BELLUM PATRONUM


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supermassive black hole.
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par Invité, Dim 17 Juil - 12:04 (#)
elizabeth yaelle amondi
ife
ft. lupita nyong'o
née moldu
29 ans
veuve
bisexuelle qui s'ignore
professeur de sport appliqué
hérisson commun
tendances (pro-ordre, pro-mangemort, neutre)
avatar (c) tearsflight
   
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À propos
Nom: ife Prénom: elizabeth yaelle amondi, dite elie Âge et Date de Naissance: vingt-neuf ans, née le premier mars mille neuf cent cinquante trois à londres Nature du sang: née moldu Situation familiale: fille unique d'un couple moldu, mère d'un bébé assassiné, se considère comme la veuve d'un homme moldu à qui elle a oté tout souvenir de leur  histoire Patronus: un hérisson commun, animal adorable et téméraire, mais prompt à se cacher derrière une muraille épineuse, à son image. elle a du mal à produire son patronus depuis plusieurs mois Miroir du Rised: elle-même, un bébé dans les bras, son mari à ses côtés souriant sereinement Epouvantard: il s'agit malheureusement d'un souvenir, elie ayant du mal à imaginer quoi que ce soit de plus terrifiant que la nuit où sa maison a été attaquée par les sbires du mage noir, de plus traumatisant que l'homme de sa vie refusant de la toucher, de plus terrible que de découvrir le corps sans vie du fruit de ses entrailles Composition de la baguette magique: la première baguette d'elie était d'occasion, d'un bois de chêne bas de gamme, de taille moyenne, mais déjà le coeur était un crin de licorne, un élément qui n'a jamais changé depuis sa rentrée à poudlard. quand elle a pu rassembler la somme nécessaire, elle est allée chez ollivander's et s'est retrouvée avec une baguette très souple qui l'a énormément aidé au cours de son apprentissage de la magie. cette fidèle alliée s'est brisée sous l'assaut des mangemorts. celle qu'elle a acheté depuis est particulièrement courte et faite du bois noir d'un vieil ébénier, extrêmement discrète. elle y a incrusté le pendentif que son mari avait pendu au cou de leur enfant, et la garde dans un étui attaché par une lanière de cuir à son avant-bras. un mécanisme lui permet de la faire glisser jusque dans sa main d'un simple mouvement du poignet  Emploi: elizabeth allie son expérience d'institutrice dans le monde moldu à sa passion du quidditch et du sport magique. à la prochaine rentrée, elle va prendre le poste de professeur de sport appliqué. en attendant, elle est en arrêt maladie pour l'école moldue Animal de compagnie: elle n'en a pas
Caractère
Fut un temps, Élizabeth était une jeune fille pleine de vie et d'un optimisme débordant. Très pragmatique, elle acceptait les événements tels qu'ils intervenaient dans son existence, mais parvenait toujours à voir le verre plein quand bien même il ne restait qu'un fond de liquide ambré où tremper ses lèvres charnues. Quand la magie était entrée comme une tornade dans son existence moldue rangée, malgré la séparation d'avec ses parents et le dépaysement du à ce monde nouveau et étrange, elle avait conclu qu'une nouvelle perspective lui était offerte. Quand elle avait du choisir un métier et qu'on l'avait regardée avec incompréhension face à son désir exprimé de retourner dans le monde moldu, elle avait balayé d'un sourire ces questions. Quand elle était tombée amoureuse puis enceinte d'un homme ignorant tout de ce monde magique auquel elle continuait d'appartenir, elle avait trouvé une solution pour vivre avec un pied dans chaque univers.
Mais ce temps est révolu. Désormais, quiconque la connaissant de cette belle époque et la croisant lors de ses errances dans le Château peinerait à retrouver l'éternelle optimiste dans ces traits tirés par la fatigue et tendus par la douleur. Brisée dans son élan par une soirée, une seule, qui a suffit à faire taire sa pulsion de vie, une seule, qui a suffit à générer un trou qu'uniquement la colère parvient à remplir pour étouffer la douleur. Froide, mécanique, presque sans coeur, Élie est parfois effrayante. Son regard ne transmet pas d'émotions autres que la peur ou la rage, ses gestes sont dénués de fluidité, parfois on croit qu'elle oublie de respirer jusqu'à ce que ses réflexes reprennent le dessus ; elle évolue parmi les vivants sans en faire tout à fait partie. Elle n'arrive plus à être en connexion avec ce qu'elle ressent, l'empêchant de former des liens forts avec les gens qui l'entourent. Presque paranoïaque, elle scrute chaque seconde de son quotidien avec l'œil averti d'un soldat en repérage. Ce qui l'attendrissait autrefois ne fait  plus maintenant que lui rappeler ce qu'elle a perdu, et si elle continue à se battre, c'est uniquement en honneur du fond immuable de gentillesse, de compassion et de loyauté à ses idéaux et au monde qui lui a permis de grandir comme elle le voulait qui constitue la base de sa personnalité.
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Patronus
Élizabeth possède une magie forte et stable qu'elle a cultivé tout au long de sa scolarité et de sa vie, même parmi les moldus. En sixième année, quand on le lui avait enseigné, elle avait lancé le sort du Patronus avec la même aisance sérieuse que tous les autres, et elle était parvenue à un résultat plus que convenable sans que cela  ne surprenne qui que ce soit. Elle avait ensuite perfectionné son petit hérisson, qu'elle avait de prime abord qualifié de "trop adorable", pour qu'il danse élégamment, ou encore qu'il distribue les messages qu'elle avait besoin de transmettre à l'insu de son entourage non-magiques. Pourtant, maintenant qu'elle en a plus besoin que jamais, la formule ne produit plus au bout de sa baguette qu'un filament bleuté dégoulinant de désespoir. Elle ricane tristement de l'ironie : alors même que ces emblèmes de l'espoir ont prit vie, de chair et de sang, aux côtés des plus jeunes magiciens, elle ne parvient plus à invoquer le sien.
   
Pseudo et âge: strunk/Lou, 22 ans GNOE Où as-tu trouvé le forum ? Au fond de ma taie d'oreiller GNOE Personnage: Inventé GNOE As-tu un autre compte sur BP ? GNOE  Je vois pas de quoi vous parlez wuuuuut  Présence: Ja-mais GNOE Une remarque ? J'hésite entre la faire professeur de sport appliqué, ou professeur de pédagogie GNOE (Oui rien à voir ceymwaPedro ) Du coup partagez vos avis GNOE  


Dernière édition par Elizabeth Ife le Lun 18 Juil - 16:08, édité 1 fois
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Dim 17 Juil - 12:07 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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Elie franchit les lourdes portes du Château sans un mot, s'éloignant à petits pas pressés de l'intendant qui attendait une réponse de sa part. Ses yeux s'ouvrent, grands, plus grands, comme quand elle était enfant - mais l'émerveillement qui noyait ses iris enfantines est remplacé par une observation méthodique. Elie cache les émotions qui remontent à la surface, parce que les émotions, ça fait mal. Elle les enfouit et elle se contente de regarder avec un peu trop d'insistance le décor de ce nouvel acte de sa vie, si familier, si semblable à celui qui a servi de fond de toile à la peinture heureuse de son enfance ; pourtant rien n'est plus pareil. Les coloris chaleureux sont remplacés par des tons froids et ce qui signifiait avant joie, rires et amitié prend maintenant la teinte effroyable d'éclats sanglants de cruauté, de violence, et l'omniprésence de la mort. Les quatre longues tables qui occupent la grande pièce dans laquelle elle pénètre ensuite malgré les protestations de l'intendant qui voudrait l'amener à ses appartements ou, au pire, au bureau du directeur, rappelle à sa mémoire de longs repas, bien malgré elle, et elle clôt les paupières sous l'assaut de souvenirs refoulés.

Elle se sent minuscule face à cet immense Château, perdue dans la foule des premières années. Elle ne connait personne et malgré ses efforts elle n'a pas réussi à se lier avec quelques petits camarades dans le train qui les a mené de Londres à... Ici. Elle a encore du mal à croire à ce qui lui arrive, mais cela ne l'empêche pas de profiter de chaque instant. Un sourire lumineux barre son petit visage rond, inaltérable sous les chuchotements qu'elle sent être à propos d'elle. Ses yeux noirs scrutent avec curiosité les hauts murs du Hall d'entrée, et elle ne retient pas l'exclamation de surprise euphorique qui lui vient lorsqu'une femme mince au visage dur mais au regard bienveillant les invite à pénétrer dans la grande salle. Quelques ricanements autour de sa réaction ne lui échappent pas mais elle hausse les épaules et avance en continuant son examen systématique des lieux. Le troupeau d'enfants arrive au pied d'une estrade intimidante, au centre duquel se trouve un tabouret intimidant coiffé d'un chapeau pointu... Beaucoup plus qu'intimidant, il est carrément effrayant. Elle ne parvient pas à en détacher ses yeux tout à coup écarquillés par l'appréhension face au test auquel elle et ses camarades vont être soumis, que la femme aux traits durs est en train d'expliquer. Elie ne se fait pas à l'idée de disparaître sous cet immense couvre chef qui se met à chanter quand la professeure s'en éloigne. Malgré l'air enjoué et les paroles naïves de la chanson, cela ne fait que terrifier davantage la petite fille qui se tasse sur place. Et bientôt son nom résonne, beaucoup trop tôt à son goût, l'attente ne l'ayant absolument pas calmée malgré les rangs d'enfants passés sous le choixpeau avant elle. Elle s'avance timidement, s'exposant sans plaisir à la foule. Elle sent chaque paire d'yeux posée sur elle, l'attention de dizaines d'étudiants, l'intérêt des professeurs qui ont cessé d'échanger. Elle s'installe sur le tabouret branlant et la grande femme lâche le couvre chef magique sur sa tête. Le poids se pose sur ses épaules avec beaucoup plus de délicatesse que ce qu'elle craignait, et dans l'obscurité créée par le tissus rugueux et rapiécé du chapeau, elle se détend petit à petit en entendant une voix intimidante mais étrangement réconfortante. Après quelques réflexions qui lui paraissent sans queue ni tête, Elizabeth entend la voix résonner hors du chapeau, hors de son esprit, et c'est comme une libération. Enfin, une certitude, une appartenance, dans ce monde nouveau qu'elle découvre avec autant de bonheur que d'appréhension. « Poufsouffle ! »

Elle a finit par suivre l'intendant qui grognait quelques mètres derrière elle, et la voilà désormais devant le bureau du directeur. En inspirant lentement, elle monte les escaliers en colimaçon ; et elle réfléchit. Elle se demande si elle devrait être soulagée de faire face à Dumbledore plutôt qu'à Powell, elle se demande si le directeur se souvient d'elle, elle se demande surtout s'il ne va pas l'intimider au point qu'elle ne parvienne qu'à balbutier quelques mots incohérent, comme cela avait été le cas lorsqu'elle l'avait rencontré après avoir été nommée vice capitaine de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle.

Le vent caresse son visage, un frisson naît dans sa nuque, se répand le long de sa colonne vertébrale. Elie sourit comme jamais, ignorant l'air qui s'engouffre entre ses lèvres ouvertes et assèche l'intérieur de sa bouche. Un sentiment d'euphorie s'empare peu à peu d'elle tandis qu'elle laisse l'information se frayer un chemin dans son esprit, prendre une réalité tangible. Sa main droite quitte le manche du balai pour venir toucher le blason accroché à son uniforme. Ses doigts dessinent la courbe du C majuscule. Elle a encore du mal à y croire ; et pourtant ce badge est bel et bien sur sa poitrine, trônant fièrement à côté de l'écusson brodé aux couleurs de sa maison. Un rire la parcourt et elle continue son vol avec des accents de joie, des loopings soudains qui l'emportent dans les airs, des virements brusques qui remplacent les cris qu'elle ne poussera pas. Elle s'engouffre dans une bourrasque, sans peur, se laisse flotter au dessus d'un rayon de soleil, avant d'enfin lancer un regard vers le bas, vers le stade vide, vers la terre ferme. Au lieu de diminuer son euphorie comme cette réalisation peut parfois le faire, elle pique vers le sol et son sourire s'agrandit : pour une fois, ses rêves ne sont pas réservés aux hauteurs douces des nuages. Une fois par terre, elle sera toujours vice Capitaine.

Le meuble qui les sépare est occupé par de nombreux objets qu'elle n'a plus vu depuis plusieurs années, et dont l'utilité lui échappe parfois, preuve de sa trop longue absence. Elie relève le visage vers le directeur qui l'observe de son éternel air énigmatique, au dessus de ses lunettes en demi-lune à fine monture. Elle a l'impression qu'il n'a pas changé mais elle décèle en même temps une lueur dans son regard qui trahit l'agitation de ces dernières années. Sa voix musicale aux intonations amusées résonne à ses oreilles et elle s'entend lui répondre d'une voix tremblante - ce qui ne fait que redoubler le sourire du vieil homme. Elle lui explique sa séparation d'avec son époux, prétexte à demi vrai de son retour dans le monde magique, son envie de revenir "chez elle", et vend ses qualités d'enseignement autant que sa passion du sport, en rappelant qu'au cours de sa carrière de professeur en écoles moldues, elle a entre autre continué à pratiquer le Quidditch. Ils échangent encore quelques banalités, tous deux conscients de l'épaisse couche de non-dits qui surplombe leur conversation. Enfin, alors que le croissant de la lune se dessine distinctement par la fenêtre du grand bureau, Dumbledore l'invite à rejoindre ses appartements. Sans se faire prier, Elizabeth suit l'intendant, son regard s'attardant parfois sur un tableau, un escalier en plein mouvement, une salle de classe ouverte sur la nuit.
Enfin, ils arrivent devant la double porte, que le jeune homme qui l'accompagne ouvre d'un coup sec de baguette, avant de la quitter. Seule, elle pénètre dans la chambre impersonnelle. Elle repère ses valises déjà apportées et soupire avant de se laisser tomber sur le lit. La sensation des draps, les mêmes que ceux qui recouvraient son petit lit superposé durant sa scolarité, n'est pas agréable. Elle est habituée au coton rêche des draps qu'elle partageait avec son mari.

« Je le veux. » Les mots tombent de ses lèvres tremblantes et les larmes envahissent ses yeux sombres. Elle parvient enfin à esquisser un sourire sincère, ses doutes envolés dès l'instant où il l'embrasse malgré son coeur qui tambourine dans sa poitrine. Quelques heures plus tard, Kieren l'embrasse à nouveau avant de la serrer contre lui. Le sourire n'a plus quitté ses lèvres ; jusqu'à ce que les mots de son époux ne lui rappellent toutes ses incertitudes. « Chérie, tu vas bien ? » Son gloussement se perd contre la peau nue de l'homme. « Pourquoi ça n'irait pas ? » murmure-t-elle à demi voix. « Tu... Tu semblais fébrile, au moment des vœux, et pas juste... Pas juste l'émotion. » Elle laisse un court silence s'installer entre eux, priant Merlin pour qu'il n'entende pas son souffle s'accélérer. « C'était juste l'émotion, » ment-elle, son regard glissant sur sa main qui caresse la peau barbue du bel homme. Elle voit bien qu'il ne la croit pas à son expression interrogative. Elle sourit, se nourrit du bonheur qu'ils vivent ensemble, du bien-être qui l'envahit en sa présence quand elle ne pense pas à l'Omission. « C'était l'émotion, mon amour, » répète-t-elle d'une voix plus ferme, et cette fois elle le regarde droit dans les yeux. Elle voit ses iris fondre, noyées de tendresse, et elle est plus certaine que jamais. Rien ne sert d'entacher leur union et la vie qui s'offre à eux pour une partie de son passé qu'elle est décidée à oublier.

Malgré tout, Elizabeth s'installe peu à peu dans la chambre qu'elle habitera dès septembre prochain, aménage l'espace pour se l'approprier. Ses valises vidées, elle regarde les murs blancs, le bureau de  bois sombre, le lit étrangement familier, la petite table de nuit. Elle devine, dans le tiroir, la photographie qu'elle y a caché : Kieren et elle, et dans ses bras, la petite Naomi. Elle brule d'y jeter un œil, alors même qu'elle a tout fait pour ne pas regarder le cliché en le rangeant. Il est caché sous une pile de documents sur les différents sports qu'elle enseignera à la rentrée, un livre de sortilèges qu'elle a emprunté il y a quelques mois à la bibliothèque magique de Londres pour réapprendre quelques subtilités qu'elle a oublié au fil des ans, un roman moldu qu'elle ne parvient pas à terminer, et son enseigne nouvellement acquise de professeure de Poudlard. Elle résiste à l'envie de se replonger dans des souvenirs aussi beaux que, désormais, douloureux. Elle se force à s'allonger, nue, dans les draps à l'odeur insupportable de propre impersonnel. Elle se force à rester immobile, elle sent son bras, lourd, pesant, qui veut s'étendre, se glisser dans le tiroir, tirer la photo. Elle se force à ne pas bouger, ne pas céder. Elle s'endort les larmes aux yeux et rêve de choses terribles. Comme chaque nuit depuis de trop longs mois.

Un craquement sourd résonne et la tire de son sommeil. Elie se redresse dans le lit conjugal, les traits tirés, les yeux bouffis de fatigue. Elle passe une main sur ses courts cheveux et scrute l'obscurité nocturne. « Kier ? » Elle tate mais les draps sont vides de la présence de son époux. Elle s'extirpe du cocon chaud de la couette, époussette sa nuisette pour se débarasser des dernières poussières de sommeil, et sort de la chambre à la recherche d'une lueur quelconque lui indiquant la localisation de son mari. Les toilettes sont éteintes. Le salon dort. Le bureau est vide. Elle retourne vers leur chambre et pousse la porte jamais fermée de la chambre de Naomi, un sourire attendri face au sommeil d'enfant de sa fille. Son souffle régulier soulève sa peau brune, ses petits poings sont serrés et son visage respire la sérénité. Elizabeth fronce les sourcils ; un nouveau craquement, plus léger, résonne derrière elle. Elle fait volte-face. « Kieren ? » Sa voix s'élève dans le silence pesant de la nuit. « Amour, où es-tu ? » Un éclair blanc lui parvient de la porte d'entrée, qui s'ouvre brusquement, un vacarme interrompant le calme de la maisonnée Ò Dheardra. Elie se précipite, claquant derrière elle la porte de la chambre paisible d'un enfant qui crie désormais, réveillé par la peur qui sue par les pores de sa mère. Elle court dans sa chambre, récupère sa baguette, cachée au creux de son bureau, et court à la rencontre de trois silhouettes encapuchonnées. « Kieren ? » continue-t-elle de crier, désespérée, désemparée. Et de son mieux, de sa vieille expérience rouillée de sorcière ne pratiquant plus la magie qu'à minima, elle se défend contre les attaques. Elle esquive une poutre détachée par un éclair rouge, déploie un bouclier contre le sortilège impardonnable répété à son encontre, ne croise les yeux hagards de son époux qu'une seconde de trop. Elle ne la voit pas, la silhouette qui disparaît dans son dos. Elle continue à se défendre de son mieux contre les assauts incessants. Elle protège son mari, qui bégaie. Elle protège sa vie, tremblante. Et les trois sorciers disparaissent. Ils ont rempli leur mission, et laissent derrière eux une Elizabeth meurtrie, les larmes dévalant silencieusement les monts et les vallées du bonheur qu'elle a construit ici et qu'ils ont détruit. Le silence de Naomi, seul, la sort de son hébétude.

Le sommeil agité d'Elizabeth s'interromp dans un grand cri, un grand sursaut, un grand réveil d'horreur remémorée. Son bras fuse dans le tiroir et elle  laisse ses larmes couler dans le silence du Château en observant le cliché de son bonheur d'antan. Elle pleure en se souvenant que ce rêve est réalité, qu'il n'est pas qu'un cauchcemar. Elle pleure en se remémorant qu'elle n'aura plus jamais accès à ce qu'elle a connu. Elle pleure sans que cela ne la soulage. Elle finit par se rendormir, un tas de nerfs à vif, exténuée d'avoir tant pleurer, et elle se réveille avec l'impression d'être une pierre, le corps endolori, la tête bourdonnante. Elle étire chacun de ses membres endoloris, elle inspire calmement, se lève. Elle enfile rapidement un pantalon noir et une chemise de la même teinte qu'elle boutonne précautionneusement avant d'enfiler une longue cape qui s'enroule autour de sa fine silhouette. Elle attache à son avant-bras le dispositif qui y cache sa baguette avant de glisser cette dernière dans le creux à son attention, et sort de la chambre, droite comme un i. Elle reprend le contrôle de sa journée comme elle a repris celui de sa vie.

La maison est vide. Elie y jette un dernier coup d'oeil. Elle sent son cœur se serrer et se détourne rapidement de l'image désolée d'un foyer dévasté par la tragédie. En franchissant le seuil de la porte, elle laisse derrière elle un homme sans mémoire de leur vie ensemble, un petit cercueil enterré secrètement et la promesse d'une vie heureuse. Et elle regarde vers un futur incertain constitué de tout ce qu'elle désirait mettre de côté dans sa vie : la magie et la communauté magique. Après s'être installée dans un petit appartement dans le Londres sorcier, Elizabeth se réintègrera rapidement à la vie sorcière auprès des amis qu'elle a conservé de son temps à Poudlard. Elle cachera ses larmes, les gardera pour les oreillers et les pommeaux de douche, et montrera un visage dur, fermé, intransigeant au monde. Elle rentrera en contact avec l'Ordre du Phénix qu'elle finira par intégrer. Et elle décidera, en dernier hommage à Naomi, de retourner à Poudlard pour protéger les plus jeunes de la communauté qui l'a rappelée à elle de la pire façon qui soit.


Dernière édition par Elizabeth Ife le Dim 7 Aoû - 1:19, édité 5 fois
Isaure Lenoir
admin - war is the sea i swim in
Isaure Lenoir
Répartition : 27/09/2015
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Message Re: supermassive black hole.
par Isaure Lenoir, Dim 17 Juil - 12:42 (#)
LUPITA dead mais le choix parfait crymeariver (même si rip hella Potté )

professeur de sport c'est sympas wuuuuut j'ai hâte de lire le reste de ta fiche qui s'annonce déjà jgyhnfgh Brille

REBIENVENUE love
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Dim 17 Juil - 15:15 (#)
Née-Moldue love Professeur love Avatar love HÉRISSON love
Re-bienvenue parmi nous Chou
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Dim 17 Juil - 17:05 (#)
bave

Rebienvenue love
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Dim 17 Juil - 17:08 (#)
Ohh, t'as changé Hella Potté

Mais omg ce nouveau perso dead Né-moldu + bi + veuve qui a perdu son enfant, elle a genre trop de points communs avec Kai RIP Je viendrai sans doute te harceler pour un lien du coup jaredditoui Et puis Lupita dead Et les prénoms bave

Re bienvenue, du coup love


Dernière édition par Kai D. Blumenthal le Dim 17 Juil - 17:46, édité 1 fois
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Message Re: supermassive black hole.
par Guest, Dim 17 Juil - 17:16 (#)
J'approuve les messages au-dessus, Lupita like like like

Rebienvenue Chou
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Dim 17 Juil - 23:33 (#)
rebienvenue Chou hâte de voir cette nouvelle tête hihi
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 0:33 (#)
lupita cette déesse TT TT
(re)bienvenue chez toi Daengelo
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 1:30 (#)
Je passerais te voir avec Ryan jaredditoui bon choix d'avatar bave
Hella Potté mais ton nouveau perso à l'air cool HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 4:24 (#)
OMFGGGGGGGGGGGG dead dead dead dead dead LUPITA
Bon y'a trop de perfection par ici pour que je détaille tout... bave mais je n'en pense pas moi wuuuuut
Je veux et j'exige un lien de malade avec Rivou Twisted SCREAMING
Re bienvenue Han!
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 10:29 (#)
rebienvenue Brille avec lupita en plus bave
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 11:14 (#)
Comment elles sont trop presque soeurs jumelles ! Han! love Daengelo
Et Lupita bave
Il nous faudra un lien obligé ! Brille
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 13:25 (#)
Rebienvenuuue Potté
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Message Re: supermassive black hole.
par Invité, Lun 18 Juil - 14:37 (#)
ReBienvenueee Brille
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Message Re: supermassive black hole.
par Contenu sponsorisé, (#)
 

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