Gideon est le fils de Maxon et Grace Parkinson. Il a une sœur jumelle, Cassia, l’ayant devancé de quelques minutes le jour de leur venue au monde. – Ses parents croient en la suprématie des sangs purs. Ils se ventent de leur statut de sang et perçoivent comme un véritable devoir le fait de s’assurer que leur lignée demeure toujours pure, immaculée. – Gideon a été accueillit comme le messie par ses parents. Au détriment de sa sœur, ils l’ont toujours mis sur un piédestal, le traitant comme un prince, une pierre précieuse, superbe et délicate tout à la fois. Ils voulaient un garçon, un garçon pour assurer la descendance des Parkinson et ils l’ont eut. – Jusqu’à sa première rentrée à Poudlard quand il avait onze ans, Gideon a vécu coupé du monde, ce dernier se limitant alors pour lui aux frontières du domaine familial. Cette enfance étriquée, il la doit à sa mère, une femme particulièrement nareuse qui, au delà de les dédaigner, à développer une véritable phobie des « impurs ». Maniaque, elle peinait déjà à supporter que ses enfants laissent tomber quelques grains d’herbes en rentrant à l’intérieure de la demeure familiale après avoir joué dehors, alors imaginer ses enfants souillés, touchés par des mains impures, c’était une perspective qui la rendait (et la rend toujours) malade. – Gideon a donc grandit avec comme une unique compagnie permanente sa mère et sa sœur (son père travaillant, j’ai pas encore défini où et dans quel domaine). Sa mère l’a donc toujours excessivement couvé, gardant toujours un œil sur lui tandis qu’avec sa sœur, il a développé une relation complice, voir carrément fusionnelle, depuis leur petite enfance. Elle a été son unique amie durant des années et est encore à ce jour l’une des principales constantes de sa vie. Ils sont aussi différents que le jour et la nuit tous les deux (alors que Gideon est un garçon ouvert, lumineux et indépendant, sa sœur est le portrait craché de sa mère. Elle est enfermée dans des conceptions étroites, froide et a l’air hautain, sombre), mais ils sont également complémentaires. Ils n’ont eut de cesse de se disputer durant toutes leurs vies, leurs caractères s’entrechoquant, mais elle reste l’une des personnes que Gideon aime le plus au monde et vice-versa. – Gideon a entendu durant toute sa vie ses parents lui tenir des discours erronés sur la fameuse suprématie des sangs-purs. Ses parents l’ont élevés dans l’idée qu’il mène une vie en tout point similaire à la leur : travailler, décrocher un bon boulot, faire un beau mariage, avec une fille de bonne famille et enfin de beaux enfants qui en feront de même. Le problème (du moins c’en est un pour ses parents), c’est que alors que sa sœur a but leurs paroles, s’abreuvant de leurs opinions prononcées sur des tons de vérité, Gideon n’a jamais cessé de s’interroger. Au lieu de gober les paroles de ses parents, il se voyait assaillit de questions. Il n’a jamais compris comment le statut de sang pouvait changer quoi que ce soit, il ne s’est jamais senti supérieur à un sorcier pour cette raison. Relativement tôt, entendre ces propos dans la bouche de ses parents à commencer à le gêner, à l’embarrasser.

Il a fait sa rentrée à Poudlard à l’âge de onze ans (il est actuellement en onzième année, étudiant en justice magique, doué pour la préparation de potions, fait qui a d’ailleurs déterminé son choix de sous-cursus), quand bien même cette perspective déplaisait à sa mère, cette dernière ne portant pas l’établissement dans son cœur du fait de sa tolérance vis-à-vis de cette « vermine de sang-mêlés et né-moldus ». C’est le père de Gideon qui a achevé de la convaincre en arguant qu’ainsi leurs enfants seraient plus proches géographiquement parlant ainsi qu’en mettant l’accent sur le fait qu’ils atterriraient sans nul doute à Serpentard, comme la plupart des membres de leur famille avant eux. – Gideon a fait sa première rentrée au côté de sa sœur et a été réparti à Poudlard, une nouvelle qui a beaucoup chagriné ses parents de même que sa jumelle. – Gideon a vécu son admission à Poudlard comme une véritable libération. Il ne s’était jamais senti aussi libre, lui qui avait passé toute son enfance sous la vigilance constante d’une mère control freak au possible. – A Poudlard il s’est épanouit, sympathisant avec des né-moldus et sang-mêlés, ce détail n’ayant pas la moindre importance à ses yeux. Ses relations inacceptées des siens ont mis le feu en poudre sous le toit des Parkinson.  Ses parents ont pris conscience que leur fils, leur précieux petit garçon, était en train de leur filer entre les doigts et les rapports familiaux sont devenus orageux. A ce jour, Gideon a beaucoup de mal à les supporter, tant ses parents que sa sœur jumelle qui a aujourd’hui tout d’une version plus jeune de leur mère. Il ne les comprend pas, pas plus qu’ils ne le comprennent d’ailleurs et la communication est comme coupée. Un mur s’est érigé entre eux, un mur que Gideon soupçonne d’avoir toujours été là sans qu’il en prenne conscience. Après tout, il n’a jamais approuvé les idées défendues par ses parents et il le proclame désormais hors et fort, affichant un côté rebelle qui déplait profondément à ses parents, peu décidés à le laisser suivre sa propre voie, voie si différente de celle qu’ils ont planifiés pour lui. – Gideon ne rêve que de prendre son envol, s’arrachant définitivement à l’influence néfaste et exaspérante de ses parents, mais son attachement à sa famille fait barrage. Aussi débectants qu’ils puissent être, ses parents restent ses parents et il y a sa sœur également. Si les rapports entre Cassia et Gideon sont plus orageux que jamais, elle n’en reste pas moins son binôme, un bout de sa personne dont il peine à se dissocier. Il espère encore qu’il réussira à ramener sa sœur du bon côté alors que de son côté, cette dernière fait tout pour le retenir, le ramener dans les rangs. – Ses parents coachent sa sœur, usant de ce lien particulier qui unit leurs enfants et ils ont également déjà parlés de le placer sous le sortilège de l’imperium s’il venait à persister à s’opposer à eux. Ca ne les réjouit pas et ils souhaitent éviter cela, mais ils seraient capable de sacrifier tout le libre arbitre de leur fils pour qu’il demeure sous leur contrôle. Ils persistent à le concevoir comme leur propriété plutôt que comme leur égal. C’est leur petit garçon, leur fils et de ce fait ils estiment qu’ils détiennent les rennes de sa vie. – De son côté, Gideon persiste à emprunter sa propre voie. Il est furieusement indépendant, sûr de lui, dénotant une grâce et une assurance certaine, un trait commun chez les Parkinson. A l’inverse des autres membres de sa famille en revanche, il ne dégage aucune forme de froideur. Si on devine rien qu’à le regarder qu’il a confiance en lui et qu’il ne manque ni d’arrogance ni d’insolence, il n’en demeure pas moins également quelqu’un de foncièrement lumineux, comme éclairé d’une flamme intérieure qui ne cesse de bruler en lui. Il a le sens du devoir, de la famille, de l’amour et de l’amitié et c’est ce qui lui rend la brisure avec sa famille si compliquée à envisager. Il a conscience que pour son propre bien, il devra s’arracher à eux et il le fera. Il a besoin de mener une existence qui soit en accord avec ce qu’il veut et ce qu’il pense. L’inverse est inconcevable pour lui.