Nom: Weasley, une des familles de l'ordre du phénix. Prénoms: Sybille, Astrée. Âge et Date de Naissance: vingt trois ans (née le 12 octobre 1959) Nature du sang: sang-pur ; comme toute sa famille, elle n'accorde toutefois aucune attention particulière à la nature du sang. Situation familiale: Les parents de Sybille (Astrée et Lubin Weasley), membres de l'Ordre du Phénix, ainsi que sa petite soeur Orphée ont été lâchement assassinés par un assaut de mangemorts il y a près de quatre ans. À cette époque, le monde de Sybille s'est écroulé. Cette blessure ne se refermera jamais, mais elle l'a transformé en une force incroyable ; si bien que combattre les forces du mal est devenu son cheval de bataille. Elle a toujours pu compter sur son oncle, le frère de son père, et sa famille qui l'ont recueilli au terrier des Weasley. C'est dans cette ambiance chaleureuse et aimante que Sybille a pu se reconstruire, peu à peu. Aujourd'hui, ils sont tous sont très soudés, plus unis que jamais dans l'adversité. Patronus: Atticus, principalement sous sa forme de lièvre arctique qui symbolise l'équilibre, l'intuition et apporte l'exaltation qui accompagne la renaissance et une grande fécondité (elle a la volonté de perpétrer le nom des Weasley en fondant elle aussi, un jour, une grande famille unie). Le lièvre aide à surmonter les périodes de changement et à suivre les orientations de son  intuition, véritable leitmotiv de Sybille. Atticus peut parfois prendre la forme d'une libellule, symbole de duperie des sens, de la transformation, de l'illusion et la magie. Miroir du Rised: « Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir » peut-on lire à l'envers sur le miroir. Si Sybille plongeait son regard dans le miroir du risèd, elle se verrait partager, près d'une cheminée, un simple repas convivial avec ses parents et sa petite soeur défunts. Elle y verrait une ambiance chaleureuse, festive, où les bièraubeurres et le jus de citrouille coulent à flots. Un moment du quotidien qui tiendrait pourtant de l'extraordinaire. Epouvantard: une licorne subissant le sort impardonnable d'endoloris. Composition de la baguette magique: Taillée dans le bois de châtaignier, la baguette magique de Sybille contient une rare plume de phénix. C'est une baguette flexible qui mesure près de 28 centimètres.  Etudes Suivies: Passionnée par les créatures magiques et leur bien-être, c'est tout naturellement que Sybille a entamé des études de zoologie magique, sous cursus "soins poussés aux créatures magiques" avec les cours optionnels suivants : droit, DCFM et métamorphose. Elle projette de travailler, dès l'année prochaine, au département de la régulation des créatures magiques du Ministère. Animal de compagnie: le vieux hibou familial, aussi drôle que pathétique.

Avant toute chose, Sybille est une jeune femme qui fonctionne à l’instinct et à l’affectif. Elle croit au destin, et au fait que toute chose qui doit arriver, arrivera. Encore faut-il être prêt à y faire face, ensemble. Avec sa famille, ses amis et, plus largement, toutes les personnes tournées vers le bien. Parce que s’il y a bien une chose que Sybille a en horreur, c’est l’injustice sous toutes ses formes. Et c’est peut-être là son point faible, puisqu’elle est capable de réactions violentes et d’imprévisibilité lorsqu’elle suspecte une quelconque iniquité. Pour combattre ces injustices, Sybille a toujours fait preuve de détermination et de courage. Elle ne se laisse pas facilement abuser, et se bat pour ses idées, reprenant fièrement les ambitions de ses parents défunts.

C’est une jeune femme décidée, énergique et volontaire qui peut donner l'impression d'être sûre d'elle-même. En réalité, c’est plutôt qu’elle se donne les moyens d’être performante dans les domaines qui lui sont chers. C'est une passionnée qui s'investit pleinement dans tout ce qu’elle engage, ce qui lui a notamment permis de réussir ses examens avec brio. Travailleuse acharnée, réaliste et perspicace, Sybille est une étudiante brillante qui se motive par la fixation d’objectifs élevés. Exigeante, elle ne rechigne pas au travail et ne supporte pas de rester sans rien faire. Son rôle de grande sœur au sein d’une famille nombreuse lui a, par ailleurs, permis d’apprendre à assumer des responsabilités. Pour autant, elle n’a pas pour habitude de prendre le leadership. Dans un groupe, elle est plutôt celle qui fédère les équipes, qui motive ses camarades.

Ouverte et conciliante, Sybille possède un grand sens de l'amitié. Elle est d’une fidélité sans faille, et donnerait jusqu’à sa vie pour sauver ses proches. Si elle avait pu se sacrifier pour sauver sa mère, son père ou sa petite soeur, elle l'aurait fait sans la moindre hésitation.

Atticus entretient une excellente relation avec Sybille ; comme elle, il a vécu des épreuves compliquées, des périodes jonchées d’inquiétudes. Mais il a toujours fait preuve de courage, et ne s’est jamais laissé abattre. Vif reflet de l’âme de Sybille, Atticus prend pour la plupart du temps la forme d’un lièvre arctique. Véritable symbole d'équilibre et d’intuition, il représente une sorte de renaissance de Sybille, prête à reprendre sa vie en mains après des années à se reconstruire. À aucun moment, ses relations avec Atticus n’ont été altérées, même quand elle s’en voulait d’être encore en vie alors que sa famille venait d’être décimée. Elle aurait pu se détester au point d’éprouver un dégoût pour le reflet d’elle-même, mais ce ne fut pas le cas. Elle a plutôt trouvé en Atticus un étrange partenaire de vie qui comprenait mieux que personne ce qu’elle ressentait. Communiquer par la pensée avec son patronus a été un exutoire au quotidien.

Malgré cet équilibre apparent, il est pourtant arrivé à Atticus de se perdre dans certaines illusions, de se faire duper par les sens de Sybille qui, dans les situations délicates, peut tant faire preuve de bonne intuition que d’imprévisibilité. Dans ces cas là, Atticus a plutôt tendance à prendre la forme d’une libellule, petite, vive et discrète. Quoiqu’il en soit, la situation actuelle le pousse à faire preuve de plus de méfiance. Avec Sybille, c’est une harmonie parfaite, mais il ne peut plus cacher que les agissements récents de sorciers malintentionnés l’ont horrifié. Il voue une haine sans merci aux oblamens, ignorant la raison pour laquelle des sorciers s’obligent à vivre une expérience si traumatisante pour eux, comme pour leur patronus. Atticus considèrent les oblamens comme des gens sans cœur et sans pitié.