Et plus Toute l’enfance et l’adolescence d’Agnès sont libres, il faut juste savoir qu’elle a grandi en France, dans la région de votre choix et qu’elle a fait ses études à Beauxbatons. Elle a étudié journalisme et a commencé à travailler dans plusieurs journaux locaux en parallèle, ayant du mal à décrocher un poste fixe. Ses études terminées, elle décide de quitter son pays natal pour partir à la découverte de l’Angleterre, où elle espère faire enfin carrière. A peine débarquée, elle fonce à la rédaction de la Gazette, journal qui s’est fait une réputation jusque de l’autre côté de la Manche, où on lui propose un marché assez particulier et qui prendra une ampleur terrible dans sa vie. On lui apprend qu’ils souhaitent écrire des articles sur la particularité des couples entre sorciers et moldus mais, n’ayant trouvé personne désirant témoigner, ils étaient désormais à la recherche de quelqu’un prêt à se faire passer pour un moldu. Agnès ne se pose aucune question, persuadée que ce serait seulement l’affaire de quelques semaines, un mois tout au plus, et fonce. Peut-être qu’elle aurait dû s’arrêter cinq minutes, réfléchir, se demander si c’était vraiment ce qu’elle voulait. Peut-être que ça l’aurait empêché de se retrouver, à peine deux ans plus tard, mariée à un homme qu’elle n’aimait pas, elle l’estimait, et encore, et avec un bébé dont elle n’avait jamais voulu. Pendant ces deux dernières années, elle s’était fait passer pour une astronome renommée dans le monde moldu, en Angleterre pour des recherches d’une très grande importance et Paul, son très cher mari, avait tout gobé. Tous les matins, il partait travailler au Ministère, emploi intéressant à l’en croire,  et elle, elle faisait semblant de partir à l’observatoire. Alors qu’elle écrivait ses articles, ayant finalement réussi à décrocher son poste tant espéré, elle ne pensait qu’à Paul, à sa fille, Rosie, et à comment elle pourrait se sortir de tout ça.

Ce n’est qu’aux 15 ans de sa fille qu’elle décide qu’elle ne peut plus vivre comme ça. Rosie, elle l’aime, c’est sa fille et certainement l’une seule chose de vrai qu’elle ait encore dans sa vie, si elle est restée aussi longtemps, c’est pour elle et uniquement pour elle. Mais son mariage tombe en ruines, elle ne peut plus passer dix minutes en compagnie de son mari sans avoir envie de l’étrangler, de le secouer, elle le trouve médiocre, il n’aspire à rien, n’a aucune ambition et se complaît dans sa vie sordide sans voir que sa propre femme ne l’aime pas. Qu’elle ne l’a jamais aimé et qu’elle a même fini par le haïr. Alors un soir où elle n’en peut vraiment plus, elle part. Elle les quitte sans rien dire, sans même embrasser sa fille une dernière fois, elle part au milieu de la nuit parce qu’elle est trop lâche pour faire autrement et retourne en France. Ce qu’elle y fait est libre, elle peut reprendre son métier de journaliste comme changer complètement de domaine. Ce n’est que très récemment qu’elle se décide à revenir, sept ans après son départ, pour tenter de réparer les pots cassés, avec sa fille mais aussi avec un homme dont elle était amoureuse et qu’elle a, lui aussi, laissé derrière.