S'il y a une chose à dire de Liam, de son nom complet William, c'est qu'il sait se montrer attentionné avec ses proches. Il tuerait pour ceux qu'il aime et ils le lui rendent bien. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il se laisse berner facilement. Il sait qui sont ses ennemis et il devine lorsqu'on se paye sa tête. Cela étant dit, il reste quelqu'un d'attentif, toujours prêt à écouter les autres. Cette qualité lui est bien utile en cours puisqu'il est l'un des meilleurs de son année. Littéralement passionné par le monde des sorciers, il passe des heures à étudier, avide d'en savoir plus. Ayant grandi avec sa mère moldue, il n'a eu connaissance de l'existence de tels pouvoirs que lorsqu'il a découvert les siens. Il a d'ailleurs toujours cherché à savoir qui était son père, qui les a abandonné lorsqu'il était bébé, sans succès jusqu'à présent. Il a passé deux mois à Ste Mangouste l'été de ses 17 ans suite à une attaque par un loup garou (Oksana) mais n'a pas été mordu. Il n'a pas gardé de séquelles, si ce n'est de larges cicatrices sur son bras gauche. Le reste est entièrement libre, je n'aime pas nécessairement imposer trop de choses donc c'est à vous de voir
Oksana et Liam se connaissent depuis toujours. Ils se sont rencontrés lorsqu'elle avait 9 ans et lui 11, peu après que l'ukrainienne soit arrivée en Angleterre. C'est lorsqu'elle a découvert ses pouvoirs qu'ils ont lié une amitié solide, le jeune garçon l'ayant aidé face à quelque chose qu'elle ne comprenait et tout cela sans même qu'elle parle anglais. Il a en effet réussit à la calmer, sachant mieux qu'elle ce qui lui arrivait. Depuis, ils sont très proches et le jeune homme supporte toutes les crises d'Oksana, la soutenant face à sa bipolarité. Liam a malheureusement toujours été amoureux de la belle brune, qui elle a toujours été trop aveugle pour s'en rendre compte. Il a bien tenté de l'oublier en sortant avec d'autres filles et n'abandonne pas espoir d'arriver un jour à la voir uniquement comme une simple amie. Les choses ont quelques peu changés lorsque la jeune fille de 15 ans l'a violemment blessé, alors qu'elle entamait sa transformation provoquée par la pleine lune. Façon un peu brutale de découvrir que sa meilleure amie s'était fait mordre par un loup-garou, Liam a passé tout son été à l'hôpital et n'a pas revu Oksana l'année d'après puisqu'elle était internée à Sainte Mangouste. Lorsqu'elle revenue en septembre pour démarrer sa sixième année avec un an de retard, les relations entre les deux amis étaient quelques peu tendues. Liam ne lui a toujours pas pardonné de l'avoir attaqué ni de lui avoir caché son accident. La jeune femme tente donc depuis de renouer leur amitié.
Partie de l'histoire d'Oksana concernant Liam:
12 juin 1977 - « Tu devrais sortir et te changer les idées. »
La brune répondit par un grognement, largement étouffé par l’énorme couverture sous laquelle elle était enfouie. Oksana n’avait pas quitté son lit depuis maintenant une semaine, à part pour manger, boire, aller aux toilettes, prendre une douche ou simplement changer de point d’échouage pour aller sur le canapé de la salle commune. Elle n’allait plus en cours et n’allait pas tarder à avoir des ennuis. D’un côté, elle ne se souvenait pas très bien comment elle était retombée aussi bas. De l’autre, c’était clair comme de l’eau de roche. C’était l’anniversaire de la mort de ses parents, sept jours plus tôt donc et autant dire que ça constituait une bonne base pour passer une sale journée. La culpabilité du décès de ses parents vint soudainement empirer les choses. C’est bien sûr ce jour précis qu’elle réussit enfin à mettre le doigt sur la raison de son malaise à chaque fois que cette date revenait, le deuil mis de côté. Peut-être avait-elle refoulé ce souvenir, peut-être sa mémoire l’avait bloqué, ne cédant que lorsqu’elle avait mangé du porridge pour la première fois depuis son enfance. Ça lui était revenu d’un coup, le petit déjeuner le matin de ce sinistre jour. Ses parents étaient une fois de plus trop occupés – ou peu intéressés – pour faire attention à ce que leur fille faisait. La petite Oksana était arrivée à la table à manger pour constater que son porridge, que sa mère lui faisait tous les matins, était froid. Voyant la casserole avec ce qu’il restait toujours sur la gazinière, la petite n’hésita pas une seconde à aller reverser sa part dedans. Puis, ayant vu sa maman le faire tant de fois, alluma le gaz. Et c’est tout ce qu’elle fit. Allumer le gaz. Parce qu’elle ne poussa pas assez fort pour qu’une étincelle jaillisse. En retard, elle oublia tout naturellement de tourner de nouveau le bouton, quittant la pièce sur les ordres de sa mère. Comment les Ivanovitch n’avait-ils pas senti l’odeur de gaz jusqu’à ce que l’un d’eux allume une cigarette quelques heures plus tard, c’était un mystère. Toujours est-il que personne ne soupçonna la fillette et les plus mauvaises langues misèrent sur le suicide, orchestré par l’un des deux parents pour emporter l’autre avec lui.
C’est ce souvenir précis, cette révélation, qui vint frapper de plein fouet la mémoire de la jeune fille alors qu’elle honorait la mémoire de ses parents en essayant de refaire en cachette la nuit dans les cuisines la mixture qu’elle avait tant de fois mangé petite, une semaine plus tôt. Dire qu’elle avait par la suite pété les plombs serait un euphémisme. Son meilleur ami, Liam, eut du mal à la calmer, ne l’ayant jamais vu comme ça mais arriva enfin après quelques heures de lutte à la faire aller au lit. Erreur, puisqu’elle n’avait pas quitté celui-ci depuis. A cela s’ajoutait le fait qu’elle avait été transformée, sans que grand monde le sache, en loup-garou quelques mois plus tôt et que la pleine lune approchait. C’était sans aucun doute très bientôt mais à vrai dire, elle avait perdu le compte des jours. Le meilleur ami en question était celui qui essayait désespérément de lui remonter le moral, lui répétant encore et encore qu’elle devrait prendre l’air. Ça faisait quelques années qu’ils se connaissaient maintenant. A la mort de ses parents, l’ukrainienne avait emménagé dans une province anglaise, devenant voisine avec un de ses futurs camarades de classe. Ayant ainsi emménagé au Royaume-Uni très jeune, elle n’avait désormais plus l’ombre d’un accent, à part lorsqu’elle s’énervait. Et c’était justement ça que Liam aimait chez elle. Ces petits détails qui la rendaient particulière. Peut-être avait-il un truc pour les filles totalement perdues parce qu’avec Oksana, il était servi. Et ça ne l’avait pas empêché de tomber amoureux d’elle. Bien sûr, elle ne voyait rien, perdue dans son monde et ses crises existentielles. Même si elle l’aimait du fond du cœur, elle ne voyait pas qu’il était toujours là quand elle en avait besoin, qu’il avait été présent chaque jour cette dernière semaine pour s’assurer qu’elle allait bien, alors qu’il était censé réviser ses cours le plus clair de son temps. Il était au courant de sa prise de conscience, celle-là même qui avait conduit à cette dépression. Il était également au courant de ses nombreuses tentatives de suicides depuis le début de son adolescence, presque toutes exécutées sur un coup de tête, sur un besoin de s’échapper à sa situation. Ce point-là le poussait encore plus à la surveiller jour après jour, terrifié à l’idée que ça la reprenne. Mais elle ne voyait pas ça, elle ne pensait pas que c’était parce qu’il tenait à elle et la curiosité qu’elle croyait déceler chez lui –et qui n’était pas là – commençait à sérieusement l’exaspérer. C’est sans doute pour ça qu’après qu’il ait répété sa phrase elle se leva du canapé de la salle commune, marchant droit vers lui. Ne pouvait-il pas fermer sa grande gueule ? Que savait-il de ses problèmes ? N’avait-il pas conscience que ce qui lui demandait était parfaitement ridicule ? Non sortir n’allait pas l’aider, sortir n’allait pas lui changer les idées et encore moins lui faire oublier tout ça si c’était ce qu’il espérait.
« Laisse-moi. Tranquille. » grommela-t-elle, la rage déjà présente dans sa voix.
« Allez viens, regarde, t’es déjà debout. Vas t’habiller et on va faire un tour dans le parc, je sais que de nuit t’adore ça, » lui répondit Liam, la prenant vers le poignet et la tirant vers les dortoirs.
Oksana se dégagea d’un mouvement brusque.
« Laisse-moi tranquille ! » cria-t-elle, perdant tout le sang-froid qui lui restait, laissant filtrer des accents ukrainiens de temps à autre. Elle en avait marre, marre, marre de le voir tous les jours à sa porte, geignant en disant qu’il fallait qu’elle sorte. « Tu peux pas m’aider, tu comprends ça ? Arrêtes d’essayer de me sauver ! »
Elle ne pleurait pas, n’était pas torturée à l’idée de ne pas s’en sortir. Elle bouillonnait de rage, contre ses parents pour avoir été aussi merdiques, contre elle-même pour se soucier autant d’eux, contre ce stupide colocataire qui ne voulait pas lui rendre sa solitude. Il l’attrapa par les épaules, plus par réflexe, la voyant faire de grands gestes à mesure qu’elle s’avançait vers lui, à mesure qu’il reculait. Cette fois elle n’arriva pas à se dégager tout de suite. Par la fenêtre, elle vit distinctement la lune ronde et brillante se lever.
« S’il te plait, calme-toi ! Je suis désolé ! » la supplia-t-il, la tenant toujours fermement. « Oksana ! Arrêtes de te débattre, putain ! » jura-t-il, sentant qu’il lâchait prise. « Calypso, merde ! »
Le jeune homme savait que ce prénom avait de l’effet sur elle et il n’eut jamais plus raison. La brune stoppa net, le prenant par surprise, ce qui l’amena à relâcher un peu sa poigne. A vrai dire, elle commençait à ressentir les effets de la transformation, ses ongles s’allongeant, la douleur se faisant ressentir dans la moindre parcelle de son corps. Oksana en profita pour dégager violemment son bras droit, hors d’elle.
« NE. M’APPELLE. PAS. COMME CA, » parvint-elle à grogner, avant de ne plus pouvoir parler.
Elle planta violemment ses griffes dans le bras de son ami, le faisant définitivement lâcher prise, ce qu’elle cherchait évidemment à faire. Elle ne tarda pas à le mettre à terre, aveuglée par la douleur et la soif de sang. Elle allait le massacrer à ce rythme, c’était certain. Comme s’il elle ne culpabilisait pas déjà assez pour avoir tué ses parents.
Tout d'abord, merci infiniment de lire mon scéna inutile de vous dire qu'il est très important pour mon personnage et donc très attendu
- L'avatar est négociable, même si je vois bien Penn dans le rôle. J'aime beaucoup Nicolas Bemberg également mais je suis ouverte à vos propositions. - Le prénom n'est pas négociable, puisque j'en parle dans mon histoire mais le reste du pseudo l'est tout à fait. Libre à vous de changer son nom de famille et de lui donner un second prénom ou non. - L'histoire est entièrement libre, mis à part les points que j'ai cité (à savoir qu'il a une mère moldue, un père sorcier les ayant abandonnés lorsqu'il était bébé et qu'il a passé l'été de ses 17 ans à l'hôpital). - Son caractère est assez libre également, les traits prédominants étant qu'il est travailleur et très attentionné envers ses proches. Le reste est libre à vous - Enfin, il va de soit que j'attends de vous un orthographe et une syntaxe qui soit un minimum convenable. Pas besoin d'écrire comme un dieu évidemment ni de me faire des pavés puisque je privilégie comme tout le monde la qualité à la quantité. Je fais pour ma part en moyenne 800 mots par rp.
Voilà sachez que je bâtis un temple, viole et arrose de cookies celui qui prendra mon scéna