BELLUM PATRONUM


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Zadig - Starry Night
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Message Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 15:41 (#)
Zadig Coriolan Harley
Lupin
ft. Ty Simpkins
Sang- mêlé
14 ans
Célibataire
Pansexuel
4ème année
Tamarin à crète Dorée / Lion d'Afrique leucistique
Neutre
1m68
   
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À propos
Nom:  Lupin, c'est ton nom, et tu ne t'imagines pas avec autre chose. C'est la constante basique avec laquelle tu évolues sans sourciller. De ce nom tu ne retires ni fierté ni honte, il est le tien, c'est tout ce qu'il y a à savoir. Tu as toujours vécu avec, un nom qui t'as vu grandir, une famille avec des torts et des bons côtés, juste un nom. Tu les regardes sans chercher à vraiment les comprendre ceux qui font de leur nom toute une histoire. Ce sont la des inquiétudes qui ne t'effleurent pas vraiment. Prénom: Tu te présentes toujours sous le prénom Zadig, ton préféré sans doute quoi que tu n'en fasses jamais état. Il faut dire que les patronymes ne sont pas quelques choses sur lequel tu t'arrêtes réellement. Sur tes papiers et dans les esprits de ceux qui te connaissent mieux, on pourra trouver Coriolan, celui là te paraît un peu trop adulte et tu feins toujours de ne pas l'entendre lorsqu'on l'utilise. Tu n'es pas très doué pou ce jeu là cependant. Puis il y a Harley, le petit dernier et certainement celui que l'on oublie, quelque part. Mais tu n'éprouves aucune animosité envers ce patronyme ci, au contraire. Illyrio t'as habitué à l'utiliser souvent, et tu as associé ce prénom à l'attrapeur.  Âge et Date de Naissance: Depuis cet été, tu as 14 ans. Tu es un gamin de l'été comme je m'amuse toujours à te le faire remarquer sans y chercher le moindre mal. Le 6 Août 1968, cette date là que tu es sans doute le premier à oublier lorsqu'elle arrive, pas parce que tu es tête en l'air, mais parce que tu ne t'en préoccupe pas, tu as toujours l'esprit ailleurs. Tu sais bien que quelqu'un t'y fera penser de toute façon, moi ou n'importe qui d'autre. Nature du sang:  Tu as le sang-mêlé de ta famille. Tu n'y as jamais vu de mal, ni de honte, et tu n'as jamais cherché à le cacher. Le sang qui circule dans les veines de tout un chacun n'a jamais été pour toi une source de jugement. Certains verraient par là peut-être de la couardise ou de la naïveté, mais il n'en est rien. Pour toi le sang n'est rien de tangible, uniquement utile à sa fonction de sang, il ne prouve en rien de ce que tu es, ou de ce qu'ils sont. Après tout, ton sang, aussi mêlé soit-il, n'a jamais entravé tes capacités. Situation familiale: Tu es le jeune homme discret d'une bien belle famille. Tu as eu la chance de naître là et pas ailleurs, là où tu ne t'es jamais senti opprimé, forcé, agressé. Tu montres peut-être quelques maladresses envers certains, les plus impressionnants, comme ton père, mais cela ne t'empêche pas de les aimer tout de même. Tu es trop jeune pour t'être réellement fâché avec qui que ce soit, même si tu as te préférences, cela va de soi. Tu as père et mère là où d'autres ont tout perdu. Tu es le discret rouage d'une grande famille aux nombreux accrocs, mais tu ne t'en mêles pas. Tu parles peux, mais tu n'oublies jamais d'observer. Tu connais les histoires, tu comprends les tensions mais tu ne t'interposes presque jamais. Tout cela t'angoisse un peu, avoue le. Miroir du Rised: Tu n'as jamais fait preuve d'une ambition notoire pour quoi que ce soit de déplacé, te projeter dans le futur n'est pas ton fort, qu'on se le dise. Tu préfères souvent ne pas y songer. Que verrais-tu dans ce miroir si tu avais l'opportunité de le regarder? Tu n'en as jamais ni éprouvé le besoin, ni eu l'occasion. Peut-être y verrais tu ta famille, heureuse, non amputée de toutes les tragédies qui la sillonnent auxquelles tu ne sembles jamais réagir mais dont tu as dans le fond, parfaitement conscience? Peut-être verrais-tu simplement ce monde dans lequel tu vis qui cesserait de te poser des questions, de juger ton comportement, tes mots ou plutôt tes silences? Le désir est pour toi quelque chose de bien lointain, tu ne t'en préoccupes pas beaucoup, et la compréhension du monde qui t'entoure est un image bien difficile à faire tenir dans un simple miroir. Epouvantard: Ton épouvantard prend la forme d'un lion blanc. Ma seconde forme. L'animal est menaçant, bien plus grand que moi, à n'en pas douter. Dès que je le vois, je ne peux m'empêcher un pincement au cœur, au même titre que toi, tu te sens mal. je le vois ton regard d'azur qui se tourne vers moi, paniqué, qui se demande si je suis bien toujours là à tes côtés. La situation est pleine de malaise. Tu as jusqu'à présent toujours eu besoin de l'aide des professeurs pour contrer l'épouvantard. Toi, tu en es incapable. Composition de la baguette magique: Ta baguette est une petite baguette, à peine plus de 21 centimètres, son bois de poirier est d'une souplesse délicate et en son cœur sommeille un crin de licorne. Si tu n'est pas de ceux qui ont généralement besoin de matérialisme, tu aimes ta baguette plus que tu n'accepteras de l'avouer. Loin d'être un simple objet, tu la chéries et t'inquiètes sans cesse de savoir où la trouver. Elle te rassure et ne t'a jamais déçu.  Etudes Suivies: Lors de la rentrée 1982-83, tu es entré en quatrième année à l'école de sorcellerie Poudlard. Tu es un habitué du club d'échecs magiques de l'école, et tu as depuis l'année passée, pris pour option le Cours de Soins Aux Créatures Magiques. Tu as gardé le temps libre de la seconde option pour joindre lorsque les horaires le permettent, le cours d'Astronomie en plus des cours que tu as déjà avec le cursus obligatoire. Il n'est pas rare de te retrouvé là haut, à participer à des cours en compagnie de classes qui ne sont pas les tiennes. tu ne gènes personne, et tu ne viens pas réellement pour te faire remarquer. Tu apprécies juste beaucoup les étoiles.Animal de compagnie: Voltaire est un petit duc de Grant, doux et sans la moindre animosité, il est presque collant. C'est un petit hibou dissipé mais qui n'a jamais failli à transporter le courrier à la bonne destination. Il apprécie de se cacher dans tes affaires toute la journée durant, sans se formaliser des plumes qu'il laisse derrière lui lors de ses longues siestes dans le coin du dortoir.
Caractère
Depuis des années je t’observe, je te connais par coeur, j’ai appris tes gestes, je sais anticiper tes pensées, tes impressions, le lien que je partage avec toi ne m’offrant qu’une vision édulcorée de tout cela, c’est par mes yeux que j’ai appris à te connaître. Pas de mots, non, tu parles bien peu, avouons le. tu n’as jamais été quelqu’un de bavard, sauf lorsque les mots viennent à toucher un sujet qui porte en toi un intérêt tout particulier. Tu parles peu et il serait aisé que dire que les mots t’incommodent, que tu n’es pas à l’aise pour les manier, ou peut-être même, que tu t’en moques? C’est ainsi ai-je remarqué, que bien des gens autour de toi semblent te comprendre: celui qui n’a que faire de leur personne. C’est vrai, tu ne semble jamais très attiré par les autres, avec ton regard qui observe toujours ailleurs, ton attitude détachée du monde, ou plutôt, de ce que les autres voudraient que tu regardes. C’est vrai, les comportements implicites t’échappent, c’est d’ailleurs à cause de cela qu’il n’est pas difficile de te manipuler, de te faire porter le chapeau, de te malmener même. Tu es gentil, trop gentil, à n’en pas douter, tu es un jeune homme doux, attentionné envers les créatures qui n’ont pas la parole car celles-ci ne te mentent pas, et ne rendront pas la communication difficile pour toi. tu les aimes bien, ces bêtes à plus, poils et écailles, elles t’attirent comme un aimant, intéressantes, intéressé. Mais de tout ce que les autres peuvent penser, il est une chose où ils ont faux: tu ne méprisent pas ton entourage. Bien au contraire, tu as conscience de leur présence, tu les apprécie lorsqu’ils t’apprécient, lorsqu’il te montrent des marques d’affection, lorsque tu les connais aussi. Tu es de ceux qui ne la distribuent qu’avec pudeur, cette confiance, quand bien même tu aies la fâcheuse tendance à suivre trop facilement les autres avec toujours cette insouciances qui me met en soucis. Tu es loin, très loin d’être bête, tu es brillant, intelligent, tu es doué, mais tu l’as en toi, ce naturel plein d’une naïveté dont tu n’as pas vraiment conscience. C’est ainsi que tu es, on ne te changera pas.

Apprendre. apprendre est pour toi l’une des choses les plus intéressantes au Monde. Trouver de nouvelles choses, des ouvrages que tu ne connais pas, agglutiner le savoir comme un dragon ronronnerait sur son trésor, c’est ce qui occupe le plus clair de ton temps libre, et même du temps qui ne l’est pas. Tu es le jeune homme curieux  qui oublie toujours le couvre feu, se retrouve à la bibliothèque bien trop souvent, et aimerait éviter que l’on ne vienne l’ennuyer pour lui faire un sermon. Car tu n’as pas besoin de sermon, c’est ce que tu penses, mais ce n’est pas de l’insolence. Non, tu n’es pas insolent, la méchanceté, les manigances, ne sont pas partie de toi, de ta façon d’être. Tu ne restes pas dans la bibliothèque, tu ne viens pas à des cours qui ne sont pas les tiens, tu n’oublies pas l’heure qui tourne par manigance, tu le fais car ce besoin d’apprendre, d’assouvir ta curiosité, est plus grand que l’attention que tu portes aux règles. Tu ne vois pas le mal à ce que tu fais, et tu ne penses donc pas à la nécessité de songer aux règles. Des situations ennuyantes à cause de cela, tu en as vécu, tu en as subit surtout. Tu les laisses te sermonner sans avoir réellement la charisme nécessaire pour t’expliquer. Ce qui te mets mal à l’aise te plonge dans un mutisme discret mais que l’on ne pourrait manquer. Tu te tais car tu as peur, dans le fond, d’envenimer les choses, de rendre ta situation encore plus angoissante. À chaque remontrance, tu la frôle voire tu la vis cette crise d’angoisse qui ronge tes nerfs, mais cela ne t’empêche pas de recommencer. Ces livres, le calme de la bibliothèque, son atmosphère si particulière sur laquelle tu ne saurais mettre de mots, tout ça est bien trop intriguant. Tout cela t’intéresse et il n’en faut pas plus pour tout expliquer.

Au delà de ton mutisme sélectif, celui qui n’arrive jamais au bon moment, celui que tu ne contrôles pas, celui qui ne survient que dans les pires moments, il y a pourtant tant de choses. Tu es un jeune homme brillant, plus que cela peut-être même. Tu es un petit génie pourvu que le sujet t’intéresse. Les créatures magiques ou non, les astres pour lesquels tu n’hésites pas à gravir les trois nombreux escaliers de Poudlard, les échecs aussi qui n’ont malgré ton jeune âge plus rien à te cacher. Tant de sujets qui te fascinent, te passionnent, un peu trop peut-être selon certains mais trop est une mesure que tu ne quantifies pas. Tout ne connais pas l’excès et pourtant c’est en lui que tu confortes tes idées comme une obsession dont tu n’es pas coupable, dont tu n’es pas au fait. Après tout, ces choses que tu aimes, ces choses pour lesquelles tu n’as de cesse d’apprendre, ce sont elles qui construisent pour toi cette bulle de sécurité dans laquelle tu organises ta vie. Elles te sont nécessaires. Beaucoup te regardent de travers, tu fais semblant de ne pas les remarquer mais tu le sais très bien. On dit de toi que tu es quelqu’un d’un peu étrange car tu ne fonctionnes pas vraiment comme tout le monde aimerais te voir fonctionner. Ton mécanisme n’est pas brisé pourtant, il ne tourne juste pas de la même manière que le leur. Personne n’a pu jusqu’à présent mettre le doigt sur ce prétendu mal qui t’habite. Ce mal là qui te rend solitaire, qui te plonge la plupart du temps dans une rêverie dont tous aimeraient te tirer. C’est ce prétendu mal aussi qui rend ton regard fuyant, tes relations avec autrui frêles, tes mots discrets. Ton attitude est toujours mesurée, comme si à chaque geste, chaque acte, tu te devais de faire attention, comme dans tes mots, ceux là que tu choisis toujours avec le plus grand soin. Ils ont trouvés des mots sur les maux qui te ressemblent, car ils veulent toujours tout coucher sur le papier. Asperger. Cela ne te tuera pas plus qu’un rhume, et tu n’as certainement pas à y prêter plus d’attention qu’à ce rhume non plus. Tu es ainsi, c’est comme ça.

Tu es pourtant ce jeune homme gentil, qui même s’il ne sait pas bien exprimer ses sentiments tient à ses proches comme à la prunelle de ses yeux. Tu es doux, discret, ta soif d’apprendre peut parfois mettre des ombres sur ton tableau mais cela ne te rend pas méchant pour un sou. La méchanceté, la violence,, elles te sont inconnues, ce n’est pas comme cela que tuai. Pas de coup de tête, pas d’impulsivité. Tu vis dans une routine bien à toi, un routine qui se répète, avec ses habitudes et ses petites manies. Tu vis avec des trouble obsessionnels compulsifs, mais ces derniers se limites à l’ordre. Tes affaires, les objets qui t’entourent, un ordre rythmé, tu sais ou tout se trouve, tu ne touche à rien, tu prends attention à tout laisser à sa place, droit. Tu n’es pas maniaque, non ce n’est pas de la maniaquerie, c’est une manière comme une autre de te détendre. Car dans le fond, tu es un jeune homme toujours un peu anxieux. Tu sais que tu n’es pas toujours comme l’on souhaiterait que tu sois, ta façon de parler, d’agir, ton petit monde que les autres ne connaissent pas… Tu fais de ton mieux pour effacer ces frontières entre toi et les autres, et si l’on veut bien se donner la peine de t’y aider, tu t’en sors plutôt bien. Tu es une connaissance loyale, intelligente, tu es doué et volontaire. Les sujets qui t’intéressent, tu les connais par cœur, petite tête pensante, malhabile avec les mots mais maîtrisant si bien le détail. Tu es l’élève sage du premier rang, celui qui écoute avec de grands yeux brillants, oublie de prendre des notes, mais qui fait de son mieux. Est-ce de ton fait après tout, si ceux qui prennent la plus grande part de tes pensées sont les Patronus des autres? Tu es né avec ce don, et tu as tendance à te perdre un peu trop souvent à les écouter, ces voix dans ta tête que tu ne maitrises guère. Heureusement, tu n'en perds pas tes capacités, la théorie t'es d'une aisance surprenante, la pratique est un peu plus laborieuse mais tu essaies encore et encore jusqu'à réussir. Tu as bonne mémoire, cela t’aide, à n’en pas douter. Les cours n'ont aucun mal à te rester en tête, là dedans, où tu ranges méticuleusement chaque pensée chaque savoir.

Tu n’es peut-être pas celui qui ira au devant des autres, ce n’est pas ainsi que tu es fait. Ta maladresse qu’elle soit envers le matériel ou les personnes est bien réelle, mais il suffit de savoir t’aborder pour comprendre que tu est quelqu’un de bon. Si toi tu n’as pas l’audace d’empêcher ceux qui se croient drôles de t’ennuyer, c’est moi, qui m’en chargerai. Si ces gens tous autant qu'ils sont te font peur, t'inquiètent, s'amusent de toi, je serai là. Car je les connais bien, ces moments de détresse dans lesquels tu plonges parfois lorsque l'on te pousse un peu trop fort, que l'on te bouscule et que l'on parvient à faire éclater ta bulle protectrice. Je la ressens aussi la panique qui te prend, qui t'habite, je les vois ces gestes brusques parfois incontrôlés, incontrôlables qui trahissent ton malêtre. Ces réactions, les autres les perçoivent parfois comme des caprices, il n'en est rien pourtant. Tu possèdes bien trop de respect envers chacun pour te le permettre. Non, c'est ainsi, de ce calme si paisible que l'on te connais bien, tu peux parfois laisser tes nerfs à vif, exploser sans pouvoir l'empêcher. Tu n'es jamais violent envers qui que ce soit, tu te calmes vite, plus de peur que de mal, mais je sais que dans le fond, tu es conscient de tout ça, et de tous, tu es certainement le plus mal à l'aise.
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Patronus
Je te suis apparu un jour de vacances, Noël, Brume argentée et légère, nuage scintillant que tu as fixé un moment sans trop comprendre.  Tu avais peur au début, tu essayait de ne pas me regarder, de ne pas penser à ma présence, pourtant, tu n’y parvenais pas. Prenant peu à peu cette forme de petit animal aujourd’hui accroché à ton épaule, je t’ai observé, longtemps, sans te toucher ni t’approcher, petit Tamarin lion à tête dorée. Patience. C’est ainsi que tu m’appelleras, lorsque tu auras finalement tendu la main vers mois, pour laisser ta curiosité prendre le dessus, t’ouvrir à ma présence pour me laisser un peu d’espace dans ta bulle de verre, celle là qui te protège du Monde qui t’entoure. Les mots sont rares entre nous, les gestes suffisent la plupart du temps, tu connais la pression de mes longs doigts contre ton épaule lorsque je m’inquiète, tu connais l’empressement qui m’habite lorsque le temps tourne sans que tu ne t’en rendes compte, de petits codes bien à nous que nous avons tissé avec le temps. Je suis ce petit singe sur ton épaule par tous les temps, je suis celui qui de nous deux observe et comprend le monde quand l’autre apprend et pense, écoute ce que d’autres ne peuvent entendre, perçoit le monde à sa façon. Malgré les débuts, lents et timides, nous sommes aujourd’hui inséparables, outre le lien qui m’empêche de m’éloigner. Je suis ce que tu n’affiches envers personne, je suis la colère qui t’habite, l’inquiétude que tu garde pour toi, je suis la curiosité que tu ne montres pas toujours. Lorsque l’on apprend à te connaître, on  sait que, quelque part, je suis le vecteur de tes émotions. Parfois, je te conseille, mais jamais sans ton avis, jamais sans ta demande.

La peste t’a touché, impitoyable et virulente, elle t’as laissé sur le carreau et j’ai fait de mon mieux pour ne pas te laisser seul, ne pas briser le fragile équilibre qui rythme tes jours. J’ai faillis, et je t’ai abandonné. je suis mort un peu, et toi aussi. Ton mutisme déjà habituel est resté comme une porte clause jusqu’à ce que je revienne à tes côtés. Tamarin, encore, avec ma crinière d’or dans laquelle tu as l’habitude de glisser tes doigts pour te calmer lorsque tu ne te sens pas bien, lorsque le monde t’oppresse et te blesse. Je suis le même, je suis de retour, mais j’ai changé, un peu, dans le fond. j’ai changé, mais tu ne l’as pas su immédiatement, moi non plus. Il a fallu que l’on te bouscule, fort, que l’on t’effraie ou bien que la panique te gagne, un rien de plus que d’habitude, le danger, l’impuissance, il a fallu ce mélange ou bien l’un isolé des autres pour que les reste de cette Peste ne t’atteignent, au moins autant qu’il ne m’atteignirent. Tamarin sombre mais coloré, petit singe sur ton épaule, mais aussi lion. La couleur blanche nacrée de ma crinière tranche contre la fourrure de feu du petit arboricole. Je suis l’imposant lion blanc, les yeux de glace et le grondement sonore qui prend ta défense lorsque tu ne sais plus quoi faire, lorsque tu as peur, lorsque tu as besoin d’aide. Cette peste m’a offert elle lion qui t’effraie et te rassure en même temps, le lion tiède contre lequel tu t’endors parfois. Je sais que quelle que soit ma forme je ne pourrai m’empêcher de mourir encore si la Peste revenait, mais j’aime à me dire que ce fauve qui m’a été offert, est une façon de te promettre que je ne te laisserai plus tomber. Je le sais tu me fais confiance, je sais aussi que je n’ai pas besoin de te le prouver, je suis ce Patronus silencieux, le seul que tu n’as pas besoin d’écouter pour comprendre, mais je ne peux m’empêcher de ressentir au fond de moi, ce besoin, cette envie, de toujours apporter à tes côtés chaleur et confiance.

Celle là que tu donnes avec tant de parcimonie, je refuse de la perdre, et c’est avec méfiance que je la partage.[/b]
   
Pseudo et âge: répondre ici Où as-tu trouvé le forum ? Avec mes clefs de maison. Personnage: Famille de sorciers (L'une des meilleures, pas vrai? êê) As-tu un autre compte sur BP ? That's the last of us Présence: Infaillible Une remarque ? Papa, je suis là, tu as vu RUUN (et je demanderai à petit Zadig de m'excuser bien bas de tout ce qui lui arrivera dans sa courte vie êê. Parait-il qu'ici on prouve notre amour à nos personnages en les faisant souffrir, ouppps)  // Ah et édit, mais c'est la mort de trouver des avatars quand ils ont moins de 18 ans je meurs 


Dernière édition par Zadig C. Lupin le Jeu 8 Déc - 10:38, édité 11 fois
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 15:41 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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Mes yeux parcourent la pénombre alors que je veille, perché sur le montant de ton lit où tu dors paisiblement. Je t’observe, et j’observe tes camarades endormis, le calme environnant, le silence relatif d’une pièce où les respirations sont celles seules de ceux qui se reposent. Pour le moment, je ne dors pas. Dans mes petites mains aux longs doigts effilés, je fais rouler comme un trésor une petites pièce sombre que la pénombre cacherait au regard des curieux. Je la garde là, en sécurité. Lorsque je viendrai me rouler en boule contre toi pour partager le reste de nuit, je ne la lâcherai pas, jusqu’au matin, jusqu’à ce que tu la récupères pour la prendre avec toi. Mes yeux se posent dessus, tout proches du petit objet, observent les reflet des faibles lueur sur son brillant. C’est un petit cavalier qui sommeille avec paresse au creux de mes mains effilées. Une pièce ancienne d’un jeu d’échec qui ne t’a pas accompagné jusqu’à l’école. Non, celui là est resté là bas, à la maison. Tu tiens à cette pièce, je le sais, quand bien même tu ne le fasse pas remarquer, je sais qu’il t’es important de l’avoir avec toi, dans la poche de ton sac ou de ta robe, tu t’assures toujours de l’y trouver. Les relations humaines n’ont jamais été ton fort. Tout petit déjà, tu avais cette peine à interagir avec les autres. Tu parles peu aujourd’hui, tu parlais encore moins avant. Gamin discret, tes instants de turbulence tu les gardas pour ta mère, la plupart du temps. Ceux là étaient épars, rares même, quoi qu’ils arrivaient de temps à autre. Cette pièce là, tu y tiens car elle te rappelle bien des choses. Tu t’y es attaché au fil des années, elle est usée en bien des endroit à force d’être manipulée. Cette pièce, ce petit cavalier, il t’a appris bien des choses, il t’as vu progresser, il t’as vu, malgré ton jeune âge, reporter les parties sur des gens bien plus âgés que toi. Tu apprécies les échecs magiques, tu ne sais pas vraiment comment, mais tu as toujours été doué là dedans, très doué te diraient certains. L’inutilité d’une réelle communication, ta capacité à observer le détail au delà du global, ta façon bien à toi de réfléchir, tout cela t’a peut-être aidé, à n’en pas douter. Tu as affronter des gens de toutes sortes déjà, et si tu n’es pas de ceux qui apprécient la gloire, tu aimes le challenge que cela t’apporte. Tu préférerais peut-être un peu moins de mondanités, mais c’est ainsi, tu ne peux pas toujours rester chez toi, à jouer avec le père qui t’as tout appris. Car c’est lui qu’il te rappelle ce cavalier que tu promènes partout avec toi, n’est-ce pas? C’est le père avec qui tu as bien du mal à communiquer, cet homme lié à toi pourtant par ce jeu que certains pourtant, trouvent le moyen de dénigrer plus que de raison.

Je le fais tourner entre mes mains, ce petit cavalier endormi, et dans tes souvenirs, je vois et revois le parties, le visage de ton père. Je sais qu’il t’intimide, qu’il t’impressionne. J’ai cessé d’en chercher les raisons pourtant. Il n’est pas le père violent de certains enfants de cette école, il n’est pas le manipulateur qui en attend toujours plus, il est juste un père avec ses qualités et ses défauts. Toi, tu te souviens des soirs où tu allais te coucher sans qu’il ne soit là pour te souhaiter de beaux rêves, tu te souviens de l’avoir attendu souvent, avec tes grands yeux bleus qui clignotaient de fatigue, avant que ta mère ne te rappelle à la réalité, pour que tu ailles te coucher finalement. « Il te dira bonjour demain matin. » Tu les attendais sagement les matins. Aujourd’hui tu es à Poudlard, tu ne les attends plus, mais tu n’as pas oublié. Aujourd’hui, lorsque tu rentres à la maison, tu es plus maladroit, tu ne parles toujours pas beaucoup et tu as ta manière à toi de t’exprimer qui ne facilite peut-être pas toujours les échanges. Aujourd’hui ton père t’impressionne et parfois, c’est plus fort que toi, ton mutisme prend le dessus, tu ne dis plus rien. Tu y tiens pourtant, à ce père, sinon, pourquoi mettrais tu tant de cœur à garder près de toi le petit cavalier que délicatement je viens poser au creux de tes mains alors que je me déplace avec aisance et grâce le long du baldaquin de ton lit, allant me percher un peu plus loin, petit fouineur qui ne dérangera rien, seule âme éveillée de cette chambre bercée par les bras de Morphée. Je m’assure que tout va bien, que tout sera en ordre demain, les affaires à leur place, les libres bien alignés, comme tu l’aimes. Je sais combien tu y tient, à cet ordre qui te calme et que bien trop de monde s’amuse à défaire pour observer tes réactions.

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Un coup d’œil au baldaquin, un coup d’œil vers toi. tu dors bien. C’est l’une des choses que j’observe toujours: ton sommeil paisible. De toutes tes bizarreries, celles qui ne conviennent pas à tes camarades, tu n’as pas celle de rester éveiller la nuit. Ton sommeil est sans accroc, paisible, le repos de longues journées qui te fatiguent sans doutes plus que tu ne le voudrais. T’adapter au mode de fonctionnement des autres, vivoter dans ce brouhaha constant qu’est la vie au château, composer avec les voix qui murmures dans ton crâne des mots qui ne te sont pas destinés. C’est un passe-temps souvent, de les écouter, tu te sers de ce don pour comprendre les autres, trouver un moyen de comprendre tes camarades supplémentaire… Mais c’est fatiguant, tout ça. Je descends du lit, mon silence est entier, petit singe délicat, léger et acrobate. Mon regard se pose sur tes affaires, mais c’est une lueur, un reflet, qui attire mon attention. Elle a roulé sous le lit, une petite fiole de potion. C’est ton matériel de cours. Elle t’a peut-être échappé, ou peut-être est-ce encore Voltaire, ton petit hibou, qui en venant se glisser dans tes affaires pour faire son somme quotidien, l’a poussé. Elle a fini là, par terre, à l’abri de ton regard sous ce lit salvateur dans lequel tu te reposes. Je me penche, je la ramasse. Cette fiole, elle ne t’es pas inconnue, à moi non plus, moi qui ai accès à tes souvenirs comme s’ils étaient miens. Ces fioles là sont les tiennes, cependant, tu as pris un soin tout particulier à choisir les même que celles de ta mère. Tu en as cassé tant de ces fioles, tu ne les comptes plus, tu ne les as jamais vraiment compté en réalité. Tu te souviens juste. Et tu as choisis les mêmes pour tes cours de potion comme une histoire qui se répéterait. Une façon comme une autre d’apporter à ton quotidien encore cette redondance dans laquelle tu te sens bien, la routine qui rythme ton temps, le habitudes bien ancrées à tes journées. Des petits détails que personne ou presque ne remarquerait mais qui te sont d’une importances primordiale.

Je la récupère avec délicatesse pour aller sans bruit, la ranger auprès de ses voisines. Un petit œil luisant dans la pénombre s’ouvre, un roucoulement mécontent m’accueille. Le voilà le petit duc de Grant qui rouspète que je le dérange. Il devrait être dehors à la nuit tombée mais il a préféré son confort pour cette nuit. Il faut dire qu’il a fait un peu de chemin, il le fait régulièrement, lui aussi mérite son repos. C’est un petit oiseau, loin des grandes harfangs des neiges au plumages si enviable. Il repartira certainement au matin, en même temps que toi, pour aller chercher de quoi manger. Pour l’heure, il se mêle avec paraisse à tes écharpes. Tu grognera sans en penser un mot lorsque tu devras repousser toutes ces plumes qui se seront collé à la laine. Tu aimes beaucoup ce hibou. Tu l’aimes peut-être parce que Illyrio t’as aidé à le récupérer? Puis ton amour des animaux n’est inconnu de personne. Les étoiles, les créatures, la nature et les échecs, tes intérêts tout particuliers, ceux là qui font de toi qui tu es.  Ton attrait pour les créatures était déjà grand lorsque tu étais plus jeune, et c’est à Poudlard qu’il s’est révélé tout particulièrement. tant de choses à découvrir, à connaître. Les créatures, les plantes aussi, tu te sens bien avec mieux qu’avec les humains. Pas de faux semblants, pas de sous entendus, juste de la communication, sans rideau sans codes complexes. La communication par le geste. Les animaux,, au delà de l’attention que tu leur portes, semblent t’apprécier. Ton calme peut-être, ta délicatesse certainement. tu es doux, tu fais toujours attention malgré ta maladresse. Tu ne ferais jamais de mal à quoi ou qui que ce soit, pas volontairement.

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Elle est là d’ailleurs, la plante qui égaie tes journées, ou surtout tes petites affaires. Elle dort, comme tout le onde ici, tranquillement enroulée dans ses feuilles refermées comme une couverture. Elle est paisible, la journée aussi. tu pourrais la regarder des heures durant, elle n’aurait pas besoin de bouger, d’agir, cela te serais égal. C’est une jolie petite plante magique, tu l’entretiens avec tout ton cœur. Tu ne veux pas décevoir Hippolyte. C’est elle qui te l’a donné, et tu n’es pas peu fier de pouvoir lui montrer son évolution lorsque l’occasion se présente. Cette petite plante lorsque l’on veut bien s’y pencher, c’est elle qui à consolidé votre lien. Elle et toutes les autres que couvent Hippolyte. Elle n’est peut-être pas au courant, mais c’est grâce à elle que tu va parfois jusqu’à la serre de botanique, même en dehors des cours, pour demander de l’aide. L’aurais tu seulement fait sans l’aide indirecte de la jeune fille?  Tu es un élève brillant, mais ta maitrise de la société est brouillonne. tu n’y peux rien, c’est ainsi, mais parfois, cela te moque. Ton mutisme reviens, tu n’arrives plus à avancer. Tu te demandes parfois comment c’est, de l’autre côté, ce côté que tu essaies maladroitement d’intégrer sans vraiment y arriver. Être comme tes camarades, penser comme eux, ne plus être le jeune garçon un peu spécial qu’on évite parfois, qu’en ennuie aussi, parce qu’il est trop gentil pour se rebiffer. Tu subis les quolibets sans rien dire. C’est ainsi les élèves. Ils aiment souvent embêter ceux qui ne sont pas dans leur moule bien arrangé. Tu ne le mérites pas pourtant, tu es trop doux. tu n’ennuies personne toi, tu étudies.

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Ah ça, tu étudies. Trop peut-être. C’est ainsi que tu meubles ton temps libre mais pas seulement. Combien de fois t’es tu retrouvé dans un cours où tu n’aurais pas du être? Bien peu d’élèves s’amuseraient à ça, mais toi, tu le fais sans trop y réfléchir, comme si c’était normal. Tu te greffes aux classes qui ont cours lorsque toi tu n’en as pas, et tu restes là, sans ennuyer personne, à écouter, patiemment, avec ta curiosité habituelle. Les cours auxquels tu te joins le plus souvent sont ceux des matières qui t’intriguent, te passionnent même. La tour d’astronomie, bonne excuse peut-être pour profiter du calme des couloirs le soirs, meilleure encore pour venir observer le ciel à l’Observatoire. Depuis deux ans, tu as pris l’habitude du professeur, il ne t’inquiète plus vraiment, tu viens à ses cours comme un accord tacite et silencieux qui t’y autoriserait avec joie. Tu parles peu, tu observe surtout, tu écoutes, c’est ce que tu fais de mieux. parfois lorsque tu es seul avec le professeur, lorsque tu es détendu tu te laisse aller à ouvrir la bouche et l’on ne t’arrête plus. Tu pourrais parler du ciel pendant des heures. tu as avalé bien des livres, tu n’as que quatorze ans et tu en connais déjà bien pus que bon noir eue tes camarades. Avide soif d’apprendre, tout connaitre, tout savoir, les livres sont ton refuge là où les mots cèdent leur place. Tu apprécies la botanique aussi, pour Hippolyte, pour toutes les curiosités que renferment les serres aussi. Tu es un peu trop timide pour demander à en voir plus pourtant, et il est impensable que tu ailles voir par toi même. Tu en es incapable, non pas par couardise, mais parce que tu es bien trop attaché à ta routine, une routine qui incombe de ne pas se faire remarquer par le personnel.

Depuis le début de l'année, tu portes encore plus d'intérêt au cours de soins aux créatures magiques. L'un des deux professeurs a attisé ta curiosité, plus encore peut-être que d'habitude. Tu allais déjà bien trop aux cours, qu'il soient d'un professeur ou de l'autre, tu prenais celui qui avait lieu lorsque toi tu n'avais rien d'autre. Et  il est arrivés depuis Septembre ce professeur. Tu t'empresse de te joindre à des cours où tu n'es pas sensé être, tu as son accord, comme tu as toujours l'accord des membres du personnel pour venir à leur cours en dehors de tes heures. Au sien cependant, tu as pris l'habitude de toujours mener une pièce ou deux. Peu importe le nombre de fois où l'on te dira de ne pas le faire cela ne semble pas t'atteindre. Tu les laisse à côté de toi, tu attends que la petite bête vienne les chercher. Ça t'amuse, t'attendris.

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 Je remonte sur le lit, je te vois bouger. Dans la pénombre, tes yeux océan s’entrouvrent et m’observent un instant. J’ai l’habitude. L’habitude aussi de te voir te pousser un peu, me faire de la place. L’habitude de voir ta main se lever avec ce petite sourire qui se pose, discret, contre tes lèvres. La nuit, je ne suis pas le tamarin, la nuit, je suis le lion couleur de perle qui prend délicatement place à tes côtés. Tu as mis longtemps à accepter cette forme. Aujourd’hui encore, elle t’effraie. tu la tolère la nuit, cette chaleur que je t’offre, ce poil dans lequel tu apprécies de loger tes mains, ce poil que tu cramponnes sans méchanceté comme tu le fais avec la crinière de ma forme simiesque. Tourner ces poils entre tes doigts, cela te calme, t’apaise. Je laisse faire, j’apprécie ce contact. C’est vrai que tu ne me parles pas beaucoup à moi non plus, moi j’ai juste cette chance de te comprendra car je suis une partie de toi. Je n’ai pas besoin de plus. Et cette forme féline que je prends en m’allongeant à tes côtés me rappelle comme à toi l’épidémie, celle qui a  frappé Poudlard, celle qui a frappé le monde sorcier. Je suis mort pendant la Peste. Je me suis arraché à toi sans pouvoir rien n’y faire. Personne n’a pu t’aider, personne n’a pu l’empêcher. Tu as été bouleversé. Combien de temps est tu resté muré dans ton silence, dans tes gestes répétés, dans ces mouvements anxieux qui te caractérisent lorsque tes émotions dépassent dota capacité à t’exprimer? Tu ne parlais plus à personne est je n’étais pas là pour te réconforter, je t’ai abandonné et je me sens coupable encore aujourd’hui. J’aurais tant aimé pouvoir te protéger. Mais je ne l’ai pas fait. C’est peut-être ce souhait qui m’a été offert à mon retour. Le tamarin que je suis a repris sa forme, le contact est peu à peu revenu, et tu es sorti, prudemment, de ta torpeur. Rien ne semblait avoir changé et pourtant. Ce fut lorsque des élèves, plus âgés, plus railleurs, sont venus t’aborder de manière un peu trop désagréable que la différence s’est marquée. Ta peur est montée, le sentiment d’injustice aussi, la panique de ne savoir quoi dire, quoi faire. Moi, sur ton épaule, trop petit, pas très impressionnant avec ma fourrure soyeuse, malgré mes dents de bonne taille. Lorsque tu as finalement perdu le contrôle de ta peur, lorsque tu as commencé à paniquer, à crier sans contrôler ton inquiétude, lorsque j’ai sauté de ton épaule dans l’espoir de t’aider, le monde autour de moi n’était plus le même. Je n’étais plus le même. Lion blanc au regard de glace. Je t’ai fais peur, mais ils sont partis, il t’ont laissé tranquille.

Je ne contrôle pas cette transformation, cela arrive lorsque tu as peur, lorsque tu es en danger, ou lorsque tu dors. C’est à ce moment que tu me tolères ainsi. Lorsque je te protège de tes peurs, tu as peur de moi, je le sens, je le vois. Alors je viens la nuit, te rassurer, t’habituer. J’ai toujours apprécié ce début d’acceptation et je ne me plains pas. je m’allonge à tes côtés, je te laisse cramponner tantôt mes larges pattes, tantôt ma crinière. La nuit, je te protège, je veille pour toi l’œil à demi clos.  

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Mes yeux ne se ferment pas, pas tout de suite, je reste immobile et silencieux. Je sens contre la patte que tu tiens contre toi, le petit pendentif qui orne ton cou, brille sous tes vêtements, t’accompagne à mon instar, au fil du temps, de la journée. Mon regard un instant s’attriste mais tu ne peux le voir car tu t’es rendormi. Ce bijou je le sais, glisses à chaque fois que tu y songes, une pointe d’inquiétude dans ton âme. C’était à noël, qu’Illyrio te l’a offert. Un petit pendentif argenté, une petite flèche, pour te rappeler sûrement son équipe de Quidditch. Tu n’es pas très au courant du sport, tu ne comprends pas bien, mais tu lis celui-ci à Illyrio. Il t’a aidé à le passer à ton cou en te glissant qu’ainsi, il ne serait jamais très loin de toi. C’est une personne attentionnée, Illyrio. Tu l’aimes beaucoup, il accroche toujours à ton visage le sourire qui à tendance à te faire défaut. Mais à ce noël là, c’était son sourire à lui qui se fatiguait. Tu l’as remarqué, oui, mais tu ne comprends pas toujours. Lorsque tu questionnes si tout va bien, si l’on te répond que oui, tu acquiesces, tu ne cherches pas plus loin. Il t’as dit que tout allait bien. Tu l’as cru. Mais tu l’a entendu, un peu plus tard, la voix que tu reconnais maintenant de son Patronus, tu l’as entendu s’inquiéter pour son sorcier. Tu ne voulais pas écouter mais cela t’es parvenu sans que tu ne fasse rien. Tu n’es pas bête, loin de là. Tu n’as rien demandé, pas de mot, pas de nom, pas de clarification. Tu n’en as pas besoin. tu sais que quelque chose ne vas pas, tu connais les inquiétudes des Patronus, tu as entendu les mots de Cardinal. La vérité c’est que tu n’as jamais su comment lui en parler à Illyrio. Tu n’as jamais osé car tu sais que tes mots à toi son souvent maladroits. Le bouvreuil pourtant en a dit bien assez. Tu ne sais pas combien de temps, mais tu sais qu’il est compté. Tu ignores si l’Attrapeur depuis, a compris, grâce à tes gestes, tes lettres, ton attention toute particulière, mais tu sais. Tu sais que tu te demandes toujours si tu le reverras aux prochaines vacances tu attends toujours ses lettres avec impatience, et tu espère. Tu n’as pas envie un jour que la chaise à côté de toi ne se vide. Tu ne sais pas vraiment comment gérer ça et cela t’effraie au fond. Alors tu gardes le pendentif à ton cou comme s’il pouvais le sauver. Tu ne peux rien y faire mais tu espères.

Mais pour le moment tu dors. tes yeux sont clos, demain est un autre jour. Demain la routine reprendra. Demain arrivera bien assez vite. je pose ma tête non loin de la tienne, je ferme mes yeux de glace qui ne t’ont que trop observé. Je m’endors aussi, repos du corps, repos de l’âme. Demain est un autre jour.

***

Tu es adossé là, contre le mur de pierre froide du château et tes yeux clairs détonnent avec le temps pluvieux que te montre le parc qui te nargue au loin. Il y a du monde autour de toi, des élèves qui vont, qui viennent, certains s’arrêtent, certains passent leur chemin, toi tu es là, immobile depuis de longues minutes déjà. Tu n’entends pas vraiment les discussions alentours, à vrai dire tu ne les écoutes pas, c’est comme ça, les mots ne t’ont jamais réellement intéressé. Certains disent que tu ne fais pas d’efforts, certains se moquent même parfois, de ces longs moments que tu passent sans dire un mots, ces longs moments durant lesquels tu sembles te perdre trop loin pour qu’ils ne te comprennent. Mais c’est pourtant là que tu es bien, ton dernier rempart, dernier renfort d’une petite bulle personnelle constante mais si fragile dans laquelle tu aimes te réfugier quand tu n’es pas sûr, quand tu à besoin de calme ou simplement quand tu essaie de penser. C’est qu’il y en a des mots dans ton esprit. tout un tas de mots, de conversations, des idées que tu n’exprimeras jamais, des remarques que tu n’écouteras, je l’espère, pas plus, il y a des questions sans réponses et des réponses qui n’ont pas de questions. J’ai l’habitude de tout cela, et je n’essaie plus d’y répondre lorsque je n’y suis pas invité, je sais que lorsque tu te réfugies dans cet univers bien à toi, tu préfère y aller seul et moi je reste là, posé fidèlement sur ton épaule, mes mains cramponnées à ta robe de sorcier. J’observe les élèves qui passent et repassent de mes yeux d’ambre pendant que les tiens oublient un moment le Monde qui t’entoure.

Le couloir commence peu à peu à se vider, mais tu ne bouge pas. Tu reste à écouter sans les entendre des mots qui t’atteignent sans t’atteindre. Ils sont si courants ces moments de silence que je ne m’en formalise plus, je me contente de t’observer, dans cette attitude contemplative et pourtant presque lointaine qui est tienne. Ce n’est pourtant pas au goût de tous. Je suis cette partie éveillée de ton esprits mais je n’y peux rien, je ne suis pas le regard des autres celui là qui t’inquiète sans que tu ne saches réellement en faire part à qui que ce soit. Je suis là, roulé contre ton cou, ma crinière morcelée de poils de feu venant ça et là s’emmêler dans tes mèches de cheveux un peu trop longues. Je regarde les autres comme tu ne le feras jamais réellement. Savent-ils seulement tous ceux là qui passent à tes côtés, que tu les entends pourtant? Savent-ils que tu les écoutes sans doute bien plus qu’ils ne l’imaginent? C’est vrai après tout, tu ne t’en vantes guère, tu ne parles de toute façon pas beaucoup de toi, pour le peu que tu parles réellement. Tu aimes te réfugier dans tes pensées, car c’est bien connu de tous maintenant, tu es maladroit avec les mots, avec les gens, aussi. Toi, tu préfère ceux qui marchent à leurs côtés, c’est eux que tu regardes de tes yeux clairs lorsque tu sort de ta bulle, lorsque tu acceptes de laisser un peu le monde extérieur entrer dans ton quotidien. Ce sont eux, qui comme moi, accompagnent les plus jeunes, de près, de loin, en bien en mal, tant de notions qui te sont lointaines mais pourtant si proches. Tu sais tout ça, car tu les écoutes.

Tu les écoutes depuis longtemps, tous ces gens qui passent à tes côtés, tu les entends sans vraiment y porter attention. Tu n’as jamais fait exprès, tu n’as jamais voulu cela, mais tout comme moi, cela t’es venu, ou plutôt, cela a toujours été. Là où tu manquais de mots, l’on t’en a donné des dizaines, et c’est eux qu’aujourd’hui tu écoutes, adossé à ce mur. tu vas être en retard. Tu es là pourtant, mais tu n’as pas encore franchi la porte. Cela t’arrive souvent. Tu es ailleurs, dans ton monde comme diraient les autres, tu as souvent entendu que « tu planes », tu n’es pourtant pas bien loin. Mais ils sont si nombreux dans ton esprit, tous ces mots à trier, ce monde immatériel et sans frontière qui franchi tes pensées sans t’avoir jamais demandé l’autorisation. C’était effrayant au début, et tu ne comprenais pas. Tu as réservé les quelques mots maladroits qui te caractérisent si bien même encore aujourd’hui à ceux que tu pensais amis, tu as longtemps voulu leur demander s’ils savaient comment trier tout cela, mais tu t’es trompé. Ces mots ces idées qui ne t’appartiennent pas, c’est à toi de les écouter, à toi de modeler ce palais mental si fragile que tu t’es construit pour qu’ils puissent y tenir aussi. Toi qui depuis petit as toujours vécu dans un silence presque obstiné, ne livrant ta voix qu’à certains privilégiés, toi qui as toujours craint, quelque part, l’incompréhension des uns, des autres, et même la tienne. C’est dans leurs mots à eux, que tu as trouvé un moyen de communiquer. alors tu les écoutes, tous ces murmures, tu les entends sans pouvoir y répondre mais qu’importe? Cela ne t’a jamais dérangé, tu as toujours été ce jeune garçon qui observait de ses grands yeux bleus, comprenant le monde en silence, trop maladroit pour oser vraiment mettre les pieds sur le terrain glissant de la communication. tu ne comprends peut-être les les hommes comme tu réussis à comprendre les animaux, ces animaux là surtout.

Je m’agite sur ton épaule, serrant entre mes longs doigts fins les plis de ton col, mes petits gestes frénétiques réclamant ton attention. Je sais que tu préfères que ce soit moi qui fasse éclater ta bulle, qui frappe à la porte de ton fragile palais solitaire. Car il est là, le professeur au regard ennuyé mais pas vraiment méchant. Il est là pour te tirer de tes songes. Il ne peut faire taire les mots qui affluent dans ton esprit comme ma voix à moi, et lui, comme beaucoup sait bien maintenant qu’il ne pourra pas t’empêcher de repartir les écouter. Beaucoup t’ont dit que tu étais inattentif, mais sur ton épaule je suis ton attention. Tu participes peu, tu te perds parfois entre les voix qui murmurent à ton esprit des mots qui ne te sont pas destinés, mais tu es bien là, tu écoutes.


Dernière édition par Zadig C. Lupin le Jeu 8 Déc - 0:47, édité 2 fois
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 15:43 (#)
Trop choupi Brille Bienvenue Chou
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 15:43 (#)
UN BÉBÉÉÉÉÉÉÉÉÉ

NAN MAIS CETTE BOUILLE. Un petit frangin à aimer Han! RUUN Jesuisleplusgâtédetous Pff

Ty en plus dead Je me meurs.
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 15:45 (#)
Bébé Lupiiiiin ! Daengelo
Cette bouille d'amour ! L'amour s'envole
Re bienvenue chez toi Brille
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 16:49 (#)
Re bienvenue cute
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 17:40 (#)
Rebienvenue Brille
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 20:26 (#)
Citation :
Papa, je suis là, tu as vu

Genre maman elle compte pas wuuuuut

Rebienvenue ici Brille Hug
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 21:28 (#)
Citation :
Genre maman elle compte pas wuuuuut

LAAA HOHOHOHOHOHOHOHOHHO comment même en étant un père nul nos enfants me préfèrent hihi

Mon bébé fils Chou cute
Enfin là #teamashy4ever
Plein de courage pour ta fiche love je garde un oeil dessus parce que je suis trop impatient cute
Je te l'ai déjà dit mais j'approuve tous les choix pour le moment dead tu me vends du rêve tmtc

Calupins et lupisous comme le veut la tradition Han! Daengelo
Tu sais où me trouver si jamais t'as besoin de quoi que ce soit ALBERT mêmesitesungrandmaintenant

PS - Je veux du rp familial bordel.
PPS - Tu as les yeux de ton père mon chéri héhé
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Jeu 17 Nov - 21:45 (#)
Rebienvenue Haww
Euphrasie Malefoy
admin - i don't want just a memory
Euphrasie Malefoy
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Euphrasie Malefoy, Ven 18 Nov - 8:19 (#)
Rebienvenuuuue Brille
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Dim 20 Nov - 12:56 (#)
Il est trop chouuuuu ! Brille Bienvenue parmi nous !
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Mar 22 Nov - 14:34 (#)
rebienvenue Daengelo
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Invité, Mar 22 Nov - 17:19 (#)
petit bébéééé SCREAMING SCREAMING rebienvenue GAGA
Guest
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Guest, Mar 22 Nov - 21:12 (#)
Brillant choix de famille que voilà hihi
Bonne écriture avec ce petit nouveau #teamashy4ever Daengelo
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Message Re: Zadig - Starry Night
par Contenu sponsorisé, (#)
 

Zadig - Starry Night

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