BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán) | | | "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 2:00 ( #) | Meallán Lenaghan ft. Dawid Auguscik Sang-mêlé 22 ans Célibataire Homosexuel non assumé. Fuyard Harpie Féroce/Lion d'Afrique tendances pro-ordre (c) GROGGYSOUL / Gif pretty little psycho et Gifsoup | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Lenaghan Prénom: Meallán Âge et Date de Naissance: 22 ans, né le 25 décembre, tu parles d'un cadeau. Nature du sang: Sang-mêlé, même si dans son cas, le terme de né-moldu conviendrait tout autant. De toute façon, ça ne change rien il est traité comme tel et ce n'est pas la pureté de son sang qui va changer sa situation actuelle. Situation familiale: La décadence totale, une mère dépressive, un père absent, à croire que le mauvais sort s'acharne, sa petite cousine est presque dans la même situation que lui. Heureusement qu'il veille au grain, jouant le rôle du grand frère, rien au monde ne saurait les séparer. Miroir du Rised: Loin sur un voilier, voguant à travers les océans pour parcourir le monde. C'est comme ça qu'il voit sa vie, un long voyage tranquille sans perturbation. Mais malheureusement, le rêve ne rejoint pas la réalité comme il l'entend pour le moment. Epouvantard: Il aimerait pouvoir dire qu'il n'a peur de rien, car c'est vrai, peu de choses l'effraient. Mais seulement voilà, tout le monde à une peur bien ancrée. La sienne, c'est lui-même, un double maléfique qui finirait par rejeter tout le monde et mourir seul. Car la voilà sa plus grande peur ; c'est vivre et mourir seul. Composition de la baguette magique: Bois de chêne rouge, cœur en plume de phénix, 31 cm, souple. Emploi: Bon élève, ne voulant pas finir comme sa mère, il a eu ses ASPIC avec des notes excellentes. Il a voulu continuer dans les Soins poussés aux créatures magiques avec option DCFM, malheureusement, tout ceci est terminé et le voilà galopant à travers les rues comme quand il était gamin. Animal de compagnie: Un hibou grand-duc du nom de Kirjava, toujours utile pour le courrier. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Caractère Imprévisible et débrouillard sont les mots qui définissent Meallán, le jeune homme a plus d'un tour dans son sac, il s'est quasiment élevé, tout seul, et a élevé sa cousine en plus. L'école de la rue lui a appris beaucoup de choses. Si Meallán peut être réfléchi parfois, il est surtout très impulsif, quand il s'agit de foncer dans le tas pour survivre, il n'hésite pas une seconde, se battre n'est pas un problème, il a déjà eu à le faire et le refera au besoin. Il est très protecteur envers sa mère et sa cousine, mais il est bien loin du stéréotype du grand-frère qui empêche sa petite sœur de vivre. Du moment que sa cousine est heureuse, il se la ferme. C'est d'ailleurs les seules fois où il ne dira rien, parce que s'il y a bien un terme qu'il ne connaît pas, c'est se la fermer. Meallán a une langue de serpent et a tendance à dire ce qui lui passe par la tête sans aucun filtre, ce qui amène bien souvent à des disputes ou a des situations embarrassantes. Loin d'être aussi arrogant qu'on le pense, il n'hésite cependant pas à répondre quand il estime qu'il le faut, c'est-à-dire tout le temps. Mal à l'aise avec une quelconque forme d'autorité, le jeune homme peut paraître pour quelqu'un d'impoli et de très grossier, ce qui en soit le caractérise un peu. Son humour est sec et son sens de la répartie l'est tout autant. Il use de l'ironie dans ses propos tout le temps et jour sur les mots, que ce soit pour énerver ou se sortir de situations compliquées. Meallán est très souple, qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'il est souple physiquement oui, mais ça veut aussi dire qu'il s'adapte facilement. Il s'adapte aux gens, aux situations, à tout. Il est loin d'être stupide, au contraire, il est très rusé. C'est un expert du détournement de toute sorte de chose. Détourner un sortilège de sa fonction principale, c'est sa marque de fabrique, pareille pour un objet d'ailleurs. Ce n'est pas difficile à comprendre, après tout, quand on est obligé de voler pour survivre, il faut bien s'adapter et trouver des parades et des combines ! En parlant de vol, il est légèrement cleptomane sur les bords, même si ce n'est pas une maladie chez lui, ne vous étonnez pas de retrouver votre porte-feuille vide. Car oui, Meallán est très habile quand il s'agit d'utiliser ses dix doigts. Ce talent peut s'avérer utile parfois, déjouer les sécurités magiques (ou non-magique) ne sont pas des problèmes. Alohomora ne fonctionne pas ? Aucun problème ! Meallán adore s'amuser et il a un sens de la compétition assez poussée et pour gagner ou se faire remarquer, il est capable de faire les pires bêtises, un rien peut le faire rire et si cela peut passer pour de la méchanceté, ça n'en n'est pas forcément ! Malgré sa grande gueule, il n'est pas sans qualités, il n'en reste pas moins très attachant, s'il se révèle très talentueux pour les choses précises et délicates, il est très maladroit pour le reste, cela marque un grand contraste avec ses mouvements souples et fluides et l'on se demande bien souvent comme cela est possible. Maladroit dans ses gestes, ses paroles, cela fait son charme. Il a un bon fond et n'hésite pas à aider les autres du mieux qu'il peut, son côté sociable l'entraîne parfois à fréquenter des gens forts étranges, mais il n'a que faire du regard des autres. Meallán est très rancunier ne fait pas facilement confiance aux autres, devoir s'élever tout seul l'a obligé à être mature assez rapidement et s'il y a une leçon qu'il a bien retenue, c'est qu'on ne peut compter que sur soi-même. C'est dur, mais c'est comme ça, gagner la confiance du jeune homme est très compliqué, mais une fois qu'on l'obtient, on peut s'estimer heureux, il est loyal et ne laisse pas tomber ses proches, loin de là ! Car oui, s'il vous fait confiance, c'est que vous êtes proche de lui, pas possible sinon. Meallán n'aime pas la solitude et a peur de finir seul car il manque cruellement de confiance en lui-même malgré ce masque qu'il s'est forgé et qui laisse penser le contraire. Si on fait attention, son attitude peut en dire beaucoup sur son état d'esprit, car c'est quand il ne dit rien qu'il faut s'inquiéter. Le jeune homme a tendance à garder ses problèmes pour lui, seulement quand ça explose, c'est tous aux abris ! Vu qu'il a l'habitude d'avoir à faire face à diverses situations complexes, il n'a jamais eu le besoin d'avoir le contrôle sur tout dans sa vie, au contraire, il réfléchit un peu puis il fonce. Il a tendance à suivre son instinct qui l'a toujours préservé jusque-là. De plus, il préférera utiliser ses poings que la magie, ayant l'habitude de se battre ou encore de s'enfuir, il a développé ses propres techniques. Il apprend très vite et sait se montrer responsable quand il le faut, ayant dû apprendre à grandir tout seul, il savait déjà faire à 10 ans ce que la plupart des gens apprennent à faire à 20 ; se débrouiller tout seul. Sinon, il souffre d'un situs inversus complet et de terreurs nocturnes ainsi que de paralysie du sommeil depuis les événements de Bélize et du Poudlard Express. | Patronus La première fois que son Blight s'est manifesté, c'était sous la forme d'une harpie féroce. Pourquoi une harpie féroce ? Cet animal est reconnu comme étant très agressif quand il s'agit de protéger son territoire, exactement comme Meallán, son territoire, c'est sa famille et on n'y touche pas. La relation entre Blight et Meallán est particulière, il s'aime et se protège l'un l'autre. Il y a une véritable relation de frère entre eux, si on lui avait dit qu'un patronus deviendrait l'équivalent de sa cousine, il se serait sans doute moqué de celui qui le lui aurait dit. Mais voilà, Blight et Meallán sont très proches, si Blight joue le rôle de la petite voix qui l'engage à faire de bonnes choses, Meallán ne l'écoute pas forcément. Ils se disputent parfois, mais ça ne dure jamais bien longtemps. Si au début le jeune homme trouvait cela énervant de devoir se trimbaler cet oiseau à longueur de journée, il ne le dit plus aujourd'hui, il n'imagine pas sa vie sans son patronus. Quand Blight a pris la forme d'un lion, c'était pour protéger Meallán qui s'était fourré dans une galère pas possible, le lion est un symbole de puissance et d'agressivité, mais il montre également la noblesse d'âme. Ce qu'est Meallán, il défend sa famille et se protège lui-même. Tout comme sa cousine, il a eu la chance de faire partie de ceux qui était immunisé à la peste des patronus. Heureusement pour lui, car il ne sait pas ce que serait devenu Blight s'il avait été séparé de lui.
Blight ressemble beaucoup à Meallán, mais il a un caractère bien à lui et il tient à ce qu'on le respecte et qu'on le voit comme il est vraiment au fond. Il n'est pas Meallán, ni un vulgaire animal de compagnie, il est un être à part entière ayant la tâche de protéger son sorcier. Tâche qu'il effectue avec brio, même si leur lien est sensible. Car oui, quand l'un des deux souffrent que ce soit moralement ou physiquement, l'autre souffre également. Il se révèle également être aussi têtu que son humain, si ce n'est plus, d'autant plus qu'il a un caractère bien à lui. Quand Meallán a voulu l'appeler Croupion, il a montré son mécontentement en l'appelant Gaston pendant une semaine. Cela montre que Blight est comme Meallán, quelqu'un d'indépendant qui n'aime pas qu'on lui dicte ce qu'il doit faire ni comment il doit se comporter. Malgré tout, il est la conscience bonne du jeune homme. Blight se révèle être un ami, un confident et un très bon conseiller. Malheureusement, Meallán ne l'écoute pas souvent, généralement, Blight le corrige avec un coup d'aile derrière la tête. Il a d'ailleurs l'habitude de prononcer la phrase "Je te l'avais dit !", ce qui exaspère au plus au point Meallán qui en a marre que cette boule de plumes ait raison. Blight a tendance à changer de forme assez souvent, alternant entre le lion et le rapace pour diverses raisons. Meallán et Blight ont tendance à beaucoup se chamailler, mais en réalité, ils s'apprécient énormément et sont très proches l'un de l'autre. D'ailleurs, ils ont tendance à parler à voix haute, c'est un défaut commun sans aucun doute. Mais malgré cette proximité, ils tiennent à ce qu'on les dissocie bien l'un de l'autre. |
Pseudo et âge: Goldust et j'ai 17 ans dans quelques jours Où as-tu trouvé le forum ? Google a ses raisons que l'internet ignore Personnage: Scenario As-tu un autre compte sur BP ? Nope Présence: On verra bien, muahah Une remarque ? Nan, tout est déjà super chouette. |
Dernière édition par Meallán Lenaghan le Mar 17 Jan - 0:28, édité 8 fois |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 2:00 ( #) | Histoire it's hard to grow up in a world where you never feel like you're good enough [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ne pas voir le Mal. 25 décembre 1960 - Fils illégitime d'un sorcier de sang-pur, qui en apprenant sa naissance, est parti. Depuis, son père s'est marié et les a totalement oublié. Sa mère était jeune, naïve et très indépendante. Mais il n'y avait pas de place pour un enfant dans sa vie, surtout pour une femme seule désormais. L'enfant a grandi seul dans les bras de sa mère qui à défaut de ne pas être parfaite, l'aimait malgré tout. Seulement, l'attitude turbulente du petit garçon et les phénomènes étranges qui l'entouraient ne facilitaient pas la tâche. Trouver un travail durable avec cette situation s'avérait compliqué, Meallán était souvent confié aux voisins du quartier quand sa mère s'absentait longtemps, les personnes d'à côté n'étaient pas les gens les plus fréquentables, leurs enfants n'étaient pas plus gentils que cela, mais il avait fini par s'y habituer. Le petit garçon qu'il était ne se rendait pas compte du monde autour de lui, il était intenable, mordait, griffait. Il manquait d'amour, malgré tout celui que sa mère pouvait lui porter. Son jeune âge l'empêchait d'avoir des limites et ce n'est pas en grandissant de cette manière que ça changerait plus tard. Les trois premières années furent difficiles pour la jeune mère, celle-ci bénéficiait toutefois de l'aide de sa famille et la tante de Meallán n'était jamais bien loin. 1965 - Sa mère n'est pas là, encore. Mais cette fois, c'est bien plus grave et ça, il le sait. Il la sentit à la seconde ou sa mère est partit. Meallán mord la poussière une nouvelle fois. Les enfants sont ingrats entre eux et Meallán en fait une fois de plus les frais ! Il a l'habitude maintenant. Depuis que sa mère le confie aux voisins du quartier, leurs enfants se montrent intraitables avec lui et il ne manque pas de se prendre un énième coup porté par un des aînés du groupe, mais il riposte une fois de plus. C'est son seul moyen pour patienter et attendre les nouvelles que sa mère rapportera à la maison ce soir. Alors il frappe, ses petites mains cognent, son corps frêle encaisse les chocs, il est inquiet. Oui, il comprend malgré son jeune âge, il sait quand tout va mal ou quand tout est à près bien. Et là, tout va mal, tout le monde est secoué et l'ambiance à la maison n'est pas la meilleure depuis quelque temps déjà. Le soir venu, sa mère est là, sa cousine aussi. Mais où est sa tante ? « Maman ? » Celle-ci lui indique de se taire, il s'exécute. « Slaine va vivre chez nous maintenant, je compte sur toi. » Il répète inlassablement ces mots dans sa tête "je compte sur toi, je compte sur toi". Très vite, les deux enfants s'entendent à merveille, Meallán bénéficie enfin de quelqu'un de son âge qui ne cherche pas à lui nuire. 29 octobre 1968 - C'est la loi de la rue. Il faut voler pour manger, courir pour s'échapper. Meallán bouscule les passants pendant qu'un coup de sifflet retenti derrière lui. Et oui, il vole. Esquivant avec souplesse ceux qui essayent de le rattraper, le petit garçon continue de courir, fuyant un gros monsieur avec son chien. Qu'elle idiot, le voilà avec la police à dos. Heureusement qu'il n'est pas seul dans ce coup-là, d'autres enfants sont là aussi et l'homme a bien à faire avec autant de petits voleurs. C'est une scène quotidienne et si pour le moment Meallán ne s'est jamais fait prendre, beaucoup de ses camarades n'ont pas eu cette chance. Il se pourrait bien que ce soit son tour aujourd'hui. Il lance son butin à l'un de ses camarades, autant sauver la marchandise au moins. Toujours poursuivi par le policier, il se réfugie dans une ruelle sombre. Un cul-de-sac. Le petit garçon peste intérieurement, qu'est-ce qui lui a pris de venir ici alors qu'il connaît toutes les rues de Londres ? Le chien grogne et le sourire satisfait de l'homme ne rassure pas Meallán. Aussitôt, les lumières des réverbères clignotent, le vent se lève et un tuyau de gaz se perce à la figure du policier. Surpris, Meallán pris ses jambes à son cou, ce n'est pas lui qui vient de faire ça ? Si ? Cela voulait dire qu'il était lui aussi un sorcier, comme sa mère. 1969 - Encore des gamins qui l'attendent à la sortie de l'école. Il a l'habitude, depuis un moment déjà qu'il rentre seule avec sa cousine, ils sont toujours là à l'attendre. Seulement, Meallán sait s'entourer, il a toujours su le faire. Pas la peine de mêler Slaine à ces bagarres de garçon comme il le dit. Les bagarres sont fréquentes dans ces rues de Londres, les adultes prennent ça pour un vulgaire jeu, mais c'est bien plus que ça, il faut dominer les plus forts si l'on ne veut pas se faire manger. Et Meallán est déterminé, sa bande ou plutôt la bande gagne. Il faut bien passer le temps non ? Quand on est seul à la maison, le seul amusement qui existe, c'est celui-là pour les enfants des rues. Quand ils ne sont pas en train de voler, les voilà en train de se battre. « Mea' ? Qu'est-ce que c'est que ces vêtements ? » Il soupire, oui ses vêtements son sales, oui, ils sont déchirés. « Encore ?! » Le petit garçon hoche la tête, désolé. Il le sait pourtant que sa mère n'est pas une tirelire, il sait que la situation est compliquée. Mais il faut bien qu'il se défende. Demain, il ira faire recoudre ses vêtements chez la vieille voisine. 1970 - Les premiers bruits du matin réveillent le petit garçon. Il se lève et aide sa mère à préparer le petit-déjeuner. Une nouvelle journée, un nouvel entretient d'embauche. La routine. Il fait un signe de tête à sa cousine qui se réveille tout juste. Ça fait un moment maintenant qu'elle est là, Meallán n'a pas compter les années, il n'a pas le temps. Il ne s'est pas vu grandir, ses anniversaires étaient le seul moyen de savoir qu'une nouvelle année s'était écoulée pour lui. Il finit de prendre son repas avec Slaine alors que sa mère est déjà partie. Il commence à faire la vaisselle, bientôt rejoint par sa cousine, en silence. Il nettoie, elle essuie les assiettes, c'est un mouvement répété de nombreuses fois et beaucoup d'enfants ne savent même pas passer un balai à leur âge. Mais voilà, ils sont seuls et ils se débrouillent pour aider la jeune femme. La maison est toujours propre, l'appartement est bien rangé et bien que ça ne brille pas, c'est présentable et suffisant pour vivre. « Je vais t'aider à faire tes devoirs. » Conclut Maellán. Le garçon ne brille pas à l'école, ses résultats sont corrects et il passe ses journées à regarder la fenêtre, n'écoutant que peu ce que son professeur raconte. Alors bon, qu'il ne fasse pas ses devoirs ne le dérangent pas. En revanche, pour sa cousine, c'est plus dérangeant. Il se soucie d'elle, c'est sa petite sœur, il faut qu'elle réussisse plus tard. Voilà ce qu'il se trame dans la tête de ce gamin de 10 ans. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ne pas entendre le Mal. Eté 1972 - « Meallán ? Tu m'écoutes quand j'parle ? » Gronde une voix grave. « Plus ou moins ... » Soupire-t-il agacé par cet homme. « Il ne t'est jamais arrivé de voir des choses bizarres et de penser que tu aurais pu les provoquer ? » Il serait tenté de répondre "jamais", seulement, c'était impossible. Toutes les fois où quand il avait piqué une colère les ampoules avaient explosé, il ne compte même plus les fois où des objets s'étaient mis à s'envoler partout, effrayant tous les gamins de la bande adverse. « J'en sais rien... » L'homme sourit, visiblement, il semble tout savoir celui-là, c'est bien ce qui inquiète Meallán. L'homme lui tend un bourgeon. Le garçon sait très bien où il veut en venir. Il l'attrape et doucement, le bouton éclot en une jolie fleur. Cela semble faire jubiler l'homme. Pourquoi sa mère l'a laissé entrer ? Et pourquoi est-ce qu'il s'intéresse tant à lui. Il n'a rien demandé et le voilà dans le salon en face-à-face avec un inconnu, il jurerait que sa mère n'est pas loin en train d'écouter la conversation. « Tu es né avec des habilités magiques, ton père est un sorcier et tu es un sorcier. » Il arque un sourcil. « Parce que j'ai fait apparaître une pov' fleur ? » L'homme croise ses doigts. « Vois-tu, Poudlard est la meilleure école de magie du monde et te permettrait de développer tes capacités. » Il soupire. « Si tenté que cette école existe, il est hors de question que je la rejoigne, ma vie est ici, j'ai Slaine et ma mè... » Sa voix se bloqua d'un coup. « Ta vie est ici ? Mais qu'est-ce que tu feras dans quelques années ? Tu seras encore coincé ici ? Avec un avenir incertain ? »Rentrée 1972 - Le voilà, foulant enfin le grand château. Il était émerveillé par la magie, par la grandeur, par tout. C'était impressionnant, il avait toujours vécu dans un quartier pauvre de Londres que peu de gens avisés osaient fréquenter et le voilà dans un château immense. Il avait échappé aux rues de Londres pour cette année. Mais il avait abandonné Slaine et sa mère, c'était égoïste de sa part, oui, mais il n'avait pas le choix. Le type qui était venu pour lui annoncer son entrée à Poudlard avait raison, il n'avait aucun avenir avant, Poudlard lui laissait entrevoir un après. Meallán pensait à ce qu'il avait laissé en plus de sa famille, parce que c'était en acceptant d'entrer ici qu'il avait abandonné son ancienne vie pour toujours. Il ne pouvait pas faire marche arrière, c'était hors de question. Malgré tout, une boule lui nouait l'estomac, comme s'il avait fait un mauvais choix. Eté 1972 - Heureusement que la voisine est venue le chercher à la gare, il n'aurait jamais assumé de traîner un chariot avec un hibou dans Londres. La réalité reprend son cours, au revoir Poudlard, bonjour quartier miteux de Londres. Il toque et pousse la porte, il fait noir, les volets sont clos. Slaine lui avait prévenu que sa mère était dans un état végétatif depuis un moment. Meallán ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir, c'était de sa faute si elle était dépressive. Il était parti, les abandonnant toutes les deux, il espérait que sa cousine ne lui en voudrait pas, c'était suffisamment dur comme ça. Déposant ses affaires dans sa chambre et prenant soin de poser la cage de son hibou un peu plus loin, le jeune homme repartit. Il ferait la surprise de son retour à Slaine en allant la chercher à l'école. 1974 - "Bien que les résultats du jeune Lenaghan soient excellents, Meallán pourrait en avoir de bien meilleurs s'il cessait d'amuser la galerie." Voici ce que les professeurs lui disent depuis sa rentrée à Poudlard. Ça n'a que peu changé de la rue, les mêmes têtes qu'avant, Slaine et Aleks sont toujours là et la même loi du plus fort y règne. Il y a toujours d'autres types de son âge pour lui dicter sa conduite et se croire supérieur à lui. Sang-pur par là, sang de bourbe par-ci. Ici, on ne jure que par le sang. Depuis que Meallán n'hésite pas à casser des nez, plus personne ne s'autorise la moindre remarque sur la pureté de son sang. Ce n'est pas le cas pour les autres. Il ne peut qu'esquiver les remarques et attendre que cela cesse. Poudlard est son nouveau terrain de jeux et quoique son sang puisse en dire, la majorité des élèves de Poudlard le connaissent pour ses conneries. Oui oui, trois ans à Poudlard et il y a de quoi faire une trilogie de ses aventures. Meallán est un fauteur de troubles, il a su se tenir à carreau pendant le mois de septembre de sa première rentrée et après il a commencé les frasques. Une chance qu'Aleks soit un sorcier finalement. 1976 - La cinquième année, sans doute la plus dure, les professeurs ne font que parler de l'examen de fin d'année qui déterminera ce qu'ils feront plus tard. Il n'a jamais réellement réfléchi à ce qu'il voulait faire, à défaut d'être un élève turbulent, c'est un très bon élève qui obtient de très bons résultats. Cela a le don d'étonner autant ses professeurs que ses proches. Meallán a des facilités à la magie, c'est indéniable, de plus il a une très bonne mémoire, donc pour apprendre, c'est d'autant plus facile. Contre toute attente, le jeune homme s'est un peu calmé sur les bêtises. Cela ne veut pas dire qu'il n'en faisait pas, au contraire ! On ne perd pas de bonnes habitudes si facilement. Finalement, il a obtenu de très bons résultats à ses BUSE. Il aurait aimé que sa mère soit fière de lui, mais elle ne s'intéresse pas à la magie. Mea se demande si elle n'en veut pas à la magie de lui avoir ôté ses deux enfants. Il aimerait qu'elle soit plus intéressé par la magie, cela lui permettrait de sortir de sa situation de dépressive à coup sûr. Mais non elle s'obstine et ne veut rien entendre. - Résultats aux BUSE:
Matière obligatoire :
Métamorphose - Effort Exceptionnel Sortilèges - Optimal Potions - Optimal Histoire de la magie - Acceptable Défense contre les forces du Mal - Optimal Astronomie - Acceptable Botanique - Effort Exceptionnel
Options : Arithmancie - Acceptable Soins Aux Créatures Magiques - Optimal Divination - Désolant
Il obtient 9 BUSE sur 10 épreuves passées. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ne pas dire le Mal. Eté 1976 - Voler, c'est devenu une habitude pour eux deux. Sa mère n'arrivant plus à combler les fins de mois, c'est le seul moyen qu'ils ont trouver quand ils sont tous les deux entrés à Poudlard. Meallán avait déjà l'habitude de voler, quand il était enfant, c'était le seul moyen pour vivre et s'amuser un peu. Beaucoup diront que c'est immoral de voler, mais le problème étant que Meallán est seul à la maison pour s'occuper de sa mère et de sa cousine, il se débrouille donc comme il peut. De ses doigts de fée, il attrape le porte-feuille et en retire deux billets, c'est un geste habituel pour lui maintenant. Mais voilà, il faut bien financer l'inscription à Poudlard, les fournitures scolaires, la nourriture, ...Et avec une mère dépressive qui ne fait rien, c'est la seule solution pour le moment. 1978 - La voilà, enfin la septième année à Poudlard ! Après avoir passé ses BUSE avec brio, au plus grand étonnement de tous, le jeune homme ne s'attend pas à ce que cette année soit le début d'une multitude de problèmes. Son patronus est apparu alors qu'il n'avait rien demandé, avoir une boule de plume qui vous suit du jour au lendemain, c'est dérangeant et difficile à cacher. Le sorcier a essayé tous les moyens pour se débarrasser de son patronus. Mais en vain. C'est la souffrance qui l'aura rapproché de lui, quand son patronus a pris la forme d'un lion. Utile pour faire fuir une bande de moldus qui auraient bien appréciés passer leurs humeurs d'ado boutonneux sur le sorcier. L'année est mouvementée, de nombreux événements mettent en danger Poudlard. Meallán est comme tout le monde touché par les événements, mais cela ne l'empêche pas de passer ses ASPIC avec brio malgré tout. Eté 1979 - Le premier été qu'ils ne passeront pas à Londres, Meallán se demande si c'est bien ou s'il faut s'en inquiéter, il se demande si sa mère pourra se passer d'eux pendant un été complet, mais il n'a pas le temps d'y penser à Bélize. Le sang-mêlé avait déjà eu un aperçu de la philosophie des sangs-purs et si cela ne le gênait désormais plus, il venait de voir la vérité en face. Des sorciers étaient prêts à tout pour faire valoir la pureté de leurs sangs. L'attaque des mangemorts contre le camp lui fait réaliser la gravité de la situation. L'événement le rapproche encore plus de son patronus, comme si un pacte secret avait été scellé entre eux. Rien ne pourra les séparer et pas même la mort, il ne doit sa survie que grâce à l'intervention rapide des aurors. 1980 - La peur envahit le cœur des élèves et Mea n'est pas en reste, il est marqué par ce qu'il s'est passé. Mais son côté joueur reprend bien vite le dessus, il ne doit pas se laisser abattre, après tout, c'est lui le chieur de service, celui qui fait des conneries tout le temps. Cela lui permet de remonter la pente et d'oublier les événements de Bélize. Toute l'année scolaire, les péripéties s'enchaînent. Et cela se ressent dans ses résultats de fin d'année aux SACM poussés. L'attaque du train en septembre le laisse avec une grande cicatrice sur le dos et un bon passage à l'infirmerie. Quelle idée de jouer les têtes brûlées aussi ? S'il n'avait pas voulu faire le héros, il n'aurait rien eu. Peu après Meallán assiste au fléau de la peste des patronus. Heureusement pour lui, il se trouve qu'il fait partie des immunisés tout comme sa cousine. 1982 - Tout s'enchaîne, depuis ce qu'il s'est passé, le jeune homme ne fait plus confiance aussi facilement, il voit, entend le mal partout. Il espère que cette nouvelle année à Poudlard sera plus tranquille, mais cela ne semble plus être possible. Les disparitions l'inquiètent, elles le terrifient, l'absence d'Aleks se fait ressentir. Il craint pour la vie de sa cousine et cette crainte le pousse à ne pas se faire marquer, c'est surtout une décision de son patronus. Finalement, le gouvernement se resserre et il se fait renvoyer de Poudlard. Il avait raison de ne pas faire confiance aux disciples de Shakebolt, les décrets renforcent ses doutes, le gouvernement est pourri de l'intérieur. Et après ? - Le voilà, c'est un fugitif, il doit fuir s'il ne veut pas se faire marquer de force. Il se débrouille plutôt bien malgré tout, après tout, il a toujours se débrouiller tout seul donc ça ne lui change pas de d'habitude. Si pour le moment, les seules interactions qu'il a avec ses proches se font par le biais du courrier, il espère bien que tout cela s'arrête pour reprendre une vie normale. Le voilà, arpentant les rues d'Angleterre comme quand il était enfant, accompagné de son patronus, il compte bien ne pas se laisser faire. - Mille et une bêtises réalisées à Poudlard:
• 3 octobre 1972 : il est interdit de faire exprès de créer des explosions en cours de Potion. J'espère que quelques heures de retenue et des points en moins te feront réfléchir. • 4 décembre 1972 : il est interdit de geler les dortoirs sous prétexte qu'un Noël sans neiges n'est pas un Noël. • 5 décembre 1972 : ce n'est pas la première fois que je surprends le jeune Lenaghan sur un des toits de Poudlard. Vouloir montrer ses talents de gymnaste, c'est bien, mais nous ne sommes pas aux cirques. • 9 septembre 1973 : les bombabouses ne sont pas des armes à utiliser face à des licornes ou des hippogriffes. • 1 octobre 1973 : les règlements de comptes impliquant la magie sont interdits. • 2 octobre 1973 : les règlements de comptes incluant la violence physique sont également interdits ! • 7 janvier 1974 : Il est interdit de faire exploser des canons à confettis moldu pour fêter le nouvel an dans la figure du professeur d'enchantement. • 8 janvier 1974 : provoquer une bataille de nourriture générale dans la Grande Salle est interdit. • 5 mai 1975 : utiliser un sortilège de glu sur la chaise de son professeur est déconseillé si l'on veut éviter des heures de retenues ! • 1 avril 1975 : poisson d'avril est une fête moldue et non une journée pour faire le plus de "conneries" possibles en un temps record. • 15 septembre 1976 : merci de ne pas jouer avec la nourriture une fois de plus. • 1 décembre 1978 : on ne gèle pas le lac pour aller faire de la patinoire ! • 18 février 1979 : on n'effraie pas les plus jeunes avec son patronus sous prétexte "qu'un patronus-lion c'est «cool»."
Dernière édition par Meallán Lenaghan le Jeu 12 Jan - 19:44, édité 5 fois |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 2:17 ( #) | Bienvenue parmi nous |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 9:36 ( #) | Haaaan je passerais te voir avec l'un de mes dc qui est ami avec Slaine depuis longtemps Bon choix de scénario et bon choix d'avatar |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 10:38 ( #) | Ces yeux Bienvenue sur BP |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 12:02 ( #) | |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 12:05 ( #) | Bienvenue à toi ! Tellement bon choix de scénario bon courage pour ta fiche ! |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 12:13 ( #) | Bienvenue ! |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 12:34 ( #) | Bienvenue sur BP Une fiche prometteuse, j'attend de voir la suite avec impatience et il y a des chances que je te demande un lien avec Jude |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 13:20 ( #) | Bienvenvue parmi nous |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 13:49 ( #) | Ouah, pleins de messages ! Merci à vous tous pour cet accueil |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 14:46 ( #) | |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 16:37 ( #) | Bienvenue ici Jevaisvenirtedemanderunlienquandtuserasvalidé |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Lun 2 Jan - 22:30 ( #) | Bienvenue |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Invité, Mer 4 Jan - 9:22 ( #) | bienvenue sur bp |
| | Re: "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán)par Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | "On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir." (meallán) | |
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