LE REMÈDE CONTRE LA PESTE DES PATRONUS : RÉSOLUTION OU FRAUDE ? Cela fait presque deux semaines à présent que le remède contre la peste des patronus a été concocté, par Samuel Shacklebolt et son équipe. La potion, administrée aux plus jeunes immédiatement, continue d’encourager par ses résultats positifs. En effet, l’intégralité des sorciers ayant reçu le remède se sont complètement rétablis et ont vu réapparaître ses patronus rapidement. Ils sont désormais en parfaite santé et ont pu reprendre le cours de leur vie, tandis que quelques cas patientent encore afin de pouvoir être guéris. Alors, certains se demandent pourquoi l’histoire fait encore scandale ? Pourquoi la peste des patronus est-elle toujours considérée comme un problème alors que celui-ci a clairement été résolu ? Ces protestations nous viennent de sceptiques, qui clament que cela ne change rien : d’après eux, les patronus sont un problème et ce remède n’est que temporaire, jusqu’à ce qu’une nouvelle épidémie les frappent. D’autres, aux idées plus radicales, affirment qu’il faut débarrasser la jeunesse sorcière de ces compagnons, définitivement. « Ces bêtes placent une cible sur le front de nos enfants, toute prête pour Vous-Savez-Qui. Elles ne posent que des problèmes depuis qu’elles sont là, » déclare une protestante déchaînée, qui a vainement tenté d’organisé une manifestation devant nos locaux jeudi dernier. Visiblement, ceux ayant cru que ce serait la fin de cette histoire se sont trompés. Retour sur l’épidémie qui a fait trembler le pays.
La peste des patronus laisse encore ses traces sur le monde sorcier Bien qu’on ne recense aujourd’hui plus que quelques centaines de cas contre plusieurs milliers il y a seulement un mois, la peste des patronus continue de s’attirer les foudres de la population. Un nouveau terme a d’ailleurs été employé pour la désigner, celui de Grand Fléau, à croire que cette maladie a traumatisé une grande partie de ses victimes et leurs proches. Pourtant, beaucoup oublient que le monde sorcier a de véritables ennemis, autre que des virus et que le Royaume-Uni en particulier a connu des temps bien plus sombres que cela. Doit-on rappeler les attaques survenues à Belize, contre Poudlard et, récemment, sur le chemin de Traverse ? C’est la question que se posent beaucoup de sorciers, soulagés de pouvoir laisser la maladie derrière eux et de pouvoir passer à autre chose. Pour la majorité de la population, la situation est certes désolante mais le remède redonne de l’espoir à la plupart d’entre eux. « C’est un soulagement, vraiment, de sentir qu’on peut enfin recommencer à être considérés comme des êtres humains et non comme des patients relégués dans une aile du château, » nous confie une élève de Poudlard, répartie à Serdaigle et guérie depuis la fin de la quarantaine. Reste à espérer aux plus optimistes que les choses se tasseront pour ceux qui crient encore au scandale, bien que certains parlent de lettres de réclamation au Ministre, certainement pour la faute qu’il a commise il y a maintenant plus de deux ans.
UN MOIS DE JUIN ANIMÉ POUR LES ÉLÈVES DE POUDLARD Si la peste des patronus est loin derrière eux, cela ne veut pas dire que les élèves de Poudlard sont tranquilles pour autant. En effet, en quatre mois majoritairement passés en quarantaine pour la plupart, les élèves ont bataillés pour parvenir à suivre leur programme et assimiler tous leurs cours. D’après une interview avec un professeur – disponible en page 3 – les cours étaient assurés seulement par écrit puisque les professeurs ne pouvaient pas donner deux fois le même cours, une fois pour les élèves immunisés et une fois pour ceux malades. Ainsi, il n’est pas étonnant que beaucoup aient accumulé du retard et que les plus jeunes aient eu besoin du tutorat des plus âgés afin de suivre sans l’aide d’enseignants. Mais maintenant que la quarantaine est terminée, le rythme reprend normalement et avec lui, des cours de rattrapages pour les nombreuses lacunes accumulées. Les étudiants sont apparemment débordés de travail et ont de longues journées, si bien que leurs weekend sont généralement chargés eux aussi, tout cela dans le but de se préparer aux examens de fin d’année. Des paris – assez cruels – ont déjà été lancés pour savoir quel pourcentage échouera et ne passera pas d’année. Espérons que ces mauvaises langues auront la preuve qu’elles ont eu tort d’ici la fin du mois de juin.
Articles rédigés par Sanzé I. Tassion, photographie prise par George De La Vertemontagne
La gazette du sorcier: un remède qui fait des vagues