Victor est né dans une famille plutôt aisée, dans un petit endroit tranquille et bien joli de l’Angleterre. Les Braden étaient une famille quand même bien connue de leur entourage, ils étaient de jeune gens agréable et très poli. Monsieur James Braden était un docteur bien respecté et Madame Megan Caleb, styliste et bibliothécaire dans la bibliothèque du coin. Leur maison était assez grande, plutôt jolie et accueillante. Madame Caleb passait beaucoup de temps à s’occuper de ses fleurs et de ses plantes, à quatre-pattes dans la terre à arracher les mauvaises herbes tandis que James Lewis, malgré son horaire chargé passait son temps à faire la pelouse. Ils étaient plutôt perfectionniste, qualité, ou peut-être, défaut ? Qu’hérita leur fils bien aimé.

1er novembre

- Tu as vu comme il est beau ? Il te ressemble tant ! avait dit Megan, les larmes aux yeux.

Elle tenait son bébé dans ses bras, si fier, si heureuse. Elle avait oublié tout la douleur qu’elle avait supportée jusqu’à maintenant. Son enfant, son petit Victor était dans ses bras. L’enfant était tout petit, avait quelques cheveux bruns sur la tête et avait de magnifiques yeux marrons pâles, identique à ceux de son père James.

- C’est le nôtre, avait dît James.

Une larme de bonheur coula sur sa joue droite, il pencha sa tête et donna un bisou sur la tête du bébé encore tellement fragile. Le bébé pleurait. C’était la première fois qu’il voyait la lumière. Il n’avait encore aucune idée de ce que la vie allait lui apporter, ses parents de même, d’ailleurs.

31 Juillet

C’était une belle journée ensoleillée d’été, et c’était le week-end. Victor avait passé la journée chez sa grand-mère avec Megan, à cueillir des fleurs, des framboises et des bleuets dans les bois. C’était une journée plutôt calme. À ce moment-ci, Victor avait 5 ans et allait bientôt rentrer à la maternelle. Grand-maman Suzanne était une femme sage. Elle était une excellente cuisinière et grand-maman gâteau. Elle n’avait qu’un seul petit enfant et c’était Victor, elle le gâtait donc un peu trop, mais Victor n’allait certainement pas se plaindre. Il adorait venir chez grand-maman, il repartait toujours avec des sucreries et des petits jouets. Il adorait sa grand-mère, ils se voyaient très souvent car Suzanne avait pris l’habitude de garder le petit lorsque les Braden sortaient.


- Le souper est prêt, mon chéri !

Victor qui était dans le salon, lâcha sa petite voiture avec laquelle il jouait et se rendit dans la salle a mangé, ayant hâte de découvrir le repas que sa grand-mère avait bien pu préparer. Ça sentait le spaghetti, un de ses mets favoris. Victor s’assit sur la chaise à côté de sa mère et regarda le vase de fleur devant lui, qui était placé au beau milieu de la table. Les fleurs étaient mortes et sèches. Les pétales tombaient tristement. Il essaya d’attraper le vase mais il était trop loin.

- Maman, je veux les fleurs, avait-t-il dit.
- Mais pourquoi, elles sont mortes ?

Elle lui donna tout de même le vase de fleur, ce n’était qu’un enfant, et les enfants s’amusent avec tout ce qu’ils trouvent.

Victor prit le bouquet dans ses mains et l’examina. Il avait des fleurs bleues, d’autres mauves. Elles étaient très belles, elles le seraient encore plus si elles étaient vivantes. Megan et Suzanne étaient occupées à se parler, ignorant le petit Victor qui semblait intrigué par les fleurs. Il les touchait, et s’imaginait qu’elles étaient fraîches et bien vivantes. Lentement, les fleurs reprenaient leurs anciennes formes et les couleurs devenaient plus vives. Les pétales se dressaient. On aurait dit qu’il venait tout juste des cueillir. Il fit le saut lui-même, ne croyant pas ce qu’il venait de faire.

- Megan ! avait dit la grand-mère.

Elle avait les yeux ronds, la bouche ouverte, de peur mais aussi d’admiration. Elle ne comprenait pas ce qu’elle venait de voir, peut-être était-elle en train de perde la boule ? Mais les fleurs étaient mortes… Et voilà qu’elles étaient vivantes. Victor n’avait pu les remplacer, car il n’avait pas d’autres fleurs semblables dans le coin. Elle ne comprenait pas, pas du tout.

Megan eu la même réaction. C’était étrange, très étrange. Son garçon l’était, il avait un don, il était spécial. Ce n’était pas la première fois qu’un truc étrange se passait avec lui. Toute de petites choses, mais toute de petites choses qui n’aurait jamais dû arriver.

- Victor ! Mais qu’as-tu fais ? !
- Rien maman.

Le petit garçon avait peur de se faire chicané, son père l’avait fait autrefois, pour une histoire semblable. Mais aucune des femmes ne le chicanèrent.

- Il est étrange ce gamin, on dirait qu’il fait de la magie, avait dit Suzanne.
- Mais la magie n’existe pas ! Répliqua Megan, Je devrais aller voir un psy.


Victor les regarda sans rien dire, ne comprenant plus ce qu’il se passait.

20 août

Victor avait 11 ans. Il était petit et les cheveux longs, pour être à la mode. C’était l’été, c’était les vacances mais elles étaient déjà commencées il y a longtemps. Dans une semaine, Castiel allait aller à l’école des grands, il était tellement excité. C’était un garçon très intelligent et doté d’une passion pour l’apprentissage. Il avait été acheté ses fournitures scolaires il y avait déjà longtemps, et avait tout soigneusement préparé et étiqueté son nom sur tout ce qui pouvait lui appartenir. Il avait terriblement hâte de recommencer l’école. Les vacances ses biens, mais parfois c’est long. Il avait hâte de retrouver ses amis. Couché sur le sofa, dans le salon, Victor avait un livre entre les mains, et le lisait avec beaucoup de passion.

- Victor ? Mon chéri ? Il y a une lettre pour toi !
Une lettre pour lui ? Intrigué et à la fois excité, il laissa son livre de côté. C’était probablement une lettre de l’école, se disait-t-il. Il alla voir sa mère et prit la lettre dans ses mains.

- Poudlard, qu’est-ce que c’est ça maman ?
- Aucune idée.

Il ouvrit la lettre, intrigué de ce nom bizarre qu’il n’avait jamais vu auparavant. La lettre était bizarre, elle était jaunâtre et écrit à l’encre verte.

- Mon dieu !
- Qu’est-ce qu’il y a ?

Les yeux de Victor sortaient de leurs orbites et sa bouche était ouverte, comme s’il venait de voir un quelque chose d’extraordinaire, ou je ne sais quoi. Poudlard était une école. Une école de magie ! Ça pourrait très bien être une blague, mais pourtant, tout ça avait l’air bien réel. Mais la magie n’existait pas ! Quel idiot il était ! Pourtant, Victor lui était différent, lorsqu’il était en colère par exemple, il savait faire des choses que les autres ne pouvaient faire, des choses bizarres, de la magie ? Il était donc un sorcier ? Son cœur battait la chamade, tout excité de cette nouvelle découverte sur le monde, mais aussi sur lui-même. Toutes les réponses à ces questions, à ses phénomènes étranges était devant ses yeux. Il se sentait si soulagé. Cela signifiait qu’il n’était pas le seul à faire de la ‘magie’, qu’il avait quelque part, un peu éparpillé dans le monde entier des jeunes garçons, ou de jeunes filles qui détenaient le même don que Victor et qu’il venait en ce matin même d’ouvrir une lettre provenant d’une école de magie.

- Maman je suis un sorcier !

Avait-t-il dit, le sourire collée aux lèvres, fier comme tout et impatient de commencé un nouvel aventure.

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