Nom: 'y en a beaucoup qu'ils font rire, les Potter, avec leur générosité, leur sens de la justice, du devoir, de l'honneur, 'y en a beaucoup qui font siffler leurs langues en soufflant leur nom, mais 'y en a beaucoup qui les admirent, aussi. Et à choisir, ils préfèrent être vus comme des clowns par les clowns plutôt que de choisir le chemin du conformisme et se transformer en brebis. Leur troupeau de sang-purs, très peu pour eux, ils tiennent à garder un avis et une voix. Prénom: sa mère souriait souvent en lisant Germinal. Là où d'autres feignait le dégoût et la mine outrée, elle, elle savait apprécier le goût la réalité, la brute, pas celle qu'on enjolivait. Alors elle l'a appelée Zola, parce qu'elle souhaitait que sa fille sache garder la tête sur les épaules (et puis aussi qu'elle soit de ceux qui crient à l'injustice et n'en démordent jamais). Son père préférait Cléo, la gloire, la victoire, alors on lui a donné à la suite du premier. Âge et Date de Naissance: 17 années ont déjà été vécues ; toutes depuis le 1er août 1965. Nature du sang: parce qu'ils ne le crient pas sur tous les toits, parce qu'ils se fichent un peu de qui se mêle à eux, la pureté de leur sang est souvent critiquée par ceux qui prônent l'excellence, ceux dont Zola rit. Situation familiale: indiquez ici la situation de votre personnage, s'il a des frères et des sœurs, s'il est fiancé, s'il s'entend bien avec ses parents etc... Patronus: écrire ici Miroir du Rised: elle n'a jamais su se projeter, s'imaginer un futur, tant le jour présent lui importe, mais peut-être qu'elle s'y verrait heureuse, entourée de tous ses proches. Epouvantard: écrire ici Composition de la baguette magique: écrire ici  Etudes Suivies: toujours piégée en cycle primaire, Zola termine doucement sa septième année. Elle a pris comme options l'étude des moldus ainsi que les cours d'Arts et Musiques magiques.Animal de compagnie: écrire ici

    Elle est bizarre, un peu, Zola. Pas trop normale, un peu décalée. Elle a toujours le sourire aux lèvres, le rire qui fait trembler les murs, le regard qui crépite, qui grésille, toujours brillant même quand elle s’ennuie. Elle a toujours la même vieille veste en cuirs sur les épaules quand elle déambule dehors, un petit air des Beatles (un truc moldu) dans la tête qu’elle chante dans les couloirs ou dans la rue. Elle ne marche pas sur les rainures des sols pavés, Zola. Puis elle a cet humour un peu branlant, parfois noir, vexant, d’autres nul, affligeant, elle insulte les objets quand ils tombent, souvent quand elle ne les trouve pas, aussi. Elle a la tête dans les nuages, Zola, et peut-être que le manque d’air ça l’empêche de réfléchir comme les autres.

     Zola. Zola c’est d’abord une petite lumière, une petite luciole un peu ridicule qui ne vole pas très droit mais qui brille plus qu’un phare. Elle a ce petit quelque chose, cette façon de sourire à tout bout de champs, de s’amuser et de s’émerveiller de tout. Zola, elle est toujours de bonne humeur, en tout cas pendant quelques heures. Elle rit tout le temps, elle rit fort, et quelques fois pour rien, juste comme ça, parce que même une mouche arrive à la faire rire. Zola, elle ne se prend pas la tête, elle n’essaie pas d’être comme tout le monde, de rentrer dans un moule, elle se fout de la gueule des gens qui passent, elle danse si ça lui chante puis elle fait la gueule si elle a envie. Zola elle fait ce qu’elle veut quand elle veut où elle veut avec qui elle veut, ce n’est pas aux autres de lui dire quoi faire, ‘y a longtemps qu’elle sait prendre des décisions, alors les autres elle s’en fout de leurs conseils, de leurs menaces, de leurs mots tout entiers, elle est la seule à décidée, la seule à s’écouter. Zola c’est un esprit déployé, libre, farouche ; ‘faut qu’elle soit libre, ‘faut qu’elle soit en mouvement, ‘faut pas qu’il y ait des barrières. Zola elle brave les interdits. Elle aime bien se brûler les ailes, peut-être qu’elle est maso, mais ça lui donne l’impression d’être plus vivante. Puis Zola elle est douce, Zola elle est tendre. Elle ne sera pas là pour te dire d’arrêter de pleurer, elle ne le sera jamais, parce que Zola ne sait pas rassurer, Zola sait juste enfoncer le couteau dans la plaie, mais ‘y aura toujours son épaule pour pleurer et son bras tout entier auquel s’accrocher. Ce n’est pas possible de laisser les gens dans leur solitude, alors Zola elle tend la main, elle ouvre ses bras, elle s’approche avec son sourire un peu timide, elle s’accroupit et elle donne un chocolat chaud parce qu’elle ne sait pas quoi faire d’autre, elle est un peu maladroite, tu sais. Les gens sont bizarres, autour d’elle, elle ne les comprend pas. Elle ne comprend pas pourquoi ‘y en a qui n’osent pas crier dans les couloirs, pourquoi ‘y en qui n’osent pas faire remarquer à un inconnu que sa veste lui va bien ou que son pantalon est démodé, elle ne comprend pas pourquoi ‘y en qui pleurent alors que d’autres rient. Mais elle hausse les épaules et elle sourit ; elle n’est pas sûre d’être normale, elle non plus, après tout.
     Mais Zola elle est chiante, aussi. Zola elle se moque sans arrêt, Zola elle lance des piques, elle blesse les gens mais elle ne le sait pas, parce que c’est comme ça qu’elle dit je t’aime, Zola, en te traitant d’idiot et en te frappant l’épaule, parce qu’au fond elle n’est pas certaine qu’on puisse vraiment l’aimer. Elle a toujours réponse à tout, Zola, et elle est insolente dans sa façon d’affirmer qu’elle a raison, et elle est fière alors elle ne s’excuse pas. Elle écrit des petits mots sur un papier pour dire pardon, elle grimace quand on la serre dans nos bras. Parce que Suki ellen’ aime pas qu’on la touche, ‘y a qu’elle qui touche. Et Suki elle emmerde le monde avec son sarcasme et sa prétention. Elle s’envoie des fleurs, pour en rire, quelques fois, sérieusement la plupart du temps. Elle dit que ce n’est pas être narcissique ou arrogante ou présomptueuse, elle dit que c’est juste être conscient de sa valeur, de sa supériorité. Zola elle est persuadée d’être entourée d’idiots, à force. Ellen’ est pas trop enthousiaste, non plus, Zola, pas trop expressive. Elle sourit, elle rit, mais elle a toujours un peu la flemme de tout faire et ‘y a jamais rien qu’a l’air de l’intéresser à part les trucs bizarres. Mais en vrai ‘y a tout qui lui fait tourner la tête. Zola c’est le bordel sous forme humaine, le paradoxe, l’oxymore, l’antithèse. Elle change d’humeur comme de chemise, elle passe du chaton au lion. Elle ne sait pas ordonner ses idées, elle ne sait pas se décider. ‘Y a pas que sa chambre qu’est déglinguée, avec des livres un peu partout, des parchemins qui dépassent, ‘y a aussi sa tête qui n’est pas bien rangée. Zola elle n’a pas l’air de fonctionner comme tout le monde ; eux ils se couchent dans un lit, ils dorment, elle, elle se couche et elle se demande pourquoi on dort dans un lit, pourquoi on est allongé, qui a inventé la couverture. Elle cherche toujours un truc de plus, un truc en plus. Et c’est souvent absurde mais Zola elle y croit dur comme fer, à ses affirmations. Et si tu la contredis, si t’essayes de la résonner, elle ne t’écoutera pas, elle fera comme si t’existais pas puis si tu continues, elle gueulera et elle essaiera de te frapper pace que Zola elle est bornée. Puis aussi Zola elle a jamais réussi à passer une journée sans râler au sans se plaindre, sans critiquer quelqu’un ou quelque chose, sans trouver un hic au bidule le plus parfait du monde parce que Zola elle n’est jamais satisfaite.

      Mais sinon elle est adorable.

Dans cette partie,  vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 250 mots. ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1982 dans le jeu), ni avant ni après.