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No matter how hard the past, you can always begin again. [Kai]
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Message No matter how hard the past, you can always begin again. [Kai]
par Invité, Ven 2 Déc - 3:00 (#)

No matter how hard the past, you can always begin again.
Padmini et Kai

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Tu n'avais pas combattu, tu n'avais pas donné cette force que tes collègues de l'Ordre avaient déchainé en eux pour libérer toute ces personnes. On ne t'avait d'ailleurs pas demandé ton avis. Tu étais juste informée, peut-être estimait-on que tu n'étais pas de taille à une telle tâche, mais tu ne t'en plaignais pas, c'était pour toi une guerre à laquelle tu avais participé sans pour autant être de la partie. Aussi, ne t'attendais-tu pas non plus à une telle victoire, et pourtant, la mission était un succès. Tu étais donc là. Tu n'étais pas amochée, Tu n'avais pas souffert sous le coup des sortilèges frappant leur cible de plein fouet, tu étais tout de même là, tenue dans le secret du lieu dans lequel les disparus tentaient de trouver repos avant leur retour à la vie normale, bien qu'avec certitude, elle ne le serait plus jamais. Tes pieds avaient trouvé avec violence, le sol dur en bordure de la forêt. Tes talons ne s'étaient pas plantés dans la terre. Une chance, tu détestait cela. Le domaine d'Earystane Bay. Tu l'estimait être un endroit idéal pour accueillir des âmes torturées. Tu ne le découvrais pas, c'était bien la troisième fois que tu venais ici. Difficilement impressionnable, tu appréciais tout de même. Un coin de paradis pour compenser avec l'enfer de mois passés dans la douleur. Le temp semblait être arrêté, l'air frais redonnait du vif à l'esprit. Il ne pouvait y avoir mieux, mais tu doutais pour autant que la beauté et le confort des lieux n'arrangent quoi que ce soit. De ton statut, tu avais pu voir quelques uns des rescapés pour leurs plaies physiques, mais il y avait un sorcier que tu n'avais pas vu encore, ni à l'infirmerie, ni ailleurs, un sorcier que tu redoutais de voir aussi bien que ton inquiétude à son égard te chuchotait à l'oreille qu'il fallait que tu lui rende visite, peut-être pour lui apporter quelque chose dont tu n'avais pas même conscience. Kai Blumenthal, auror, et aussi veuf époux d'une femme que tu n'avais jamais connue et qui semblait bien être ta demi sœur. Lorsque l'on vit dans la certitude d'une chose, l'idée d'une autre devient difficile à intégrer. Depuis que tu savais qui il était, par rapport à toi, penser qu'il était une sorte de beau-frère, les questions te brulaient les lèvres sans que tu ne veuilles vraiment les poser pour un risque de manque de pertinence. Il n'y en avait aucune de vraiment pertinente. Parce que le passé était le passé, et qu'aujourd'hui, sans doute que toute ces choses n'étaient plus aussi importantes que ce qu'elles le paraissaient à tes yeux.
Le domaine est calme, tu avances, tes talons claquant sur le vieux sol de l'entrée. Tu demande un nom, on t'indique sa chambre. Tes pas se font plus précipités. Étonnamment, Tu te demande dans quel état il peut être. A quel degré de torture un auror peut-il supporter la douleur avant que son mental n'en prenne un coup ? Des patients que tu avais pu voir, il y avait ces personnes vides qui semblaient n'être plus qu'une enveloppe dépossédée de toute personnification, détachée du monde, d'autres plus agressives, sensibles à la moindre présence, qui ne supportaient plus les mouvements autour d'eux... La souffrance habitait ce lieu, tu pouvais le sentir, comme un présence constante entre ces murs. Tu en étais mal à l'aise, mais tu ne baisses pas la tête, tu continues. Tu montes les marches, une à une. Ces gens sont des patients, tu es leur médicomage, et le domaine est un hôpital, un simple hôpital et non un refuges de personnes torturées. Premier étage, une chambre, une autre... c'est celle-ci. Tu connais déjà par cœur le plan de cette demeure qui a pourtant pour elle tout l'espace dont on veut disposer. La mémoire est un atout, mais peut-être qu'ici, la mémoire devrait s'envoler avec les problèmes somatiques et psychologiques qu'elle engendre. Pensée de médicomage. Tu toques de trois coups légers contre la porte. Aucune réponse. Tu entres comme tu le ferais avec n'importe quel patient. Tu regardes, tu n'hésites qu'une seconde avant de faire quelques pas pour t'introduire. Ce n'est pas n'importe quel patient. Tu n'as pas vraiment réfléchi à quoi dire pour t'annoncer, te présenter. Tu choisis de faire simple, comme d'habitude. « Monsieur Kaspar Blumenthal... Bonjour, je m'appelle Padmini Nye » Tu réduis la distance qui te sépare du lit sur lequel il se tient. Tu crains de te faire trop intrusive, alors comme pour les autres, tu laisses la porte ouverte, ce qui laisse l'ouverture à une liberté dont tu ne le prive pas. « Je suis médicomage au sein de l'hôpital de Sainte-Mangouste, je viens pour m'occuper un peu de vous, pour voir s'il y a des douleurs, des plaies, des petites choses que l'on pourrait soigner pour que vous puissiez vous concentrer sur votre guérison. » Tu aperçois un chat, tu as toujours préféré les chiens et les animaux qui dépendent de toi, ceux sur lesquels tu peux avoir un certain contrôle. La pureté du noir de sa robe ne te laisse pourtant pas insensible, il est magnifique admettras-tu. « Est-ce que vous m'autorisez à vous ausculter ? » Tu laisses le choix, parce qu'approcher brusquement romprait toute possibilité de confiance s'il t'associait à l'un de ses bourreaux.
© WHICH WHICH
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Message Re: No matter how hard the past, you can always begin again. [Kai]
par Invité, Dim 4 Déc - 17:24 (#)
No matter how hard the past,
you can always begin again
padmini & kai

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Emmitouflé dans un plaid, une anthologie de poésie posée contre ses genoux, ses lunettes à monture dorée sur le bout du nez, une cigarette à moitié consumée dans une main, l'autre posée sur le pelage de son chat, cela faisait bien au moins quatre heures que Kai n'avait pas bougé. Il n'en avait ni la force ni même l'envie. Sortir de son lit au réveil pour se traîner jusqu'à la salle de bain avait été une épreuve des plus rudes et il n'avait pas tardé à retourner se blottir dedans par la suite. Il essayait vainement de lire pour se changer les idées, mais il avait toutes les difficultés du monde à se concentrer. Les mots semblaient danser devant ses yeux, et ceux-ci se fermaient toutes les deux minutes sans pour autant qu'il réussisse à trouver le sommeil.
Il écrasa son mégot dans le cendrier posé à côté de son lit et se redressa contre son oreiller. Une grimace de douleur vint tordre ses traits lorsque son ventre appuya un peu trop longtemps contre le matelas. Il avait presque oublié les hématomes qui bleuissaient ses côtes et les plaies qui cisaillaient sa peau en plusieurs endroits. Il avait d'autres cicatrices sur les épaules et le haut des avant-bras, datant pour la plupart des premières semaines qui avaient suivi sa libération. Elles étaient blanches à présent, passant quasiment inaperçu sur sa peau déjà très pâle. Il s'était soigné lui-même dès lors qu'il avait reçu sa nouvelle baguette, bien qu'il répugnait à l'utiliser. Il n'avait jamais été très doué pour les sortilèges de guérison, encore moins après tant de temps passé sans pouvoir pratiquer la magie, mais il avait trop honte pour demander de l'aide aux médicomages présents au manoir. Il avait pris le soin de faire ça à des endroits invisibles pour les autres, et cela avait marché jusqu'à présent. Il ne portait jamais de manches courtes en dehors de sa chambre et il était certain que Jude n'y avait pas fait attention. Ou, si elle l'avait remarqué, elle n'avait rien dit, et c'était tant mieux.
Mittens, qui ne quittait jamais son maître d'une semelle et semblait particulièrement sensible à toutes les émotions négatives qui émanaient de lui, était aussitôt venue se lover contre lui en ronronnant. Il la prit dans ses bras et vint déposer un baiser sur son crâne. « Qu'est-ce que tu es devenue grosse, ma parole, déclara-t-il en riant doucement, ce à quoi le félin répondit par un miaulement rauque, comme pour démentir ses propos. Tu manges trop, tu es en train de te transformer en mammouth laineux. » Les doigts de sa main libre vinrent se perde dans le poil soyeux de son ventre et Mittens ronronna de plus belle. Il n'était pas rare de la voir rôder dans la salle à manger, aux heures des repas. Et il n'était pas rare non plus que les pensionnaires du manoir, attendris – ou agacés, peut-être – par ses miaulements insistants et ses ronronnements sonores, ne finissent par lui céder les restes de leurs assiettes. « Au moins ça me tiendra chaud cet hiver. » ajouta-t-il dans un murmure, alors que son regard se perdait à nouveau dans le vague.
Cela faisait déjà plus d'un mois qu'il était arrivé à Earystane Bay, avec les autres rescapés du complexe, un mois qu'il était complètement déboussolé. Il ne réalisait toujours pas qu'il était libre, que cet enfer était derrière lui, pour de bon. Il lui arrivait bien souvent de se réveiller au beau milieu de la nuit, un hurlement de terreur coincé au fond de la gorge, avec l'impression de sentir à nouveau l'étreinte glacée des détraqueurs sur son corps. Chaque courant d'air froid qui venait caresser sa peau faisait cogner son cœur contre ses côtes, chaque ombre au détour d'un couloir lui tordait violemment les entrailles, de peur, de dégoût, de rage peut-être. Et personne ne semblait comprendre ce qui lui arrivait, ni la façon dont son corps tressaillait craintivement à chaque mouvement trop brusque, ni les images qui venaient se fondre dans ses pupilles hallucinées et que lui seul semblait voir. Le monde réel semblait bien trop souvent s'éloigner de lui. Ou bien était-ce lui qui lâchait prise.
Les lettres de sa tante, d'Angelo et d'Oliver étaient les seules choses qui semblaient le rattacher au monde réel, lui rappeler qu'il existait autre chose que le manoir, que l'île, que la douleur qui siégeait dans son cœur fatigué, autre chose que cette obscurité qui s'était déposé sur lui comme un voile et ternissait tout ce qu'il pensait et ressentait. Par moments, le doute s’immisçait dans son esprit et lui venait alors la pensée que, peut-être, il était en train de rêver. La chaleur douillette de son lit, le contact rassurant de la fourrure de son chat contre son flanc, le murmure discret de la pluie contre les fenêtres, le parfum de résine et de mousse qui émanait des jardins et l'odeur iodée de la plage, et si tout cela n'était que le fruit de son imagination ? Et s'il ne s'agissait que d'une vision, d'un délire fiévreux inventé par son esprit exténué pour échapper momentanément au froid humide de sa cellule et aux sanglots de ses compagnons.
L'auror se raidit sous sa couverture et son cœur s'emballa douloureusement. Son premier réflexe fut de saisir sa baguette magique, posée négligemment sur la table de nuit. Le contact du bois frais contre sa paume l'apaisa aussitôt. Il détestait sa nouvelle baguette, mais elle était la preuve tangible et indiscutable qu'il était sauvé, à l'abri. Cette dernière émit alors quelques étincelles bleutées, qui dansèrent dans l'air quelques instants, avant de disparaître lorsque Mittens allongea une patte pour tenter de les attraper. Ce genre de réaction de la part de sa baguette était fréquent. Il ne s'en servait pas beaucoup, il l'évitait le plus possible, et il était probable que la plume de phénix nichée au cœur du bois, là où était canalisée sa magie, le ressentait d'une manière ou d'une autre. Sa baguette semblait l'appeler, l'exhorter à l'utiliser, à reprendre l'entraînement, à retrouver un semblant de vie normale. Mais l'Allemand se sentait trop détaché de la réalité pour y être vraiment réceptif. Il alternait entre des périodes d'insomnie peuplées de visions tourmentées, qu'il passait bien souvent roulé en boule dans un coin de l'observatoire ; et des périodes d'hypersomnie, provoquées par les potions de sommeil et les calmants qu'il n'acceptait qu'une fois à bout de nerfs et trop exténué pour repousser plus longtemps l'aide qu'on lui offrait. Il n'y avait que lorsqu'il répondait à son courrier ou qu'il se plongeait dans les nombreux livres de métamorphose empruntés à la bibliothèque du manoir qu'il semblait revenir à lui-même, en partie du moins, et que de rares sourires venaient éclairer son visage émacié.
Trois coups légers frappés à la porte de sa chambre le firent violemment sursauter, et ses doigts serrèrent fébrilement le manche de sa baguette. Il demeura silencieux, le cœur battant la chamade, rivant sur la porte un regard inquiet. Elle était ouverte, mais le couloir envahi par les ombres grandissantes de la fin d'après-midi était trop sombre pour qu'il puisse voir qui se tenait dans l'entrée. Quelques secondes passèrent dans un silence de mort, avant qu'une silhouette qui ne lui était pas familière ne pénètre dans la chambre de Kai. Ce dernier la dévisagea avec perplexité, tandis que Mittens s'était redressée contre son maître et faisait le dos rond, comme si cela pouvait suffire à dissuader l'inconnue de s'introduire dans leur bulle sécuritaire. Mais cette dernière ne tarda pas à s'approcher du lit. « Monsieur Kaspar Blumenthal... Bonjour, je m'appelle Padmini Nye. » commença-t-elle, réduisant d'encore quelques pas la distance qui la séparait de l'Allemand. Il n'avait toujours pas baissé la garde, le corps tendu, s'accrochant toujours à sa baguette à s'en faire blanchir les jointures de la main. Son regard se posa brièvement sur la porte de la chambre, demeurée grande ouverte. Il ne la fermait jamais, il ne supportait plus la sensation d'être confiné. « Je suis médicomage au sein de l'hôpital de Sainte-Mangouste, je viens pour m'occuper un peu de vous, pour voir s'il y a des douleurs, des plaies, des petites choses que l'on pourrait soigner pour que vous puissiez vous concentrer sur votre guérison. » continua-t-elle sur un ton qui se voulait conciliant. Il y eut quelques secondes de flottement, durant lesquelles Kai tenta d'enregistrer toutes ces nouvelles informations, à travers le brouillard confus qui enveloppait son esprit. Lorsqu'il comprit enfin qu'il ne risquait rien, que cette inconnue n'était pas là pour le torturer, il se détendit légèrement et sa main se décontracta, laissant sa baguette reposer sur le bord du lit. Il la garda près de lui, cependant.
« Bonjour, souffla-t-il finalement, une expression farouche sur le visage. Il y avait longtemps que personne n'avait prononcé son prénom complet. La seule personne qui l'appelait comme ça, c'était sa tante, et encore, uniquement quand elle était en colère après lui. « Je préférerais Kai, si ça ne vous dérange pas. » ajouta-t-il, avant de retirer ses lunettes et de les déposer sur la table de nuit, à côté de son livre. Il passa une main sur son visage, réprimant un soupir fatigué.
« Est-ce que vous m'autorisez à vous ausculter ? » demanda alors la médicomage. Kai la scruta avec méfiance, sans mot dire, serrant inconsciemment son chat contre lui. Il n'avait jamais aimé les rendez-vous médicaux, et ce qu'il avait vécu ces derniers mois n'avait rien arrangé. L'évaluation psychologique qu'il avait dû passer à son arrivée sur l'île avait été un calvaire, et depuis il s'appliquait à fuir le bureau du psychomage lorsqu'il était là, et se laissait difficilement approcher par le reste du personnel soignant. Il avait juste envie qu'on le laisse tranquille. « Je suppose.. » lâcha-t-il finalement, presque résigné. Il n'en avait pas envie, mais il avait promis à Angelo qu'il ne se laisserait pas aller. Il espéra juste qu'on n'allait pas lui demander de retirer sa chemise.
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