BELLUM PATRONUM


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Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

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Ring-a-ring-a-roses, A pocket full of posies; Ashes! Ashes! We all fall down.
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par Guest, Jeu 28 Juil - 1:12 (#)
Dante Lewis Hélios
Parkinson
ft.Miles Mcmillan
Sang-Pur
27 Ans.
Célibataire
Bisexuel
Professeur de Langues
Zélos, un Glouton et un Dhole dans mes bons jours.
Pro-mangemort à tendance neutre.
crédit images
   
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À propos
Nom: Ai-je vraiment besoin de présenter ma famille ? Ce simple nom, Parkinson suffit à incarner en grande partie la pureté du sang anglais et le fardeau partagé avec d’autres rares autres, celui des traditions anciennes et de la défense de ces principes véhiculés depuis la nuit des temps.
Prénom: Dante. Je ne savais si ma mère, qui choisit ce nom, avait conscience, qu’elle me faisait partager le patronyme d’un écrivain moldu assez connu, dont j’ai lu les écrits et qui présentait de façon assez étrange des impressions que j’ai fait mienne. Quoi qu’il en soit, j’ai remarqué que ce prénom intriguait davantage les impur, que mes pairs, une différence marquant une éducation aux antipodes de la nôtre.

Lewis. Il s’agit là simplement du prénom de mon grand-père. Le point intéressant, réside dans la similarité avec mon premier patronyme. Un autre auteur, aussi étrange que le premier dont l’histoire m’a rappelé les récits magiques, à ce demandé, si cet homme n’était pas lui-même un mage. Quoi qu’il en soit, étudier les coïncidences n’a jamais été ma tasse de thé et demander à ma mère s’il s’agit là d’un aveu, vis-à-vis de ces lectures, signerait sans doute une guerre intestine dans ma famille, chose dont je n’avais nullement besoin.

Hélios, quant à lui, incarne la grandeur, la puissance et la mise en avant de l’être, seulement voilà, si je peux rapprocher les deux premières notions, bon gré, malgré de ma personne, je doute que le fait de briller en société, fasse partie de mes attributions. Je suis davantage une lune, qu’un soleil, comme l’indique la traduction grecque, mais je passerai sur ce détail, puisque ce n’en ai justement qu’un, de détail.
Âge et Date de Naissance: 27 Ans. Le 27 Juin 1955, à Londres. Nature du sang: D'une noble robe, soigneusement composé d'une main de maître durant des siècles, mon sang est à l'image des grands crus, composés des meilleurs éléments de ce monde. Il est donc pur, immaculé de toutes salissures.
Situation familiale: Mon père et ma mère, respectivement Anton Philéas Parkinson et Ayrin Théa Malfoy, sont tous deux de ce monde, ils se portent toujours merveilleusement bien, et même si nos relations ne sont pas fusionnelles, je tiens à eux et les respecte. Je possède également une tante, qui fut, pour beaucoup, responsable de mon éducation et de ma perdition entre autres, Ambroise Lys Parkinson, qui demeure dans le domicile famillal, depuis la perte de son mari, un certain Edwin Nikolas Nott.

Je possède une sœur de dix ans mon ainée, ainsi qu’un frère ainé avec lequel j’ai 5 ans de différence. La logique aurait voulu que je m’entende davantage avec le plus jeune de mes ainés étant donné que notre différence d’âge est plus minime et que nous partageons le même genre, mais il n’en ait rien. Je me suis toujours davantage entendu avec Nymphéa, qu’avec Vyrgil et c’est toujours le cas. Je suppose que le fait d’envoyer le dernier à Azkaban, par un concours de circonstances, n’a pas été pour améliorer nos relations.

Pour ce qui est de mon statut marital, je suis resté célibataire, épargné par mes parents, étant donné que je me suis plongé dans mon travail, mais aussi parce que je suis un peu l’ovni de la famille, davantage intéressé par mes recherches que par les humains eux-mêmes. Néanmoins, cela n’empêche aucunement mes proches d’essayer de me marier avec la première sang-pur honorable venue.
Patronus: Mon patronus se prénomme Zélos, nom emprunté au titan du zèle, de l’ardeur, et de la rivalité, patronyme qui lui colle d’ailleurs à la perfection. Il prend la forme d’un Carcajou la majeure partie de son temps, mais peut également arborer la forme d’un Dhole lorsque je suis de bon poil.
Miroir du Rised: Ce que je souhaite ne cesse de fluctuer, je dois avouer que lorsqu’il m’arrive de me poser des questions sur mes choix de vie, je n’ai guère plus de certitude qu’un adolescent en pleine croissance. Ainsi, le miroir ne cesse de me proposer des images différentes à chaque fois que j’y regarde, même si je note une certaine récurrence au niveau de mes désirs.
Epouvantard: Ce que je crains le plus… S’incarne dans la vision de mon frère. Ne vous méprenez pas, je n’ai pas peur de sa personne à proprement parler, même si sa santé mentale devrait éveiller chez moi quelques frissons d’angoisse, je crains de devenir comme lui. Lorsque je fais face à un épouvantard, c’est ma personne que je vois, avec les traits de mon frère, avec cette marque que je ne saurais voir, un regard où la liberté et l’indépendance sont des denrées annihilés depuis longtemps par la bêtise.
Composition de la baguette magique: Bois d'érable, cœur de phoenix, flexible de 32 centimètres.  Emploi: Professeur de Langue à Poudlard.Animal de compagnie: Un Phalanger volant du nom de Napoléon.
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Caractère
Il paraîtrait, qu’il y aurait des personnes capables d’être honnête, de celles qui agiront toujours en exposant leurs véritables sentiments, qu’importe la situation ou l’être se trouvant en face. Hé bien, laissez-moi vous dire de ceux-là, qu’en plus d’être des abrutis finis, ils n’ont en commun avec Dante, que le fait de partager le même oxygène, car lui n’est aucunement obsédé par cette quête de l’honnêteté, bien au contraire.

C’est un menteur éhonté, un manipulateur, qui fera toujours en sorte de trouver son intérêt en toute chose, en tout ce qu’il entreprend, et qui, une fois qu'il perdra cette étincelle, s’en lassera pour trouver quelque chose de plus complexe à observer. C’est quelqu’un d’assez versatile, qui en plus d’être un éternel insatisfait, se noyant même dans une quête de la perfection dans ses moments de « crise morbide », comme je me plaît à appeler ces instants, impliquant également sa curiosité sans bornes, à un faible pour les belles choses, qu'il se plaît à contempler jusqu’à les user, avant de finalement s’en détourner, sans plus de compassion. Néanmoins, lorsque quelque chose parvient à passer ces moments de flottements passagers, il reste fixé sur cette donnée, la tournant et la retournant en tout sens, avec fascination. Il aime également à expérimenter et à mettre en doute, détestant la sécurité des croyances générales, bercé par le scepticisme philosophique versant même parfois dans le nihilisme le plus complet, quand son esprit est au bord de la rupture ; car il reste avant tout quelqu’un qui réfléchit trop, un enfant trop curieux et cruel, se lassant de ses jouets brisés, mais qui en redemandera toujours davantage pour rallumer l’étincelle de ses grands yeux clairs.

Peu de personnes, peuvent se targuer de connaître quelqu’un réellement, mais, c’est différent pour moi, je le connais comme si je l’avais fait, et pour cause, de ma place de fragment, sans doute le plus important de tous, j’en connais un rayon sur ce drôle de personnage, de son assurance qui ne sert qu’à dissimuler sa lâcheté et sa crainte de se retrouver démuni, de son sarcasme, qui n’a d’utilité que de se protéger de l’attachement en se distançant des autres, mais aussi en faisant sur lui-même, ce même travail d’éloignement, de sa plus grande intelligence à son idiotie la plus profonde ; tout, je sais tout.

Tout d’abord, commençons par cette image usuelle, celle qu’il arbore le plus clair de son temps, ourlée de son air renfrogné, de sa froideur, caractérisée par cette distance permanente, quasi-maladive, qu’il met entre lui et l’autre dans sa plus grande généralité. Sang-pur ou impur, vague connaissance ou ami de longue date, peu importe la proximité ou non avec son être, il y aura toujours cette barrière, cet éloignement protecteur et confortable, qui donne l’impression qu’il est plus aisé de toucher sa personne matérielle, que ses véritables sentiments. Il ne fait pas facilement confiance, ne laissant que peu de chances à l’autre d’en faire autant avec sa personne, il n’est pas quelqu’un qui inspire réellement l’envie de s’épancher, néanmoins, c’est quelqu’un d’attentif et de sensible à son environnement, et c’est justement ce qui le dérange. Je suis certain, qu’il préférerait à cela, le doux confort de l'indifférence, mais cela serait contraire à son envie de savoir.Si je devais faire office de conseillier, je serais même d'avis que chérir cette distance pour votre bien-être, car, une fois qu’il prends confiance, il peut-être totalement inconscient, voir même dangereux tant il fait preuve de naïveté et d'imprudences, quand il se sent en sécurité, avec sa notion toutes relatives des limites, quand elle ne touche pas son travail.

N’était-il pas le fruit de l’éducation parfaite de ses géniteurs ? Avec cet air fier et impérieux, cette apparence si soigneusement tissée par des années d’apprentissages, qui ont fait de lui un digne représentant de son sang et de sa famille, un parfait chien dressé à obéir. Il est de ceux qui prennent le manque de respect en horreur et qui placent une croyance implacable en la préservation de leur intimité, prenant en horreur toute intrusion dans sa vie privée, autant que dans son espace vital. Vous comprenez donc, qu’il n’est pas très, voir, pas du tout, tactile, en fait les contacts humains et tout ce qui touche aux sentiments dans leurs généralités, le mettent mal à l’aise. Je dirais, que ce ne sont pas tant qu’il s’en désintéresse complétement, mais plutôt, qu’il ne sait jamais comme réagir, peut-être trop lâche ou effrayé à l’idée de faire une erreur de convenance ou simplement d’être blessé dans la manœuvre. Après tout, que ferait un être de glace, s’il révélait avoir un cœur, plus brillant et palpitant encore, que ceux qui prétendent montrer patte blanche en permanence.

Parlons-en, de cette sécurité, de ces moments où son éducation et sa crainte, ne sont plus assez puissant pour contenir cette jeunesse perdue, ces instants où il fait preuve de charme, car enjôleur, doux, caressant et plaisant, il peut l’être s’il se donne la peine de s’ouvrir. Il est capable de sourire et d’aimer, se montrant même très protecteur envers les (très) rares personnes qui trouvent grâce à ces yeux, préservant ses sentiments pour ceux qui le méritent selon lui. Dans ces moments, je me risquerais même à dire qu’il est attachant et je ne serais pas loin de la vérité. Lorsqu’il place cette audace, qui le caractérise dans son travail, dans le rêve et les pensées plus fugaces, il se révèle même avoir une âme d’artiste, se plaisant à embrasser les différents arts dans leurs totalités, mais aussi à vouloir les comprendre, trouvant justement en eux, une source d’intérêts intarissable .Si je devais finir sur ces mots, je dirais, que c’est un enfant enfermé dans une apparence d’adulte de glace, aussi rancunier que susceptible, aussi futé que stupide, qui se laisse guidé par les remous de ses pensées aussi logiquement illogiques, qu’opposées.
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Patronus
Zélos est apparu durant ma dernière année à Poudlard, durant les fêtes de fin d’année, que je passais en compagnie de ma famille. Si j’avais tout d’abord été surpris par sa soudaine apparition, au beau milieu de la salle de réception, je fus quelque peu rassuré, par le fait de ne pas être le seul dans cet état, en voyant quelques proches cousins, plus jeunes que moi, être victime de ce même nuage argenté. Le véritable soulagement, vint néanmoins, quand ce dernier arbora une forme plus solide, qui me permit de l’identifier comme étant ce patronus, que j’avais déjà fait apparaître durant mes cours, celle d’un imposant Glouton, dont la taille, supérieure à celle de l’animal sauvage, laissait présager qu’il n’avait rien de bien « naturel » et qu’il était bel et bien magique, chose qui rassura, entre autre, mes parents. Les rares doutes qui persistaient dans mon esprit, furent clarifiés par mon aînée, Nymphéa, quand elle vint me trouver avec l’un des exemplaires de la Gazette du sorcier, expliquant une fois de plus, l’incompétence du ministère et révélant une fois encore que même sans agir, les nôtres, les sang-pur engagés dans la lutte pour notre sauvegarde de notre patrimoine, étaient bien plus futés qu’ils ne le seraient jamais.

Pour en revenir à Zélos, j’ai su dès le départ que nous étions faits pour nous entendre, pensées qui se confirmèrent à la rentrée, quand le château, en ébullition à cause de l’apparition des patronus, était plus animé encore qu’à l’accoutumer. En effet, si certains semblaient s’adonner à des discussions animées avec des personnes auxquelles, ils n’auraient jamais eut la présence d’esprit d’adresser la parole, sous prétexte d’admirer ce nouveau phénomène, incarné par un ensemble de boules de poils, variant du mignon à l’hideux, je demeurais à l’écart, préférant observer sans interagir, ce qui était pourtant loin de décourager un sang-impur idiot, qui s’approcha de moi pour admirer mon patronus. Quand j’avais cru devoir agir de moi-même pour le repousser, étant donné que je m’estimais toujours maître de mon bout d’âme, ce dernier s’avança de lui-même, tout croc dehors, hérissant sa fourrure épaisse, pour repousser l’intrus avec virulence, pour mon plus grand plaisir. Ce fut donc avec un sourire amusé et supérieur, que j’ai regardé la vermine détaler, observant mon patronus, me jeter une sorte de regard fier de sa personne, signant le début d’une grande entente.

J’en ai appris de plus en plus sur sa personne, sur la différence entre ces deux formes par exemple.

La première, celle qu’il arbore la plupart du temps, est celle d’un Carcajou ou Glouton, un animal assez territorial et agressif, qui n’hésite pas, en dépit de sa taille modeste à se faire entendre, il ne faut d’ailleurs pas se fier à cette dernière, car sous cette petite carcasse, il détient une force assez destructrice et une mâchoire tout aussi terrible que son caractère irritable ; de quoi me rappeler certains traits de ma propre personnalité. Si sous ces deux formes, Zélos demeure somme toute, fier et entêté, ces derniers traits le sont tout particulièrement sous cette première forme. Il est d’une arrogance rare, très dominant et tient particulièrement à son espace vital, et par conséquent au mien. Il est aussi sarcastique et aime à se moquer des autres, tant et si bien, que je me dis qu’il aurait dû être une hyène, vu se malin plaisir qu’il prends à surprendre les gens pour s’amuser au détriment de ces derniers.

Sa seconde forme est celle d’un Dhole, un chien sauvage, réputé non seulement pour son caractère farouche, mais aussi pour sa méfiance. Le caractère de base de Zélos, ne diffère pas réellement de sa forme habituelle, si ce n’est que sous celle-ci, il est plus protecteur et se laisse approcher plus facilement. Il devient ainsi plus sociable, sans toutefois bercer dans le sentimentalisme inutile, alliant en son sein, un courage plus accru, mais aussi une plus grande maladresse. Je ne compte pas le nombre de fois, où il a failli briser des choses sous cette forme, d’autant que pour ne rien gâcher, il se montre entêté au point de réitérer à plusieurs reprises les mêmes erreurs, en résumé, ce n’est pas sa forme la plus lumineuse, mais cela me permet de rire à ces dépends. Il est d’ailleurs plus commun de le voir quand je suis dans un bon jour, ou malade, semblant relié à mes sentiments positifs.
   
Pseudo et âge: Alice, 24 Ans, enchantée. ceymwaPedro Où as-tu trouvé le forum ? Dans les nuages? Personnage: Inventé avec Famille de sorciers. As-tu un autre compte sur BP ? Nope, j'aurais presque envie de dire, Not Yet....Presque. Présence: 5/7 sir! Une remarque ? Daengelo Brille  


Dernière édition par Dante L. Parkinson le Sam 6 Aoû - 17:42, édité 15 fois
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Message Re: Ring-a-ring-a-roses, A pocket full of posies; Ashes! Ashes! We all fall down.
par Guest, Jeu 28 Juil - 1:12 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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I ◊ Does He Know That My Destiny Lies With Him ?

J’avais été préparé des mois durant à sa venue, le troisième enfant, cet autre membre de notre fratrie, auquel il incuberait de perpétuer notre lignée pure et parfaite. Mes parents m’avaient expliqué ce qui allait se passer, avec leur mesure habituelle, même si je percevais, une certaine excitation dans leurs expressions, mais surtout dans celles de Nymphéa, qui était déjà intenable depuis quelques jours, je veux dire… Encore plus que d’habitude, trop heureuse d’avoir un second petit-frère. Pourtant, maintenant que je l’avais devant moi, callé entre mes bras qui tremblaient de crainte de le faire tomber, j’avais peur qu’il soit trop fragile, trop faible pour se lever et faire face au monde, avec ces yeux trop grands, qui me fixaient sans discontinuer, alors que ses mains boudinées et minuscules tiraient sur les pans de ma chemise. Sa voix me semblait bien trop faible, pour un jour s’élever contre nos détracteurs, et ces gazouillements incompréhensibles, me faisaient douter qu’un jour, il fasse preuve de la moindre intelligence. Je me suis alors demandé, si moi aussi, je ressemblais à cela quand j’étais petit ? Il était si fragile, si désespérément faible, qu’il ne suffirait que d’une minute d’inattention, que je ne le serre trop fortement contre moi, pour qu’il ne soit plus, que d’un claquement de doigts, j’efface mon nouveau petit frère de cette nouvelle existence qui lui était offerte.

Néanmoins, je n’en ferais rien, absolument rien, parce que je connaissais mon devoir, celui de le protéger, jusqu’à ce qu’il devienne assez fort pour se tenir à mes côtés et surtout, parce que je n’avais aucune envie de lui faire du mal, bien au contraire. Moi aussi, j’étais heureux de sa venue, heureux de ne plus être le seul «petit-homme » de la famille et de pouvoir un jour partager, tout ce que je savais déjà. J’ai esquissé un sourire, avant de caresser ses cheveux bruns, le serrant juste un plus fort entre mes bras, qui ne tremblaient plus à présent.

Ainsi, à chaque fois que j’en avais l’occasion, je me tenais près du berceau, je discutais avec lui, je lui lisais même des histoires, veillant d’un œil attentif à ce que les elfes de maison, ne fassent rien qui pourrait mettre sa santé en danger. Je le quittais si peu des yeux, que ma mère finit par me nommer gardien de Dante, son chevalier servant en quelque sorte, et c’est tout fier que j’arborais ce titre, parce que c’était ce que j’étais, son gardien.
                                                                                           
Vyrgil Anton Parkinson.

II ◊ “Demons'll charm you with a smile, for a while,But in time...Nothing can harm you, not while I'm around. “

Je ne prétendais pas que les choses étaient immuables, j’étais assez âgée pour comprendre, d’autant que j’étais en pleine adolescence, que tout évoluait afin de prendre des chemins différents. Pourtant, j’avais du mal à comprendre et accepter, cette froide distance qui s’était installée entre Vyrgil et Dante. Je me souvenais, que depuis la naissance de notre petit-frère et jusqu’à ce qu’il soit en âge de comprendre et d’étudier, ils étaient inséparables, mon cadet était vraiment tout le temps collé aux basques du plus petit, ne cessant de me repousser, quand j’essayais de m’immiscer dans leur relation privilégiée. Je me souvenais encore combien j’étais furieuse qu’il m’éloigne ainsi du plus jeune, imaginant toute sorte de stratagèmes, pour l’occuper ou déjouer sa méfiance, afin de pouvoir jouer, moi aussi avec Dante, dont les mimiques de poupée de porcelaine, accrochaient toujours un sourire sur mes lèvres. J’aimais profondément mes deux frères, en dépit de la contenance dont nous devions faire preuve en public, n’hésitant pas une seule seconde, à entrainer le dernier d’entre nous, dans des situations pas possible, que j’assumais totalement. Quand Dante faisait une bêtise, j’étais celle qui en prenait la responsabilité, le protégeant à ma manière.

Je ne savais précisément quand leur relation avait changé, mais je soupçonnais que la chose résultait de plusieurs causes. La première et pas des moindres, était la rentrée prochaine de Vyrgil à Poudlard et le fait que ses cours appliqués, se faisait plus prenants et intenses, de telle sorte, qu’il n’avait plus autant de temps libre et par conséquent, moins de temps à accorder à Dante, mais aussi et surtout, à cause d’Elle, Ambroise. J’avais cette tante en horreur, s’il le mythe moldu de la sorcière devait être réel, elle l’incarnait parfaitement, aussi folle qu’elle était belle, aussi mauvaise que dénuée du moindre scrupules, mais surtout d’un égoïsme sans nom, que tous mettaient sur le compte de son assurance. Si l’on avait pris tous les sentiments, les plus sombres et désagréables en les repêchant dans les égouts de l’humanité pour les rassembler en un seul être, elle serait l’incarnation parfaite de cette création odieuse. Elle était la sœur jumelle de notre père, une Parkinson digne de son nom, qui après un long voyage à l’étranger, avait mystérieusement perdu son mari, issu de la réputée famille Nott, dans des circonstances plus que douteuses. Ce fut donc tout naturellement et pour notre plus grand malheur, qu'elle vint habituer avec nous dans le manoir. J’étais certaine, que jalouse comme elle était, elle avait dû envier, cette relation fusionnelle, qui unissait Dante et Vyrgil et avait tout fait pour les faire s’opposer.

Je détestais ma clairvoyance par moment, d’autant plus lorsque je ne pouvais agir pour empêcher ce que je voyais de se produire. Une fois que Vyrgil quitta à son tour le domicile familial, Ambroise, se retrouva à veiller sur Dante, sur son éducation, mais aussi sur l'intégrité sa personne, mes deux parents étant souvent en déplacement. Si elle ne lui faisait aucun mal physiquement, du moins à ma connaissance, je savais que son emprise était mentale, plus pernicieuse. Je ne comptais les nombreuses fois où, je l’avais surprise à susurrer des paroles au plus petit, alors que son regard perfide était ancré sur Vyrgil. Cela bien entendu, ne l'empêchant nullement de s’adresser au concerné avec son grand sourire, s'accompagnant son ton mielleux agaçant, par la suite. J’avais voulu persuader mes parents, que les intentions de ma tante n’étaient pas toujours louables, mais ces derniers m’avaient sévèrement réprimandés, en me disant que médire sur la famille n’entrait pas dans nos convenances et que continuer sur cette voie, ne ferait que m’attirer des ennuies. Ils étaient totalement désespérément aveugles, comme la majorité des adultes d’ailleurs, ne voyant que les avantages de cette cohabitation. À cause d’elle, j’avais commencé à détester chacun de mes départs pour Poudlard, craignant ce qu’elle pourrait faire sans personne pour éloigner mon petit frère de ses griffes de harpie.

Il n’avait fallu que deux ans, pour que Dante se transforme, il souriait beaucoup moins, se complaisant dans une figure froide et distante, préférant aux distractions, passer de longues heures à étudier. Il ressemblait à un petit robot et si ma famille trouvait, que ces efforts pour apprendre, mais aussi ces phrases, toutes chargé d’envie de dépasser Vyrgil, de montrer, qu’il était le futur « homme » de cette famille, attendrissantes, moi je ne voyais là que l’œuvre d’Ambroise. Alors, quand je venais en vacances, je faisais tout pour retrouver mon petit-frère, parvenant même, à lui décrocher des éclats de rire, l’éloignant sans une once de pitié de son « éducatrice » que je défiais ouvertement, en dépit des réprimandes. Néanmoins, peu importait mes efforts, jamais je ne parvins à rapprocher de nouveau mes deux petits-frères. Vyrgil, pour sa part, ne réagissait que peu aux « attaques » de Dante, mais ne faisait rien pour le dissuader de poursuivre dans cette voie, se contentant de sourires évasifs et parfois arrogants, quand ce dernier se montrait trop invectif. En bref, je n’étais pas aidée, mais j’y croyais et j’agissais, avec les moyens que j’avais.
                                                                                       
Nymphéa Lys Parkinson.

III ◊ “I don't know what the fuck's up with this kid! “

Je ne suis pas un enfoiré complet… Enfin, tout dépend du point de vue où l'on se place. Néanmoins, il y a une chose qui est certaine, j’adore particulièrement me moquer de mes amis proches. Ainsi, à la rentrée, à chaque fois que l’un d’eux accueillaient un membre de sa fratrie, encore jeune et innocent, je me plaisais à les taquiner sur l’apparence frêle ou sur la naïveté des ces derniers, faisant même des rapprochements entre l’inexpérience de ceux-ci et cette carapace, que nous autres, sang-purs aguerris, avions appris à polir avec les années. Il est assez rare, avec la protection dont le cocon familial nous entourait souvent, que nous ne conservions notre masque, lorsque l’excitation se faisait trop forte ou quand la crainte de faire face à un nouveau mode de vie faisait surface. Tout ceci donnaient donc lieu à des souvenirs mémorables et somme toute assez ridicules de nos rentrées, d’autant pour les personnes comme moi, qui aimait en rire. Seulement voilà, quand Vyrgil, mon meilleur ami de longue date, me montra son petit-frère, j’ai fait une moue déçue. Non pas parce que ce dernier était insipide, bien au contraire, mais simplement, parce qu’il n’avait pas mesure à se moquer de quoique ce fut.

Il était simplement assis là, attendant son tour, sans parler à personne, scrutant avec attention ce qui se passait, son regard se fixant tour à tour sur plusieurs éléments avec quiétude. Quand vint le moment de poser le Choixpeau sur sa tête, il n’avait pas bronché, affichant cette détermination dénuée de failles, comme s’il avait déjà toutes les réponses sous son crâne, avant de se joindre dans un calme olympien à notre table, celle des verts et argents. Il n’y eut pas d’effusion de joie, juste de discrets sourires en direction de la table des rouges et ors, où sa sœur Nymphéa, se trouvait. Il parlait d’une voix mesurée, quand les autres lui posaient des questions, semblant tout de même assez mal à l’aise, quand les contacts se faisaient trop prononcés, preuve, selon moi, qu’il n’était pas qu’une simple statue de marbre. J’ai échangé un regard avec son aîné, avant de reporter mon attention sur les autres élèves attendant d’être nommés. Il y avait quelque chose qui m’avait marqué, dans cet échange, ou plutôt ce non-échange, entre les deux frères Parkison, pas une seule fois, ils ne s’adressèrent le moindre regard ou le moindre mot, bien qu’ils fussent assis l’un à côté de l’autre. En réalité, ils ressemblaient à deux parfaits étrangers, tant et si bien, que sans leurs traits communs, personnes n’auraient pu deviner la nature de leur lien.

Dante, quand il n’était pas avec ses camarades de classe, demeurait souvent en notre compagnie, il était assez mature et ses sujets de conversation étaient intéressants, bien que ce dernier devienne totalement dépassé, lorsque nous parlions de sujet plus…Osés, semblant si mal à l’aise avec cela, que nous prenions un malin plaisir à les aborder en sa présence. Je me souviens, qu’il avait toujours le nez collé à ses bouquins, finissant souvent ses devoirs en avance, approfondissant toujours les sujets avec application, pour les maîtriser du bout des doigts. Je ne dirais pas que tout lui tombait tout cuit dans le bec, ce serait mentir, mais il travaillait si dur, même les week-ends où nous avions l’autorisation de sortir, qu’en finalité, nous nous retrouvions à l’entrainer avec nous, quand Nymphéa ne s’en chargeait pas et même après que cette dernière finisse ces études, une année. La proximité que j’avais avec les deux frères, me permit ainsi de remarquer, cette rivalité que Dante nourrissait envers Vyrgil, voulant souvent le surpasser dans les domaines auxquels ce dernier touchait, frôlant même parfois des prises de risques insensés. Je pût d’ailleurs le vérifier de manière assez spectaculaire.

Vyrgil et notre groupe, avions depuis, que nous avons pu accéder au terrain de Quidditch et au cours de vol en balais, intégrés l’équipe de Quidditch des Serpentards, où le second de la famille Parkinson était attrapeur et moi Capitaine. Lorsque Dante vint me trouver, transpirant d’assurance et de détermination, j’étais en train de terminer de ranger les équipements, étant de corvée ce jour-là. Il m’a alors demandé sans détour, de l’aider à intégrer l’équipe, qu’il se savait capable de remplacer son aîné. J’ai bien entendu refusé, il était bien moins expérimenté que Vyrgil et nous étions plus que satisfait de ses capacités, pourtant, il a insisté, me prouvant de façon bien trop intelligemment menée, pour ne pas ressembler à de la manipulation, que je devais lui donner sa chance. Je savais d’expérience, qu’il ne me lâcherait pas, j’avais pu remarquer, à de nombreuses reprises, combien il pouvait être entêté et hargneux, alors j’ai décidé de couper la poire en deux en lui promettant de l’aider à s’entraîner, mais, sans lui promettre une place à la clé et à ma grande surprise, il accepta.

Cela dura deux ans, deux années, de sa troisième à sa cinquième année, durant lesquelles, le plus jeune s’entraîna de manière acharnée, faisant même légèrement baisser ses résultats, avant qu’il ne parvienne à un niveau, que je pourrais qualifier d’excellent. Ce fut donc sans surprise, qu’en passant les tests pour devenir attrapeur, qu’il remporta la place haut la main, évinçant alors son ainé et les autres postulants. Durant l’année qui suivit, il devint la coqueluche de l’équipe, étant à la fois consciencieux et complétement cinglé, prenant des risques tels, que je crus de nombreuses fois qu’il allait y passer. Bien entendu, son attitude, lui valu de se faire réprimander et quelques séjours à l’infirmerie, mais les résultats étaient là et c’était ce qui lui importait. Il continua sans faillir, brandissant ses victoires au nez et à la barbe de son ainé, avant de finalement tout lâcher, sans préavis, mettant tout sur le compte de la lassitude. La surprise m’avait totalement estomaqué, de même que l’équipe, qui ne s’attendait véritablement à ce qu’il nous lâche en cours de saison.

Ce jour-là, celui de l’annonce de son retrait, j’avais été tout bonnement furieux, allant même jusqu’à l’agripper par le bras, en lui crachant de s’expliquer, mais tout ce que je reçus en retour, fut un haussement d’épaule blasé, avec cette simple phrase.

-« Je lui ai prouvé que j’ai été meilleur en une seule année qu’il ne l’a été durant trois ans, cela m’ennuie à présent…»


J'avais vraiment cru que j’allais l’étriper, mais cela n’aurait servi à rien, j’avais compris ce qu’il avait voulu dire et je voyais à présent, combien ce désir de dépasser son frère était néfaste. Bien entendu, Virgyl revint dans l’équipe, mais il était nettement moins performant que son frère et cela le suivit jusqu’à ce qu’il arrête de jouer. Il semblait que Dante avait réussi un coup de maître.
                                                                                         
Phill Tuomas Nott.

IV ◊ “Human Sadness.“

Je n’étais plus un enfant maintenant, je ne devais plus me laisser dévorer par les fantômes qui me faisaient si peur jadis, je ne devais plus être aussi manipulable et influençable. Pourtant… Et pourtant… Je me retrouvais de nouveau là, à tenir cette lettre dont le papier de qualité semblait caresser la pulpe de mes doigts, rédigée à l’aide de ses boucles élégantes et sévères à la fois, ce parfum capiteux et féminin flottant toujours, magiquement attaché à chacune de celles que je recevais chaque semaines. J’ai poussé un soupir, avant de l’envoyer valdinguer dans le feu de la cheminée, la regardant partir en fumée, l’immaculé prendre une couleur flamboyante puis terme, avant de disparaître pour de bon, tandis que les flammes léchaient mes traits. Je me suis alors surpris à désirer que ces pensées aussi, s’évaporent avec autant d’aisance. Ces missives venaient toujours de la même personne, de ma tante Ambroise, celle qui m’avait fait réaliser tant de choses, qui m’avait éduqué, en quelque sorte. Elle m’avait ouvert les yeux sur la réalité d’une existence telle que la mienne, sur la cruauté de ma position, mais aussi sur la fragilité de cette dernière. La facilité avec laquelle il serait possible d’être évincé, avalé par l’ombre gigantesque de Vyrgil, le fils parfait, celui devant lequel on tombait en admiration, devant ses prouesses sportives, devant sa détermination à rendre notre nom plus prestigieux encore, celui qui brillait durant les réunions de sang-pur, par son aisance et ses sourires sans défauts. Quand moi, je devais batailler pour obtenir ce que je voulais, lui se contentait de parvenir à se rattraper de justesse au bord du précipice de la médiocrité, cette pratique se faisant acceptable parce qu’il avait toujours été ainsi, mais moi, plus je poussais, plus mes parents attendaient que je mette la barre plus haut encore, à chaque bonds, il me fallait sauter plus loin, me démener, plus fort que mon abruti de frère ne l’avait jamais fait. Je n’avais ni son physique, comme mon corps bien trop fin se plaisait à me le rappeler, ni cette fibre sociale avec les autres. Lorsqu’il décochait une expression avenante, aussi naturelle que sa respiration même, moi je ne pouvais que me sentir mal à l’aise, que me comporter de façon timide et/ou étrange. C’était pathétique, mais je le jalousais, si fort, que même depuis son départ de Poudlard, même sans que personne ne me parle de lui, je sentais son ombre peser sur mes épaules.

J'avais fini par détester mes retours au manoir durant les fêtes ou les grandes vacances, quand je voyais combien son travail au sein du ministère, au sein des tireurs d’élite, le satisfaisait. La façon dont son regard pétillait quand il racontait ses missions, cette manière dont mes parents et ma tante, riaient de chœur avec lui. Mon cœur se noircissait d’envie, d’autant que je n’avais rien choisi d’aussi palpitant, rien d’aussi exaltant pour mon second cycle, préféra au faste de l’offensive, les recherches dans le domaine de l’enseignement. J’avais développé un talent certain pour tout ce qui touchait à l'apprentissage de langues magiques. J'avais souvent le nez plongé dans les bouquins, alors il fut tout naturel que je me questionne sur les livres plus anciens au language étrange et parfois oublié. Néanmoins, je n’avais pas vraiment de quoi me vanter en société, après tout, ce que j’étudiais, la passion que j’avais, les non-initiés, ne voyaient en cela qu’un ensemble de charabias abstraits, juste bons à se vanter l’espace d’un court instant, mais je connaissais les véritables possibilités et les connaissances que refermaient ces langues "secrétes". Fort heureusement, certains jours, nous avions également la visite de Nymphéa, qui après avoir réussis dans le domaine de la justice magique, était devenu une terrible avocate, redoutée par ses pairs. Je m’entendais toujours merveilleusement bien avec elle et nos discussions étaient aussi diverses que variées, elle était d’ailleurs l’une des seules à comprendre mon amour pour les sorts ou les runes, en un mot, elle était aussi bien ma sœur que ma meilleure amie.

L'adolescence se rapprocha assez de ce que l’on pouvait appeler un champ de mines, une oscillation où je me cherchais, évitant les comparaisons entre ma personne et mon frère, tout en trouvant une place qui me conviendrait en ce monde, une façon d’associer ma passion et ma soif de connaissance, avec l’établissement de relations quasi-obligatoire, que mes parents m’imposaient. J’ai réussi à trouver l’équilibre, discutant avec mes camarades, m’ouvrant, sans jamais trop en dévoiler sur ma personne, me servant d’eux comme vitrine de ma normalité. Normalité que je recherchais d’autant plus, quand la proximité de mes camarades, me révéla un autre trait de ma personnalité épargné par les hormones jusqu’alors, celui qui me clarifiait avec assez de virulence, qu’il n’y avait pas que le corps féminin qui avait ses attraits, me faisant jongler avec une donnée de plus à gérer et à dissimuler pour conserver ma réputation.
                                                                                         
Dante Lewis Parkinson.

V ◊ “I’m Just A Sucker For Pain. “

Ce fut sans surprise que j’obtins mon diplôme de fin d’études, avec de très bonnes appréciations de mes différents professeurs, intégrant presque immédiatement un groupe de sorciers spécialisés dans la recherche sur les créatures magiques, dans mon domaine des langues, aidant à la compréhension de certaines d'entre elles, celles qui pouvaient communiquer avec nous. Totalement immergé dans ce milieu familier, je me suis rapidement senti chez moi, parvenant même à apprécier ces collègues qui m’entouraient. Je m’étais même habitué à la présence de Zélos, apparu peu de temps avant la fin de mes études, durant ma dernière année à Poudlard. Tout avait bien commencé, il aurait été si facile pour moi de continuer dans cette voie, d’ignorer les préceptes de ma famille, mais surtout de mon frère et ma tante, qui, s’étant corsés avec les années, correspondaient de moins en moins en ma vision des choses. L’envie de vouloir égaler Vyrgil, dans le meilleur, mais surtout dans le pire de ses expériences, aurait dû me passer depuis toutes ces années. Je pensais avoir grandi et mûrit, mais la réalité me rattrapait avec violence, même avec la satisfaction que je retirais de mon existence, il m’obsédait toujours autant. C’était sans doute ce qui m’avait fait le suivre dans ce bourbier, certes pas l’unique raison, ma stupidité et ces résidus d’idéaux toujours ancrés en moi, n'étant pas non plus étrangers à l'affaire.

-« Il est temps de prouver ton allégeance à ton sang, on appelle cela des missions de nettoyages. Je sais que tu n’es pas vraiment pour les missions de terrains, mais tu ferais un bon back-up, tu pourras cacher effacer nos traces, préserver notre discrétion. Tu en penses quoi ? »

C'était ce qu’il m’avait dit, son regard clair planté dans le mien, cet air fier toujours ancré sur ses traits, ce petit sourire suspendu à ses lèvres. J’aurais pu lui dire d’aller se faire voir avec ces idées bancales, motivées par une soudaine montée d’envies de préservation de notre sang, mais je n’ai rien fait de tout ça. Je pensais avoir encore des choses à prouver à ma famille, à ceux qui partageaient mon sang et un frère à égaler. J’ai accepté, je l’ai suivis, je les ai couverts avec attention, usant de sorts aussi dissimulateurs et que perfides pour les cacher, mais aussi les rendre plus offensifs encore. Les attaques se multiplièrent, surgissant dans des lieux différents et éloignés, ne se faisant jamais trop gourmandes, juste assez pour effrayer la population impure, mais jamais assez pour relier les attaques entre elles ou alerter le ministère. Je suspectais mon aîné de tirer également les ficelles des liens qu'il entrentenait avec certaines connaissances parmi les enquêteurs entre autre, pour esquiver certains écueils que j’aurais omis. La vérité, néanmoins, était que ces attaques gratuites me rendaient malade, je ne supportais pas de savoir que j’avais aidé à tuer ces gens, même de façon indirecte, mais je continuais de m’enfoncer dans ces sables mouvants, terriblement attirants. Pourtant, je n’étais pas totalement satisfait, je sentais toujours cette supériorité incarnée par mon frère, je ressentais toujours cette colère me ronger, celle qui me soufflait qu’il devait sombrer, pour de bon.

Nous ressemblions à une meute de chiens juste assez éduqués, pour pouvoir suivre une ligne de conduite sans partir en vrille et tout foutre en l’air, excité par les cris et l’odeur du sang. Nous étions assee nombreux, il y avait plusieurs mangemorts présents, dissimulés dans l'ombre, prêt à attaquer à tout moment ces êtres avec lesquels j'avais peut-être conversé un jour, à fondre sur les impurs comme la misére sur les pauvres, sans distinctions, mais avec une rage motivée par la peur de l'autre. Ce soir-là, j’avais décidé de me mettre en avant, voulant, soit disant, à l’image de frère, être sur les devants la scène, sentir la peur, la voir de mes propres yeux, soigneusement dissimulés sous mon voile de tissu. Ma présence, n’était néanmoins, pas centré sur cet objectif, monté de toutes pièces et appuyé par mon comportement passé pour endormir leurs vigilances. Je l’avais finalement trouvé, ce moyen de le faire tomber et mon plan était parfait. Dès lors, que l’assaut fut lancé, je n’avais plus de doutes.

Je l’avais en joug, ma future première victime, pointant ma baguette dans sa direction, prêt à l’immoler pour le besoin de ma soit disant ascension, une façon de me prouver que moi aussi, je  pouvais mordre, que j’étais aussi un chien enragé par ce besoin de supériorité. Ce fut ce moment que choisi son maudit patronus pour me bondir dessus, déchirant mes habits et révélant ainsi, ce tatouage magique que j’avais fait des années auparavant, représentant l’un des fils de Loki, Jormungandr, le serpent dévorant le monde, marque de l’éternel recommencement ; même si dans le feu de l’action, je n’y ai que peu prêté attention. Bien entendu, face à cette agression, Zélos réagit au quart de tour, plaquant l’assaillant au sol, après l’avoir saisi avec violence à la gorge, poussant même le vice jusqu’à traîner le canidé loin de son maître, le faisait ainsi se tordre de douleur. J’aurais dû me sentir satisfait, mais cela me donnait envie de vomir, c’était pathétique, ce corps humain si faible, j’avais envie de mettre un terme à tout cela, comme les voix pressantes de mes compagnons me criaient de le faire, excité à l’égale d’une bande de requins affamés, mais je demeurais bloqué. Était-ce là que prenait fin ma détermination ? Était-ce cela l’agressivité légendaire de mon clan, ancré dans mes gênes ? Il a fini par sombrer, sans doute submergé par les sensations, alors que les voix pressées n’annonçaient la venue d’aurors. La première ligne de défense fut rapidement submergée, mais je n’eus pas le loisir de voir l’affrontement, car déjà le portoloin, nous engloutissait mon frère et moi. Dès lors que j’ai atterri sans douceur, contre le sol de la maison abandonnée qui nous servait de point de retour, j’ai su que le piège venait de se refermer et Vyrgil, qui s’agitait nerveusement en tout sens, n’ayant aucunement idée, que tout cela, cette gourmandise, signerait sa fin.

Il fut assez aisé, de remonter à mon aîné, grâce aux indices que j’avais laissés, le trempant jusqu’à la moelle dans cette histoire, dont il était l’un des participants. Il fallait dire que l'affaire avait fais grand bruit, le fait d'attaquer le camp des éléves de Poudlard, les protégés de cet énerguméne de Dumbledore, tuant ainsi bon nombres d'innocents selon les journaux, n'était assurément pas du goût de tout le monde. Nymphéa ne put assurer sa défense, en raison de ces liens qui l'unissait à mon frère, mais manda l’une de ses connaissances, toute aussi réputée pour le faire. Je n’avais bien entendu pas été inquiété, tout d’abord parce que nous ignorions pour la plupart l’identité des uns et des autres, mais surtout, parce que j’étais un élément extérieur et que mis à part mon aîné, personne ne pouvait me lier aux événements, n’ayant bien entendu pas été assez bête pour utiliser ma propre baguette pour commettre ces crimes. Lorsqu’au moment de la sentence, le sauvant du baiser du détracteur, mais lui infligeant une peine infime comparée aux actes commis, j’ai rencontré son regard, j’ai alors su, qu’il savait que je l’avais piégé, que j’avais mis les limiers du ministère à ces trousses et je n’eus droit qu’à un sourire de défis pur, auquel je répondis.

Après cela, si mon désir de quitter l’Angleterre fut compris par ma famille, je me suis bien gardé de leur dire ce que j’avais fait, ni même que je nourrissais ce désir d’éloignement, depuis longtemps déjà. Au moment crucial, je me suis rendu compte, qu’il n’y avait qu’une chose que je regretterais et que cette entité n’était autre que ma sœur aînée.
                                                                                         
Dante Lewis Parkinson.

VI ◊ “I can make your problems go away and I ain't scared of shit. Whatever the fuck it is I take care of it. “

Jamais je n’aurais pensé remettre les pieds dans cette maison un jour, je ne l’avais que peu connu, de mon propre regard, j’entends, mais elle me semblait étrangement différente. Je ne savais si c’était le fruit des décorations qui la peuplaient ou de la vie qu’il y avait entre ces murs de pierres habituellement si froids, ni même, s’il ne s’agissait pas simplement du transfert des émotions de mon lié, comme je me plaisais à l’appeler, mais l’atmosphère y était différente, plus joyeuse et emprunte de légèreté en somme. Néanmoins, je la ressentais en fond, cette tension latente, au travers des membres de la famille de Dante, mais aussi des Londonniens que nous avions croisés depuis notre retour. Tout dans leurs expressions, traduisait un terrible malaise qui c’était instauré, en notre absence, s'ajoutant à la gêne des retrouvailles. Chose totalement compréhensible, d’autant que Dante n’avait répondu à aucunes lettres, allant même jusqu’à bouder les festivités familiales diverses, passant en un mot pour mort. C’était ce qu’il était en quelque sorte, puisque le Dante qu’ils connaissaient tous, n’était plus.

Depuis son départ d’Angleterre, Dante avait été une autre personne, à l’image de ces pays drastiquement différents que nous avions visités, il s’était métamorphosé en autre chose, changeant un peu plus au fil des rencontres qui jalonnèrent son chemin. Sa façon de voir et de comprendre ce qui l’entourait, lui permit d’adopter une vision extérieure à celle qu’on lui avait inculquée depuis qu’il était enfant, une vision peut-être plus diluée, impliquant une mise en doute plus poussé de tous ces acquis. Ce fut aux alentours de ses années, avec cette prise de distance, qu’il commença à adopter cette vision sceptique de son existence, penchant même dans un certain nihilisme, que ce pseudo-anonymat, lui permettait d’adopter. Là où il se rendait, une quantité restreinte, voir inexistante de personnes, le reconnaissaient ou connaissaient son nom, cela lui permettait en autre d’agir de façon plus… Honnête. Il était toujours en quête de quelque chose, ne supportant que très peu les moments de flottements ou de solitude, qui, le faisant se refermer sur sa personne, lui faisait comprendre qu’il ne se connaissait pas, pire encore, que sa vie personnelle n’était encore qu’à peine tracée. Je savais que mon existence était encore, ce qu’on pourrait qualifier de nouvelle, mais je ressentais les choses mieux que personnes, plus encore lorsqu’il s’agissait de celui avec lequel j’étais connecté H-24 . Je ressentais tout, de ces frustrations à ses joies, mais aussi les changements qui s’opéraient en sa personne. Je n’irais pas à dire qu’il était quelqu’un de totalement différent, il restait lui-même, nourrissant toujours cette réserve vis-à-vis des non-purs, alors qu’il visitait des lieux moldus ou des lieux uniquement dédiés à la recherche. Néanmoins, il était moins distant, et plus, curieux,  faisant d’ailleurs des rencontres diverses et instructives sur beaucoup de plans, qu’ils soient relationnels ou sexuels.

Pour en revenir au moment présent, au manoir familial dans lequel nous nous trouvions, assis en face d’un Vyrgil fraichement sorti d’Azkaban, qui en plus d’avoir l’air d’avoir pris plusieurs siècles, arborait fièrement sur son avant-bras, un nouveau tatouage, la marque des ténèbres, comme il se plaisait à l’appeler. Il ne cessait de venter les avantages de cette dernière, des idéaux qui y étaient attachés, impliquant une sorte d’ “obligation“ dans son discours. J’ai senti mon lié se tendre, cachant son aversion, derrière son masque neutre. Il n’avait pas besoin d’ouvrir les lèvres pour que je sache, ces pensées qui se bousculaient sous son crâne et que j’entendais, ces légers tics imperceptibles, étaient comme autant de preuves. Je savais que ce n’était pas le marquage qui l’effrayait, après tout, il avait plusieurs tatouages, magiques ou non, sur son corps, soigneusement dissimulés par ses étoffes luxueuses, mais cette marque, ce tatouage-là était différent. Il menaçait de réduire sa liberté nouvelle, mais surtout ces possibilités, il n’y avait qu’à voir la façon, quasi-obligatoire que son aîné, avait de lui présenter les choses, « un gage de son allégeance » comme il se plaisait à dire, plus une mort lente selon moi. J’allais gronder, m’interposer une nouvelle fois entre un destin sordide et un Dante, se sentant encore coupable de ses actes passés, quand l’instigatrice, celle qui avait envoyé la lettre qui nous avait fait revenir dans le nid, posa sa main sur l’épaule de mon lié, lui proposant de venir l’aider à enfiler sa robe.

Nous étions dans l’ancienne chambre de cette dernière, Dante s’activant pour aider son aîné à attacher sa cape sorcière légère, alors que j’étais tranquillement installé sur le lit, les observant de mon regard canin.

-« Tu te doutes que je ne t’ai pas seulement fait venir pour le baptême de Lewis, n’est-ce pas ? Même si je suis très heureusement que tu es accepté de devenir son parrain… De revenir à la maison. Écoute… Après ton départ et tout ce qui a suivi…J’ai compris pas mal de choses, je sais pour ton implication dans les attaques, je sais que c’est de ta faute, si les aurors sont remontés jusqu'à ton frère. »

J'ai vu Dante pâlir et se reculer, observant sa sœur avec méfiance, serrant sa mâchoire, alors que son regard s’assombrissait, me faisant changer de forme, en même temps que je me dressais sur le lit, prêt à l’attaque, comme mon grondement, le laissait présager. Pourtant, tout pris fin, quand elle le serra dans ses bras avec force, chassant toutes émotions négatives d’un revers.

-« Je ne veux pas te prendre de nouveau, je ne veux pas que tu t’en ailles à cause d’une nouvelle obligation imposée par ton sang. Tu sais, je regrette quelque part de ne pas t’avoir tiré des griffes d’Ambroise, je savais, je voyais, mais je n’ai pas été assez forte pour te permettre de choisir ta propre voie, t’aider à percevoir les choses de façon différente. Tu es différent de nous autres, je le sais, certains diront que tu es trop fragile, moi, je dirais que tu es plus humain et plus libre, alors je ne te laisserai pas perdre cette différence, je ne t’ai pas fait revenir pour cela. Néanmoins, je ne veux pas que tu t’enfuies de nouveau, tu ne peux fuir toute ta vie, pas avec ton nom et ce sang, alors bats toi, trouves quelque chose qui t’inspire ici et bats toi. Je t’aiderai, je te le promet. »


Sur le moment, j’ai vraiment pensé que Dante se serait transformé en pierre, mais il n’en fit rien, il ne périt pas non plus d’une attaque sous le choc, pour preuve, il est encore des nôtres à présent. Sans surprises, les mots de son ainé firent mouche, il décida de rester, sans pour autant abandonner son idée de voyager autant que possible, quand son emploi du temps le lui permettrait. Pourtant, son installation en Angleterre ne fut pas de tout repos et il lui fallut trouver un lieu qui lui permettrait de vivre sereinement sa passion, sans être obligé de supporter en permanence les sollicitations de sa famille et de son frère. Ce sanctuaire, fut incarné à la perfection par la prestigieuse école où il avait passé tant d’années, Poudlard. Il savait qu’entre ces murs, il serait isolé en quelque sorte, suffisamment près et loin de sa famille à la fois, mais surtout qu’il pourrait partager, s’ils avaient assez de jugeote, sa passion pour les langues magiques avec d’autres êtres plus novices en la matière. Il n’avait jamais été très doué pour les relations humaines, mais quand il s’agissait de son art, il se montrait très explicatif et patient, contraste complet avec sa personnalité somme toute détestable.

Je ne savais combien de temps son pacte avec cette semi-liberté tiendrait, mais j’étais certain d’une chose, je ne laisserais rien arriver à mon lié, j’étais présent à ces côtés quoiqu’il arrive.
                                                                                       
Zélos.


Dernière édition par Dante L. Parkinson le Sam 6 Aoû - 12:29, édité 10 fois
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par Invité, Jeu 28 Juil - 1:56 (#)
Un parkinson Haww

Bienvenue à toi Chou
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par Invité, Jeu 28 Juil - 5:01 (#)
Bienvenue Chou
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par Invité, Jeu 28 Juil - 8:22 (#)
Bienvenue Brille
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par Invité, Jeu 28 Juil - 9:24 (#)
Parkinson Han!

Bienvenue à toi Brille
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par Invité, Jeu 28 Juil - 10:04 (#)
bienvenue Brille bon courage pour ta fiche Daengelo
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par Invité, Jeu 28 Juil - 11:34 (#)
OMG MILES dead Chou
Il nous faudra un lien hihi Je viendrai te harceler très vite ALBERT

Bienvenue sur BP & Bon courage pour ta fiche ! Daengelo
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par Invité, Jeu 28 Juil - 12:48 (#)
bienvenuuuue Haww
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par Invité, Jeu 28 Juil - 16:35 (#)
Un Parkinson, ça me rappelle des souvenirs TT
Je ne connaissais pas ton avatar, il est super classe dead Bienvenue love
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par Invité, Jeu 28 Juil - 17:05 (#)
miles TT
bienvenue parmi nous Daengelo
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par Invité, Jeu 28 Juil - 21:09 (#)
Bienvenue Haww
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par Invité, Jeu 28 Juil - 21:42 (#)
bienvenue Chou
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par Invité, Ven 29 Juil - 13:50 (#)
un parkinson Yaaa bienvenue, bon courage pour ta fiche Ring-a-ring-a-roses, A pocket full of posies; Ashes! Ashes! We all fall down. 1094600113
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