnes autour d’elle, à moins qu’il s’agit d’un devoir à rendre ou d’un travail à effectuer. Il est rare qu’elle puisse parler d’elle sans se sentir en danger, sans qu’elle se sente oppressée ou ensevelie sous les questions absurdes. Tout comme le pur-sang sauvage, n’accorde pas sa confiance, qui que tu sois à ses côtés. Elle aura beau te raconter des contes, te montrer le doute d’un sourire, tu resteras un humain parmi tant d’autres, animé par une comédie stupide qu’elle pourrait prendre comme souffre-douleur. Tu resteras une malveillance à son égard, quelque chose qui pourrait l’anéantir du jour au lendemain. Depuis son jeune âge, Madison éprouve une peur envers le monde qui l’entoure et, pour elle, jouer le rôle d’une fille égoïste ne fait que la protéger d’une manière ou d’une autre. Elle est encore affectée par l’absence de sa mère et n’a jamais su comment montrer la moindre affection à ses seuls amis ou à son père, sa seule famille, sans cesse alertée par une trahison, bien qu’elle soit imaginaire la plupart du temps. Par choix, elle a donc décidé de ne plus s’affaiblir face à ça, ne prenant plus cette penne de vouloir prouver son amour. Insensible, c’est ce qu’ils disent. Tous. Ce qui est simple à dire pour les autres est devenu un effort insurmontable sur elle. Peut-être même inimaginable. Elle a toujours été discrète sur son ressenti et la vie qu’elle mène, se fondant dans la masse aussi facilement qu’un caméléon. Elle parle très peu d’elle. Pour elle, c’est une façon de continuer à cultiver son jardin secret sans que quiconque ne piétine dessus. Même si elle n’hésite pas le faire sur vous, elle supporte très mal la déloyauté et ira de main forte pour vous le faire regretter. Comme assoiffée par la vengeance, elle se sent obligée de devoir faire endurer les conséquences dans l’unique but de satisfaire son égo. Il est bien entendu qu’elle reste aussi cette élève qui ose enfreindre le règlement de l’école, qui jette des regards dévergondés, d’autres aguicheurs, qui sourit de façon avare et sarcastique, ainsi s’éloignant du reste de la circulation et pouvoir mener son entrain comme elle le prétend. C’est la seule solution trouvée pour échapper aux relations amicales. Personne ne voudrait d’une amie capable de vous briser, d’une fille sans confiance et qui rit de l’injustice, du malheur des autres. Ils la pointent tous du doigt en lui collant l’étiquette d’une fille bilieuse et Madison ne l’a pas caché pour autant durant son adolescence. Bien au contraire, elle en a même joué de cette réputation qu’on lui donne de jour en jour. C’est une personne qui se prête facilement au jeu et qui ne se méfie pas de ses propres limites en défiant son entourage. Elle a un esprit compétitif. Tout ce qui peut avoir un rapport avec la concurrence et se montrer plus fort que l’autre, elle est présente et ne lâche pas l’affaire tant qu’elle n’a pas son dernier mot. Madison est têtue. Elle veut constamment avoir raison, même, si au fond, elle peut bien avoir tort. Elle n’accepte pas la vérité, tout simplement. Elle préfère vivre dans le mensonge pour ne pas avoir à se sentir inférieure aux autres. Ça a toujours été difficile pour elle d’accepter une chose qui pourrait la frustrer et, quand c’est le cas, elle se renferme sur elle, plus qu’elle ne l’est déjà. La jeune fille a été diagnostiquée comme atteinte de la perversion narcissique, à ne pas confondre avec le trouble de la personnalité narcissique. C’est donc une personne qui a subi un traumatisme marquant dans son passé, comme le départ brusque de sa mère, et qui, aujourd’hui, ressent ce besoin de dominer n’importe qui en reniant son humanité et sa sensibilité. Peu importe de qui il s’agit, elle se nourrit de la destruction qu’elle procure. Le pire n’est pas de savoir qu’elle peut être considérée comme quelqu’un de sadique, mais plutôt que cela lui plaît. Elle aime ça. C’est un prédateur qui profite sans scrupule et sans limite la mise en œuvre de cette cruauté. Vous me direz que c’est simple de vouloir arrêter de refléter cette image, mais Madison en est malade. Comme un besoin vital, elle ne peut s’empêcher et, même si elle veut te protéger, ça la rendra dingue et ne fera sûrement pas garde à ses actes. Inconsciemment ou non, elle est maudite à blesser les personnes qui lui sont chères ou non pour se penser au-dessus et meilleure. Elle en a longtemps souffert, même si elle n’a jamais regretté ses actes, ne se trouvant plus dans le droit chemin. Ça pourrait surprendre, mais elle ne s’est jamais pardonnée pour ce comportement déplacé. Faire des excuses est impensable et pourtant, il lui arrive, rarement, de s’en vouloir selon la personne qui a été touchée par ce comportement déplacé. Au fil des mois, elle s’est perdue toute seule dans les déboires et les rancœurs. Pour compenser ce mal être et les regrets de devoir vivre de cette manière, elle patauge dans un mode de vie malsain. C’est une grande fêtarde, se détruisant à petit feu avec les boissons alcoolisées ou n’importe qu’elle substance illicite qu’elle pourrait trouver. Elle se contente aussi de collectionner des partenaires d’une ou de plusieurs nuit afin de satisfaire son plaisir, les embarquant dans son jeu nocif. Cela a fini par lui apporter le préjugé d’une fille facile et bien qu’elle ne laisse rien paraître, ce sont des mots qui la touchent. Mais c’est une façon pour elle de se sentir libre, d’oublier le monstre qu’elle est. De jour comme de nuit, elle peut passer des heures à tirer des lattes sur ses cigarettes, ruminant toutes les erreurs qu’elle a pu faire. Elle peut s’en fichtre du regard des autres élèves et des professeurs quand elle rentre au petit matin à Poudlard, les cheveux bataillés et dégageant une odeur nauséabonde. Comme elle le dit si bien, elle s’en fou étant donné où elle en est. Elle s’en fou du regard des autres. Elle s’en fou de savoir ce qu’ils peuvent bien penser d’elle, personne n’est assez bon pour la juger comme il se doit. Malgré cette illustration de jeune fille rebelle et indocile, elle peut être une connaissance plus ou moins aimable. Ceux possédant l’audace de venir s’approcher d’elle sauront son véritable visage. Le visage d’une élève protectrice. Madison a sans relâche des ennemis, mais avec ses seuls amis elle sait se montrer brave et à l’écoute. Elle peut les défendre corps et âme, même si elle sait qu’un jour elle leur fera du mal, volontairement ou non. Elle peut rire à leurs côté, bien qu’elle soit le cliché même de l’enfant qui ne sourit jamais, qui l’a perdu en cours de route et ne le retrouvera probablement jamais de manière sincère. Elle pourrait se défendre et montrer une autre image d’elle, même si elle se sent encore incapable de sauter dans vos bras. Elle est prête à aider n’importe qui. À apporter une aide dans les travaux à rendre, puisqu’elle reste malgré tout une sorcière qui remporte de bons résultats. Telle une thérapie, elle peut passer des heures et des heures à avoir le nez dans les livres pour améliorer sa culture générale, assoiffée de connaissance. Ça ne lui dérangerait pas de devoir passer ses soirées ou ses après-midis devant ses devoirs. Si c’est une seconde manière pour elle se s’enfermer dans sa bulle personnelle, Madison en abuserait s’il le fallait. On pourrait la considérer comme une érudite, une élève qui veut absolument tout savoir, tout connaître et ne pas échoué dans ce qu’elle entreprend. Petite, elle était un véritable rat de bibliothèque et cette habitude ne s’est pas perdue avec le temps. Ce qui peut paraître surprenant à cause de son rôle théâtral de mauvaise gamine, mais elle reste pour autant cette fille sage avec soi-même et réfléchie, intelligente, possédant une culture qu’elle ne cesse de nourrir. Elle s’amuse entre deux personnalités, avec de la volonté, mais prenez garde à ne jamais éveiller la troisième.
Patronus
Les patronus. Un mot qui la laisse encore sceptique et dubitative. Durant son adolescence, Madison n’a jamais su réaliser le sort de façon à faire apparaître l’animal qui est censé refléter ce qu’elle est au plus profond d’elle. Elle était la petite fille au fond de la classe, n’osant plus prononcer la formule par peur d’échouer devant les autres. Le ridicule n’a jamais fait de mal et, pourtant, c’est une chose qui l’effrayait encore un peu dans le passé. En dehors des limites de Poudlard, elle continuait de s’acharner sur le sort, lisant tous les livres et les parchemins possible qui pouvaient en parler, même sous les conseils de ses professeurs. Mais il y avait cette chose qui manquait à l’appel. Ce détail qui faisait toute la différence. Il lui manquait un souvenir heureux, assez pour réaliser le spero patronum. Elle négligeait ce qui pouvait l’aider à surmonter cet obstacle et en a voulu au monde entier. Madison en a voulu après son père, mais aussi après elle. Elle s’en voulait de ne pas être à la hauteur, de ne pas être capable pour ça. Elle s’en voulait de ne pas pouvoir créer ce qui semblait être si simple. Pendant les mois qui ont suivi, elle a délaissé cette détermination qui brûlait au fond d’elle et jalousait tous ceux qui réussissaient à sa place. C’est de cette façon qu’une forme de mépris c’est jetée sur ces animaux matérialisés, du moins, depuis 1978, une date qu’elle n’est pas prête d’oublier durant les vacances de noël, elle ne fut pas moins surprise de se savoir héritière d’un tigre de Malaisie et d’un grizzli, l’un des plus grands ursidés. La jeune fille n’a pas été très vite touchée par cette apparition causée par le gouvernement. En réalité, elle reniait l’animal, ne comprenant pas encore le lien qui les unissait. Ça n’a jamais été le grand amour entre eux, d’ailleurs. Il y avait toujours cette chose qui les empêchait d’interagir d’une façon plus ou moins normale. Elle continuait d’en vouloir à tout le monde, n’importe qui, n’importe quoi. Comme si tout ce qui l’entourait était la cause de son échec depuis qu’elle connaissait l’existence de cette fameuse formule. Et rien ne s’était arrangé suite à la rentrée de 1979. Ce fut l’apothéose et pendant longtemps elle surnommait son propre patronus "toi". Il n’avait pas d’identité. C’était l’animal, la bête, la chose. Ça a duré pendant des mois, jusqu’au jour où elle s’est mise à s’intéresser à la mythologie grecque. Une branche qui la fascinait, bien que ce ne fût pas une activité scolaire. Mais elle adorait ça. Elle aimait lire et apprendre les différents personnages, leur histoire, leur pouvoir. Madison pouvait passer des heures sur ça, délaissant qu’à moitié ses véritables devoirs. Œdipe fut le personnage qui l’intéressait le plus, connu pour avoir été le roi de la ville de Thèbes, mais aussi pour avoir résolu l’énigme du sphinx et rendu coupable de parricide et d’inceste. C’est de cette manière que le tigre hérita de ce nom, lui forgeant ainsi sa propre égalité face aux autres bestioles de l’école.

Œdipe est donc un félin au pelage brun, rayé de noir, mais prenant à la foi l’apparence d’un ours aux poils chocolat lorsqu’il en a envie. Sa maîtrise entre ses deux formes est plus qu’acceptable, il sait quand et où il peut avoir l’air plus imposant ou non. D’un caractère grincheux, il est en partie le bras droit de la sorcière. Leur lien n’a jamais été aussi scellé depuis l’apparition de la peste des patronus de 1980 à 1981. Par chance, Œdipe n’a jamais été touché et, par conséquent, Madison non plus. Mais ça a été un déclic, bien qu’elle ne veuille pas l’avouer. Comme une révélation, elle s’est rendue compte petit à petit que, au final, après ces derniers mois décrits comme semés de querelles en tout genre, elle éprouve un attachement envers son propre patronus. Elle craignait pour lui qu’il soit touché par l’épidémie à un moment ou un autre. Elle a fini par l’apprivoiser un peu plus chaque jour, même si ça n’est toujours pas le grand amour et ça ne le sera sans doute jamais le cas. Pourtant, tout est assez suffisant pour que l’on puisse facilement remarquer l’affection qui demeure entre les deux êtres, d’une façon étrange et amusante à la fois. Le tigre a représenté dès le début le fait que Madison savoure la solitude, simplement par question de choix. Elle n’a jamais été proche de tout le monde, bien au contraire. Elle préfère rester dans sa bulle, seule. Quant au grizzli, il reflète simplement l’imposante personnalité de la sorcière, tandis, qu’au plus profond d’elle, elle représente une bête aussi fragile qu’une hirondelle au grand cœur. Deux images distinctes, mais relativement assez pour qu’elle puisse se voir au travers. Et, même si elle laisse paraître le fait que les patronus ne la gêne plus, ou moins qu’avant, c’est faux. Son avis sur ces créatures n’a pas changé au fil du temps. Elle garde une certaine jalousie envers les autres, plus apaisée qu’autrefois. Et, tout comme sa personnalité, le regard qu’elle porte sur eux ne changera pas.
Pseudo et âge: Jeykill What a Face Où as-tu trouvé le forum ?: On m'a forcé à venir ~ Personnage: C'est la version 2.0 de Madison Yeah! As-tu un autre compte sur BP ? Une gryffy tarée sur les bords Présence: Tous les jours Une remarque ? jvousnem Twisted


Dernière édition par A. Madison Jenkins le Sam 24 Sep - 14:31, édité 12 fois
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par Invité, Ven 29 Jan - 0:07 (#)
Story
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01. ANGLETERRE, BISTROL 1964 - 3 ANS Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Ils tombent, encore et encore. Ils continuent, valsant dans une farandole rythmée par l’air glacé de l’hiver. Les flocons se posent sur le bord de la fenêtre, laissant échapper d’infimes étincelles cristallines au travers des rayons de la lune. Elle les compte, un par un, d’un regard dénudé tout serrant sa peluche tant aimée contre son cœur. Il est tard, Madison le sait, seulement un cauchemar l’effraie et l’empêche de fermer à nouveau ses yeux, récupérant ainsi les bras de Morphée. Les minutes s’écoulent avant qu’un soupir brise le silence de la chambre obscurcie. Elle s’ennuie, mais refuse de se lever pour rejoindre le lit de ses parents. Succombant à l’ennui, la petite fille se met alors à jouer avec ses doigts, les mêlant entre eux. Enroulant de temps à autre une mèche de cheveux. Des murmures s’élèvent à l’égard de l’animal en tissu, comme si elle bafouille des phrases à peine plausibles. C’est une façon pour elle de faire passer le temps. Créer, imaginer, donner vie à des choses qu’aucun adulte ne peut voir. Finalement, son attention se porte sur la lumière tamisée qui passe entre l’ouverture de sa porte et vint se poser sur ses joues rondes. Le plancher grince doucement sous les pas. Soucieuse, elle se redresse dans son lit, plissant vaguement les yeux. Ce n’est pas normal. Pour elle, ça ne l’est pas. Madison se décide de s’extirper de son lit, suivant timidement la source de l’embrasement synthétique en gardant la peluche à ses côtés. Elle est encore qu’une enfant, mais elle ne croit pas aux niaiseries et aux mensonges que l’on raconte aux autres. Sa mère dit souvent que sa fille est différente, qu’elle dégage en elle une chose que les autres n’ont pas. Sa démarche s’arrête à l’entrée du salon, retrouvant son père confortablement installé sur un des fauteuils, le regard penché sur les carreaux qui mènent au jardin. Prise d’une curiosité insoutenable, elle fixe le même point que lui, mais seule de la neige se distingue dans la pénombre. Elle se tourne à nouveau vers son père, qui ne parait pas bien, ni rassurant, comme attristé par une raison encore inconnue. Regardant un peu autour d’elle, l’enfant remarque des affaires manquantes. « Daddy ? » Il la regarde, plaçant une de ses mains sur ses lèvres afin de cacher ses angoisses. Ryleigh hausse les sourcils, comme pour demander ce qui interpelle sa fille. « Où sont ses affaires ? Celles de maman ? » Ses doigts se serrent un peu plus sur son doudou. Elle a senti que quelque chose ne va pas, mais les mots refusent de sortir. Il finit par tapoter ses genoux après un court instant d’hésitation, l’invitant à y prendre place. Madison ne se fait pas attendre, et le rejoint. Elle lit à travers lui comme un journal intime. Bien que cela puisse paraître étrange, bizarre aux yeux de certains, elle a toujours été plus proche de son père que de sa mère. Elle connait ses faits et gestes. Ses regards. Ses mimiques qui le trahissent à coup sûr. Enlaçant la gamine de ses bras, il finit par glisser quelques mots entre deux souffles coupés. « Je sais pas. J’ignore tout autant que toi Lise, » dit-t-il en serrant une joue de l’enfant. « Mais elle reviendra. J’en suis sûr. » Elle n’y croit pas. Elle ne croit à aucune de ses paroles. Sa mère est une sang-mêlée imprévisible. Madison a hérité de ces traits et elle les connait, dorénavant. Maman ne reviendra pas. Levant ses prunelles bleues vers celles de l’homme, elle finit, elle aussi, par répondre d’une manière tout aussi naturelle, mais qui donnerait froid dans le dos à n’importe qui. « C’est faux, elle est partie. Tu mens. » Madison hoche la tête, avant que cette dernière ne vienne se poser contre son torse. Les yeux fixant le vide, elle continue de compter les flocons qui déboulent de plus en plus à l’extérieur. Six. Sept. Huit. Neuf.

02. ANGLETERRE, BISTROL 1966 - 5 ANS Ça fait un peu plus de deux années que Judy est partie, sans laisser aucune trace derrière elle. Elle n’est jamais revenue. Gringotts ignore aussi son départ, puisqu’ils ont tous les deux, père et fille, appris qu’elle avait cédé son poste. C’est un coup dur pour la petite famille, plus précisément pour Ryleigh, le père. Il avait succombé au charme d’une belle femme à la chevelure brune, une parisienne qui avait pris le courage de quitter sa terre natale, la France, pour rejoindre le territoire britannique aux côtés de son amant. Une idylle sucrée et aveugle à la foi. Elle avait mené son jeu jusqu’au bout, puis elle a remporté la partie. Les raisons de son départ demeurent inconnues, mais Madison se doute que la charge d’un enfant était bien trop difficile à porter pour elle. Sous cette pensée, elle serre sa peluche contre elle, regardant son père qui prépare les derniers cartons. Leur maison est vide et lance des échos sous les pas qui résonnent. Ils déménagent. C’est un endroit gorgé de souvenir, un peu trop douloureux pour le père de famille et, comme si tout lui tient à cœur, il veut offrir une meilleure vie à sa fille qui n’est pas du même avis. La mine boudeuse, elle tape du pied. « J’ai pas envie de partir, » grogne-t-elle entre ses dents, fronçant des sourcils. L’Angleterre est sa ville natale. Elle y est née, elle y a grandi et veut vivre ici. Ryleigh doit pourtant retrouver les terres parisiennes, quoi qu’il en coûte. Posant le carton au sol, il s’abaisse au même niveau que l’enfant et dépose une main sur son épaule. Les traits de son visage sont creux, épuisés. Il s’efforce quand même de sourire. « On n’a pas le choix, c’est pour le travail. Et tu verras, tu vas adorer la vie là-bas ! » Il essaye pour le mieux de rassurer Madison, mais elle n’est pas convaincue. Elle roule des yeux, lâchant un soupir bruyant tandis que la porte d’entrée se verrouille seule. « Ne refais plus ça, » dit-il en haussant un regard plus ou moins sévère. Madison se pince les lèvres, jouant de ses doigts avec le tissu de son doudou inséparable. Son impuissance face à son père ne fait que la frustrer un peu plus. Elle se sent petite, niaise et inutile. Des sensations qu’elle n’aime pas ressentir, et, à cet âge, elle ignore que c’est uniquement de petits morceaux de sa personnalité qui s’éveillent lentement.

03. FRANCE, PARIS 1967 - 6 ANS Sa nouvelle vie à Paris n’est pas ce qu’elle préfère et, à l’école, elle refuse d’apprendre cette langue couramment parlée ici. Ryleigh, lui, n’a aucun mal. Il maîtrise l’anglais tout aussi bien que le français. En tant que fournisseur pour une grande société, il se doit de d’avoir des connaissances dans les langues et rester disponible en cas de déménagement. C’est un mode de vie à la foi envieux, mais épuisant. Silencieuse, elle balance ses jambes sous la table. La tête postée sur une main, elle tâte sa viande du bout de sa fourchette. Madison n’a pas faim et sait se faire comprendre. La voix française s’élève dans la pièce. « Lise, mange un peu. Tu vas avoir faim sinon. » Son regard se relève. Elle n’aime pas. Elle n’aime pas qu’on lui parle autrement qu’en anglais et n’aime pas ce surnom tout aussi ridicule que son prénom. À contre cœur, elle s’exécute et prend sa première bouchée. Sa mine moue s’accentue un peu plus. L’enfant ne se sent pas à l’aise dans cette nouvelle ville, cette nouvelle maison. Ses repères ont disparus. Elle se sent intimidée, mais n’a jamais trouvé la force de le dire à son père par peur de le blesser. Lui qui continue de vouloir rendre sa fille heureuse, mais qui, au fond, ne l’est pas tant que ça. Madison baisse à nouveau les yeux sur son assiette, ne sentant plus cette force d’avaler quoi que ce soit. « Tu as choisi ton cadeau d’anniversaire comme je te l’ai demandé ? » demande-t-il à nouveau en français, voulant briser le silence et, surtout, faire parler l’enfant qui se niche dans le silence. Elle hoche la tête négativement. Dans quelques jours, elle allait avoir sept ans, mais ne s’en réjouissait pas plus que ça. À vrai dire, elle s’en fichait pas mal de cette date. « Amarylise, parle-moi s’il te plaît. » La langue maternelle de l’enfant reprend le dessus, ce qui lui décroche un léger sourire satisfait. Ses jambes cessent de se balancer et elle se redresse un peu plus sur sa chaise. « Je n’ai plus envie de manger, papa. » Ce sont ses seuls mots. La brune pousse son assiette de la main. Elle ne veut plus manger et finit donc part sortir de table, laissant le père comme seule présence à ce repas. Un sentiment de culpabilité la traverse, mais s’estomper aussitôt pour être remplacé par un triomphe.

04. FRANCE, PARIS 1967 - 7 ANS La main dans celle de son père, elle tente d’adopter le même rythme que lui, bien trop pressé à son goût, mais elle préfère ne rien dire, se contentant de galoper de temps à autre. Les rues sont parsemées de neige et, même si la beauté extérieure ravie les prunelles de l’enfant, elle garde une rancœur envers l’homme qui presse son étreinte un peu plus à chaque pas. Elle lui en veut de ne pas avoir fêté le réveillon avec elle il y a quelques jours, trouvant pour seule excuse d’avoir un diner important aux côtés d’une femme encore inconnue. Il disait que c’était une simple correspondance, mais Madison savait que c’était faux. Il y a bien plus que ça. Et ça ne peut qu’effrayer la petite brune d’une certaine façon. « Lise, voilà Aurore et son fils Léonard. » Ses pensées s’arrachent. Son regard se lève d’abord vers cette femme, avant de retrouver le visage du fils qui est à peine plus âgé qu’elle. C’est la surprise dont il parlait depuis des jours. Il disait que ça allait lui plaire, qu’elle allait pouvoir se sentir comme avant, comme dans une famille. Que son mode de vie allait à nouveau changer, mais en bien cette fois-ci. Pourtant, encore une fois, son père avait faux. Personne ne pouvait remplacer sa mère, même si elle avait fini par céder à l’abandon et partir. Madison a son sang qui coule le long de ses veines, son physique est semblable au sien, ses yeux viennent d’elle. Même si Ryleigh tente de suppléer l’image de sa première femme et même si Madison renie l’existence de sa génitrice, ils ne peuvent pas faire abstraction aux similitudes qui trainent devant leurs yeux. Ils sont, tous deux, obligés de vivre avec. Une nouvelle fois, elle ne se trouve pas à sa place. Elle ne se sent pas à l’aise, comme si ce n’est pas le bon moment pour faire les présentations. Elle en est même gênée, mais tente de ne rien laisser paraître. Un sourire espiègle, peut-être même sarcastique, se dessine sur son visage, tandis qu’elle continue de fixer les cheveux ténébreux du garçon. C’est lui. Finalement, Madison lui tend la main et, en douceur, elle lui adresse quelques mots en français, bien que son accent ne se prive pas de se montrer. « Madison, enchantée. Bienvenue dans la famille. »

05. FRANCE, PARIS 1969 - 8 ANS symbolique. Tout, ou presque. Assise sur une chaise dans le coin de la salle, Madison s’amuse à tordre les dentelles de sa petite robe blanche, gardant une mine peu expressive. Elle se sent à la foi coupable de ne pas éprouver une once de joie pour son père qui, aujourd’hui, se marie pour la deuxième fois avec Aurore, mais à la foi faible de ne pas pouvoir contester à cette nouvelle union entre les Jenkins et les Saint-Saëns. Pour elle, les deux familles ne se mélangent pas. Elles sont différentes et n’ont rien en commun. Elle se retrouve en tant que petite sang-mêlée au milieu d’une famille recomposée de sang-purs. Un détail qui ne la touche pas tant, en réalité elle s’en fiche pas mal de la nature du sang, mais certains ne s’empêche pas de lui faire remarquer que sa présence est intruse. Elle ne ressent aucune joie pour cet évènement. Certains la jugeront de monstre, mais elle n’a jamais été adroite pour jouer l’hypocrisie. Marmonnant une chanson, elle balance ses jambes au même rythme. Puis son corps. Elle ferme les yeux un court instant, venant à oublier le monde qui l’entoure, se laissant emporté par la mélodie. Elle n’a plus envie de penser à ça, à eux. Madison se laisse aller, avant qu’une main peu délicate vienne lui serrer le bras. « Amarylise, un peu de tenue ! » Prise par un sursaut, elle n’a d’autre choix de devoir poser ses mains sur la table, sentant celles de sa grand-mère paternelle refermer sa prise sévèrement. « Mais mamy... » Cette dernière prend l’enfant par les épaules pour la hisser au fond de sa chaise. « Pas de mais qui tienne, » souffle-t-elle sévèrement avant de reprendre sa place. « Appelle-moi grand-mère et parle en français, s’il te plaît. » Madison grimace. Elle ne veut pas qu’on l’appelle par son premier prénom, mais se retient de dire quoi que ce soit. À la place, elle dévisage la vieille dame pour regarder ce qu’il se passe autour. Des duos se forment et la sérénade commence. Ils dansent tous, le sourire aux lèvres, et pourtant peu présent sur le minois de la petite fille. « Tu n’es pas contente pour ton père ? Il a beaucoup donné pour toi, tu sais, » dit-elle d’une façon quelque peu contrariée. Mais elle sait que la grand-mère en voulait à Judy depuis des mois après son départ. S’en prendre aux faibles est une façon pour elle de déverser sa frustration. « Il le faut, » répond-t-elle d’une voix monotone, hésitante sur les mots et agacée par ses remarques. Madison finit par se tourner vers elle, un sourire au coin des lèvres. « Mais... je ne le suis pas. » Elle ignore ce que la dame a pensé intérieurement face à ça, mais son visage n’en dit pas loin d’une déception mélangée à une lassitude. « Et moi c’est Madison... » reprend-t-elle en anglais, exprès pour provoquer mamy.

06. ÉCOSSE, POUDLARD 1972 - 11 ANS La rentrée est comme une liberté pour elle, d’autant plus qu’elle abandonne l’école moldue pour retrouver celle des vrais sorciers, Poudlard. Comme chaque élève, elle a dû se procurer des livres, un chaudron, une tenue adaptée pour le cycle primaire et d’autres petites affaires utiles, comme une baguette magique de chez Ollivanders. Elle avait hâte. Hâte de pouvoir apprendre tout ce qui lui semblait irréel il y a des mois, hâte de pouvoir passer quelques vacances loin de sa nouvelle famille, hâte de pouvoir parler anglais comme bon lui semble puisque tout se passe en Écosse. Madison savait que ce jour allait arriver. Elle ignorait quand, mais n’attendait que ça. C’était son père qui lui racontait une histoire sur une école magique, que seuls ceux croyant à la magie pouvaient la voir. Sur la voix 9 ¾, elle se réjouit de prendre le train pour la première fois, poussant son chariot à pleine main. Le Poudlard expresse fume de son nuage nacré, les cris d’enfants résonnent entre les murs briqués. Le grand départ est dans quelques minutes. « Tu as bien compris ce que j’ai dit ? Si tu as un problème, envoie-nous un hibou. Tu sais comment faire, alors... » Le père n’a pas le temps de finir sa phrase, Madison lui coupe dans son élan. « Je sais papa, ça fait vingt fois que tu me dis la même chose, » souffle-t-elle en tentant de rassurer Ryleigh. Ce dernier s’abaisse au même niveau que sa fille, caressant sa chevelure brune. Un soupir s’échappe de ses poumons. « J’essaye de me rassurer. C’est la première fois que tu seras loin de moi aussi longtemps. » Elle lui adresse un sourire. Elle est la dernière chose qui compte aux yeux de son père et elle ne veut pas le décevoir. Pas même aujourd’hui. Approchant ses lèvres de la joue de l’homme, elle y dépose un baiser avant de monter dans le wagon et trouver sa place dans une cabine vide. Elle n’appréhende pas le voyage, ni l’année qui suivra après ça. Bien au contraire, elle a envie d’en savoir plus sur cette école, sur la magie. La jeune fille se sent prête à devenir, pour la seconde fois, une écolière. D’un signe de main, elle salue son père et le train démarre, annonçant son départ d’un bruit sonore. Silencieuse, elle ne bouge pas tout le long du trajet, un livre entre les mains. De temps à autre, elle jette un regard à l’extérieur, admirant le paysage qui défile sous ses yeux. Seul le son des roues sur les rails l’entraîne. Elle est enveloppée dans le calme absolu, avant qu’un jeune garçon entre timidement dans la même pièce. « La place est libre ? » Ses prunelles bleues se posent sur sa chevelure rousse, puis sur son visage niais. Madison décroche un léger sourire en coin, tandis qu’elle lui répond d’un hochement de tête positif. Elle le dévisage, regardant à nouveau par la fenêtre. Trouver des sujets de discussion n’est pas son point fort, ni même à chercher à connaître un peu plus le roux qui s’était installé en face d’elle. Durant de longues minutes interminables, les deux restent sans rien dire, se jetant de temps en temps des regards amusés. « Moi c’est Fenrir-Amos Weasley, élève des serpentards ! Et toi ? Tu es nouvelle ? » interroge-t-il dans l’unique but de briser le silence. Il est curieux, peut-être même trop au goût de la brune, elle qui n’a pas cette habitude qu’on se questionne sur elle. Elle se contente d’hocher une seconde fois la tête, répondant seulement à la deuxième question. Elle n’est pas timide. Juste discrète. Fermant son livre en prenant soin de marquer sa page, elle le pose à côté d’elle avant de se tourner vers le Weasley. Un nom de famille étrange, d’ailleurs. « Madison, Madison Jenkins, » conclue-t-elle en lui lançant un regard à la foi mystérieux et presque dérangeant. Elle a toujours dégagé une aura différente, qui pourrait mettre mal à l’aise n’importe qui. Comme si elle semble être manipulée par des forces supérieures, fantomatiques. Pourtant, le garçon ne semble pas être atteint par ce mal être. Un courant venait de passer entre les deux et Madison sentait que l’avenir que lui présente cette école n’allait pas être de tout repos. Tout comme son demi-frère, le Weasley est entré dans son champ de cible inconsciemment.

07. ÉCOSSE, POUDLARD 1975 - 14 ANS Il a osé ce con. Après toutes les autres, elle allume la dernière cigarette de son paquet. Quel salop. Elle tire une latte, crachant la fumée morne dans l’obscurité. Il a osé. Passant une main sur ses yeux, elle étale sans faire exprès son maquillage noir qui coule dorénavant sur ses joues pourpres. Face au lac, son regard balaye les reflets de la lune. Pour la première fois, elle se sent faible. Horriblement faible. Prise de court par ses sentiments, elle n’a plus le contrôle de son propre corps malgré ses efforts pour le retrouver. Comme une grande partie des adolescentes de son âge, elle traverse un chagrin d’amour, qui va révéler en elle une personnalité dévouée à la destruction. Elle est tombée sous le charme d’un garçon et, même s’il ne s’était jamais rien passé de concret entre eux, Madison a fini par s’en attacher. Une erreur qui pourrait lui être fatale, ne supportant pas de se sentir frêle, apathique face aux autres, face aux hommes. Depuis ce soir-là, elle mène un mode de vie malsain et influençable pour tous ceux voulant planer et vivre dangereusement. Depuis cette année-là, elle s’invite à n’importe quelle fête pour en sortir dans un état désastreux, oubliant de cette façon son mal être, le départ traumatisant de sa mère, sa faiblesse vulnérable. Elle est devenue cette fille qu’on redoute, qu’on laisse périr dans un coin. Elle est devenue la peste à fuir ou la mauvaise domination. Sans foi, ni loin. Elle mène sa vie comme bon lui semble malgré le soutien de son meilleur ami, le Weasley du Poudlard Express. Sa présence suffit pour la calmer un certain temps, mais les démons finissent toujours par revenir. Bien que cela puisse paraître inconscient, Madison s’est prise au jeu et s’amuse de cette réputation morbide, nuisible pour tout le monde. Elle aime qu’on parle d’elle, qu’on sache ses moindres rumeurs. Petit à petit, elle se construit un personnage insouciant des sentiments des autres. Elle y prend goût, de façon à satisfaire son égocentricité qui n’a cessé de grimper ces dernières années. Madison a fini par aimer ce qu’elle fait. Elle a fini par aimer se nourrir de la souffrance des autres, dans un simple coup de folie sadique. Malade, elle se sent un peu mieux à chaque fois qu’un cœur est brisé. Dans sa tête, ce fut le déclic. Le déclic d’une descente aux enfers.

08. ANGLETERRE, GODRIC'S HOLLOW 1977 - 17 ANS Elle est seule, allongée sur le canapé de la salle blanche. Recroquevillée sur elle-même, ses doigts se mêlent entre eux. Ça fait des mois qu’elle revient dans cet endroit qui n’inspire pas la moindre confiance. Pour la énième fois, elle en veut à son père. Cet homme qui avait autorisé à l’envoyer ici, sous les conseils des professeurs, à Godric’s Hollow au minimum une fois tous les mois. On a toujours dit des choses sur Madison. Des rumeurs n’ont pas cessé de tourner entre les murs du château à son sujet. Elle est le premier sujet de discussion à la maison. Partout où elle va, elle laisse la trace de sa présence avant de fuir, mais les ‘’on dit’’ restent omniprésents, eux. En réalité, elle s’est habituée à ça. Plus rien ne l’horrifie, plus rien ne l’affole. Sauf une chose, pour laquelle elle ne s’y attendait pas. Depuis des mois, elle est diagnostiquée comme étant une personne atteinte d’une perversion narcissique. Une particularité moldue que beaucoup confondent avec le trouble de la personnalité narcissique. Elle a pris goût à voir les autres souffrir à cause d’elle, gardant un penchant pour le sadisme. Savoir des larmes couler à son nom ne fait que vouloir se montrer plus dominante envers les autres, à nourrir un égo ébranlable et à rejeter la moindre once d’une émotion quelconque. Comme une personne au cœur de pierre, elle ignore ce qu’est l’abnégation, la bonté, l’humilité. Elle se sent comme incapable de pouvoir rendre des personnes heureuses, notamment son entourage. Elle se meurt à petit feu sans avoir une proie à rayer de sa liste. Tout commence par une manipulation mentale, puis une mise en œuvre construite minutieusement pour détruire sa victime durant des jours, des semaines, des mois. Un véritable contre soi-même, surtout lorsqu’on souhaite protéger les plus chers. C’est un art qui se modère, bien que parfois tout soit réalisé inconsciemment, ce qui lui fait tourner la tête, ne sachant plus vers qui se tourner. Au départ, ce n’était qu’un jeu, mais Madison songe à vouloir se débarrasser de ce qui fait d’elle un monstre. Un souhait qui n’est pas simple à réaliser et, à bout de force, elle n’a plus envie. Elle est damnée, condamnée à vivre de cette manière. « Alors Madison. Racontez-moi un peu votre journée. » Tournant le dos au psychomage, elle ne répond pas. Elle n’a plus envie de répondre, de parler. Le cliquetis de la plume contre le bloque note résonne au même accord que les aiguilles de l’horloge. Le temps passe, glisse entre ses doigts. Après un long moment d’hésitation, elle finit par se tourner un peu, dévoilant son profile au médecin. « Vous comptez faire de moi une personne aimable ? » Une question complexe, mettant le professionnel dans une mauvaise position. « Nous ferons notre possible, je pense que... » « Non, » interrompt-elle. Elle se redresse, récupérant sa veste. « Je veux pas l’être. Je suis bien comme je suis. Laissez-moi tranquille et n’avisez pas de rappeler mon père ou qui que ce soit d’autre. » Quittant la salle en claquant la porte sur son passage, Madison reste fidèle à ses paroles. Elle n’a pas la prétention de vouloir changer sa personnalité, même si, au final, c’est quelque chose qui devient de plus en plus lourd à porter. Ça a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Même si elle n’est pas la plus loyale ou sympathique des amies, l’adolescente c’est qui elle est. Ce qu’elle vaut. Depuis ce jour, elle n’a plus remis les pieds dans un cabinet médical pour détailler sa particularité qui brûle de plus en plus.

09. FRANCE, PARIS 1978 - 18 ANS Les cheveux mêlés dans une serviette et son corps enroulé dans une autre, la jeune femme sort de la douche, laissant la vapeur de l’eau chaude continuer à glisser le long de sa peau. Exceptionnellement, elle avait décidé de passer ce noël avec les personnes qui lui servent de famille, apparemment. Le diner était terminé depuis un bon moment déjà, et elle a eu une soudaine envie de se détendre sous la cascade. Rien de mieux pour se remettre les idées en place, surtout après avoir passé des heures devant eux, devant cette femme et son fils, à jouer un rôle qu’elle n’apprécie pas tant. Madison finit par quitter la salle de bain, voulant retrouver sa chambre. Mais avant de pouvoir poser sa main sur la poignée, elle entend de drôles de bruits en provenance de sa pièce. Elle grimace vaguement, pensant que c’est à nouveau son demi-frère qui ne cherche qu’à l’embêter, peu importe comment. Prête à le dévisager du regard, elle ouvre brusquement sa porte. Sa surprise est mémorable lorsqu’elle tombe nez à nez avec un tigre, se prélassant sur son lit comme s’il lui appartenait. Il étire son corps, raflant les tissus de ses griffes, ronronnant à bon escient. Un insignifiant cri s’arrache de ses poumons, mais se retient en plaçant une main devant sa bouche pour ne pas éveiller la curiosité du reste de la maison. Tenant la serviette autour d’elle d’une main, elle s’empare de sa baguette de l’autre, puis la dresse contre l’animal qui, finalement, s’aperçoit de la présence de l’humaine. Il baille à s’en décrocher la mâchoire. « C’est quoi ce bordel ?! » À nouveau, elle pense mettre la faute sur Léonard pour cette mauvaise blague. Mais le félin réagit, s’asseyant sur le duvet de soie. « Laisse ton frère tranquille, il n’a rien fait. » Les yeux de la sorcière s’écarquillent. Un animal qui parle. Un animal qui... parle ! Elle voyait ça uniquement dans les contes, les histoires pour enfant ou dans des légendes furtives. La réalité semble la décrocher du reste du monde. Bouche bée, elle garde le silence, ne sachant ni quoi dire, ni quoi faire. « Quand t’auras fini de pointer ta baguette sur moi, tu pourras t’habiller un minimum. » Elle lâche sa baguette accidentellement, serrant un peu plus sa main contre elle pour tenir la serviette. « C’est une blague... une énorme blague. » Adressant un regard autour d’elle, elle finit par entrer complètement dans sa chambre, refermant la porte derrière elle. La confiance n’est pas installée et la brune continue de prendre garde à avoir sa seule arme non loin d’elle. Le félin se redresse, descendant ensuite au sol. « Reste où tu es, la bête. Et tu viens d’où ? » Il lève les yeux au ciel, poussant un petit grognement. « Je suis, ce qu’on appelle, un patronus. Le tien, idiote. » Elle eut un rictus mauvais, forcé. Elle s’était déjà faite une idée sur ces animaux, ces créatures étranges. Madison grimace. « Et merde... »

10. ANGLETERRE, LONDRES 1980 - 20 ANS Ces dernières années passées en France ne lui avait rien apporté de meilleur. Une simple base de français, une culture différente, mais sans plus. Elle ferme son dernier carton personnel, satisfaite d’avoir emballé ses dernières affaires. Un fin sourire s’installe sur ses lèvres, adressé au vide. C’est le grand départ, aujourd’hui. Un départ pour un retour sur les terres britanniques, à Londres plus précisément. Madison ne cache pas sa joie. Retrouver son pays natal après tout ce temps est presque devenu une chose impossible à réaliser, alors que, dans quelques heures, elle se retrouvera dans une nouvelle pièce qui sera désignée comme sa chambre. Elle se redresse, posant une main sur le bas de son dos qui lui inflige une légère douleur. « T’as fini de sourire bêtement ? » Se tournant en direction du félin, elle laisse glisser quelques mots sur une note mesquine. « C’est trop tentant, minou. » Le tigre pousse un grondement, dévisageant la sorcière. Elle porte alors le carton, entendant des pas monter les escaliers en trombe. « Lise, on va bientôt partir, tu as tout récupéré ? » « Papa... » « Madison, excuse-moi, » dit-il en se rattrapant sur le prénom de sa fille. En l’espace d’une dizaine de minute, la voiture est chargée et prête à partir en direction de Londres. Leur départ est avant tout causé par le nouvel emploi du père de famille. Depuis l’apparition des animaux matérialisés, une erreur du gouvernement, il s’est dirigé en tant que chercheur spécialisé dans l’étude des patronus. Il s’est d’ailleurs reconnu à partir de là. Sa belle-mère a fini par ouvrir un salon de thé à Pré-au-Lard et les deux jeunes adultes ont continué leurs études à Poudlard.

to be continued...


Dernière édition par A. Madison Jenkins le Jeu 9 Juin - 13:06, édité 23 fois
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 0:10 (#)
Cette nouvelle mode pour les reboot wuuuuut
Re bienvenue chez toi jolie Madi Daengelo notrenymphopréférée
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 0:36 (#)
NONPASAUBAAAIN
J'ai vraiment hâte de connaître la version 2.0 Robert47cm
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 9:51 (#)
Que tu es belle comme toujours Robert47cm

Rebienvenue Chou hihi
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 9:54 (#)
Rebienvenuuue Brille
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 10:39 (#)
rebienvenue Chou
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 10:41 (#)
rebienvenuuue Haww
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 12:03 (#)
Night » Merci Daengelo etappellelaencorecommeçaettuverras

Alexis » Hâte de voir aussi ce que ça va donner Robert47cm

Lenore » Merci jolie Leny hihi

Desh, Cicé, Phi » Merci vous trois ! Chou
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 12:06 (#)
Rebienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 12:16 (#)
Toujours aussi belle amen
Hate de redécouvrir la petite Jenkins qui fait tourner toutes les têtes de la famille love
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 12:58 (#)
babybitch Daengelo rebienvenue, hate de découvrir cette nouvelle édition de la briseuse de coeurs Hen ! Haww
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 13:54 (#)
Re bienvenue hihi
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Invité, Ven 29 Jan - 14:00 (#)
rebienvenuuue Chou HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Guest
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
par Guest, Ven 29 Jan - 14:51 (#)
Rebienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: madison – i'm tired of feeling like i'm fuckin crazy
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