BELLUM PATRONUM


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today, i am salt. i’m the sun baring down on a winter day (nahuel)
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par Invité, Ven 24 Fév - 18:43 (#)

today, i am smiling too much, unable to keep my lips from the joy of music and laughter and so much color. there is no room in my heart for concern over the hesitancy that twists in my stomach, not when I can feel my throat grow raw, not when I can’t seem to stop singing. ✻✻✻ Un rire secoua la jeune fille alors qu’elle s’accrochait aux épaules de Sirrush pour sauter sur son dos. Le rire lui répondant arracha un énorme sourire à Thorun qui enfuit l’espace d’un instant sa tête dans les cheveux de son frère. Il lui avait tellement manqué, que pendant longtemps, elle avait cru avoir deux trous immenses dans sa poitrine. L’un portait le nom de sa jumelle et le deuxième celui de Sirrush. Ils s’étaient revus à Earystane Bay, mais pas assez pour panser les plaies béantes que Thorun ressentait tous les jours. L’arrivée de Sirrush à Godric’s Hollow avait permis au deux tiers de la fratrie de se retrouver un peu plus. Thorun n’avait pas besoin de voir Freyja pour la ressentir ; elle sentait sa jumelle dans ses os, dans ses gestes, dans le moindre regard dans un miroir. Freyja était partout, dans Thorin, dans son cœur ; elles n’étaient qu’une divisée en deux. Sirrush n’était pas comme ça ; parce qu’il n’était pas son jumeau, et qu’au final ils s’étaient si disputés deux ans auparavant qu’ils tentaient peu à peu de recoller les morceaux, aucun d’eux ne voulant retourner dans cet état de guerre constant dans laquelle ils s’étaient retrouvés. Thorun aimait son frère – de cela elle n’avait aucun doute. Mais elle sentait cependant la distance qui s’était instaurée entre eux, et utilisait ces moments – ces passages de joies entre la résistance et l’inquiétude qu’ils avaient pour Freyja restée à Poudlard- pour raviver le lien entre Sirrush et elle. Ils n’étaient pas que des frères et sœurs, ils étaient des Mortensen. Ils étaient des Ingherneils, des enfants des dragons, et malgré l’éloignement qu’il pouvait exister entre eux, ils restaient soudés, tout simplement parce qu’ils ne savaient pas comment être autrement. « Il faut que j’y aille, Heidi. Je dois aller travailler, » souffla doucement son frère, et Thorun fit la moue. Elle n’avait aucune envie de le voir partir, de voir leurs moments de quiétudes interrompus par la guerre qui s’approchait et qu’ils ne pouvaient pas éviter. Mais elle comprenait, parce qu’elle aussi jouait un rôle, parce qu’elle aussi était impliquée. Peut-être plus que lui d’ailleurs, avec son courage et son sourire solaire. Elle avait été enlevée pendant des mois et si Thorun ignorait tout du concept de vengeance, elle savait qu’il était de son devoir de se battre pour ce qu’elle pensait être juste. Alors elle soupira, se hissant sur la pointe des pieds pour déposer une bise sur la joue de son frère, puis retomba sur les talons, se balançant d’avant en arrière, comme elle le faisait gamine, ses genoux heurtant la forme blanche de Gandalf. « D’accord. Tu reviens ce soir, hein ? J’ai dis à Romy que je m’occupais de la nourriture. Je vais faire le plat préféré de Slaine! Ou du moins je vais essayer, » pouffa t’elle, repoussant avec négligence une mèche brune qui lui barrait le front. Elle sentit les lèvres de Sirrush contre son crâne alors qu’elle louchait péniblement, et elle vit son frère se retourner et partir dans une ruelle adjacente.
Thorun soupira encore une fois et se tourna vers Kili dont les grandes ailes noires brillaient au soleil. Elle passa sa main sur les plumes toutes douces du corbeau, qui aligna sa tête avec la sienne, et elle avança dans une direction au hasard. Elle n’avait rien de spécial à faire aujourd’hui, et voulait juste se dégourdir les jambes. Thorun avait toujours eu ce besoin de se mouvoir, et alors qu’elle reprenait ses forces, elle retrouvait l’énergie folle qui la caractérisait. Elle allait courir tous les matins, elle bougeait son corps de manière à récupérer les muscles qu’elle avait perdu au complexe. Et elle se reconnaissait peu à peu dans le miroir. Elle reprenait forme humaine, et ses côtes disparaissaient sous la nourriture de Romy et les soins qu’elle prodiguait. Thorun auscultait avec attention les changements qu’elle observait, les muscles se construisant sous sa peau, les cicatrices de son bas ventre toujours aussi fines, mais au moins, elle les portait de nouveau avec fierté. Elle était entière, maintenant. Pas complètement, et peut-être jamais comme elle l’avait été, mais elle resplendissait de nouveau. Elle bougeait avec grâce, elle marchait avec confiance, et la jeune fille terrorisée du complexe avait retrouvé sa force et sa joie.
Et si elle ne montrait qu’elle était encore fissurée, elle savait qu’elle n’avait pas besoin de l’exprimer clairement. Thorun avait un marqueur de cela, un être qui représentait à lui tout seul la façon dont elle était en morceaux, d’une manière ou d’une autre. Les ailes sombres de Kili caressèrent sa joue et elle tourna la tête vers son patronus, lui offrant un sourire immense. « Je suis sûre que je cours plus vite que tu ne voles, Kili ! » Elle ria aux éclats et se mit à courir, le vent dans ses cheveux, sa jambe lui offrant une vitesse parfaite. Elle avait toujours été rapide, Thorun, et sa liberté de mouvement était le don que Thor lui avait offert en même temps que son prénom ; elle n’avait pas le don de Sirrush ni même celui de Freyja, mais elle avait son corps qui lui répondait dès qu’elle lui demandait quelque chose. Elle était du soleil, mais son corps était la foudre. Elle se retrouva entre des arbres et ne fut pas étonnée de voir Kili, cynique mais compétiteur, perché sur un arbre avec un air de contentement. Puis, le patronus caqueta, et tomba sur le sol en forme de loup, et Thorin grogna dans une certaine direction. Thorun se tourna dans celle-ci et attendit pour voir arriver un membre de l’ordre qu’elle reconnaissait depuis l’attaque au complexe. Elle lui offrit un sourire, puis tourna sur elle-même pour se rendre compte qu’elle ne savait pas du tout d’où elle venait. Alors elle regarda le membre de l’ordre, et lui sourit une énième fois. « Je crois que je suis perdue. Je ne sais pas comment j’ai fais pour arriver là. Oups. »


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Message Re: today, i am salt. i’m the sun baring down on a winter day (nahuel)
par Invité, Sam 25 Mar - 14:25 (#)


         

         
Thorun & Nahuel - And I think it’s really going to be okay. Sure, it doesn’t feel like it now, but honestly, does it ever? We always have these ups and downs with the downs lasting longer than the ups most days, but we always make it out alright. Maybe with a few scars, maybe a few bad memories, maybe a few regrets but alright. And this will be another one of those times. You and I, we’re gonna be fine.
i’m the sun baring down on a winter day
La résistance s’organise à Godric’s Hollow. Chaque jour, nous sommes un peu mieux préparés. J’ai pu retrouver ma maison, mes affaires, qui sont désormais à disposition de ceux qui ont tout perdu et n’ont pas eu la même chance que moi. Je pousse un long soupir en arpentant les rues de cette ville qui est la mienne depuis tant d’années, mais dont l’ambiance a bien changé depuis la dernière fois que je suis venu. Et ce n’est pas forcément pour me déplaire, loin de là. Mais maintenant que je suis revenu chez moi, que j’ai arrêté de courir les routes de l’Angleterre a toujours avoir peur que l’on me retrouve, je peux me permettre de réfléchir à nouveau, d’observer la situation, d’essayer de voir comment est-ce qu’on peut arranger tout ça au lieu de me concentrer sur la survie au jour le jour. Et au fond, je crois que ça ne me fait pas que du bien. Plus j’y réfléchi, plus j’angoisse et j’ai peur. Notre petite rébellion ne me semble pas si importante que ça désormais, face aux moyens que le ministère pourrait mettre en place pour nous anéantir, surtout maintenant qu’ils savent où nous sommes. J’ai peur de voir arriver les capes sombres, peur des sortilèges qu’ils pourraient nous envoyer, peur des conséquences. J’ai du mal à voir comment est-ce que l’on peut faire le poids. Comment est-ce que nos actions peuvent réussir à enrayer l’odieux système qu’ils mettent en place, comment nous pouvons faire en sorte d’être plus qu’un insecte un peu ennuyeux qu’ils se contenteraient de balayer du revers de la main. C’est quelque chose de très étrange, d’être installé à un endroit en sachant parfaitement que l’on peut être obligés de devoir repartir sur les routes dès le lendemain, qu’il ne suffirait de pas grand-chose pour que tous nos efforts soient réduits à néant et que l’on soit obligés de tout recommencer à zéro, encore une fois.
Trop de temps pour penser ne me réussit pas. Je n’ai pas l’impression d’avoir une âme de révolutionnaire, contrairement à certains membres de l’ordre qui sont totalement certains de ce qu’ils font et de la réussite de notre rébellion. Moi, je suis trop plein de doutes, d’angoisses. Je sais que je fais le bon choix, que nous faisons tous ce qui est juste. Mais je n’aurais jamais cru vivre dans une époque où les lois seraient utilisées contre nos droits les plus fondamentaux. On ne voit ça que dans les romans, voire les films moldus qui sortent en e moment. Mais pas dans la vraie vie. Non ? On se croirait dans un cauchemar. Quand j’y réfléchis, j’ai frôlé la mort un nombre bien trop important de fois ces derniers temps. Je ne sais pas comment j’ai fait pour survivre  alors que je me perds dans ma propre maison et qu’un tapis aura sûrement le dessus dans un combat singulier. Quelque chose doit veiller sur moi, ou alors j’ai simplement beaucoup trop de chance. Et je n’ai pas hâte qu’elle s’en aille, d’ailleurs. Mais à force de titiller le destin… Peut-être viendra un jour où les jets de lumière verte ne feront pas que passer à côté de moi.
« Arrête. C’est pas le moment. » La voix de mon Patronus me fait faire une grimace. Il a raison. Mais j’ai trop de temps libre en ce moment, je tourne en rond dans le village en espérant que quelqu’un me donnera des ordres et m’occupera. Sauf que je ne suis pas vraiment un élément indispensable et les tâches que l’on peut se permettre de me donner ne sont pas nombreuses. Mais j’ai l’habitude de courir partout, d’être toujours sur mon balai lorsque je n’ai rien à faire, et j’ai l’impression que je vais exploser si je reste sans rien faire. J’ai besoin de bouger, d’avoir l’impression de me rendre utile. Et cet après-midi, je n’ai rien de prévu. Suivant les conseils de mon Patronus, je me dirige vers la forêt qui borde le village sorcier, espérant ne tomber sur personne d’autre que des résidents de Godric’s Hollow.
Faisant attention où je mets les pieds, je m’avance dans la forêt en essayant de diriger mes pensées vers des idées positives. Je me balade longtemps, au point que j’en perds la notion des heures et des minutes. J’observe, simplement. J’essaye de me calmer. Sans vraiment y arriver, mais au moins j’oublie pendant quelques temps la rébellion, la politique, le monde sorcier et tous mes problèmes.
Je ne suis ramené au moment présent qu’à cause du bruit d’une course pas loin de moi, qui fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Une poursuite ? Un fugitif ? Pire ? J’hésite à retourner immédiatement au village, mais je ne peux pas faire comme si je n’avais rien entendu, si au final c’est un ennemi. Et je ne peux pas alerter qui que ce soit si au final il se trouve que c’est un cerf ou quelque chose du genre. Je suis cependant rassuré quelques secondes plus tard. Thorun. Et le loup qui vient de sauter au sol en grondant vers moi doit sûrement être son Patronus. Ravissant.
La Poufsouffle me sourit, tourne sur elle-même. Je lui souris en retour, timidement. « Je crois que je suis perdue. Je ne sais pas comment j’ai fais pour arriver là. Oups. » Je secoue la tête. Si je ne connaissais déjà pas cette forêt comme ma poche, je serais sûrement dans le même cas qu’elle. « On est pas très loin du village, mais ce n’est pas non plus juste à côté. » Je réponds simplement. J’hésite à lui demander pourquoi elle est là, ou bien à lui proposer de la ramener. « C’est un endroit paisible ici. On ne se douterait pas qu’il se passe autant de choses à quelques mètres. » Je soupire, en haussant les épaules. J’hésite à passer pour le rabat-joie de service, mais faisant déjà partie de l’ordre, j’imagine que c’est comme ça que la majorité des rescapés du complexe doivent me voir. Jude me l’a déjà bien fait comprendre dans cette même forêt. « Tu devrais faire attention à ne pas dépasser la limite des sortilèges de protection, quand même. On a pas envie de te perdre une deuxième fois. » Ce n’est pas le genre de Thorun, mais j’imagine qu’elle va rouler les yeux au ciel et me dire d’arrêter de me prendre pour sa mère. Mais je n’y peux rien, ce n’est pas ma faute si je m’inquiète pour tout le monde.

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