BELLUM PATRONUM
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| She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsy | | | She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 15:27 ( #) | Betsy (Elizabeth) Theodora Electre Rosenbach ft. Sarah Gadon Née-moldue 22 ans Célibataire Bisexuelle 1ère année en Journalisme Hippocampe moucheté & luciole Pro-Ordre tumblr | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Rosenbach Nom inconnu au bataillon qui n’a ni prestige dans le monde des moldus ni dans le monde des sorciers vu qu’il s’agit d’une famille entièrement composée de moldus. Dans la classe moyenne, les Rosenbach n’ont jamais réellement eu de grands personnages et ne se sont jamais fait connaitre de quelque façon que ce soit. Prénom: Elizabeth Théodora Electre Elizabeth est un prénom qu’elle considère un peu trop vieux et peu de personnes ne l’appellent réellement comme cela. Elle est connue aux yeux de tous par le prénom de Betsy, plus court, plus facile à retenir aussi. Théodora est le prénom de sa grand-mère maternelle quant au prénom Electre, il fait référence à la mythologie grecque. Il n’a cependant aucune signification concernant Betsy qui n’en tire aucune conclusion, trop rationnelle pour croire à une prédestination des prénoms. Âge et Date de Naissance: 22 ans, née un 29 février 1960. C’est lors du mois le plus court de l’année qu’est née Betsy. L’année 1960 avait aussi la particularité d’être une année bissextile ce qui fait qu’officiellement, Betsy ne peut célébrer son anniversaire une fois tous les quatre ans ce qui a tendance à la faire rire plus qu’autres choses et plaisanter sur le fait qu’elle prend quatre ans dans la tête tous les 29 février. Nature du sang: Née-moldue. Il n’y a jamais eu de sorciers dans sa famille hormis elle. Si elle est fière de son sang, elle sait que pour beaucoup de sorciers c’est un problème, ce qui ne l’empêche pas de remettre les gens à leur place quand elle se fait insultée de sang-de-bourbe. Situation familiale: Il était une fois, une famille heureuse. Et là, vous la voyez rire. Bien sûr que non, ça n’avait jamais été une famille heureuse… Ils n’avaient jamais été une famille en réalité. Themis Rosenbach était une femme soumise à son mari. Hector Rosenbach était un homme odieux, qui rabaissait toujours sa femme et qui faisait preuve de son autorité auprès de sa femme et de sa fille. Un jour, le piano de Themis disparait, il l’avait vendu. Le lendemain ce sont des bijoux de familles. Et puis le surlendemain à l’aube de ses quatorze ans, c’est dans sa chambre qu’il se trouve. Trois années d’enfer pour Besty qui pourtant ne se laissait pas faire, le défiait sans arrêt, s’enfuyait même. Et puis un jour, ce fut Themis qui brisa le silence, déposa une cigarette allumée sur le canapé où son bon à rien de mari était endormi et laissa le feu prendre. On conclut à un accident domestique, il en résultat malgré tout que dans sa précipitation, Betsy se retrouva brûlée dans le dos et une partie du ventre mais cela n’empêcha nullement les deux femmes de reprendre leur vie et d’aspirer à quelque chose de plus tranquille. C’est finalement un ménage à deux qui s’installe. Themis a repris à vivre depuis longtemps et Betsy va et vient selon ses préoccupations, aimant profondément sa mère tout comme la haïssant silencieusement. Parce qu’elle aurait pu y faire quelque chose. Parce qu’elle aurait pu empêcher Hector de faire ce qu’il lui avait fait subir avant même qu’il n’y pense. Patronus: Hippocampe moucheté et luciole. Ephémère de son prénom, créature le plus souvent immatérielle à cause de sa première forme, petite et discrète, voix de raison et de désaccord chez la sorcière qui tente de vivre avec comme elle le peut. Miroir du Rised: Le plus grand souhait de Betsy réside dans son ambition même. Si elle devait se retrouver devant le miroir du Risèd, elle se verrait dans un bureau majestueux, souriante et un journal sur la table. Il s’agit là de sa réussite professionnelle et du fait qu’elle est réussi à fonder son propre journal engagé. Epouvantard: C’est aussi sa plus grande ambition qui fait participe à sa plus grande peur. Si elle rêve d’avoir un jour son propre journal, elle a la hantise que sa liberté d’expression lui soit retirée. C’est donc une version d’elle avec un scotch sur la bouche et les mains liées qui ne sont que l’allégorie même de la censure que représenterait l’épouvantard qui se trouverait en face d’elle. Composition de la baguette magique: Plume de phénix, Bois de cèdre, légèrement rigide, 21 cm C’est une baguette allant parfaitement à sorcière. Plume de phénix élément rare mais offrant un large panel de pouvoirs magiques reflète la capacité de Betsy à s’adapter. Sa rigidité montre le côté borné de la jeune femme. Quant au bois, c’est là aussi un reflet du caractère de Betsy, loyale, mais particulièrement dangereuse quand on la met en colère ou qu’on s’en prend à un être cher. Etudes Suivies: Si Besty sait aujourd’hui ce qu’elle veut faire de sa vie, elle a longtemps tâtonné pendant sa scolarité. Pas vraiment impliquée dedans parce qu’elle se cherchait principalement, c’est au début vers la Justice Magique qu’elle s’est dirigée. Eloquente et charismatique, elle a peu à peu trouver goût à cela mais a finalement compris une chose : ça n’était décidément pas la bonne voie pour ce qu’elle voulait. Trop polémique, trop engagée, c’est donc cette année qu’elle s’est réorientée vers le journalisme retombant ainsi en première année mais pas moins motivée. Elle a aussi choisi les cours de droit, d’Etude des moldus et Arts et Musique Magique en option pour compléter son cursus.Animal de compagnie: Aucun. Même-si ce n’est pas l’envie qui lui manque, Betsy n’a cependant jamais voulu en choisir un, n’arrivant déjà pas spécialement à s’occuper d’elle-même alors d’un animal… | Caractère Betsy c’est celle qui hurle à plein poumons qu’elle est vivante. C’est celle qui brûle de l’intérieur, vivante, sans limites, courageuse et qui est peut-être avons-le, est un peu folle. Et on la voit Betsy. Elle est présente avec son aura qui en impose, elle ne passe pas inaperçue, elle n’a jamais souhaité de toute façon se faire discrète. Parce que c’est celle qui parle et rit un peu trop fort quand elle est bourrée. Parce que c’est celle qui gueule un peu trop quand on l’emmerde. Parce que c’est celle qui a plein de défauts et qui les assume plus ou moins. C’est la fille qui n’a pas froids aux yeux. Trop téméraire, trop courageuse, qui relèvera tous les défis parce qu’elle n’a probablement aucune limite. Notamment à cause de sa particularité troublante. Elle ne ressent pas la douleur, pas le chaud ou pas le froid, si bien qu’elle ne fait pas vraiment attention à elle, qu’elle ne se couvre pas forcément ou les gens par perplexité ou gêne, mettent ses goûts vestimentaires sur le fait de son excentricité anglaise. Elle est un peu casse-cou, elle est un peu beaucoup sauvage mais pas chiante quand il s’agit d’aller à l’hôpital. Elle sait que les règles sont nécessaires et qu’il faut les respecter et qu’elle doit bien rester en vie si elle veut survivre. Ca ne l’empêche pour autant pas de les contourner et de n’en faire qu’à sa tête. Parce que son esprit borné et têtu est plus que présent dans tout ce qu’elle peut bien faire. Entêtée au possible, difficile de lui enlever une idée de la tête lorsqu’elle a décidé de quelque chose. Elle fonce, se laisse souvent guider par ses émotions et a tendance à regretter ses actions par la suite… Il n’empêche que même si son impulsivité lui joue des tours, elle a toujours plus ou moins de chance et retombe sur ses pieds. Parce que c’est une battante, une fille qui ne se laisse pas faire, qui mord et qui frappe pour montrer qu’elle est là, qu’elle existe et qu’elle n’est pas ce genre de fille qui se laisse faire. Et c’est souvent épuisant d’ailleurs de la voir faire. Elle ne s’arrête pas, toujours l’esprit en alerte, curieuse, fonceuse, têtue, se trompant, réessayant sans cesse, ne s’arrêtant jamais. C’est le genre de fille qui s’assume aussi totalement. Elle se fout pas mal de ce que les autres peuvent penser, elle se fout aussi de la bienséance. Souvent crue, surtout je-m’en-foutiste et contrariante, elle est passionnée et franche au possible, peut-être même méchante parfois dans sa franchise et ne regrettant pas forcément ce qu’elle peut dire, convaincue qu’elle a raison et n’en démordant pas. Défaut qui a fait que certains de ses amis se sont détournés d’elle parce qu’elle cherche un peu trop souvent les embrouilles pour se sentir vivante mais parce que oui, elle est aussi conne quand elle s’y met, mais qui n’entache pas forcément sa popularité auprès des autres et dans le château. C’est par son côté provoquant qu’on la connait souvent. Elle cherche la petite bête, cherche à titiller, à jouer car elle est joueuse, chiante, intimidante aussi. Elle provoque par diverses façons. Elle provoque en raccourcissant ses jupes quand elle le veut, elle provoque dans sa manière de parler, elle provoque aussi dans sa manière de s’habiller parce qu’elle n’a pas forcément envie de faire d’efforts, elle provoque en asticotant. Elle provoque et elle agresse aussi quand on la cherche de trop… Et elle a d’ailleurs tendance à s’emporter un peu facilement il faut le dire si bien qu’elle en arrive souvent aux mains. Parce qu’elle vit avec ses sentiments Betsy. Parce qu’elle est une tempête de feu, de couleurs et de sensations. Parce qu’elle n’aspire que ça, parce qu’elle recherche constamment à être vivante. Parce que c’est celle qui monte sur les barricades en première ligne pour hurler à tout le monde ce qu’elle peut bien penser. Rebelle jusqu’au bout des ongles avec son style vestimentaire changeant au fur et à mesure des années. On l’a connue à quatorze avant avec des cheveux très courts, qui refusait de mettre des jupes et qui ne souriait pas beaucoup. Elle veut briser cette féminité qui lui a déjà tant coûté et marqué. On l’a vue se transformer en jeune femme, se cherchant, s’essayant à plein de choses, se transformant physiquement et essayant de se réconcilier avec sa féminité. Ca a plus ou moins marché bien qu’elle reste ce genre de femmes qui est simple et qui ne cherche pas forcément à plaire. Surtout pas aux garçons qu’elle a tendance à faire fuir la plupart du temps à cause de son passé. Les aléas de la vie et quelques périodes ont fait qu’elle s’est peu à peu réconciliée avec la gente masculine mais a toujours tendance à s’en méfier ou parfois, à les écraser en les humiliant. Aujourd’hui, elle navigue entre l’acceptation d’elle-même et l’envie de sortir des conventions. Elle se cherche encore mais sait de plus en plus où elle va et qui elle est, cet étrange mélange entre la rébellion constante et l’acceptation d’elle-même. Et elle sait qu’elle veut exploiter son côté rebelle pour faire bien des choses. Est-ce son passé avec ce père qui n’en était pas un ou le fait que son ex l’ait honteusement lâché pour son patrimoine et ses conventions ? Un peu des deux sans doute. En tout cas, Betsy c’est aussi la fille ambitieuse qui sait ce qu’elle veut dans la vie, ou tout du moins ce qu’elle veut devenir. Dévorée par cette envie de sang et de faire saigner les gens, possédant ce talent inéluctable pour l’écriture et possédant une éloquence et un charisme certain, si elle a décidé d’arrêter la politique c’est tout simplement parce qu’elle n’était pas dans la bonne voie. Engagée politique, engagée féministe, défenseuse de la veuve et de l’orphelin, c’est une justicière qui déteste l’injustice et qui a tendance à faire justice elle-même. Impitoyable et ne regrettant strictement rien. C’est celle qui s’indigne devant les inégalités, les privilèges et qui le fait savoir. C’est celle qui défend ses amis dans les couloirs même si l’histoire ne la concerne pas. C’est celle qui met un coup de poing au mec qui a trompé sa copine alors qu’elle ne connait ni la fille ni le garçon. C’est elle qui est engagée pleinement dans ses causes et qui en devient même insupportable, presque arrogante et qui est intolérante aux intolérants. C’est celle qui a l’ambition de tenir un jour son propre journal et qui ferait parler d’elle avec ses positions et ses angles pour le moins scandaleux qui appelleraient à la justice ou qui rendraient justice sur le papier. Parce que malgré son tempérament de feu et son culot permanent, elle sait utiliser ses talents pour faire le bien autour d’elle. Tout du moins, tout ce qu’elle entreprend est avec la meilleure intention du monde pour ce qu’elle considère comme juste. Et les dégâts qu’elle peut causer ? Elle s’en fiche, ils n’avaient qu’à être du bon côté de la balance. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle reste une amie fidèle, sur qui on peut compter et d’une certaine ouverture d’esprit. C’est aussi celle qui mettra l’ambiance parce qu’elle aime ça mais qui se chargera aussi de foutre le bordel partout où elle passe, désordonnée qu’elle est, mais aussi décidée à changer la vie des autres, faire de celle des minorités et des opprimés une vie plus belle et plus légère tout comme rendre celle des puissants et des imbéciles, invivable. | Patronus Si Betsy est la tempête, Ephémère, lui, c’est le calme qui l’habite, sa voix de raison, son ange gardien. Et il est chiant vous dira-t-elle. A vrai dire, elle ne peut pas dire qu’elle l’aime réellement son patronus. Déjà, il suffit de voir ses deux formes. La première que prend Ephémère est celle d’un hippocampe moucheté d’un orange vif lorsqu’il se matérialise dans l’eau. Cependant, étant donné qu’il s’agit d’un animal aquatique il reste le plus souvent sous sa forme immatérielle. N’avançant pas spécialement vite, c’est souvent un véritable boulet pour Betsy, exaspérée non seulement par le côté trop strict et moralisateur de son patronus mais aussi à cause du fait qu’il soit tout bonnement lent. Pas méchant pour autant, Ephémère, prénom qu’elle n’a pas mis longtemps à trouver, persuadée que son patronus finirait par disparaitre, n’en reste pas moins patient et calme avec sa sorcière, n’hésitant pas cependant à essayer de lui faire entendre raison quand elle va trop loin. Sa seconde forme est celle d’une luciole. Insecte minuscule, luminescent dans la nuit. C’est généralement un Ephémère plus vif qui apparait le peu de fois où il veut bien se transformer. Cependant, bien que cette forme soit plus pratique, elle n’égaie en rien la vision de Betsy. Elle ne comprend pas du tout pourquoi son patronus possède deux formes aussi minuscules et… insignifiantes, admirant plutôt les félins et les mammifères des autres avec envie. Mais dans le fond, elle doit bien l’avouer, peu importe qu’il soit chiant et parfois con, elle l’aime bien Ephémère. Parce que c’est aussi celui qui essaie de la maintenir en vie alors qu’elle fait souvent n’importe quoi. |
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Dernière édition par Betsy T. Rosenbach le Mar 1 Mar - 19:21, édité 18 fois |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 15:27 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 16 ans Elle n’avait été témoin de rien du tout en réalité. Tout c’était arrêté du jour au lendemain. Tout aurait pu ne jamais se produire si sa mère avait pris la décision depuis le début. Depuis combien de temps durait son calvaire ? Deux ans, peut-être plus. Elle ne comptait plus parce que ça lui faisait trop mal. Elle ne comptait plus parce qu’au final, elle s’était résolue à ce qu’elle partirait à sa majorité. Loin de lui, loin du malheur qui s’abattait sur eux. Laissant sa mère mais… Mais qu’aurait-elle pu faire d’autre du haut de ses seize ans ? Et ça n’était pas à elle de faire quelque chose. C’était sa mère l’adulte responsable. C’était sa mère qui aurait dû ouvrir sa bouche et s’opposer à ce qui se passait sous son nez et qu’elle voyait parfaitement bien. Qu’était-il arrivé à Hector Rosenbach pour que du jour au lendemain il décide d’abuser d’elle ? De toute façon t’es même pas de moi. avait-il dit avant de planter son couteau dans son ventre d’adolescente. Que voulait-il dire par là ? Elle n’en savait rien. En revanche, elle savait que chaque fois qu’elle allait pour se coucher, chaque fois que la nuit s’installait dans la banlieue de Londres, elle avait cette même angoisse, cette même peur. Il allait venir. Il venait toujours même quand elle laissait la lumière allumée. Parce qu’elle en était arrivée à penser que la lumière serait son seul refuge. Quelle putain de connerie. Mais ce soir-là, il n’était pas venu étrangement. Ce soir-là, elle s’était retrouvée dans son lit, seule, la lumière allumée, et s’était endormie alors qu’elle voulait tenir pour le regarder dans les yeux quand il aurait fait ce qu’il voulait d’elle. Elle n’avait pas tenu et s’était endormie, tremblante malgré tout, hésitant à rejoindre sa mère, ayant peur de se retrouver seule. Et puis, elle sent de la fumée dans son rêve, une odeur désagréable qui la saisit au nez. Elle tousse et se réveille dans sa quinte de toux… Avant d’écarter les yeux devant la scène insolite qui se déroulait devant elle. Le feu. Il y avait du feu partout et… Elle prenait feu sans même sentir que sa peau brûlait. Ne paniquant pas tout de suite, elle entendit sa mère hurler son prénom dans la petite maison. La porte s’ouvrit à la volée déversant une volute de fumée et Themis se mit à hurler en voyant sa fille prendre feu. Si elle n’avait pas été là, peut-être qu’elle serait morte qui sait ? Si elle n’avait pas été là, peut-être que cette cicatrice aurait été plus grande. Mais le simple fait d’avoir cette immense brûlure sur le corps lui rappelle sans cesse ce qu’elle a vécu. Elles avaient réussi à sortir de la maison sans trop savoir comment. Tout était flou dans son esprit mais elle se rappelle parfaitement, alors que les pompiers s’occupaient d’elle que quelque chose s’était produit. A l’hôpital, alors qu’on soignait sa brûlure et qu’on s’extasiait devant sa maladie étonnante, elle avait alors appris la sentence : « Madame, je suis désolé, votre mari n’a pas survécu à l’incendie. Toutes mes condoléances. » L’homme était partie et le regard de Betsy avait croisé celui de sa mère. Et alors elle avait su. C’était l’acte désespéré d’une femme à bout.
18 ans Il avait tout du prince charmant. Il était beau, il était adorable, il était magnifique, et elle avait craqué dès le premier instant alors qu’elle s’était jurée de ne plus jamais avoir à faire aux garçons depuis la mort de son père. Elle avait 18 ans et deux années s’était passées depuis la mort accidentelle d’Hector Rosenbach. Themis et Betsy avaient refait leur vie, prenant un nouveau départ mais il fallait bien le dire, les traumatismes étaient toujours là. Et cela semblait tellement évident à Betsy de se montrer rebelle, de ne pas plaire pour ne pas attirer, pour ne pas ressentir ce mal-être encore une fois. Mais lui, sans qu’elle ne comprenne, avait tout brisé. Toutes ses barrières, toute son insolence, toute ce qu’elle faisait pour le faire fuir. Elle était tombée amoureuse de lui dès le premier regard. Et lui aussi. Et c’était beau leur amour. C’était beau, c’était puissant, c’était magique. Il lui avait redonné confiance en elle, elle s’était réconciliée avec elle-même mais n’avait pas abandonné ses vieux démons, incapable de dormir seule ou la lumière éteinte. Mais il était là, et c’était le plus important. Et puis le rêve s’était brisé. Ils étaient trop jeunes probablement. Ils étaient trop jeunes et le monde avait encore une trop grande emprise sur eux. Il se trouvait en face d’elle, le visage fermé, froid, terriblement froid et elle, elle jouait avec ses bracelets, ses yeux bleus un peu trop maquillés posés sur lui. « Je suis désolé Betsy… » C’était tout ce qu’il trouvait à dire ce con ? pensa-t-elle presque instantanément, le regardant toujours, les sourcils froncés, les bras croisés, s’arrêtant alors de jouer avec ses bracelets. Elle n’avait pas encore tout compris ce qu’il lui disait. Tout tournait dans une spirale infernale… Je te quitte… mariage arrangé… je t’aime… « Pourquoi tu fais ça ? Tu m’aimes non ? Pourquoi tu peux pas leur dire non ? C’est quoi le problème ? » avait-elle alors articulé. Et elle attendit qu’il lui donne une réponse satisfaisante. Elle savait bien sûr que ça ne viendrait de toute évidence pas. Il baissa les yeux. Il semblait si malheureux. Et le silence s’éternisait. Et la colère montait. « Ooh j’ai compris. Le problème c’est que t’es trop lâche pour le faire c’est ça ? Que t’as pas assez de couille pour t’opposer à la volonté de tes parents avec leur mariage arrangé de… » « Betsy… » « Non, je veux pas t’entendre ! » hurla-t-elle, les larmes aux yeux, furieuse, déçue en comprenant ce qu’il était en train de faire. Il essaie de s’approcher d’elle mais elle le repousse violemment, les larmes dévalant ses joues. « Alors c’est tout ? On s’arrête là ? Un an balancé à la poubelle ? UNE PUTAIN D’ANNEE ? » Il ne répond pas. Elle s’énerve encore plus, indignée, estomaquée. Alors c’était ça son amour ? La gifle partit avec force. Il recula de stupeur. « Connard. T’es qu’un connard. Je mérite mieux que toi. Je mérite mieux qu’un lâche comme toi. » s’entendit-elle dire, le cœur brisé avant de tourner les talons, pleurant toutes les larmes de son corps pour rentrer au château. Oui, il avait été parfait jusqu’au bout ce garçon. Charmant, honnête, loyal à sa famille jusqu’au bout.
21 ans Elle se releva légèrement dans le lit de l’auberge et son regard clair se pose sur lui. Il dort paisiblement, son tigre allongé sur le sol et elle l’observe longuement, silencieusement. Deux ans s’étaient écoulées depuis la rupture avec son premier copain garçon et les blessures de Betsy Rosenbach s’étaient plus ou moins cicatrisées. Elle était passé à autre chose depuis bien longtemps vaquait à ses occupations sans réellement chercher quelque chose de stable parce qu’elle n’en avait pas réellement envie. Elle n’en avait seulement conclu que deux choses de cette rupture : l’amour ça craint. Définitivement. Ca n’apportait que des emmerdes et elle était mieux toute seule… Ou avec lui-même s’ils savaient tous les deux que rien n’était sérieux. S’ils étaient devenus amis et qu’ils s’avaient que ce n’était pas une bonne chose, elle se refusait à le laisser. Peut-être parce qu’il avait pris une trop grande place dans sa vie et que sa présence était quelque peu rassurante. Surtout parce que dans le fond, elle s’était attachée à lui. Lui, l’aveugle à la bouteille. Elle, l’insensible à la douleur qui avait peur de dormir toute seule à cause de traumatismes d’enfant. Quel magnifique couple, dis donc. Et un sourire naquit sur ses lèvres. La deuxième chose qu’elle avait appris de sa rupture, c’était qu’elle avait enfin trouvé ce qu’elle voulait faire de sa vie. Son ex ne lui avait donné qu’une motivation en la quittant de la sorte. Une motivation de crier tout haut ce que les gens pensaient tout bas. Et c’était par la plume et les écrits qu’elle avait décidé de s’exprimer pour compenser ses points et ses morsures lorsqu’elle était fâchée. Elle avait changé de cursus en début d’année et devait avouer qu’elle s’y plaisait, ne se défaisant pas de son engagement politique malgré tout et brillait dans ses résultats par son engagement passionné et sa détermination. Oui, on pouvait dire que c’était la meilleure chose qui lui soit arrivé qu’ils se soient quittés, qu’elle est erré pendant un certain temps et qu’elle soit tombée sur lui. Angelo Borghese, aveugle, alcoolique, pas très romantique et monteur de balais. Elle sourit de nouveau avant de se décider à se collant à lui et ferma les yeux, s’endormant au rythme de la respiration du Gryffondor.
Dernière édition par Betsy T. Rosenbach le Mar 1 Mar - 19:16, édité 20 fois |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 15:27 ( #) | +2 parce qu'on sait jamais |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 15:52 ( #) | Faut arrêter avec les perso badass là Re bienvenue sinon et bonne chance pour la suite de ta fiche |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 15:52 ( #) | Bienvenue à toi bonne continuation pour ta fiche |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 16:14 ( #) | Re bienvenue à la maison |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 16:33 ( #) | HELLO THERE. Comment t'es pas belle, retourne d'où tu viens omgjesuistropcontente onvabitchersurleurpassédemerde tuvasmelerendreméchantmonjaw SI ROSE ET JAW S'ÉTAIENT MARIÉS LE NOM DE FAMILLE DE ROSE AURAIT ÉTÉ VHS. C'EST TROP OUF Rebienvenue chez toiiiiiii j'ai hâte de leur faire du mal |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 18:19 ( #) | rebienvenue à la maison tu fais la team des soeur Mara à toi toute seule en fait |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 18:39 ( #) | |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Sam 13 Fév - 19:20 ( #) | Magdalena cenprénomestsuperbe et Kate Mara esttropchoupette j'ai hâte de découvrir cette nouvelle femme |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Guest, Sam 13 Fév - 22:24 ( #) | Bienvenuuuuuue |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Dim 14 Fév - 4:52 ( #) | |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Dim 14 Fév - 8:09 ( #) | Ryan t'aimeras beaucoup revienvenue chez toi |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Dim 14 Fév - 11:18 ( #) | Re-bienvenue ma belle. Finis nous vite cette fiche et surtout reviens nous vite (dit la fille absente ) Te nem ! :nuage: |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Invité, Dim 14 Fév - 11:48 ( #) | Rebienvenue Bon courage pour ta fiche Etmercipourlepostesfgsdg |
| | Re: She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsypar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | She's the angel of small death and the codeine scene ▬Betsy | |
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