BELLUM PATRONUM


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he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
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Trajan V. Delacroix
admin - high above, the greatest wonder
Trajan V. Delacroix
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par Trajan V. Delacroix, Dim 12 Mar - 19:56 (#)
Trajan Victorin Ulysse
Delacroix
ft. dan stevens
sang mélé
vingt sept ans
célibataire
hétérosexuel
lieutenant du Rabbity Ring / rentier
jaguar/harpie féroce
neutre
lux aeterna
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À propos
Nom: Delacroix, nom plus que prestigieux. Fut un temps, il était presque appelé De France, mais ce dernier nom est désormais hors de sa portée. Prénom:Trajan, nom du meilleur des empereurs romains, pur héritage d'une tradition familiale maternelle. Victorin, le nom de son grand père, Victorin IV Roi de France, et Ulysse, le nom de son père. Âge et Date de Naissance: Né à Nice, le premier avril mille neuf cent cinquante cinq. Nature du sang: Son sang est mêlé, et la question n'a jamais été comment le purifier, mais l'anoblir d'avantage. Le sang de Trajan est le fruit de la quête permanente des Delacroix en sang bleu. Situation familiale: La fratrie de Trajan est imposante, ses petits frères et soeurs nombreux. S'il s'est auto proclamé ainé de la famille, il n'en reste pas moins qu'il possède une soeur ainée, Octavie. Sa mère est décédée il y a plus de quinze ans, et son père est un incapable majeur. La responsabilité de la famille est donc très rapidement retombée sur les deux ainés. Trajan a également une fille, élevée par sa grand mère maternelle. Miroir du Rised: Il n'a jamais cherché à regarder son désir le plus profond qui a sûrement changé au cours des années; d'une mère vivante et d'une cours de france, à un père digne et fiable en passant par sa suprématie sur son commerce ou alors sa fille, loin de tout danger. Récemment il verrait sûrement Octavie saine et sauve et le reste de sa famille loin des combats. Epouvantard: Trajan verrait cet essaim de frelons qu'il avait fait tombé d'un arbre lorsqu'il était plus jeune avec son cousin; après une piqure, il dut être amené d'urgence à l’hôpital, et a découvert ainsi donc son allergie. Composition de la baguette magique: Il possède une baguette en ébène, avec une aile de fée à l'intérieur. C'est une baguette d'une grande dignité, rigide. Cependant, il arrive souvent à Trajan d'oublier sa baguette dans un lieu ou autre. Emploi: Il a effectué des études moyennes en Justice Magique, toujours bien trop préoccupé à entretenir son trafic extérieur et intérieur pour se préoccuper de cours qu'il considérait comme inutile. Il a arrêté ses études à 20 ans, après avoir obtenu un stage à Gringotts qu'il fructifia en un travail, avant de prendre sa retraite à 21 ans. Depuis, il se dit père au foyer pour ses frères et soeurs, ignorant tous qu'il gère plusieurs branches contrebandières de la mafia magique, dont le nom officieux n'est rien d'autre que Rabbity Ring. Animal de compagnie: Il fut longtemps suivit pour des allergies au poil de chat, et a strictement interdit à tous les membres de sa famille de prendre un chat. Il a eu de nombreux poissons rouges qu'il a tous fait mourir un jour ou l'autre.
Caractère
Ce que Trajan montre et ce qu’il est sont deux choses bien différentes; il ne se cache pas parce qu’il est comme ça, et son côté secret n’est pas particulièrement quelque chose dont il s’entoure avec allégresse. Il ment parce qu’il n’a pas réellement le choix. Il ment parce qu’il aime bien ça au final. Il ment parce qu’il aime bien voir les effets de ces mensonges sur les autres, et parce qu’il aime bien observer ceux qui l’entourent. Il ment parce qu’il n’a aucun compas moral, aucun réel code d’honneur et parce qu’il est entouré d’une famille qui a toujours cru qu’il en avait un. Il ment parce qu’il fait cela si bien, et qu’il aime bien faire les choses. Il ment parce que c’est son métier en réalité.
Mais il ne cache pas son charisme, son éloquence et ce sourire qui démarre toutes ses allocutions d’orateur. Il a été élevé ainsi; il est prince. Son charisme transparaît même si sa posture est trop nonchalante, s’il a l’air toujours ennuyé ou endormi, et qu’il se déclare comme très fier de sa capacité à s’endormir partout. Il apparait si relâché et assoupi qu’on se demande s’il est vraiment un prince, mais il a cette étincelle dans les yeux, cette intelligence déliée et presque géniale. Trajan n’a jamais aimé les études; pourtant il était fait pour cela. Il a une concentration démentielle, une mémoire excellente, et ne semble pas avoir un seul trouble d’apprentissage, si ce n’est qu’un ennui mortel qui le pousse à se demander ce qu’il fait de sa vie à chaque instant. Particulièrement doué pour s’adapter à chaque situation, il n’a cependant jamais su vraiment se glisser dans cette case d’excellent élève qu’on attendait de lui. Son éducation lui a donné tous les rudiments nécessaires pour maitriser la finance et son propre esprit lui a permis de se glisser une place très rapidement dans une mafia, contrôlant désormais toute la partie financière. Son sens de l’argent et de l’économie n’a d’égale que la souplesse de ses mouvements, cette façon étrange et non princière de se déplacer, comme s’il avait enfin appris à contrôler son corps, après des années d’étranger dans ses os.
Trajan aime le pouvoir. Ayant grandit avec le rôle du futur conseiller du Roi, il a toujours baigné dans un milieu où être ambitieux, aimer contrôler et surpasser n’étaient pas des tares. Il aime commander, et malgré tout cela, il garde un côté très diplomate, sûrement présent en raison sa logique réaliste et pragmatique.
Mais Trajan, au sein de la mafia, n’en reste pas moins qu’un arriviste; il est arrivé il y a quelques années dans ce groupuscule, et il s’est taillé une place sûrement trop rapidement pour un homme de son rang. Il sait qu’il s’il s’y est intégré aussi rapidement c’était parce qu’il n’a pas de code d’honneur, et parce qu’il n’a pas de remord à l’idée de passer aux dessus des gens qui ne lui apportent rien. Il reste une personne dont la personnalité balance entre un être relâché et extraverti, et un être violent et manipulateur. Il semble ne jamais être en colère, pourtant il cache une violence pure et agressive dans son corps; il est une vague qui s’abat, destructrice, sans prévenir. Il se calme en deux secondes, et il explose encore plus rapidement. Derrière ses traits indolents, il s’est révélé être un parfait membre de la mafia, plus rusé et plus froid que certains membres plus anciens.
Pourtant, il n’est en aucun cas dénué de qualités; il ferait tout pour ceux qui comptent à ses yeux, et en fier Serpentard, il est particulièrement loyal. Son sens de la famille -malgré les mensonges et les secrets- est fort, et il est capable cependant de prendre des décisions difficiles pour le bien de la famille. Il est protecteur, aimant, et assez doux quand il le veut. Son regard intense a l’incroyable faculté de faire croire à la personne sur laquelle il pose les yeux qu’elle est la plus importante de sa vie. Il est charmeur, rapidement amusé de tout, joueur. Et il n’est pas rare de le trouver étonnement organisé pour un homme qui coupe souvent ses phrases au milieu parce qu’il a l’impression de perdre son temps. Il n’est pas rare non plus de le trouver dans de nombreuses réceptions, car il reste un animal social et érudit. Et puis, il faut bien qu’il utilise sa couverture de rentier.
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Patronus
Eris est une chieuse, une qui crache sur les plans de Trajan, une qui crache sur sa famille, une voix constante à l'arrière de son crâne qui lui rappelle que faire confiance en une autre personne le conduira vers sa perte. Eris, elle n'a pas d'autre but que de ruiner sa vie. Eris, il ne l'aime pas tant que ça. Eris, elle fout la merde. Eris, elle avait un autre nom avant qu'il décide de lui donner le nom de la déesse de la discorde et que pour une fois depuis son apparition, elle accepte quelque chose.
Eris, elle n'est d'accord que sur une chose. Eris, elle l'aide en un sens. Eris, elle veut les disputes, elle se ressource du pouvoir qu'il a sur les autres, elle est au septième ciel lorsqu'il se dispute avec sa soeur. Eris, elle murmure à ses oreilles qu'il est le fils d'une princesses morte trop tôt, elle lui rappelle qu'il est le fils d'un ivrogne qui lui a tout mis sur les épaules. Eris, elle est si contente quand il ressent de la haine pour cet homme qui lui imposer d'être ce qu'il ne voulait pas devenir. Eris, elle lui demande s'il éprouve réellement de l'amour pour sa famille ou si c'est tout simplement parce qu'on ne lui a pas donné le choix d'être autrement.
Trajan est un chieur, qui rit dès qu'Eris ouvre la bouche. Trajan, il ne la prend pas au sérieux. Trajan, il se balade avec des pommes qu'il envoit rouler vers la bouche du jaguar. Trajan, il la méprise. Trajan, il la domine. Trajan, il lui susurre que sans lui, elle n'existerait pas. Trajan, il lui ordonne de rester coincer dans la forme de jaguar. Trajan, il la force à prendre cette forme de harpie dès qu'il arrive à son véritable travail.
Trajan, il sait qu'elle a raison. Trajan, il se sent encastré dans ce rôle de figure paternel, il se demande ce qu'il serait devenu sans cette famille sur les bras. Trajan, il est trop attaché pour partir. Trajan, il ne s'est pas inquiété pour son patronus lorsque les adultes de son âge eurent la peste, et il l'ignora complètement, imperturbable.
Eris, elle veut lui montrer ce qu'il est tout bas, et Trajan, il veut qu'elle se taise à tout jamais.
 
Pseudo et âge:stray thoughts, de plus en plus vieille chaque année Où as-tu trouvé le forum ? roll Personnage: pv de la brou. As-tu un autre compte sur BP ? brown, faust, mortensen, shafiq, londubat, hulyahrotsky Présence: always. Une remarque ? prepare yourself, cette fiche va être trajique HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Twisted (get it?)


Dernière édition par Trajan V. Delacroix le Mer 22 Mar - 13:58, édité 3 fois
Trajan V. Delacroix
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Trajan V. Delacroix, Dim 12 Mar - 19:56 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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WE ARE CHOKING ON HALOS THAT ANGELS BURIED SIX FEET UNDER REALIZATION. THE SADDEST ONE: WE WERE NEVER MADE TO BE HOLY --- 10 y.o.
Il ne connaissait que très peu sa mère en réalité, même avec ses dix ans d’âge. Après avoir fêté ses cinq ans, Trajan - ou Ulysse comme s’évertuait son père à l’appeler- avait été éloigné de sa soeur Octavie, et avait été mené vers un monde plus grand, un monde des hommes. Il n’avait plus le temps de jouer avec sa soeur, de regarder grandir les autres enfants qui l’avaient suivis au sein de la branche royale des Delacroix. Mais Trajan et Octavie étaient les premiers enfants de Clarisse de France. Ils n’avaient pas le choix que d’être des héritiers de rechange, au cas où il arrivait quelque chose de désastreux à leur cousin. Trajan avait toujours eu l’impression  que les Delacroix priaient intensément pour ce désastre; pour qu’enfin l’un des leurs montent sur le trône. Si c’était sa soeur qui monterait en premier sur le trône, Trajan n’avait pas été épargné par l’éducation imposée par ses parents. Il ne savait pas faire autrement que de se tenir droit, même si son corps commençait déjà à trop pousser, et qu’il se demandait ce qu’il faisait dans un corps si étranger. Trajan ne savait qu’argumenter, parler politique et économie, parce que c’était ce qu’on attendait d’un héritier au trône. Il avait appris à s’exprimer en publique avant de savoir pédaler, et il avait appris deux langues avant de savoir quelles étaient les fleurs que sa mère plantait avec tant d’amour.
C’était peut-être tout ce qu’il connaissait d’elle, en réalité, ces fleurs. Dans la tradition noble, il avait été séparé de sa mère pour se plonger dans l’enseignement paternel, et sa mère avait été occupée par l’éducation de sa fille ainée, ses autres enfants confiés aux nourrices et aux domestiques. Octavie avait Clarisse et Cassandre de France, et Trajan avait Ulysse Delacroix et Victorin V. Il avait Maximilien également, et les deux garçons passaient leur temps ensemble, tout simplement parce qu’ils n’avaient jamais été dérangé par cette règle d’éducation. Quand je serais Roi, tu seras mon conseiller, et Octavie sera ma Reine, disait Maximilien depuis qu’il avait atteint l’âge de savoir qu’il allait se faire marier de force. C’est ta cousine, Max. Tu ne peux pas faire ça, répondait le plus jeune, fronçant doucement son visage. Je serais Roi, Traj. Je fais ce que je veux, rappelait Max, et ils riaient tous les deux car ils avaient appris très tôt que ce n’était comme cela que les choses fonctionnaient. Trajan ne voyait que trop peu sa mère, et s’il l’aimait - parce qu’il ne savait pas comment faire autrement - il aurait aimé en savoir plus sur elle. Il ne connaissait que peu de chose sur la seule fille de Victorin IV, tout simplement parce qu’il avait du tout apprendre sur les hommes de sa famille, et trop peu sur les femmes.
Il savait qu’elle avait insisté pour qu’il porte le nom Victorin en deuxième, au lieu du nom de son père, Ulysse.
Il savait qu’elle aimait les fleurs, et qu’à chacun de ses anniversaires, son frère Sa Majesté Victorin V faisait fleurir de milles parfums les jardins du Château. Qu’elle les connaissait toutes et que son visage était toujours éclairé d’un sourire quand elle se promenait lentement entre chaque bosquet.
Il savait qu’elle aimait la nature, et qu’une fois chaque année, elle entrait dans sa chambre et le prenait par la main, et attrapait celle d’Octavie, et ensemble ils allaient dans la campagne, et une fois chaque année, ils étaient des enfants comme les autres. Qu’elle le regardait jouer dans les champs de blés et qu’elle s’extasiait de voir Trajan courir comme un forcené pour rattraper sa soeur.
Il savait qu’elle était douce mais déterminée, et qu’elle prenait ce qu’elle voulait, comme une gamine gâtée ou comme une princesse décidée.
Il savait que son père l’aimait, et il savait que c’était réciproque.
Trajan ne connaissait pas tout, mais peut-être que c’était assez au final. Peut-être que de savoir ce qu’elle aimait, ce qu’elle était, était suffisant pour la pleurer comme il se devait. Peut-être que lorsqu’il aura finit de cette cérémonie, qu’il ne portera plus le nom de Trajan Delacroix mais uniquement de Trajan, Traj, mon fils, mon coeur, mon précieux fils, mon ainé, mon premier garçon, Traj, Trajan, j’ai choisis ton nom exprès pour que tu ne t’embêtes pas à porter celui de ton père, tu as les yeux de mon père tu sais comme ta soeur, et tu as les cheveux de ton père, tu te rappelles du blé dans lequel nous jouions, j’espère qu’ils ne vont pas trop s’assombrir, viens Traj, il pourra pleurer cette mère qu’il connaissait, mais sûrement trop peu.
Mais en attendant, il n’avait pas le choix non plus, et il devait tenir son rôle jusqu’au bout. Il n’avait que dix ans, mais il savait où était sa place, et ce qu’il devait faire pour la conserver. Il n’était pas un fils qui venait de perdre sa mère, il était un prince qui assistait à l’enterrement d’une princesse.
Alors il se tenait avec le dos droit, marchant derrière les Abraxans qui tiraient le cercueil de sa mère, en compagnie de son père, Octavie et d’Hector, qui tenait la main de ses deux ainés. Les autres enfants du couple Ulysse et Clarisse Delacroix étaient trop jeunes pour marcher ainsi, devant les sorciers de France. Trajan ne pouvait pas regarder derrière lui, où il était sûr de trouver son oncle, et son cousin, parce que le protocole l’interdisait. Il ne pouvait même pas regarder sa soeur, conscient que le geste pourrait être pris comme une faiblesse, et qu’il ne pouvait pas se permettre d’en montrer une. Pourtant c’était tout ce qu’il voulait.Trajan désirait retourner dans ces journées d’été, lorsqu’il courait derrière Octavie, et qu’elle riait, et qu’elle souriait, au lieu de cette mine élégante mais qui n’était pas la sienne qu’elle avait depuis des heures. Hector, lui, avait la chance de tenir les mains de sa fratrie, et les regards angoissés qu’il envoyait à droite et à gauche étaient cachés par la démarche des deux autres. Trajan l’enviait pour cette faiblesse qu’il pouvait montrer. Il voulait rentrer chez lui, pleurer la mort d’une mère qu’il n’avait pas assez connu, se réfugier dans les bras de sa soeur, ignorer les cousins qui ne pouvaient pas comprendre ce qu’il vivait et enlever ce regard mort des yeux de son père. Mais il ne pouvait rien faire ; il était pris au piège de cette éducation et de ce nom qu’il portait, du sang trop bleu qui coulait dans ses veines. Il n’était pas fais pour une vie normale; ce n’était pas étonnant alors qu’il ne pouvait enterrer normalement sa mère. Son deuil serait national, sa douleur ne lui appartiendrait pas. Sa mère était aimée de tous et en un sens elle ne lui appartenait pas.
Aujourd’hui, elle n’était pas uniquement sa mère, mais la Princesse Clarisse de France, décédée d’une cause inconnue.
Aujourd’hui, il ne pouvait pas pleurer sa mère, mais uniquement respecter le silence et la dignité d’un prince.
Pourtant, lorsque le cortège s’arrêta, Trajan s’autorisa une seconde pour regarder à sa droite, et pour voir les yeux bleus de sa soeur prendre possession des siens. Elle avait les traits tirés -par sa coiffure trop stricte peut-être, par sa douleur, par sa fatigue - mais elle plissa légèrement les lèvres.
Aujourd’hui, il ne pouvait pas pleurer sa mère. Mais aujourd’hui, et pour tout le reste de sa vie, il avait sa soeur, et elle, il la connaissait parfaitement, et c’était suffisant.

YES, I AM CARNAL, WILD AND BRUTAL. I HAVE A SANGUINARY TENDENCY AND WILL NOT APOLOGIZE FOR IT. HERE. TAKE THESE RACEHORSE LUNGS, THESE VOLCANO HANDS, THIS BARBARIAN MIND. TAKE IT ALL. SOFTEN ME TILL I AM WARM EARTH. MELT THE RIOTS IN MY BONESOR SETTLE IN THE FIRE. TURN ME HOLY. TURN ME GODSEND --- 16 y.o.
Il baya, trainant son corps, trop long, trop étranger, trop grand, dans les couloirs, l’épaule affaissée par un sac rempli. Trajan faisait pâle figure dans l’ensemble, il le savait. Assis très souvent aux côtés de sa soeur, il ressortait comme un point noir dans une peinture claire. Il en avait eu honte, au début, de cette gaucherie qui le caractérisait, de ce corps qui poussait, poussait, s’en s’arrêter, et qu’il ne contrôlait plus. Il avait eu honte de ses traits grossiers, de son visage qui se transformait, zone par zone, dans une asymétrie la plus complète. Plus jeunes, Octavie et lui avaient eu cette même grâce princière. Trajan avait tout reçu de son éducation, et son corps d’enfant, qui ne changeait pas, lui avait permis de mettre ces pratiques à l’oeuvre. Puis était arrivée la puberté, et si Octavie avait traversé cette période sans trop de mal, lui Trajan traversait un désert fatiguant et physiquement destructeur. Il était constamment fatigué, ne se reconnaissait même plus dans un miroir, et il avait mal aux jambes dès qu’il faisait un mouvement. La seule chose qu’il reconnaissait était ses yeux bleus, et encore, uniquement lorsqu’ils n’étaient pas dissimulés derrière des cernes immenses. Trajan savait que cela allait passé, qu’il devait laisser le temps faire les choses, et qu’il serait peut-être satisfait du résultat, mais en attendant, il vivait l’adolescence avec une haine incommensurable. La seule chose qu’il retenait de bien de cette croissance était qu’il était désormais plus grand que tous ceux de sa classe, et qu’il pouvait juger tout le monde de haut sans faire d’effort. Ce qu’il considérait comme un réel avantage, surtout lorsqu’il était entouré d’idiots.
Et tant pis s’il détonnait à côté de ses frères et soeurs, seul parmi tous à se désolidariser de leurs éducations en étant courbé, maladroit et donnant généralement l’aspect d’être enfermé dans un corps trop grand, trop imposant.
Trajan baya de nouveau alors qu’il entra dans sa salle commune, évitant physiquement la cour qui s’agglutinait autour d’Octavie. Enfin Octavia, comme elle voulait se faire appeler, et il ne refréna pas un sourire moqueur. Elle faisait ce qu’elle voulait avec son prénom, même si elle voulait utiliser la version bâtarde de ce dernier. En passant, il sentit des yeux tomber sur lui, et les petits rires qui suivirent ne le touchèrent même pas. Il savait d’où ils venaient, et derrière les mains posés sur des bouches rosées, Trajan n’ignorait pas toutes les mèches basses que les filles de Serpentard disait sur lui. Elles utilisaient prince et grenouille dans la même phrase, mais le fils ainé Delacroix était trop nonchalant pour prêter une oreille attentive à leurs propos. Il posa ses affaires sur son lit, et ressortit rapidement, prenant la direction des cachots, pour retrouver Ivy comme il était prévus. Sur le chemin, il rencontra un groupe qu’il n’avait jamais vu de près mais qu’il reconnaissait très bien. Un groupe de Poufsouffle, mixte, d’une ou deux années de plus que lui. Ils riaient, leurs cravates jaunes captant le peu de luminosité qui régnait dans les couloirs, et Trajan courba sa route pour aller en leur direction. « Hey. » Ils se tournèrent vers lui, et il soupira, passant une main dans ses cheveux, tirant sur les mèches blondes. « Je sais que c’est vous qui cachez les affaires d’Ivy Shacklebolt, et vous faîtes sûrement autre chose, mais ça vous dirait d’arrêter, s’il vous plaît? »
Trajan savait qu’il ne les intimidait pas, pas quand il leva une main pour la porter à sa bouche afin d’arrêter un bâillement, pas quand il enfonça ses deux mains dans ses poches, pas quand il avait l’air aussi fatigué, pas quand son corps était complètement relâché, comme s’il voulait se faire plus petit qu’il ne l’était. Pourtant, il ne cilla pas, il continua de les regarder, l’air presque indolent, le visage neutre. « De quoi tu causes? Et t’es qui en plus? » lança un des garçons à sa droite, et Trajan ne broncha pas. « Un ami. C’est pour ça que ça m’arrangerait que vous arrêtiez. Ivy s’en rend peut-être pas compte, mais moi oui. Et c’est… énervant, j’imagine. » Il se gratta la nuque, peu perturbé par les corps se rapprochant dangereusement du sien. Ils voulaient juste faire imposants devant les deux filles qui s’étaient reculées contre le mur, et Trajan les comprenait, d’un point de vue théorique. Parce que s’il avait été dans cette configuration avec Ivy, il l’aurait sûrement poussé devant lui pour s’en servir de bouclier, et elle n’aurait rien dit. Sa meilleure amie était tout pour lui, mais Merlin savait qu’il fallait insister beaucoup pour certaines situations. « Et donc tu viens faire le preux chevalier? » Trajan sourit un moment, amusé par l’idée. Il n’avait rien du chevalier servant, et Ivy était bien au courant de cela. Et il n’avait pas l’intention qu’elle apprenne ce qu’il se passait en ce moment même. « Je suis d’accord avec vous, c’est con comme idée. » Les deux garçons continuèrent de s’approcher et Trajan soupira une nouvelle fois. Il ne savait pas ce qui poussait tous les hommes à réagir comme cela dès qu’ils n’aimaient pas la situation. Ce n’était même pas comme si Trajan les avait agressé; au contraire, il avait été poli et avait dit s’il vous plaît. Son ancienne gouvernante aurait été fière de lui. « Et si on te faisait sortir cette idée du crâne définitivement? »
Trajan leva un sourcil, presque impressionnée par la phrase du Poufsouffle en face de lui. Et dire que des personnes osaient penser que les Poufsouffles étaient sans danger. « Et c’est à ce moment là que vous prenez mon crâne et que vous organisez une rencontre avec le mur? Pas mal. Mais ça commence à devenir lassant, franchement… » Il soupira une nouvelle fois, puis lorsqu’un des types le frôlant, le français se raidit totalement, prenant alors plusieurs centimètres et d’un mouvement d’épaule, percuta le type et l’envoya dans une autre direction. Il se retourna rapidement, faisant un pas en arrière lorsque l’autre Poufsouffle envoya son poing contre son torse, et Trajan attrapa ce poing pour attirer le reste du corps et leva son genou pour l’enfoncer dans les côtes du type. Ce dernier tomba par terre et Trajan en profita pour écraser son pied contre son flanc, une fois puis deux. Une main le saisit par la veste, et Trajan prit un autre coup contre le menton, le faisant reculer. Il fit cependant face au premier type, et utilisant ses membres plus long, l’envoya de nouveau contre le mur. Son menton vibrait légèrement sous le coup du Poufsouffle, pourtant Trajan n’hésita pas pour presser encore le Poufsouffle contre le mur, s’agenouillant pour être à sa hauteur, un sourire morbide sur les lèvres, sans un regard pour les deux filles un peu plus loin. « Je pense qu’on est d’accord, maintenant. Vous la laissez tranquille, et en contre partie, j’en fais de même.  » Il tapota légèrement la joue de l’autre, souriant de nouveau lorsqu’il eut un mouvement de recul instinctif. « Ah…J’adore quand un accord est conclut sans difficulté. Ce fut un plaisir, Messieurs. » Trajan se leva, et sans se presser, prit la direction des cuisines. Il fit le mouvement nécessaire pour ouvrir la porte, et trouva Ivy à l’intérieur, entourée par des elfes de maison. Elle leva la tête en l’entendant approcher et lui sourit, et la violence qui courrait dans les veines du français disparu complètement. Il se pencha vers elle, déposant une bise contre son front, comme il avait l’habitude de faire, tirant sur une des boucles les plus proches. « Tu as tous dévoré, n’est-ce pas? » Il pencha la tête sur le côté alors qu’elle allait lui répondre et il ne bougea pas lorsqu’elle passa une main fine contre le bleu qui commençait à apparaître sur son menton. « Traj, c’est quoi ça? » Elle fronça les sourcils, et il attrapa sa main gentiment pour la poser sur le plan de travail. « Je me suis pris ma table de chevet en me levant se maintenant. C’était assez ridicule. »
Ivy fut secouée par un éclat de rire, et Trajan sourit. Elle n’avait pas besoin de savoir ce qu’il faisait pour elle; du moment qu’elle pouvait en apprécier les conséquences.

MEN WHO PLAY GOD WILL DIE LIKE ONE. A MYTH BARELY REMEMBERED AND THEIR NAMES BUT A WHISPER. THEY WILL BURN AND BURN AND BURN AND THEN THEY WILL BE NOTHING AND THE WORLD WILL CONTINUE TO TURN--- 21 y.o.
« J’ai appris quelque chose d’intéressant aujourd’hui.  »
Trajan leva les yeux, sa concentration brisée, sur l’homme aux cheveux blonds délavés, à l’entrée de sa chambre. Rien ne bougea pendant de longues minutes, si ce n’était les mains de plus vieux, tremblant, sûrement poussées par un manque d’alcool. Trajan étira ses lèvres en un sourire moqueur; il était une fois il lui ressemblait à cet homme, distingué, blond, élancé et grand. Le fils ainé n’avait hérité de sa mère que de ses traits princiers et ses yeux très clairs, et le reste, c’était lui, Ulysse Delacroix.
Il était une fois.
N’était-elle pas ironique, pour un prince, cette phrase? Ce cliché, qui l’était depuis le quatorzième siècle, précédait toujours l’histoire d’un prince et d’une princesse, aux destins tragiques, à leur rencontre spectaculaire. Hans Andersen l’avait utilisée, encore et encore, jusqu’à leur insuffler un souffle particulier, à ces quelques mots. Il y avait l’idée de renaître, l’idée d’aller plus loin, plus grand. Trajan n’avait jamais lu ces contes entièrement. Ce n’était pas son éducation, de se perdre dans l’imagination d’un homme qui ne connaissait rien à la magie. Son père lui avait apprit à compter et murmurer, et à planifier, et à mentir avant d’avoir une imagination. Il était une fois ne trouvait pas d’écho dans son coeur, pas plus que son propre père n’avait réussi à s’y creuser une place.
« Incroyable. Cependant, je suis occupé, alors si tu pouvais… » répondit-il en s’intéressant de nouveau au journal qu’il lisait précédemment, et en indiquant la sortie par un vague geste de la main. Il n’avait pas envie de voir son père, de lui parler, ou même de se rappeler qu’ils vivaient au même endroit. Fut un temps, Trajan avait observé son père et l’avait envié, pour les qualités qu’il possédait. Mais c’était il y a si longtemps que le français se demandait s’il n’avait pas imaginé cet homme pour se persuader qu’il avait eu un père digne de ce nom, un jour dans sa vie. Quand les Delacroix avaient du quitté la France, Nice et le palais royal, ils avaient laissé cet homme derrière eux, et ils avaient apporté un corps sans vie, sans âme. Ulysse Delacroix peinait à voir et Trajan avait beau cherché, il n’avait jamais retrouvé l’homme qu’il voyait dans ses souvenirs. Les mains d’Ulysse Delacroix étaient plus souvent utilisées pour porter une bouteille à ses lèvres, pour lever la main si un enfant le dérangeait que pour guider et aimer. Sa voix n’était plus qu’un reliquat d’une gorge épuisée par une consommation d’alcool trop importante. Son corps n’avait rien de la noblesse qui l’avait distingué pendant des années, cette noblesse qui avait conquit le coeur de la princesse de France. Dès leur arrivé en Angleterre, Ulysse Delacroix avait disparu, et Octavie et Trajan l’avait déclaré mort deux ans plus tard.
C’était sur leurs épaules qu’avait reposé la lourde tâche d’élever les nombreux enfants de l’ancien couple royal. C’était grâce à l’aide de leur tante qu’ils avaient jonglé avec des études et avec une vocation qu’ils n’avaient jamais eu. Trajan détestait Ulysse Delacroix.
Parce qu’il n’avait pas eu d’enfance à cause de lui, qu’il avait du grandir trop tôt.
Parce qu’il n’avait pas eu le temps nécessaire pour pleurer sa mère.
Parce que maintenant, il vivait chaque erreur de ses frères et soeurs comme la sienne, et qu’il n’aurait jamais du vivre avec ce poids sur ses épaules.
Parce qu’il avait six autres faiblesses alors qu’il ne désirait en avoir aucune.
« Tu vas m’écouter et me donner le respect que tu me dois, Ulysse Victorin Delacroix! » cria son père, arrachant des mains de Trajan le journal. Ce dernier se laissa légèrement glisser sur son fauteuil, bien loin des dictats d’étiquette que son père lui avait appris. Avec un regard moqueur mais un visage neutre, il répondit doucement à son père. « Je t’écouterais une fois que tu auras mes prénoms dans le bon ordre. Indice, il t’en manque un. » Chaque mot était articulé avec négligence, comme s’il ne trouvait même pas la motivation de prononcer tous les mots. Chaque mouvement de son corps était empli d’une noblesse désavouée, comme s’il obligeait son corps à refréner toutes ses impulsions de grandeur. « Tu as quitté ton travail à Gringott’s. Espèce de bon à rien! Non seulement, tu es un raté qui n’a pas su finir ses études, mais en plus tu es incapable de tenir un travail! Qu’est-ce que j’ai fais pour donner la vie à un imbécile pareil! » Il cria encore une fois, et lança un bras en la direction de Trajan pour attraper celui de son fils. Ce dernier se leva rapidement, sans hésitation, pour attraper le bras qui allait vers lui et le tourner, et dans le même mouvement, plaquant son père contre un mur, le visage écrasé contre la pierre et le bras fermement croisé dans son dos. Trajan leva un moment le bras de son père, et il sourit lorsque ce dernier gémit de douleur. « Ce n’est pas vraiment gentil de me dire ça, tu ne trouves pas. » Il fit claquer sa langue contre son palais, pressant un peu plus sur le corps de son père. « Premièrement, tu n’as strictement rien fait. Je doute que ma mère ait apprécié ma conception en réalité. Laisse moi deviner, tu t’es endormi juste après? » Il claqua une nouvelle fois sa langue, penchant la tête sur le côté, interrogateur. « Elle est peut-être morte d’ennui, qui sait. »
Trajan pressa un long moment sur le bras, ne quittant guère son sourire. « Où j’en étais… Ah oui! Deuxièmement - j’en étais bien au deuxième point non? » Il laissa un moment passer, comme si le cri de rage de son père était la réponse qu’il attendait. « Ce que je fais ne te regarde pas. Je quitte mes études, mon travail, comme je l’entend, et cela me peine réellement de te voir t’immiscer dans des affaires qui ne te regarde pas. C’est dangereux tu sais?! » Trajan leva sa main droite, précédemment occupée à remettre ses mèches blondes en place, et appuya de manière violente sur le crâne de son père contre le mur, jusqu’à obtenir un craquement satisfaisant. « Troisième et dernier point - je ne voudrais pas t’embrouiller - tu vas arrêter de me parler. Tu vas arrêter de parler à tes autres enfants. Tu vas arrêter de marcher dans cette demeure comme si elle t’appartient. Tu es ici uniquement parce que je le veux bien, tu comprends? Et tu es en vie uniquement parce que je n’ai pas encore ressenti le moyen de remédier à cette situation. » Trajan recula lentement, saisissant le col de son père pour le pousser en direction de la porte. « Ferme la porte derrière toi, j’aimerais bien ne plus être dérangé. »
Et il reprit place sur son fauteuil, les yeux parcourant de nouveau les lignes du journal, oubliant complètement la tache rouge qui glissait sur le mur, jusqu’à s’accumuler par terre.

THERE IS A DEEP SUFFERING IN YOUR BONES, A CLAWING ACHE IN YOUR CHEST.AND YOU CAN’T HELP BUT FEEL THAT THERE IS SOMETHING STRANGELY FAMILIAR IN THE ART OF DISAPPEARING
--- 21 y.o.

Les yeux rivés sur son carnet, Trajan tira un trait sur un nom. Il avait évolué toutes les possibilités avec cette entreprise, et n’y trouvait aucun avantage. Son esprit virevoltait entre les noms et les chiffres, tirant des conclusions rapidement pour se détourner du premier jet et recommencer une nouvelle fois. D’autres probabilités, d’autres potentiels. Il examinait tout, ne laissant aucune place à la chance et souriait, comme si un tel jeu l’amusait. Il avait toujours aimé cela, l’économie, la stratégie financière qu’il devait employer pour trouver ce qu’il voulait et pour s’en emparer. Il aimait obtenir ce qu’il voulait, Trajan, et ce moyen, plus ou moins l’égale, était certainement plus amusant que la simple force qui semblait particulièrement vulgaire à ses yeux. Il y avait un esthétisme certain au fait d’arriver au grand prix, de placer son argent, puis de modifier la somme, le lieu, l’heure. Il s’amusait, et ses yeux ne perdaient pas la lueur enfantine qu’il avait depuis le début de l’après-midi. Son départ de Gringott’s avait été fructifiant, et s’il avait beaucoup appris des gobelins, il savait que son départ n’était pas mal vu de ces derniers. Son père aurait pu lui apprendre que Trajan était à moitié gobelin que cela ne l’aurait pas surpris. Comme eux, il était le plus confiant dans le milieu de l’argent, comme eux, il ne faisait confiance qu’à peu, et comme eux, il était assez vil et féroce pour prendre ce qu’il voulait, d’une manière détournée certes, mais efficace. Alors quand il avait déclaré vouloir voler de ses propres ailes, les gobelins n’avaient pas été surpris, et l’avaient presque encouragés, amusés par cet humain. Ils n’ignoraient pas que Trajan s’était servis des intérêts de la banque pour amplifier ses gains, et ils connaissaient trop l’appât du gain pour ne pas tourner un voile discret sur ses affaires. Il n’avait pas volé à la Banque, et c’était tout ce qu’ils avaient demandé. Depuis son départ, il plaçait son argent dans des paris risqués, ressortant entier ou tombant.
« On m’a dit que c’est toi qui avait réussi à racheter le diamant rouge de Beurke, à un prix dérisoire. Tu le voulais à ce point? » Trajan leva les yeux, fermant d’une main son carnet, pour s’apercevoir que deux personnes s’étaient glissées en face de lui. Le premier était un homme, un peu plus vieux que le français, le visage expressif et inquisiteur. Le regard de Trajan glissa sur la jeune fille - jeune femme peut-être, mais n’étant pas plus vieille que Trajan lui-même - à la peau métissée et à la posture fermée. « Disons plutôt qu’il m’agressait les yeux dès que je passais devant la boutique. » Le brun éclata de rire, frappant d’un coup presque embarrassant la chaise de la jeune femme qui lui adressa un regard noir. « Ne fais pas attention à elle, je suis de corvée baby sitter aujourd’hui. » Trajan ne broncha pas, et examina assez rapidement leurs comportements pour savoir qu’ils étaient assez proche. Il y avait un amusement trompeur dans la posture de l’homme, comme s’il était un de ces grands chats, prêt à réagir au quart de tour.« Le diamant n’est déjà plus en ma possession si c’est ce qui t’intéresses. » Un sourire et un autre rire, et l’inconnu mit ses coudes sur la table pour le regarder. Il avait un de ces regards intenses, inexpliqués. Trajan n’aurait pas été surpris d’apprendre qu’il était legilimens. « Non c’est toi qui m’intéresse. Le diamant n’était qu’un moyen pour te trouver. » Trajan sourit légèrement, ses yeux se fermant l’espace d’un instant, et il s’appuya avec outrance contre son dossier, sa main venant ostensiblement se poser sur la poche intérieur de sa veste, là où une majestueuse baguette en ébène résidait. La jeune femme émit un rire crispé, avant de lancer un regard à l’autre et de se lever, comme si de rien n’était. « Je m’appelle Sean. Et je fais parti d’une organisation qui t’a dans l’oeil depuis plus d’un an; et qui apprécierait avoir tes services. » Trajan resta impassible, son esprit mettant quelques informations ensembles afin de donner un tout. On ne pouvait pas jouer avec l’illégalité et ne pas être au courant d’une telle organisation; Trajan avait flirté avec leurs propres économies, plaçant son argent dans des compagnies qu’il savait bidons et illégales. Il n’avait pas étonné de voir une mafia en Angleterre; après tout il y en avait bien une en France, comme dans chaque société qui mettait l’argent en avant. Et la société magique d’Angleterre était régulée par des sangs purs ayant trop d’argent. Trajan n’avait juste pas imaginé que ses quelques affaires allaient attirer l’attention d’une telle organisation; il n’avait pas brisé le plafond de verre, le frôlant quelques fois, mais sans jamais réellement le toucher. Il avait cru que cela être suffisant pour ne pas se faire remarquer, et apparement il avait tord. On ne se faisait pas aborder comme cela et Trajan n’allait pas mentir en disant qu’il n’était pas flatté; il n’allait pas non plus mentir et dire qu’il avait trop d’honneur ou d’intégrité pour dire non.
Il s’ennuyait profondément, même avec ses jeux.
Il aimait obtenir ce qu’il voulait, de la manière dont il le souhaitait.
Et si toute sa famille s’évertuait à le croire incapable, il n’avait en réalité pas à s’embarrasser de leurs opinions. Il était temps de faire quelque chose pour lui, et si c’était dans l’illégalité la plus complète qu’il trouvait son bonheur, c’était très bien. Après tout, il n’avait jamais dit qu’il était un enfant de coeur.
« Trajan Delacroix. »


Dernière édition par Trajan V. Delacroix le Mer 22 Mar - 13:14, édité 6 fois
Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Trajan V. Delacroix, Dim 12 Mar - 19:56 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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I HAVE LOVED YOU, IN EVERY LIFE,  I THINK -  SCATTER MY ATOMS ACROSS THE UNIVERSE, AND STILL, THEY WOULD KNOW YOUR NAME. SOFTLY, I BECOME ENDLESS, IN YOU. YOU WERE WRITTEN ON EVERY MOLECULE I EVER BECAME--- 22 y.o.
Ils se tournaient autour depuis trop de temps.
(Depuis si longtemps qu'il avait oublié leur rencontre et elle le lui rappelait chaque jour.)
Ils avaient été tous les deux dans la même époque, et il n’avait rien vu, tandis qu’elle l’avait observé de loin. Il ne regardait jamais très loin de ceux qui l’intéressaient, et elle n’en avait jamais fait partie. Il avait eu trop de personnes à observer, entre ses cousins, descendants d’un homme qui avait ruiné sa vie, et sa propre fratrie, toujours trop nombreuse, toujours trop demandante. Il avait eu tant de chose à faire, qu’il avait cédé pour la première fois de sa vie à son impulsion et qu’il avait quitté cette bâtisse dont il n’avait jamais voulu.
(Il était français, il aurait du faire ses études à BeauxBâtons avec Maximilien.)
Puis, il s’était immergé - volontairement, parce qu’il ne faisait jamais rien sans avoir pleinement conscience- dans un univers où sa noblesse ne lui était d’aucune aide. Et il l’avait rencontré, enfin, cette femme qui elle, détenait une noblesse qui lui était propre.
(Elle était dans ce milieu depuis des années, et lui riche arriviste, au passé trop flamboyant pour un monde aussi sombre.)
Ils s’étaient cherchés dès le premier jour, parce que cela avait été si évident, leurs ressemblances, leurs dissonances. Ils s’étaient cherchés, sans vraiment le vouloir, sans vraiment le savoir. C’était de l’eau de mer, ce qui les reliait. Une onde qui venait et qui partait, insaisissable mais pourtant toujours présente. Il était la roche au soleil, et elle l’écume qui venait l’aborder de temps en temps, de manière imprévisible mais fatidique.
(Peut-être allait-elle partir, telle l’écume, parce que c’était la roche qui restait, enfoncée quelque part. C’était la roche qui subissait sans le choisir, c’était l’écume qui contrôlait.)
Ses rêves avaient été une fragilité exaspérante. Ils étaient simples, et il rêvait si souvent de la France qu'il se demandait toujours - au réveil, en sueur parce que ses rêves de France se transformaient si souvent en cauchemar- pourquoi il était encore en Angleterre. Pourquoi il restait ici, pourquoi il ne reprenait pas ses droits. Il avait tant de choses à faire de l’autre côté d’un minuscule océan, choses qu’il ne réalisait jamais, parce que revenir sur ces terres de façon indéfinie était une trahison.
(Mais il ne savait pas qui il trahissait au final).
Mais ses rêves s'étaient transformés, et que c'était elle qu'il voyait, c'était ses boucles, ses sourires, ses lèvres. Ses baisers qu'elle ne lui offrait pas. Son rire qu’elle ne lui adressait pas.
(Sa bouche le rendait fou et il ignorait tout de leur sensation sur les siennes).
Il avait continué de rêver, et les cauchemars revenaient, mais sous sa forme à elle. Rêves ou cauchemars, il n’osait plus faire la différence. Elle le suivait partout, inlassable vautour, et il se demandait si elle attendait de le voir mourir pour enfin être satisfaite.
(Il avait toujours été entouré par des femmes avec trop de poignes, et lui n’était si courageux.)
Il avait pensé qu'il était malade, au début. Il l’était, certainement, car c’était l’explication logique de ses symptômes, l’apothéose de son syndrôme. Les palpitements, les tremblements, les rêves incessants. Son corps lui échappait, un peu comme lors de sa croissance dans ses années d'adolescence. Son cœur manquait un battement. Ses yeux s'écarquillaient. Ses poumons se rebellaient. Ses mains se crispaient. Son esprit le lâchait, et ses calculs si savants et sa maîtrise de l'économie s'envolaient. Il avait de la fièvre, peut-être, parce qu’il se sentait comme dans un corps étranger.
(Mais comme il avait raison. Il était malade, malade d'elle. )
Il avait pris des vacances, s'était attribué une mission sur le sol français, et il était revenu avec des ennemis, des emmerdes, mais il était guéri. Rien ne valait des alliances ratées, des promesses parjurées et des tords non avoués à jamais oubliés pour se changer l’esprit, pour changer d’air et oublier les petits désordres de la vie quotidienne.
(Mais comme il avait tord. Il était toujours malade, malade d'elle. )
Il était revenu, et elle n'était pas la. Elle était toujours là pourtant, elle disait toujours où elle allait, certainement pas à lui, mais aux autres, à ce groupe de rescapés individualistes mais ensembles. Mais elle n’avait rien dit, ce jour-ci. Et sa maladie en profita pour ressortir, rugissant tel le jaguar qu'il projetait à l'aide d'un sort. Ces tremblements, ces souffles courts, étranglés par des poings serrés.
(Peut-être qu’il n’était pas malade, mais fou.)
Il avait tourné en rond, comme un animal dans sa cage, et ils en riaient, les autres.
(Voici son Altesse Royale, réduit à un état de fou en l’absence de cette fille, riez, oh riez.)
Ils lui donnaient des noms, à cette absente, et lui, il ne disait rien, parce qu’il était trop occupé à maîtriser ces tremblements, ces souffles courts et ces poings serrés. Il ne disait rien, parce ce que quand il l’a vit, rentrée vivante et rayonnante, il comprit qu’il n’était pas malade.
(Il ne disait rien, parce qu’il y avait encore les autres, et qu’ils riaient, les autres.)
Il observa ensuite, son comportement, à lui, à elle, aux autres. Il comprit ainsi qu’elle était partie pour la même raison qui l’avait poussé à revenir sur ses terres familiales, et qu’elle était plus douée que lui lorsqu’il fallait dissimuler quelque chose. Il n’aurait jamais du s’en douter, car elle était dans ce milieu depuis des années.
(Aucune des missions n’avaient été un succès. Aucune.)
Puis elle était repartie, toujours aussi obstinée. Elle avait essayé de capter un filon observée lors de sa précédente mission, sur la distance et sur ses effets, sur l’éloignement et sur ses conséquences. Mais il l’avait attendu, même s’il ne disait rien. Il l’avait attendu jusqu’à chez elle, et il s’approcha d’elle, et il se pencha vers elle, comme s’il allait finalement l’embrasser, sans pourtant rien faire.
(Elle le frappa à l’épaule, et il s’affaissa, et elle sourit. Elle ne pouvait pas le laisser être détaché trop longtemps.)
Ils rient tous les deux, et elle laissa ses affaires par terre, et s’approche encore. Il prit son visage dans ses mains, ses pouces touchant ces boucles brunes qui l’obsédaient, traçant le contour d’un visage qu’il était tout simplement incapable d’oublier.
T’es stupide. »)
Un soupire.
Je l’étais. »)

I’D BURN DOWN THE WHOLE WORLD IF IT MEANT KEEPING YOU SAFE. I’D CLIMB A MOUNTAIN OF CHARRED BODIES AND HOLD MY HAND OUT TO PULL YOU UP, I’D CROWN MYSELF THE KING OF DESOLATION AND RULE WITH YOU BY MY SIDE --- 23 y.o.
Son regard resta concentré sur cette petite chose qui dormait, tranquillement. Elle semblait indifférente à ce qu’il se passait autour d’elle, comme si elle ne pouvait pas sentir les sentiments contradictoires qui se dégageait de la présence de l’homme devant le berceau. Et c’était sûrement le cas, en réalité. Elle ne pouvait pas lire la confusion, la douleur et l’émerveillement sur le visage du blond. La confusion, parce que sa présence ici était encore un mystère, et qu’il ne savait pas vraiment comment il avait trouvé le courage de poser un pied dans cette demeure. La douleur, parce qu’il était tout près d’elle, et qu’il n’était pas sûr d’en avoir le droit, parce qu’elle était si proche et si loin en même temps. L’émerveillement, parce qu’il ne savait pas comment quelque chose d’aussi incroyable pouvait être fait à partir d’une partie de lui. Il tendit le doigt, et le laissa dans l’air, à quelques centimètres de la peau rosée du bambin. Il n’osait pas la toucher. Il n’avait pas le droit de la toucher. Il ne savait pas comment s’y prendre, et avait l’impression qu’une fois sa peau contre la sienne, la peau fraiche allait doucement dépérir. Pourtant, il ne pouvait regarder ailleurs de l’enfant endormi.
« Qu’est-ce que tu fais ici, Trajan? » Il ne réussit pas à détourner son regard, trop occupé à apprendre chaque nouveau détail du visage de sa fille. Il n’avait pas besoin de se tourner pour Naheed pour savoir quelle expression elle faisait. Il connaissait assez son visage pour imaginer ses sourcils froncés, son regard droit et assuré. Trajan l’imaginait appuyée contre la porte, masquant sa fatigue. Il l’imaginait le regarder avec une nostalgie mêlée à une colère qu’ils ressentaient tous les deux mais qu’il s’interdisait d’exprimer. Fut un temps, il se serait retourné avec un de ces sourires qu’elle aimait tant, aurait tendu ses bras pour porter sa main à ses lèvres. Fut un temps, il se serait retourné, captivé. Mais ce temps était mort, envolé par les cris d’enfants et des menaces extérieures. Alors Trajan restait campé devant le lit de Zareah, incapable de voir le visage de la mère de sa fille. Il allait avoir le courage de le faire, peut-être, à un moment. Mais en cet instant, Trajan comprit qu’il ne l’avait pas encore. « Je suis venu voir Zareah. » Il n’osait même pas la toucher devant Naheed, car il n’avait pas le droit. Il était son père, et dans les courbes du visage plus doux de l’enfant endormit, il voyait ses traits et ceux d’Anastasie, mais il n’avait en réalité aucun pouvoir sur Zareah Julia Harvelle. Elle était élevée comme la soeur de Naheed, parce que cela était mieux pour elle. Parce que son père était impliqué dans une organisation qui dépassait les frontières, et qu’avoir un enfant était une faiblesse, et qu’il s’était juré très tôt de ne jamais en avoir. « Ce n’est pas ce que je t’ai demandé. » Il soupira longuement, abaissant son corps pour poser ses coudes sur la rembarre du lit. Il ne se lassait jamais de la regarder, et même lorsqu’il sentit un corps se poser à ses côtés, il ne détourna pas le regard. Sa gorge était déjà nouée, et il n’avait pas besoin de sentir son coeur se briser en deux une nouvelle fois; il n’avait pas le droit de montrer sa faiblesse. Il n’en avait jamais eu l’autorisation. Il ne pouvait pas devenir comme son propre père, qui exposait les siennes en explosant régulièrement, poussé par cet alcool qu’il consommait avec délectation. Ulysse Delacroix était un déchet, qui avait poussé ses ainés dans une certaine direction et qu’il n’avait jamais essayé d’assurer la transition quand tout s’était écroulé autour d’eux. Trajan avait eu la responsabilité d’un adulte alors qu’il n’avait eu que dix ans; il savait que des sacrifices étaient nécessaires, et que la beauté des choses s’effaçait si rapidement devant la laideur du monde. La beauté de Zareah était impossible à enfermer, et même les manipulations de Trajan ne pouvait pas  taire à jamais l’existence de sa fille.
« Ta mère m’a laissé entrer. » Elle ne rajouta rien, mais Trajan la connaissait trop pour ne pas savoir ce qu’il se passait sous son crâne. Ce qu’il ignorait cependant était à quel point elle pouvait bien le détester. Il avait une petite idée, mais il n’aimait pas trop y songer. Leurs sentiments avaient toujours été trop intenses, tout simplement parce qu’ils l’étaient eux mêmes. Ils s’étaient accrochés l’un à l’autre avec une ardeur qui n’apparaissaient que très rarement chez le français, et ils s’étaient dissociés aussi facilement. Au milieu, il y avait eu elle, Zareah. Au milieu, ils avaient crée quelque chose de magique, eux aux passés de rejet, d’abandon, elle par sa famille maternelle qui l’avait rejeté pour d’obscures traditions, et lui par une famille qui lui avait pourtant appris à être un prince. Ils s’étaient trouvés d’une certaine manière comme deux planètes se rencontrent; violemment, passionnément. Mais ils avaient eu la durée de vie d’une étoile filante, et derrière eux, ils avaient explosé en laissant un trou noir. Ils cachaient le fruit de l’explosion derrière une fausse identité, et ils avaient laissé tomber l’idée d’être plus que deux individus séparés. Du moins, Trajan avait abandonné. Il avait également abandonné l’idée d’apprendre à être legilimens pour savoir ce que son esprit cachait. Connaître les pensées profondes de Naheed n’était qu’un outil supplémentaire pour se faire du mal, et pour ne pas oublier le creux dans sa poitrine.
« Elle laisse entrer n’importe qui, maintenant. » Les mots le touchèrent, mais il ne montra rien, se redressant et se tournant vers la brune avec le visage étiré d’un côté par un sourire. « C’est mon charme naturel qui s’opère. Tu ne devrais pas en douter. »
Dans une autre vie, elle aurait sourit, aurait roulé ses yeux sombres, aurait sûrement levé une main pour l’effrayer.
Dans une autre vie, elle se serait approchée et aurait posé sa tête contre son épaule.
Dans une autre vie, Trajan l’aurait enveloppé de son bras, aurait fusionné leurs corps.
Dans une autre vie, ils contempleraient ensemble leur fille.
Mais il n’y avait qu’une vie, et ce n’était pas celle-là. Dans cette vie, leurs corps ne se frôlaient pas, et ils ne regardaient pas dans la même direction.[/color]

WHEN THE PLEIADES WILL SHOW OFF AGAIN AND THE NIGHT WILL CRADLE OUR SOULS WITH HER SCENT COULD YOU THINK OF ME IN YOUR DESPAIR? HERE I MELT IN THE HOPE OF A FAIRYTALE TOLD BY PEOPLE WITH A LOVE TO SHARE --- 26 y.o.
Il la regardait marcher sauvagement, cette femme qu’il appelait le plus souvent soeur. Elle se rongeait les sangs, peu à peu, et ses cheveux bouclés semblaient avoir pris vie, comme si la magie qui habitait dans ses veines lui permettait une telle transformation. Lui, ne disait rien depuis un moment, laissant Octavie propager sa rage et sa frustration depuis de longues minutes. Il était assis tranquillement, à moitié tourné vers le jaguar allongé à ses côtés sur le canapé. En réalité, Trajan n’écoutait même plus sa soeur, ne trouvant que très peu d’intérêt dans son discours. Elle en revenait toujours au même point, à la disparition de son meilleur ami, à l’inquiétude qui lui prenait le coeur, à l’incapacité première des forces de l’ordre. Il en était fatigué, et il n’avait tout simplement pas le temps de lui accorder ce qu’elle voulait. En réalité, ce n’était pas qu’il n’avait pas le temps, mais qu’il était déjà occupé à se concentrer sur ce qu’il devait faire pendant la semaine, et qui il devait rencontré, quel accord négocié, et surtout comment sortir d’une impasse sans se mouiller. Mais il ne pouvait pas demander à sa soeur d’arrêter de parler, parce que pour elle, il n’avait aucun travail. Pour elle, il n’était qu’un type qui avait abandonné ses études pour un stage, et qui avait ensuite abandonné son stage pour ne rien faire. Elle ignorait tout de ses activités une fois sorti du manoir Delacroix, elle ignorait qu’il avait une fille, qu’il avait été à deux doigts de se marier, encore plus près qu’elle ne l’était présentement. Elle ignorait tout, et il savait qu’il ne pouvait même pas lui en vouloir; après tout, avouer ce qu’il se passait dans sa vie à sa soeur ne lui procurait aucun plaisir, tout simplement parce qu’il savait qu’elle lui reprocherait ses précédents agissements. Octavie n’aurait jamais accepté qu’il rentre ainsi dans la mafia, trop à cheval sur ses grands principes. Il en était désolé des fois, lorsqu’il la regardait s’indigner ainsi, de ne pouvoir pas avoir ce même compas moral, de ne pas avoir ces principes qui la guidaient. Trajan était fait d’opportunisme, de prises de risques, d’intelligence déliée et de moeurs absentes. Il jonglait avec le bon et le mal, choisissant quand il le voulait d’ajouter une nouvelle balle. « Tu n’as aucun compte à lui rendre, tu sais. Tu pourrais partir maintenant, et les laisser tous derrière. Tu devrais le faire. Juste pour la faire taire. » Trajan jeta un regard neutre à Eris, et cette dernière semblait rire dans son coin, son visage de jaguar mauvais et malicieux. C’était la forme qu’il montrait au monde, ce jaguar, pourtant, elle résonnait bien plus féroce que la harpie qu’il montrait à la mafia. Trajan présentait le félin, parce que c’était la forme qui le représentait le plus, cette démarche nonchalante et le corps imposant, sans tout fois effrayer. Trajan insistait sur l’aspect esthétique de l’animal plus que sur ses mâchoires surpuissantes.
« Arrête de tourner en rond, Octavie. Tu me donnes mal à la tête, » dit-il finalement, la coupant dans son élan. Sa soeur se tourna vers lui, et Trajan cacha son mouvement de recul derrière un haussement des épaules dédaigneux. « Un humain normal se serait déjà décroché la mâchoire. » Il se massa rapidement la cette même partie du corps poussant un si seulement à peine audible et évita d’un bras levé le coussin que son ainé envoya vers lui. « Comment peux-tu rester ainsi, avachi sur un canapé?! » Il regarda un long moment sa soeur, se demandant si avec ces mots elle signifiait plus, si elle lui faisait encore une fois comprendre qu’elle n’appréciait pas le train de sa vie. « Un mal de tête paralysant. Tu devrais essayer, cela ferait du bien à tout le monde. » Elle lui envoya un regard noir, toute élégance dehors, telle une protection contre ses remarques. Son éléphanteau était dans la salle, et Trajan s’inquiétait presque du dommage que le pachyderme pouvait faire à l’intérieur du manoir. « Je ne vois pas pourquoi je devrais m’indigner ainsi, Octavie. » Sa langue maternelle coula le long de ses lèvres, et il se leva enfin, se rapprochant de la fenêtre qui éclairait son bureau, pour aller vers une commode sur laquelle était posée une belle bouteille transparente. Se servant un verre de whisky pur-feu, Trajan but ensuite une gorgée avant de s’asseoir, mais cette fois ci sur la chaise en face du bureau qui datait du Premier Empire.
Sa fratrie se demandait souvent pourquoi il aimait tant son bureau et pourquoi il y passait tant de temps alors qu’il était le seul sans occupation. Trajan riait chaque soirs dans leurs dos.
« Trajan! Il a disparu, et tu oses rester de marbre?  » Trajan n’avait pas besoin de précisions sur qui avait disparu. C’était le seul prénom que semblait capable de prononcer sa soeur ces derniers temps. Fitz, Fitz, Fitz. Le français en vomissait presque. « Le pèquenaud? » demanda-t’il avec un sourire moqueur sur les lèvres. Octavie aimait bien lui rappeler qu’il crachait sur leur noblesse dès qu’il faisait un pas sur le côté, mais elle aimait également oublier que son ami était un pauvre écossais. Cette fois-ci, le coussin trouva sa cible et Trajan lança un regard mauvais à celle qui était possédait désormais un air très satisfait. « Il n’a sûrement pas disparu. Il a peut-être pris des vacances. Les pauvres vont où à ton avis? C’est quoi cette activité de moldus, déjà, le camping?Voilà, cherche un camping kitsch à souhait, et tu le trouveras sûrement, » ajouta t’il avant de finir son verre. Il était ennuyé par les propos de sa soeur, tout simplement parce qu’il n’en avait pas grand chose à faire. Parler de vacances ne faisait que lui rappeler qu’il ne pouvait pas en prendre, pas avec celle qu’il voulait amené. Il aurait aimé que Zareah puisse connaître la France, celle qui l’avait vu grandir, mais elle était désormais la fille d’un autre, et en tant que Trajan Delacroix, il n’avait aucun droit sur elle. Le français avait beau jouer le jeu, faire semblant que tout allait bien, mais il donnerait tout pour sa fille, et la voir loin de lui, même si c’était pour sa sécurité, lui faisait l’effet d’un sort impardonnable.
Alors il n’avait pas envie d’entendre les propos d’Octavie qui se lamentait pour son meilleur ami, quand il devait vivre avec l’absence au quotidien de sa fille.
« Pourquoi es-tu dans l’incapacité de prendre les choses au sérieux, Trajan? J’ai besoin de ton aide. Fitz ne serait jamais partir sans me le dire.  » Il releva la tête vers sa soeur, la joue dans une paume de main. « Qu’est-ce que tu penses que je peux faire, Octavie? Et as-tu juste au moins pensé qu’il était parti quelque part, sans toi, qu’il t’avait juste laissé tombé? » Si ses mots furent cinglants, sa réponse fut directe, le ton neutre mais remplit d’espoir. « Fitz ne ferait jamais ça. »
Elle avait l’air si fière d’elle, si confiance dans ses propos que Trajan voulait se lever et la secouer. Lui dire que non, les hommes étaient cruels, et qu’ils abandonnaient. Que les femmes l’étaient tout autant. Que le monde n’était pas parfait, loin de là, et que les gens mentaient. Il lui mentait tous les jours, et elle l’ignorait. Leurs parents leur avaient menti lorsqu’ils avaient dit que leurs vies allaient être parfaites. Mais elle se voilait la face, Octavie, et Trajan ne put résister le rictus dépréciatif qui déforma son visage. Comment pouvait-elle être aussi certaine alors qu’il avait été abandonné par sa propre meilleure amie. Ivy ne lui avait pas laissé le temps de s’expliquer, et après avoir utilisé un don - ce qu’il considérait toujours comme une violation de son intimité - elle était partie, sur ses grands chevaux. Il avait essayé de la recontacter, mais c’était trop tard. Elle refusait de s’associer à un mafieu, comme si sa nouvelle profession balayait les années d’amitié. Peut-être avait-elle réalisé, trop tard, qu’il y avait autre chose derrière les sourires amusés qu’il exprimait. Elle avait peut-être deviné d’où venaient ces bleus qui étaient apparus de temps en temps.
Il se leva et se dirigea vers sa soeur. Il l’ignora pas la tension dans son corps, cette même pulsion qui normalement le menait à enfoncer son poing contre le visage d’une personne. Pourtant, il ne pouvait se montrer violent envers sa soeur, et il se redressa complètement devant elle. Elle faisait si petite, même lorsqu’elle leva la tête pour regarder ses yeux fixés dans les siens. Il tira sur une des boucles, en un geste presque affectif. « Je vais t’apprendre un petit secret, Octavie. Souvent, très souvent, les gens déçoivent. Suis mon conseil, et apprend à vivre avec. »


YOU SET ME AFLAME, BURNING LIKE AN INFERNO AND THE SMOKE TRAPPED IN MY LUNGS LAYERS OF ASHES AND DUST ON MY BLOODSTAINED LIPS. 'YOU CAN CONQUER THE SUN' A VENEMOUS WHISPER IN MY EARS WHILE THE SCRAPE OF YOUR FINGERS LEAVE BLOOD AND ICHOR ON RUINED SKIN --- 27y.o.
Trajan leva la lettre du Ministère devant ses yeux, les plissant, et examina chaque lettre pour savoir ce qu'il pouvait attendre du type qui l'avait écrite. Sexuellement frustré, avec un travail qui ne payait pas assez. Ce qui avait fait fuir sa femme. Ce qui conduisait à sa frustration, parce qu’il était tout simplement incapable de trouver un corps consentant dans un bar. « Parce qu’il est impuissant. » Trajan soupira et roula le parchemin en une boule compacte et l'envoya dans la cheminée qui crépitait légèrement. La faible luminosité dans l'ancien bureau de son père- ce bureau qui était désormais le sien parce que son ivrogne de père n'en avait plus aucune utilité- ne le dérangeait pas et ses yeux bleus s'étaient acclimatés à la pénombre. Dans le but de préserver les clichés mafieux, Trajan avait souvent rendez vous dans des endroits sombres et s'il n'y voyait rien au début, il avait du apprendre à distinguer les niveaux de gris. « Tu ferais moins le fier si tu n’avais pas de patronus pour t’indiquer où étaient les objets aussi. T’es concon quand même. » Il leva un regard sur l’animal perché au dessus de la cheminé, l’oiseau semblant lui envoyer des regards noirs auxquels il répondit par un grand sourire. Depuis cinq ans qu’Eris était là, il avait appris à passer outre les commentaires de son patronus, et la plupart du temps, il la laissait parler sans même l’écouter.
S'allongeant dans son fauteuil, le français du avouer que cette histoire de marque l'ennuyait profondément. Mais il ne pouvait pas faire sa sœur et tout plaquer. Premièrement parce qu'il avait des responsabilités - il aurait tout donne pour être comme Octavie et dire haut et fort qu'il n'en avait rien à foutre. Deuxièmement, attirer l'attention sur lui était la dernière chose qu'il souhaitait. Le Rabbity Ring fonctionnait parce qu'ils étaient tous prudents, parce qu'ils entretenaient tous avec soin leur couverture. Si la sienne était médiocre au possible, elle était ce qu'on attendait de lui et ne semblait pas être étrange. Il était le raté de la famille, l’énergumène qui n’avait jamais fini ses études, le poster boy du prince qui n’en foutait pas une. Mais cela ne changeait pas l'état des choses: être fugitif serait mauvais pour le commerce. Etre fugitif signifiait ne pas pouvoir pouvoir circuler librement, ne pas gérer ses affaires le plus discrètement possible. Il avait une responsabilité, envers ses frères et soeurs certes, mais également en vers les hommes qui étaient sous ses ordres, et Trajan n’avait beau ne pas être égocentrique, il savait cependant qu’une grand majorité de l’économie de son cercle reposait sur ses actions. « Faut revoir ta définition d’égocentrique. Mais continue, j’aimerais voir tes chevilles littéralement exploser. » Et même si cela ne plaisait pas aux autres, Trajan était plus a même d'aider Octavie avec sa position actuelle, malgré le fait qu'elle n'avait aucune connaissance de ce qu’il pouvait faire pour la soutenir de loin. « T’es au courant que si elle l’apprend, elle te reniera? Enfin ça serait pas une grande perte. » Trajan se massa le coup, ne supportant qu’à moitié l’idée de recevoir une marque sur le corps, tout simplement pour pouvoir échapper au regard des autorités. Il avait déjà poussé le bouchon un peu trop loin, refusant de prendre la marque et recevant une lettre lui indiquant qu’il devait payer une amende. « Sinon, tu fais comme l’autre idiote, et tu te casses. En vrai, je ne vois même pas pourquoi tu restes avec cette famille de merde. » Il explosa de rire, lançant un regard à son patronus semblait particulièrement fière d’elle. « Je peux pas partir parce que ça nous fait mal, mais Merlin sait que j’en rêve. Ils sont tous particulièrement horripilants. Et concon. N’oublie pas concon. »
Il n’arrivait même pas à répondre à son patronus, parce qu’il savait qu’une partie de lui avait raison avec Eris. Souvent, il avait l’impression de tout donner et de ne jamais recevoir. Il avait abandonné son enfance dans une pièce secrète pour pouvoir prendre soin de sa fratrie, et il avait été abandonné par Octavie qui avait décrété qu’elle deviendrait fugitive, pour une raison stupide. Il avait fait ce qu’il voulait la première fois de sa vie à vingt ans, en quittant Poudlard, et depuis, il recevait des regards presque condescendants des plus jeunes, qui se demandaient ce que leur idiot de frère faisait, seul, chez eux. « Tu devrais tout leur dire, comme cela tu serais enfin débarrasser d’eux. » Il aurait aimé que cela soit si facile, qu’il puisse prendre ce qu’il voulait sans se soucier de sa famille.
Qu’il puisse faire comme sa soeur, et tout renier, juste par conviction, juste par amour.
« Fais ça. Prend ta fille et tire toi. Prend Naheed et tire toi. Fais comme ton idiote de soeur, fais comme ton idiote de blaireau. Tire toi et disparaît. Tu ne leur dois rien. » Les paroles d’iris sonnaient si doucement à ses oreilles, tel le nectar et l’ambroisie des dieux. Elles s’insinuaient dans son esprit, s’y étirant jusqu’à conjurer des images. Sa fille, les champs de blés de son enfance, Naheed souriant, Zareah tournant sur elle-même, les grands yeux de sa fille, un anneau sur la main de Naheed, le sourire de cette dernière. Il pouvait tout avoir, susurrait cette voix. Il pouvait avoir ce qu’il voulait, murmurait-elle, et pourtant Trajan ne pouvait s’empêcher de reconnaître la voix doucereuse d’Eris au creux de son oreille.
Peut-être était-ce cette voix qui avait ensorcelé Athéna, Hera et Aphrodite, jusqu’à leur faire perdre la tête pour un simple concours de beauté. Elles avaient toutes voulu passer au premier plan, pour une fois, se débarrasser de ces étiquettes de déesses, de soeurs, de mères, d’amantes, pour être mises en avant, pour une fois, pour faire ce dont elles avaient envie, tout simplement, pas parce que c’était leur rôle. Elles avaient déclenché une guerre, avaient attisé la mort pendant dix ans, et elles avaient guidé chaque héros, chaque victime vers le Styx, tout simplement parce qu’elles voulaient penser à elles, pour une fois.
Mais Trajan n’était pas prêt. Il ne pouvait pas faire de Zareah une Helène prisonnière, ni même de Naheed une Achille condamnée à mourir pour une gloire dont il ne verra jamais la fin, mais dont elle ne connaîtra jamais le début. Il pouvait faire plein de chose, Trajan. Mais pas cela, pas pour lui, pas avec elles.
Alors il allait se faire marquer, il allait ouvrir sa nuque, vulnérable, tout cela pour elle.
« Tu as tord, tu sais. De t’assimiler à ces déeses. » L’oiseau se transforma en jaguar et s’approcha de lui, chaque mouvement mettant en balance l’allié ou l’ennemi. « C’est en Cassandre que tu devrais te glisser. Tu sais ce qui arrivera à la fin; tout le monde brûlera, et pourtant tu ne peux en parler à personne. Mais avec un peu de chance tu brûleras avec elles. »



Dernière édition par Trajan V. Delacroix le Mer 22 Mar - 13:16, édité 6 fois
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Dim 12 Mar - 19:56 (#)
mosfjdosmh

T E A M B R O L O S S E S


MA BROUISE Chou Chou Chou Je suis tellement heureuse de te voir avec le little bro, j'ai l'impression que ça fait des années que je l'attends et il est enfin là my god tu vas être tellement parfaite en Trajan J'AI MAL A MES FEELS OKAY :( :( :( :( L'HISTOIRE TRAJIQUE :( ET BEBE ZAREAH :( MY GOD IT'S TOO MUCH I CAN'T HANDLE LET ME DIE.

wesh rebienvenue sinon taggletesamoi GAGA GAGA Chou

puis careful aux nuts du petit delacroix, elles vont pas faire long feu avec octavia dans les parages héhé héhé

ET MY GOD DAN

je suis plus où mettre du fangirlage il se passe trop de choses dans ma vie là

ET TRAJVY CA VA ETRE MAGIQUE OK

TRAITOR

NO YOU TRAITOR

bon je crois qu'il faut qu j'arrête maintenant

titus trajan ta gueule i'm out

Daengelo Daengelo Daengelo Daengelo


Dernière édition par Octavie M.-L. Delacroix le Dim 12 Mar - 20:03, édité 1 fois
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Dim 12 Mar - 19:57 (#)
Robert47cm

wesh Twisted Twisted Twisted t'es seksy HOHOHOHOHOHOHOHOHHO je veux mon lien avec romy aussi Hen !
et omg j'ai trop hâte qu'on joue notre lien avec euphemia dead et avec thalia HOHOHOHOHOHOHOHOHHO commentçac'estpasmaintenant
bref, j'ai pas des trucs très constructifs à dire gérardrpz à part que j'ai hâte de lire la fin de ta fiche jaredditoui ET PUIS REBIENVENUE QUAND MEME ET BON COURAGE HEIN Twisted
je veux un rp quand t'es validée.
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Dim 12 Mar - 19:58 (#)
J'ai atteins les 7 comptes avant toi roger mais tu es beau jaredditoui Bon courage pour ta fiche hihi
Au passage, bon choix d'avatar bave roger
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Dim 12 Mar - 20:09 (#)
j'ai vu ton titre, j'ai cru que y allait avoir like teen spirit derrière jaredditoui
on avait dit pas d'hétéro wesh roll i'mkidding
rebienvenue athanaditnon liens athanaditnon
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Dim 12 Mar - 23:26 (#)
Rebienvenuuuuuuue Haww
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Dim 12 Mar - 23:54 (#)
Bonjour monsieur vous êtes beau. Igor

Re bienvenue love
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Lun 13 Mar - 1:56 (#)
Beaucoup de beauté ces derniers temps jaredditoui Rebienvenue hihi
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Lun 13 Mar - 8:46 (#)
les accueils des dc admin par les admin, c'est toujours de toute bôté ALBERT
bien la revenue par chez toi Igor Daengelo il est fort joli et fort intrigant ce bonhomme Brille (mais du coup dans ma tête je vais l'appeler trajique 24/7, c'est terrible Igor )
O. Jill Peverell
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par O. Jill Peverell, Mer 15 Mar - 8:10 (#)
he smelled like ... franchement j'ai mille mot qui ont traversé mon esprit BIEN AVANT hope HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Bah re-bienvenue du coup roger Et stop cacher du Bruce Springsteen dans ton profil, j'ai vu. En plus I'm on fire dead
Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Trajan V. Delacroix, Mer 15 Mar - 11:22 (#)
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BROUUUUUUUUUU Twisted Twisted
C'est toi que je dois remercier pour avoir créer une famille comme ça et pour m'avoir permis de prendre dan même s'il est blond et who cares parce que c'est le fils de Matt Smithe maintenant HOHOHOHOHOHOHOHOHHO tu te rends compte, ils ont le 11th Doctor en papa, et une princesse en maman, ça envoit du lourd ALBERT
HISTOIRE TRAJIQUE crymeariver PRINCESS ZAREAH crymeariver LA TRAJEEDIE crymeariver
TRAJVY Twisted j'ai tellement hâte, et je suis tellement contente d'avoir eu nos comptes en même temps 8) 8)
brocoup de brove sur toi brou.
tttg.

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LAURA Robert47cm
j'ai trop hâte pour nos rps, et nos feels, et je t'assure que trajan will take care of euphemia (halcyone est d'accord ALBERT ). c'est bien de pas être constructive des fois HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
thalia.

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T'as gagné, mais c'est juste parce que t'es la Queen des 7 comptes wuuuuut Mais je sens qu'on va bientôt être plusieurs à atteindre ce paroxysme d'addiction à BP HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Merci :hugs: :hugs:

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Oupsie, my bad, j'ai oublié de mettre "persosd'emrysphile" dans mon profil crymeariver Il était sensé être hétéro, mais toi tu débarques avec Diego Luna, c'est ce que j'appelle être pris en traitre wuuuuut (méchant emrys)
et pour le titre, ouais moi aussi, c'est mon inside joke à moi toute seule jaredditoui
Liens :hugs: merciiiii

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Merciiiii Chou

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Merci vous êtes beau aussi Igor
Robert47cm

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Il y a plein de bg à Londres en vrai, faut que j'aille prendre un eurostar jaredditoui (et retourner 30 en arrière).
Merci Brille

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C'est notre côté intense que veux-tu jaredditoui ou notre côté folle, je sais pas encore la ligne étant très floue jaredditoui
C'était le but, le côté trajique Twisted en vrai j'ai fais la blague une fois et c'est resté, et osef hihi
c'est terrible c'est affreux même wuuuuut
Merciiiii Brille

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Trajan prend des douches tkt wuuuuut
Merciii Chou
Et c'est pas du Bruce Springsteen wuuuuut c'est Chris Isaac "Wicked Games" aka la chanson la plus chexual de l'histoire de l'humanité dead
Invité
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par Invité, Mer 15 Mar - 14:34 (#)
Hen ! Hen ! Hen !
je te DAENGELO mais je te Batte! aussi wuuuuut on doit reparler liens wuuuuut pas touche à euphemia tu lui fais pas de mal sinon wuuuuut wuuuuut wuuuuut gérardrpz
bon #loulsa quand même parce qu'on est au-dessus mais le 10ème Docteur est mieux donc wuuuuut et nine et twelve aussi. bref roll *fistshakes steven moffat for ruining everything*
BREF IL EST MIGNON wuuuuut IL S'APPELLE JUSTE TRAJAN (ah bon il a pas de prénom? mdrlol) DONC SA KASSE TOU mais c'est pas grave jitemkanmem
#vegancinnamonroll #smileyloulsa
notre shipname c'est genre 'trophelia' comme un trophée on est des winneuses
allez saloute la loutre DaPhoque (oui je sé c pa 1 loutre ok bye)

edit- j'ai spotted que mon notebook plait à presque tout le staff de BP je vais devenir la référence officielle ALBERT
O. Jill Peverell
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
par O. Jill Peverell, Mer 15 Mar - 14:41 (#)
Je me suis auto tuée HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Preuve immanquable que poster au réveil n'est PAS le choix le plus avisé roger Of course que c'est ce bon vieux Chris et sa magnifique Helena sur la plage xbquifvqidb dead Ce cher Bruce c'est plutôt at night I wake up with the sheets soaking wet and a freight train running through the middle of my head, only you can cool my desire oooooooooh I'm on fiiiiiiire. Bref je pense que les aime tellement toutes les deux que j'ai KBXUISBQ les paroles de bon matin he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan) 4248863152

BREF. Ce post est useless. Chop chop. Sinon le fait que Trajan prenne des douches est totally up to you him, il fait ce qu'il veut ALBERT Il peut sentir le sable chaud (roger) ou la vieille saucisse ( rolldemort )

Termine ça vite fait que je comprenne vos ships laaaaaaaaaaaa je capte jamais rien bordel. hmf

EDIT : en vrai ton titre m'a fait pensé à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Bref je sors officiellement là Arrow
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Message Re: he smelled like hope in the cracks of the darkness, which was odd, because he thrived in it (trajan)
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