BELLUM PATRONUM


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Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
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Message Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 12:25 (#)
Obsidian Lazuli
Farquharson
ft. Richard Armitage
sang-mêlé
40 ans
célibataire
couche avec n'importe qui, n'accorde sa confiance à personne
agent de sécurité sorcier
sans patronus
mangemort
tumblr
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À propos
Nom: Farquharson, nom qui confirme son appartenance à un certain clan irlandais. Prénom: Obsidian Lazuli, en honneur des pierres précieuses du même nom. Ses deux noms lui viennent de sa mère. Âge et Date de Naissance: Il vient d'atteindre la quarantaine, il est né le 7 janvier 1942. Nature du sang: Obsidian est de sang-mêlé, mais sa famille fait tout pour se racheter et oublier que des moldus sont un jour venu souiller leur lignée. Ils sont d'ailleurs à tendance pro-mangemort, et Obsidian ne laisse personne se moquer de lui à propos de son statut de sang. Quiconque le ferait en face de lui n'aurait pas l'intention de rester en bon état très longtemps. Situation familiale: Il y a bien longtemps que le visage de ses parents s'est effacé de son esprit, ne se rappelant d'eux qu'à travers des photos qu'il garde toujours dans son portefeuille. Ils sont décédés lorsqu'il avait à peine six ans, et c'est son oncle,  le frère de son père, qui à l'époque a pris soin de lui. Il a grandi avec le fils de celui-ci, Caelum, qu'il considère et aime comme un frère. Il est très attaché à son clan et s'en prendre à celui-ci serait vous mettre le sorcier à dos, et tout le monde est d'accord pour dire que ce n'est pas une très bonne idée. Patronus: Il n'a jamais réussi à produire ce sortilège. Obsidian est plutôt pratiquant d'une magie agressive, explosive et bruyante, et la subtilité de ce sort lui a toujours échappé. Sans compter que son esprit n'est pas rempli de souvenirs joyeux auxquels il pourrait penser.  Miroir du Rised: Il se voit plus jeune, souriant et les yeux pétillants de vie. Ses deux parents se tiennent à côté de lui, et il ne possède pas de tatouage à l'avant-bras. Ses traits ne sont pas tirés et fatigués, son corps est dénué de toute cicatricesEpouvantard: Son épouvantard prend la forme d'un long couloir, très étroit, et au bout l'attend un Détraqueur lui rappelant l'année qu'il a passé dans les cellules d'Azkaban.  Composition de la baguette magique: Bois de prunellier et ventricule de dragon, rigide, 27 cm.  Emploi: Il a récemment été embauché par Branan Dearborn pour garder la Vieille Brasserie à Pré-Au-Lard, sans doute inquiété depuis les disparitions soudaines dans le village il y a quelques mois, ou simplement à cause de la guerre. En tant que garde du corps, Obsidian va là où on l'emploi, du moment qu'on lui donne le bon salaire. Animal de compagnie: aucun.
Caractère
Enfant réservé, que l'on a tendance à dire trop calme et dissipé. Obsidian n'a jamais été un enfant turbulent, mais depuis la disparition de ses parents dans un accident impliquant des moldus, il s'est renfermé sur lui-même au point d'inquiéter les adultes, s'enfermant dans des silences inquiétants qui pouvaient durer des heures. Il n'était pas particulièrement curieux, ni travailleur. Il avait tendance à coller un peu trop son cousin et frère adoptif Caelum de deux ans son aîné. À Poudlard, tous deux ont été répartis à Serpentard et Obsidian n'a jamais été très populaire parmi les gens, que ce soit les élèves où les professeurs. Ses notes étaient trop moyennes, il n'était pas assez amusant pour un enfant de son âge, et rien ne semblait l'intéresser. Il semble calme aux premiers abords, presque apathique, mais il a aussi la fâcheuse tendance à s'emporter très rapidement, et ses colères sont effrayantes. Il lui arrive d'être violent lorsqu'on lui porte trop sur les nerfs, ce qui lui a valu plus d'une retenue et une réputation dont il se serait bien passé. Il ne supportait déjà pas qu'on parle dans son dos et qu'on se moque de son nom, qu'on se moque de son sang pas assez pur. Assez rapidement, les élèves autour de lui ont appris à leurs dépends qu'il valait mieux ne pas énerver le jeune irlandais colérique, car le risque de se retrouver à l'infirmerie avec le nez cassé était bien trop réel. Il n'a jamais non plus été du genre à aimer se retrouver sous les feux des projecteurs, il est souvent celui qui agit dans l'ombre ou bien qui soutient de loin les personnes concernées. Il a par exemple toujours été l'ombre de Caelum, s'assurant que quand celui-ci parle, les gens écoutent. Ce rôle lui convient parfaitement et il n'a jamais été attiré par la place de dirigeant du clan qu'occupe son frère, n'étant pas doué pour prendre des décisions importantes, surtout lorsqu'elles ne le concernent pas. Il est relativement indécis, il a tendance à suivre aveuglément les directives données par Caelum sans les remettre en question. Ce n'est pas son rôle, il ne fait qu'effectuer les tâches qu'on lui confie et est particulièrement doué dans cet exercice. Malgré son tempérament emporté et explosif, Obsidian fait très attention à ne pas tâcher la réputation de son nom, conscient que le porter est un privilège, un honneur qui lui a été donné à la naissance et qu'il n'a pas le droit de détruire par égoïsme. Il a appris au fil des années à se contrôler, à faire en sorte que ses crises de colère ne se fassent pas en public, ou prenant le soin d'effacer la mémoire des témoins entre temps.
A 34 ans, Obsidian s'est rendu coupable d'agression et de tentative de meurtre à l'égard de moldus et de refus d'obtempérer. S'en est suivi un procès qui, malgré avoir payé un avocat hors de prix, s'est terminé par une condamnation d'un an à la prison d'Azkaban. Lorsqu'il est enfin sorti après avoir purgé sa peine, on aurait dit un tout autre homme. La tête rentrée dans les épaules, l'air hagard, des vêtements désormais trop grands pour lui, des cheveux et une barbe crasseux, les mains tremblantes et les yeux d'un animal fou, traqué. Il lui a fallu un an de rééducation pour pouvoir de nouveau sortir en société et arrêter de se conduire comme si le monde entier était à ses trousses, mais il a gardé des séquelles qui ne partiront sûrement jamais. Diagnostiqué avec un syndrome de stress post-traumatique, paranoïa clinique et anxiété, Obsidian, déjà un homme méfiant de nature, a perdu toute confiance envers quiconque n'étant pas de sa famille. Il s'est encore plus renfermé sur lui-même, et donne de l'extérieur l'impression d'un homme bourru et rude, peu sympathique. S'il fait encore un effort lors des repars entre membres de la  haute société, il ne s'y sent pas du tout à l'aise et à d'ailleurs tendance à s'éclipser dès qu'il en a la possibilité. Paranoïaque, il a tendance à croire que tout le monde sait pour la marque qui orne son avant-bras depuis maintenant quatre ans, même s'il sait que ce n'est pas logique. Il fait attention au moindre de ses mouvements, à chacune de ses paroles et vérifie quiconque essaye de s'approcher de lui ou de sa famille. Déjà protecteur, sa loyauté s'en est trouvée presque décuplée et il a tendance à vouloir surprotéger chacun de ses cousins, au point d'en être envahissant.
Obsidian est également insomniaque depuis cette période, passant souvent la nuit debout à fumer des cigarettes à la fenêtre de sa chambre et ne trouvant le sommeil qu'au lever du jour. Dès qu'il ferme les yeux, il se revoit dans sa cellule trop petite, il revoit les capes sans visages des Détraqueurs, il entend de nouveaux les cris de désespoir et de folie des autres détenus, ainsi que les siens. Il lui arrive encore de se réveiller d'un cauchemar en hurlant, c'est pourquoi il s'entoure d'un sortilège de silence lorsqu'il se décide à fermer les yeux. Il abuse cependant des potions énergétiques et pousse souvent son corps jusqu'à ses limites, restant éveillé jusqu'à ce qu'il s'écroule de fatigue. Lorsqu'il a vraiment besoin de dormir, il prend des potions de sommeil, qui ne reposent pas autant qu'une bonne nuit mais qui ont tendance à supprimer les rêves. Il faut aussi noter que son emprisonnement l'a laissé claustrophobe, et qu'il ne supporte pas de se trouver dans une pièce sans fenêtre ouverte, à ce point-là. Il faut que les portes soient ouvertes et qu'il voit clairement les issues, et se trouver sous la surface de la terre lui déclenchera quasiment à tous les coups une crise de panique.
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Patronus
Obsidian était déjà un adulte depuis bien longtemps en 1978, lorsque le sort raté lancé par le Ministère atteignit le monde sorcier. Il n'a donc pas vu un animal se matérialiser à ses côtés, et de son point de vue, c'est tant mieux. Il ne voit pas l'intérêt de voir une partie de son âme révélée au monde extérieur, il trouve que ce n'est qu'une faiblesse en plus et ne supporterait pas devoir se déplacer avec un animal dans ses pattes, encore moins un qui peut parler dans votre tête à longueur de journée. Si Caelum a rapidement été obsédé par ses bestioles, Obsidian s'en fichait comme de sa première chemise. Il a même tendance à oublier leur existence la plupart du temps, jusqu'à voir un jeune sorcier se balader avec un animal tropical. Le fait que ces animaux sont un fait du ministère, une erreur faite par eux, n'aide pas Obsidian a apprécier leur apparition, et si son frère adoptif est un daemon, il ne lui envie absolument pas sa position. Il ne souhaite de toute façon plus rien à faire avec le Ministère et ce qu'il considère comme étant des conneries, depuis son année passée derrière les barreaux d'Azkaban. Pour lui, ils sont bien pires que le sorcier qu'ils essayent de combattre, ce qui explique la présence d'un certain tatouage sur son avant-bras. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il est innocent et qu'il ne méritait pas la prison, mais il ne cédera pas un pouce de terrain sur le manque d'humanité qui règne dans la prison d'Azkaban, dans ce lieu éloigné de toute civilisation gardé par des bêtes aspirant toute émotion heureuse. Pour lui, l'apparition des Patronus n'est qu'une énième erreur faite par des gens effrayés, des personnes ayant trop l'habitude de vivre une vie tranquille depuis leurs fauteuils rembourrés au Ministère, des gens ayant peur de perdre les privilèges auxquels ils ont été habitués. Le sortilège raté était une preuve de faiblesse, un appel de détresse désespéré, un dernier recours qui a échoué et qui a juste montré à quel point le ministère se sent menacé par la présence du Lord.  
Pseudo et âge: shiranui, 17 ans Où as-tu trouvé le forum ?  roger  Personnage: Inventé, greffé dans une famille siffle As-tu un autre compte sur BP ? Igor  Présence: trop souvent PARTY HARD Une remarque ? Yeah!  


Dernière édition par Obsidian L. Farquharson le Dim 17 Juil - 14:47, édité 3 fois
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 12:26 (#)
Histoire
Nothing in the cage of my ribcage, emptiness is safe, keep it that way
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A huit ans, Obsidian n'était déjà pas un enfant comme les autres. Et pas forcément dans le bon sens du terme. Toujours perdu dans ses pensées, il pouvait passer des heures assis sur une chaise sans bouger, simplement fixant le sol. D'aussi loin qu'il pouvait s'en rappeler, il avait agi de la sorte, mais un enfant de son âge n'a pas énormément d'années derrière lui pour comparer. À  vrai dire, la disparition de ses parents l'a plongé dans une sorte de semi-mutisme, dans un calme trop apparent qui en venait même à inquiéter ses parents adoptifs. Cet état avait amené certains adultes à se comporter comme s'il n'était pas dans la pièce, ou comme s'il ne pouvait pas les entendre ou comprendre leurs paroles. Il entendait parfaitement ce qui se disait à son sujet, les murmures inquiets et désapprobateurs en face de son comportement. 'Idiot', 'bêta', 'simplet' étaient les termes qui revenaient le plus souvent. Il faut dire qu'il donnait l'impression de ne s'intéresser à rien, il ne babillait pas sans arrêt comme les autres enfants de son âge, il était trop calme. Certains parents se diront que ça ne doit pas être si terrible, mais étant donné qu'il a perdu ses parents dans un accident violent quelques années auparavant, il était logique de se demander si ça n'avait pas affecté d'une certaine façon ses facultés cognitives. Mais ce n'était pas le cas, Obsidian était juste particulièrement sombre, même à un très jeune âge. Il n'a pas beaucoup de souvenir de cette période. Il faut dire que mis à part se battre avec son cousin et frère adoptif Caelum, il ne s'est pas passé grand-chose. Les deux garçons n'ont que deux ans d'écart, et malgré les différents qui peuvent s'élever entre des enfants de leur âge, ils se sont toujours bien entendu. Obsidian charie beaucoup trop son grand frère et passe son temps à essayer de le pousser à bout, mais c'est toujours fait avec bonne humeur et sans méchanceté. Si jamais il avait besoin d'aide, il savait même à l'époque qu'il pouvait compter sur Caelum.
A onze ans, le visage de ses parents s'était déjà effacé de la mémoire d'Obsidian. Tout ce qu'il lui restait, c'était une photo qu'il gardait toujours près de lui, dans la poche de son manteau ou de sa veste. Malgré l'âge, le papier magique restait d'une excellente qualité, autant grâce à un sort de protection que parce que le jeune garçon en prenait extrêmement soin. Il faisait bien attention à ne pas la plier, ne pas corner les bords. C'était le seul moyen qu'il avait de ne pas oublier totalement à quoi ressemblaient ses géniteurs. Il aimait un peu trop pencher la photo pour voir les portraits de ses parents réagir en toute hâte pour ne pas tomber du cadre, lui jetant au passage un regard inquisiteur. Ça le faisait sourire. Après tout, c'était aussi la seule façon qu'il avait et qu'il n'aurait jamais d'interagir avec eux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le choixpeau n'a pas eu à réfléchir longtemps avant de l'envoyer dans la maison Serpentard, où il rejoignit Caelum de deux ans son aîné. Obsidian n'a pas gardé un souvenir exceptionnel de ses années au château. Là où certains ont trouvé dans l'école une seconde demeure, lui ne s'est jamais senti particulièrement à l'aise entre ces murs. Si la maison des verts et argent lui convenait parfaitement, Obsidian restait  un solitaire un peu trop hargneux, impulsif et peu agréable. Il se dégageait de lui une grande arrogance malgré son jeune âge, et il a rapidement appris à ceux qui pensaient que son sang n'était pas assez pur qu'il valait  mieux ne pas plaisanter à ce sujet. Il n'a pas compté le nombre de retenues qu'il a obtenu suite à une bagarre ou un sortilège lancé, mais il n'en a jamais retenu aucune leçon. Il mettait mal à l'aise ses professeurs, de par son arrogance prononcée et son manque d'envie concernant les études. Dans  une maison où l'ambition est un pilier important, il dénotait. Il savait que Caelum restait l'héritier du clan, celui qui en reprendrait la tête et il ne lui a jamais envié cette position, au contraire. Rester dans l'ombre de son frère lui convenait parfaitement déjà à cette époque, il se chargeait d'aller mettre en oeuvre les menaces lancées par son aîné, ombre menaçant et silencieuse dans son sillage.
A la fin de  la sixième année d'Obsidian, Caelum quitta l'école sans poursuivre d'études secondaires, concluant un mariage avec une fille de bonne famille. Les années n'ont jamais paru aussi longues au plus jeune que celles-ci, surtout sachant qu'il a continué ses études en cursus offensif. Il n'avait pas vraiment d'idées sur ce qu'il voulait faire de sa vie, mais il savait qu'il serait plus utile de la sorte. Il termina ses études comme il les avait commencé, avec des notes moyennes qui ne lui auraient pas ouvert les portes du ministère si son nom ne l'avaitpas fait à la place. Plus par dépit que par réelle vocation, il s'engagea dans la brigade sorcière, dans l'ambition de devenir un tireur d'élite. Il continua de rester l'ombre de son frère adoptif, seul travail dans lequel il semblait montrer une réelle envie et un vrai talent. Il  mena une vie dénuée de tout sursaut, des années qui se répétaient dans une sorte de monotonie aussi frustrante qu'agréable, jusqu'à quelques années plus tard, où Obsidian faillit tuer un couple de moldus sous le coup de la colère, tout en gardant assez de lucidité pour ne pas leur révéler sa magie. De ce qu'il en sait, l'un des moldus gardera tout de même des séquelles à vie, et il ne fallut pas longtemps au Ministère pour l'arrêter. Malgré un avocat compétent, il n'échappa pas à une condamnation d'un an à Azkaban, probablement une année qu'il n'oubliera jamais. Il avait 34 ans lorsqu'il y était entré en mars 1976, et si il n'avait  qu'un an de plus lorsqu'il en est ressortit, ses proches sont d'accord pour dire que les traits d'Obsidian était tant marqués qu'on lui en aurait facilement donné dix de plus.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il se souvient parfaitement du jour où il est arrivé à Azkaban. La prison perdu au milieu de nulle part, balayée par les vents et la mer. Elle semblait dans un état lamentable mais tenait encore debout, et il ne sait toujours pas si c'est les détraqueurs qui donnaient un aspect semblable à cet endroit où s'il ne tenait debout que par la magie. En tout cas, il y avait définitivement quelque chose de repoussant qui se dégageait de cette île. S'il avait prévu de docilement se laisser amener jusqu'à sa cellule, la réalité fut tout autre. Obsidian fit tout ce qu'il put pour ne pas rentrer dans la prison, mais sans sa baguette et encadré par deux aurors, sa résistance ne fut pas très longue. On lui donna des vêtements à mettre, on lui expliqua les procédures. Il était mortifié, écoutant à peine ce qu'il se disait. Les aurors semblaient avoir l'habitude et ne lui accordaient pas la moindre attention. Puis on l'amena jusqu'à ce qui serait son lieu de vie pour la prochaine année. Il se souvient du moment où on lui retira ses menottes et où on le poussa dans sa cellule poussiéreuse. Il se souvient avoir déglutit et marché jusqu'à son lit, l'air hébété, au moment où l'on refermait ce qu'il considère encore comme sa cage. Sa main passait sur le dessus de lit, si l'on peut appeler ça un lit. Taillé à même la roche, le confort était assez limité. Non pas qu'il s'attendait réellement à passer un séjour dans un hôtel cinq étoiles, mais tout de même. S'il n'était pas aussi angoissé à l'idée de devoir passer une année entière de sa vie dans cet endroit minuscule, il aurait certainement poussé un long soupir d'agacement. Mais depuis qu'il était entré dans la prison de pierre, il était incapable de penser à autre chose que des souvenirs angoissants, et il sentait son cœur lourd. Obsidian n'était certes pas l'homme le plus optimiste de cette planète, mais il sentait bien que quelque chose ne tournait pas rond.
Tout le monde le sait, la prison d'Azkaban est seulement gardée par des Détraqueurs. Les seuls sorciers qui y entrent en dehors des prisonniers sont les aurors chargés d'amener ceux-ci à destination. Savoir ça n'aidait absolument pas Obsidian à se calmer. Il traversa sa cellule, attrapa les barreaux entre ses mains et essaye de voir ce qu'il y a à côté de lui. Un long couloir, aussi froid que le reste de la prison, et il devine des cellules semblables à la sienne à côté de lui. Il n'ose pas parler, de peur d'attirer l'attention de ses geôliers. Tout ce qu'il entend, c'est le vent qui hurle dehors, et les gémissements de certains des prisonniers. Un frisson lui parcourut l'échine. « T'es nouveau ? » La voix à sa droite le fit sursauter et s'écarter précipitamment des barreaux. Un rire dénué de toute chaleur lui parvint. « Bienvenue en enfer. Tu ferais mieux de t'écarter le plus possible des barreaux si tu veux survivre. Oh, et ne gaspille pas ton énergie à essayer de sortir d'ici. » Méfiant, le sorcier s'écarta de quelques pas de la porte de sortie mais ne dit rien. Pourquoi l'autre lui adressait-il la parole ainsi ? « Vous êtes tous pareils, les nouveaux arrivants. Vous essayez de bien vous comporter pour qu'on vous relâche plus vite. Les Détraqueurs s'en foutent. Que tu hurles, tape dans les murs ou que tu sois le parfait petit prisonnier, ils te traiteront pareil. » De nouveau, il resta silencieux. « Moi, j'aime bien causer. Ça me rappelle que je suis encore humain, quelque part. Ça m'évite d'oublier. » Ces mots glacèrent le sang de Obsidian, et il a l'impression qu'on vient de lui donner un coup de poing dans le ventre. « Oublier ? » Il murmura, se rapprochant du mur dont lui parvenait la voix de son codétenu. « Ah ! T'es pas muet, c'est bien. » La voix de l'homme était toutefois dénuée de toute émotion, comme s'il discutait simplement de la pluie ou du beau temps. « Ouais, oublier, » il continua. « Une fois que t'as mis le pied ici, tout le monde se fout de ton sort. T'es plus un humain. T'es plus rien. Ces trucs te vident de toute émotion heureuse, et au bout d'un moment, t'as même plus envie de sortir d'ici, et de vivre. » Il ne faisait que réaffirmer les doutes que Obsidian avait sur cette prison. Évidemment, il y avait pensé, mais y être confronté... c'est différent. Il se laissa glisser contre le mur, comme sonné par ce que l'autre sorcier est en train de lui raconter. Un détraqueur passa devant leurs cellules respectives sans même les regarder, tel un fantôme. Lorsque Obsidian pose son regard sur le monstre, il eut l'impression que sa vie ne valait plus rien, qu'il ferait mieux de se jeter tout de suite du haut d'une tour. Il frissonna de nouveau et sa respiration s'accélèra. Ses mains griffent le sol. « Oh là. Arrête de t'énerver, ça servira à rien. » Il siffla entre ses dents tandis qu'il n'arrivait pas à se calmer, que l'angoisse et la panique prennèrent possession de tout son être. Il se réfugia dans un coin de sa cellule, se mordant la langue jusqu'à sentir le goût du sang dans sa bouche. Avant même qu'il ne le sache, un hurlement sortit de sa gorge et résonna dans les couloirs désespérément vide de l'île-prison. Son premier, mais certainement pas son dernier.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Lors des jours qui suivirent, il découvrit que son voisin était particulièrement bavard et qu'il se faisait souvent insulter de la part des autres prisonniers qui pouvaient l'entendre. Mais comme il l'avait dit plus tôt à Obsidian, les détraqueurs ne s'intéressaient pas particulièrement à ce que pouvaient faire leurs détenus. Ils se contentaient de leur donner à manger, des vêtements pour se changer, un peau d'eau pour la toilette. Rien de plus. Obsidian se réfugiait toujours au plus profond de sa cellule dès que l'une de ces choses passait devant, retenant le gémissement qui menaçait de franchir ses lèvres. Il parlait parfois avec l'homme de l'autre côté du mur, qui ne lui donna malgré tout jamais son prénom. Parfois, il maudissait d'avoir quelqu'un d'aussi bavard à ses côtés, d'autres fois, c'était un soulagement. « T'es là pour quoi, toi ? T'as pas l'air d'être un dur à cuir. » Lui demande-t-il, un jour où Obsidian se remettait de son énième crise de panique. Celui-ci garda le silence pendant quelques secondes. Il n'arrivait même plus à se sentir vexé par les paroles de l'autre homme. Non, il s'en fichait. « Agression de moldus.  » Il grommela en réponse, sans vraiment savoir s'il devait vraiment tout lui dire. Il avait l'impression que plus rien n'avait d'importance dans la vie, de toute façon. Il n'avait plus exprimé de pensée heureuse depuis son arrivée, plus eu d'espoirs, de rêves. Les détraqueurs empêchaient tout bonheur de se produire dans l'enceinte de la prison. Lorsqu'on y pense, c'est le châtiment le plus inhumain que l'on peut faire subir à quelqu'un. Le priver de ses émotions, l'obliger à ne ressentir que du malheur pendant des mois et des mois, des années et des années. Et dire que les gens qui les enferment là-dedans se considèrent comme de bonnes personnes. « Ha. Tu t'es raté, en plus de ça ? J'imagine que t'as pas pris perpète. » Un nouveau grognement lui répondit, pour signifier son assentiment. Non, juste un an. Un an de trop, et il ne sait même pas s'il s'en sortira vivement. « Moi j'ai tué des gens. Mais on s'en fiche. C'était y a longtemps, mais je risque pas de revoir le soleil un jour. » Et il repartit dans une longue tirade que Obsidian n'écouta pas. Le pauvre homme avait l'habitude de parler tout seul. Une question fut directement posée au sorcier, cependant. « Tu dis que t'as agressé un moldu. T'es un... comment ils s'appellent ? Mangemort ? » Mangemort. Le terme résonna quelques secondes dans l'esprit du sang-mêlé. Il avait déjà entendu ce nom, un groupuscule qui a émergé il y a quelques temps et qui est en train de se faire connaître. Il ne s'est jamais intéressé à leurs actions, cela dit. « Non. » Cette même voix morne et inexpressive, qu'il reconnaît à peine comme étant la sienne. « Oh. Je croyais. Apparemment ils sont pour la supériorité des sorciers. Le mec deux cellules plus loin en faisait partie. Il s'est fait choper et il a pris la peine maximale, le con. » Et de nouveau, il repartir dans un monologue que Obsidian écouta avec un peu plus d'attention cette fois. Il connaissait bien ce groupe. S'il y avait une chose qu'il voulait pour le monde des sorciers, c'était de ne plus avoir à vivre dans l'ombre, de ne plus avoir à se cacher, que les moldus les reconnaissent comme étant supérieurs. Ils étaient certes moins nombreux, mais la magie devait avoir son importance, tout de même ! Et  il pourrait leur faire payer la disparition de ses parents, enfin. Ce groupe prônait la supériorité des sang-pur, mais... sa famille également, malgré leur sang moins pur que d'autres. Son cousin et frère, Caelum, en faisait partie. Lui hésitait encore. Et il a eu raison d'attendre, après tout. Si on avait découvert un tatouage sur son avant-bras, il aurait pris bien plus qu'une année.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les mois passèrent et chaque jour se ressemblait pour Obsidian. Chaque jour il vivait dans la peur et le désespoir, il se recroquevillait le plus loin possible des barreaux de sa cellule lorsque les détraqueurs passaient devant, il fixait un point au plafond pendant des heures en attendant que les secondes passent. Il perdit très vite la notion du temps. Lorsqu'il recevait de la visite, son état faisait souvent fuir les gens qui étaient venus le voir. Son regard vide, son corps décharné et le manque d'expression total sur son visage ne mettait à l'aise personne. Il faut dire que lorsqu'il voyait sa famille, lorsqu'il se remémorait les temps passés avec eux, il ne ressentait aucune émotion, ou juste de la tristesse. Il avait l'impression de ne plus savoir ce qu'était la joie. Il ne se sentait plus humain.
Était-il encore humain cela dit ? Qu'est-ce qui fait des humains des êtres différents des animaux ? N'était-ce pas les complexes émotions qu'ils pouvaient ressentir et qui avaient été totalement annihilés chez lui, du moins d'après ce qu'il croyait ? Ce genre de questions philosophiques passaient en boucle dans son esprit, et il n'arrivait pas à y trouver de réponses. Il n'était même pas sûr qu'il y en ait. Et puis finalement, un Auror s'arrêta à la porte de sa cellule. Obsidian crut au début que celui-ci s'était trompé et qu'il venait chercher un autre prisonnier, ou alors qu'il accompagnait des familles visitant l'un d'eux. Mais non, les clefs tournèrent bien dans la porte de sa cellule, et le sorcier le regardait bien lui, avec un certain dégoût. « Allez, debout. » Obsidian resta un instant sans bouger, incrédule, dans son coin. Un an avait passé. Il ne savait pas s'il devait se dire il était temps, ou bien déjà ? Il se leva lentement, observant l'Auror sans s'inquiéter de l'air agacé que celui-ci arborait sur son visage. C'est la première fois qu'il se tient debout en face d'un autre être humain depuis un an. La première fois qu'il a une conversation avec quelqu'un d'autre que l'homme derrière le mur. L'auror semble s'impatienter et le pousse à moitié dehors. Lorsqu'il quitte sa cage, Obsidian sent la panique le prendre à nouveau. Il ne s'est pas préparé. Il a un instant l'envie stupide de retourner dans sa cage et de refermer les barreaux pour se réfugier à l'intérieur, mais il se laisse faire. Le reste de sa journée se passe comme dans un rêve, il en garde des souvenirs mais tout est brumeux dans sa tête. On le laisse récupérer sa baguette magique et ses affaires qu'il a laissé lorsqu'il a franchit les murs pour la première fois. Ses émotions reviennent peu à peu alors qu'il s'éloigne des Détraqueurs.
Caelum était venu le chercher. Obsidian avait à peine oser l'espérer. Non pas qu'il pensait que son frère adoptif l'avait oublié, mais... L'optimisme était quelque chose qu'il n'avait plus connu depuis plus d'un an. Il y eut la première étreinte entre les deux hommes, les tremblements qui secouèrent le plus jeune. Il ne le lâcha qu'au bout de quelques minutes, lorsqu'il fut certain qu'il n'allait pas disparaître et le laisser seul. Il ne voulait plus être seul.
Lorsqu'il se regarde pour la première fois dans une glace, il ne se reconnaît pas. Lorsqu'il s'aperçoit que c'est bien son visage qu'il observe, il manqua de s'évanouir. Il avait donc tant maigris ? Ses yeux lui semblaient vides, effrayants, ses joues étaient creusés, sa barbe bien trop longue, ses cheveux aussi. Il a soudain conscience de l'état dans lequel il se trouve, et la première chose qu'il fait est de passer l'après-midi dans sa baignoire, autant pour se nettoyer que pour reprendre ses esprits, fixant l'eau qui s'écoulait comme s'il avait oublié comment vivre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le retour à la vie normale fut l'une des choses les plus difficiles qu'Obsidian ait jamais eu à faire. Il y eut de nouvelles premières fois. La première nuit qu'il passa dans un lit digne de son nom, les draps glissant contre les plaies encore ouvertes de son corps meurtri par une année à se faire mal pour essayer de garder un tant soit peu de lucidité. La première fois depuis sa libération qu'il partagea un repas en famille, un repas qui ne consistait pas en une bouillie informe et immangeable. Il avait l'impression d'être infirme et inutile. Il sursautait au moins bruit, le vacarme de la vie londonienne lui donnait des sueurs froides.  On l'amena rapidement à consulter un psychomage, du fait de son incapacité à retrouver une existence lambda. Le diagnostic tomba. Syndrome de stress post-traumatique. Anxiété. Crises de panique. Paranoïa. Ses mains tremblent encore lorsqu'il se remet à penser à tous ces mots effrayants qui font désormais parti de lui. Il a également développé depuis cette période une claustrophobie très importante, ne supportant pas de se retrouver dans une pièce sans fenêtre ou derrière une porte fermée à clef. Il repris doucement sa vie en main, développant une haine particulière pour le Ministère et le département de justice magique qui a prononcé la sentence. Il devient un fervent défenseur de la destruction de la prison d'Azkaban, protestant qu'elle était contre tous les droits humains jamais existant. Il fit passer une autre année après sa libération qu'il consacra à sa rééducation au monde avant de choisir de rejoindre les Mangemorts.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce fut en avril 1978 qu'il obtint la marque lugubre qui ornait désormais son bras. Devoir se parer d'un tatouage d'appartenance était loin de plaire à Obsidian, trop paranoïaque pour apprécier d'avoir une preuve de sa culpabilité gravée à même la peau. De toute façon, il sait qu'il préferera se donner la mort plutôt que de retourner passer le reste de ses jours à Azkaban, si jamais les autorités lui tombaient dessus. Enfin, si on arrive à l'arrêter. Sa crainte de la prison le rendait encore plus dangereux qu'il ne pouvait l'être à la base.
Il ne se passa pas grand-chose de notable lors de cette première année parmi eux, si ce n'est des missions sans importance qu'on confiait aux nouveaux venus. Il avait la chance d'avoir Caelum déjà dans l'organisation depuis longtemps, ce qui faisait repenser à deux fois ceux qui auraient voulu se moquer de son statut de sang. Certes, les Mangemorts sont à grande majorité des sang-purs, mais ils seront bien vite éteint s'ils n'acceptent pas des mêlés dans leurs rangs, surtout que notre pourcentage de sang de moldu dans leurs veines est très faible et dilué. Peut-être même encore plus que certains sorciers présents à leurs côtés, mais eux ont au moins la décence de l'assumer.
Les patronus arrivèrent à la fin de cette année, et Obsidian observa leur apparition pour la première fois sur le fils de Caelum, Petyr. D'abord inquiet et soupçonneux, lorsque le communiqué du Ministère leur arriva quelques jours plus tard, ça le fit doucement rire. Il prenait déjà les gens du Ministère pour des imbéciles finis, mais ils atteignaient un nouveau niveau dans son esprit. Comme si un simple sortilège pouvait annihiler le plus grand mage noir actuel. La vie n'était pas aussi simple, tout ne se réglait pas d'un coup de baguette magique. Alors que Caelum s'intéressait de plus en plus à ces êtres évoluant aux côtés des plus jeunes, Obsidian n'aurait pas pu plus s'en ficher. Il continuait sa vie sans que ces bestioles ne viennent perturber son quotidien, allant même jusqu'à oublier leur présence avant de croiser un tigre dans le Londres sorcier. Voir ces animaux le perturbait toujours un tant soit peu, et manquait de le faire sursauter à chaque fois.
Au début de l'année 1979, Obsidian se mit à travailler à son compte, devenant un agent de sécurité sorcier employable à qui y mettrait le prix. Il profitait de la guerre et de la méfiance grandissante des gens pour faire semblant de leur apporter une protection dont la plupart n'avaient nullement besoin. Il aurait pu reprendre son poste au ministère, en tant que tireur d'élite, la corruption de ce secteur étant telle que son casier n'aurait pas été un problème, mais Obsidian avait déjà du mal à rester tranquille dans une pièce sans fenêtre. Rien que l'idée de passer toute la journée sous terre le mettait mal à l'aise, il ne retournerait définitivement pas là-bas. Il tient de toute façon trop de rancoeurs envers le Ministère pour pouvoir y travailler.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le premier grand coup qu'il dut administrer en tant que Mangemort se passa cette année également, à la fin du mois d'août. Il n'est pas prêt d'oublier cette nuit également, étant donné qu'il était totalement contre l'idée d'aller combattre des enfants sorciers à l'autre bout du monde. Pour Obsidian, le vrai fléau de leur monde était et est toujours les moldus, le fait que les sorciers se doivent de vivre cachés alors que leurs capacités seules prouvent qu'ils sont supérieurs à ces humains incapables de produire la moindre étincelle de magie. Il ne tient d'ailleurs aucune animosité à l'égard des né-moldus, tant que ceux-ci savent que leur place est dans le monde magique et qu'ils ne passent pas leur temps à prôner une sorte d'égalité impossible entre les deux mondes. Il n'y a pas d'égalité possible lorsque l'un des camps est clairement supérieur à l'autre, et que des règles incompréhensibles les forcent à vivre dans l'anonymat.
Et si Obsidian est prêt à suivre les décisions de Caelum les yeux fermés, l'attaque à Belize fut l'un des rares moments où le plus jeune s'opposa clairement à son aîné. S'il a efectivement suivi les ordres et porté son masque jusqu'en Amérique centrale, Obsidian n'a pas jeté de sort offensifs à l'encontre des élèves, se contentant de se protéger en attendant que l'attaque se termine, en espérant que personne ne le remarque. Parce qu'il pense que cette guerre n'a pas à opposer les sorciers entre eux, ça ne fait que réduire leurs forces déjà moins denses que celles des moldus. Il se souvient avoir attrapé le bras de Caelum lorsqu'ils sont rentrés chez eux, contenant sa colère face à ce qu'il semblait être un massacre injustifié. « C'est pas pour mutiler des enfants qu'on se bat. » Avait-il simplement lancé avant de lâcher son frère adoptif, de croiser le regard froid de celui-ci et de transplaner. Il n'était pas d'humeur à se disputer en plus avec ce qui était désormais son chef de famille. Il fallait qu'il se calme d'abord.
De 1980 à l'été 1982, il n'y eu pas de changement majeur dans la vie d'Obsidian. La peste des Patronus ne l'inquiéta que parce que des membres de sa famille risquaient de l'attraper, et que sa paranoïa le faisait imaginer les pires des scénarios. Les disciples de Shacklebolt, apparus à la suite du remède créé par celui qu'ils suivent, ne lui inspiraient pas confiance. Ils sortaient de nulle part, s'implantaient dans les plus hautes sphères du monde magique tout en semblant vouloir aider les recherches sur les Patronus. Mais pour lui, il y avait plus. Quel organisme de recherche finançait une coupe du monde de Quidditch ? Ça ne lui disait rien qui vaille, mais il gardait ses pensées pour lui. De toute façon, ça ne le regardait pas, du moins pas pour le moment. Il travaillait à Pré-Au-Lard, bien loin de tous les évènements importants de leur monde, surveillant l'établissement de la Vieille Brasserie. Ce travail ne le dérangeait pas le moins du monde, il était bien payé et rares étaient les fauteurs de trouble autres que quelques délinquants dans ce village. Et au moins, il ne risquait pas d'y croiser un seul moldu.  


Dernière édition par Obsidian L. Farquharson le Dim 17 Juil - 14:48, édité 4 fois
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 12:26 (#)
AAAAAAAHHHHHH wazaaa Je suis tellement content que tu sois lààààààà Et ton frère aussi wazaaa

Tu peux pas savoir Brille
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 12:27 (#)
WOW C'EST QUI N'IMPORTE QUI LAAAAAA wuuuuut

(re)Bienvenue beaux yeux quejenepourraijamaisvoir roger

PS: cesse d'être beau, c'est inutile roll
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 12:44 (#)
Rebienvenue Haww J'ai hate de voir ce nouveau perso hihi Et nous faudra des liens wuuuuut
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 12:50 (#)
re bienvenue hihi
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 13:17 (#)
Rebienvenuuue Han!
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 14:26 (#)
Re bienvenue ! Robert47cm
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 19:16 (#)
ow hihi re bienvenue Brille Chou Très bon choix d'avatar bave
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Lun 4 Juil - 20:12 (#)
Re bienvenue, joli monsieur. Robert47cm #teamashy4ever Je sais plus si je te l'ai dit, mais je suis fan des prénoms. dead Je reviendrai te harceler pour qu'on discute plus amplement de notre lien jaredditoui
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Mar 5 Juil - 1:58 (#)
enfin quoi, sept comptes dead
(re)bienvenue emrys Daengelo richard hihi de ce que tu m'as dit, je l'aime déjà Igor mais j'ai hâte de lire Chou
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Mar 5 Juil - 8:25 (#)
Re-bienvenue Haww
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Mar 5 Juil - 10:29 (#)
Richard God Armitage Yeah!
Welcome back, avec ton nom imprononçable xD
Isaure Lenoir
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Isaure Lenoir
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Isaure Lenoir, Mer 6 Juil - 19:33 (#)
BANG BANG

YOU SHOT ME DOWN REBIENVENUE EMRYS T'ES TOUT BEAU AVEC RICHAAAAAAAARD Twisted

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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Invité, Mer 6 Juil - 19:42 (#)
ah bah enfin, t'as sept comptes, t'as retrouvé ton état naturel wuuuuut rebienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO HOHOHOHOHOHOHOHOHHO HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Obsidian – I cannot stop this sickness taking over, it takes control and drags me into nowhere
par Contenu sponsorisé, (#)
 

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