Nom: Blackwood est son nom de jeune fille, qu’elle a récupéré selon la volonté du ministère après l’incarcération de son mari, et la déclaration officielle de son décès. Son nom d’épouse était MacKenzie, typiquement écossais pour le coup. Elle tient son nom anglais de son père, qui avait épousé sa mère en Inde lorsqu’il y travaillait encore.  Prénom: Aishwarya, était le nom de sa grand-mère maternelle. Sa mère a décidé de lui affublé son prénom pour lui rendre hommage, aussi parce qu’à sa naissance, son cri lui avait fait pensé à celui de cette vieille femme. Allez savoir pourquoi. Sharazade, son second prénom, tend au premier abord au cliché de par son exotisme, quand on connaît les origines de la jeune femme. En réalité il s’agit simplement du prénom de sa grand-mère paternelle. Il était souvent d’usage, dans les familles, d’honorer les générations précédentes en donnant aux nouveaux nés les prénoms des défunts.  Âge et Date de Naissance: Elle est née le 27 novembre de l’année 1951, et a donc aujourd’hui trente et un ans. Nature du sang: Sang-mêlé, elle tient ses dons de sorcière de son père. Même si l’on pourrait considérer aussi sa mère de sorcière … Mais d’un autre type dirons-nous.     Situation familiale: Veuve depuis trois ans. Patronus: Un cygne, qui n'apparaît qu'à l'évocation du sortilège.  Animal de compagnie:  Dans son sillage, vous croiserez surement une femelle faucon, prénommée Valhalla, en référence au monde des guerriers défunts dans la mythologie nordique. De la race des gerfauts, blanche tachetée de sépia, elle fait une envergure d’environ un mètre vingt lorsque ses ailes sont déployées. Redoutable rapace dans le milieu animal, elle a été « dressée » par son mari pour ne chasser qu’en des endroits appropriés. Il lui en fit cadeau lors de leur mariage, pour veiller sur elle lorsqu’il serait absent, l’animal lui rappelant dans son tempérament son épouse. Agressive envers les inconnus, elle est assez docile envers Aishwarya, allant parfois jusqu’à la protéger de certains dangers. Aishwarya ne la considère pas vraiment comme un animal « domestique ». Plus comme un animal sauvage qui lui fait parfois l’honneur de l’accompagner. Imprévisible, comme elle, lorsqu’elle n’a pas de message à lui faire transmettre, elle la laisse libre d’aller et venir comme bon lui semble. Aussi, la jeune femme porte souvent sous sa robe de sorcière une épaulette en cuir sur son épaule droite, au cas où le rapace aurait décidé de venir lui rendre visite, afin de prévaloir ses épaules des pattes acérées de l’animal.

Comme l’eau d’une rivière, Aishwarya est un remous, tantôt tranquille et ondoyant, tantôt d’une violence d’écume. Aussi tempérée qu’impulsive, elle incarne l’air glacial de l’hiver aussi bien que la chaleur brûlante estivale. Un paradoxe. Un tempérament d’une force parfois cruelle, animé par une détermination sans faille, et une droiture proche de l’intransigeance. Depuis toute petite, elle a cette curiosité naïve qui rend tous les apprentissages singuliers à ses yeux. C’est bien simple, elle s’intéresse à tout, passionnée de cultures anciennes, de disciplines archaïques, capable de passer des heures à étudier un sujet sans jamais s’en lasser. D’une rigueur absolue professionnellement mais d’un désordre total dans l’intimité, sa soif d’érudition et sa détermination vont de pair avec un besoin constant, quasi perfectionniste, d’avoir le dernier mot en toutes circonstances. Tête de mule ? Si peu. Et pourtant, il faut savoir que son répondant peut-être aussi acéré et vif que son amertume envers la fainéantise. Son caractère n’a pas de tempérance, il est comme un souffle tiède venant vous chatouiller l’échine jusqu’au frissonnement. D’une maladresse parfois touchante avec la jeunesse oisive, la fibre maternelle est pour elle quelque chose d’obscur et d’indicible. Elle se souvient de la rigueur quasi frigide de sa mère, conjuguée à la beauté fulgurante de son caractère qui la rendait à la fois tendre et effrayante, suscitant son admiration de petite fille autant que sa crainte. Comme un étalon sauvage qui n’a jamais connu la discipline, elle se retrouve parfois en elle, refusant le contrôle ou l’ascendant, particulièrement d’un homme, sur sa personne. Pourtant, si complexe soit sa personnalité multifacettes, Aishwarya est de ces êtres sur lesquels on peut compter. Sa fidélité, loin d’aller forcément de pair avec le compromis, est une fois acquise, inébranlable. Parfois prête à oublier ses convictions pour venir en aide à un proche, elle assume les conséquences de ses actes quoiqu’il puisse se passer. Taquine, parfois enfantine, la confiance la fait se mouvoir dans un corps de femme-enfant adorable. Une facette de sa personnalité aujourd’hui moins perceptible qu’autrefois. Car si elle était jadis une énergie, une créativité, et une joie de vivre à elle-seule, aujourd’hui la rigidité affligée de son âme brisée semble avoir pris le pas sur le reste. L’amertume de la trahison créé chaque jour une fragilité dans sa carapace qu’elle s’efforce de cacher en se voilant d’une froideur qui contraste bien trop avec son caractère pour que cela n’intrigue pas. Comme si le personnage dans lequel elle essayait chaque jour de se mouvoir était mal taillé pour elle. Peu adepte de la diarrhée verbale, vous ne l’entendrez jamais parler pour ne rien dire. Si une conversation ne l’intéresse pas, elle n’y prendra pas part. Si des paroles lui paraissent superflues, elle ne fera pas forcément d’efforts pour y répondre. Considérée alors comme anticonformiste, ou simplement d’une franchise dérangeante, elle n’a jamais intéressé pour son image sociale, jugée trop imprévisible et indisciplinée pour pouvoir formuler des discours publics conformes aux attentes d’autres. Elevée par sa mère dans la pure tradition hindou, elle ne croit en aucune divinité supérieure unique, ni en l’adoration d’entités transcendantes, et n’est qu’une pratiquante occasionnelle de sa religion maternelle. Néanmoins, elle a conservé de son éducation des croyances fondamentales qui régissent chaque jour son tempérament et son existence. Elle suit par exemple les grands préceptes philosophiques prônés par sa religion, considérant ainsi que la nature est une force sacrée muée par des énergies indicibles et incompréhensibles pour l’homme qui ne prend pas le temps d’écouter et d’essayer de comprendre. Pour elle, aucune réalité ne connaît qu’une seule explication. De ces préceptes et rites spirituels inculqués dès sa naissance, Aishwarya a gardé l’habitude de l’introspection et de l’écoute du monde qui l’entoure. Cette habitude de la méditation a développé chez elle une acuité aigue, et une capacité rare à maîtriser ses émotions, et surtout, à anticiper celles d’autrui. Ainsi, si elle est capable de s’émerveiller de plaisirs simples, et d’apprécier un instant silencieux sans fioriture, elle est aussi à l’écoute de chaque fibre de son être. Cette rigueur spirituelle lui a permis de développer une maîtrise troublante de certains arts martiaux, et une rapidité fulgurante dans ses réactions toujours d’une grande précision. Conjugué à une pratique disciplinée de la danse (surtout à cause de son éducation maternelle), ces apprentissages, cette philosophie de vie, font d’elle une sorcière, et particulièrement une adversaire redoutable lorsqu’il s’agit de combat, qu’ils soient au corps à corps ou à distance. Son talon d’Achille demeure dans les combats aériens. Souvent happée par le vide sans savoir pourquoi, ce dernier a tendance à la déstabiliser et à lui faire oublier sa rigueur habituelle. Comme si elle était naturellement plus terrienne qu’aérienne. Enfin, dans l’intimité, elle est une amante passionnée. Croyant en la réincarnation des âmes et au fait que certaines sont faites pour s’unir, et d’autres non, il y a pour elle dans la notion de fidélité quelque chose de sacré. Comme si dans chaque homme qu’elle aimerait au cours de sa vie, elle laisserait une partie de son âme à chacun d’entre eux.

Née d’un père écossais, sorcier qui travaillait au ministère de la magie dans les relations internationales, et d’une mère indienne de bonne famille • a vécu à Varanasi avec sa mère pendant 6 ans avant d’arriver en Ecosse, où elle a passé le reste de son enfance • est entrée à Poudlard, et y a effectué un cursus brillant en offensive magique • est devenue Auror à l’âge de 23 ans • était une élève très appliquée et d’une rigueur absolue • a rencontré James MacKenzie, serpentard de 3 ans son aîné,  à Poudlard quand elle avait 15 ans, et l’a épousé quand elle en avait 21 • a appris très jeune le maniement des armes blanches, et a développé une préférence pour le sabre • élevée par sa mère dans la tradition hindoue, elle parle couramment l’anglais, l’hindi, et quelques phrases en gaéliques apprises par son mari • James, en tant qu’auror, était son partenaire autant dans leur vie personnelle que professionnelle, ensemble ils ont formé un duo particulièrement redouté et redoutable • l’éducation qu’elle a reçu lui a appris la rigueur, la discipline et une intolérance parfois désarmante • au fil des années, James a développé des allégeances différentes des siennes, jusqu’à devenir Mangemort. Aishwarya le savait, et l’a volontairement couvert pendant un certain temps, même si son attitude envers elle devenait de plus en plus abrupte, du fait qu’elle ne partageait pas ses convictions • elle est tombée enceinte quand elle avait 26 ans, et que sa carrière commençait à être mise à mal par les agissements suspects de son mari pendant leurs missions. • mise sous pression par un membre du ministère, elle a concourut à l’arrestation de James,  essayant malgré tout de lui faire prendre la fuite au dernier moment • James a été jugé, et condamné à passer le restant de ses jours à Azkaban. A cause du choc face au verdict, et probablement des mois tourmentés qui avaient précédé, Aishwarya a perdu son bébé, une petite fille, un mois avant le terme • la perte de son bébé a été un réel traumatisme qui lui a fait perdre la raison pendant quelques semaines, qu’elle a passé à Sainte-Mangouste • après l’incarcération de James, et à sa sortie de Sainte-Mangouste, elle a disparu de la surface pendant plusieurs mois, ne reparaissant qu’à l’annonce de son décès un an plus tard. Jamais elle n’a cherché à le voir, ou avoir de ses nouvelles • le ministère jugeant sa position trop compromettante pour demeurer Auror, elle a été mutée à Poudlard, en tant que professeur d’entraînement offensif • elle possède un petit appartement à Londres, où elle résidait avec son mari, et qu’elle ne s’est pas encore décidée à revendre • la danse est pour elle un exutoire depuis très longtemps • victime parfois de terreurs nocturnes, elle est souvent rongée par la honte, le remord et la colère • autrefois rayonnante, pleine d’entrain, de vie, et de chaleur, aujourd’hui elle est statufiée dans une froideur glacée qui ne la quitte que très rarement • parfois somnambule • adore se promener pieds nus • porte parfois des tenues traditionnelles indiennes, dont les couleurs contrastent avec la noirceur sans nuances de son caractère • ne cherche pas la compagnie des hommes, sauf pour des relations illusoires et sans attaches • ne s’est jamais rendue sur la tombe de son défunt mari et de sa petite fille • a parfois des pulsions meurtrières, stigmates de son esprit fragmenté, qu’il lui est difficile de contrôler • consomme beaucoup trop de thé • passe plus de temps seule qu’accompagnée.