BELLUM PATRONUM


Version 34

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Queen of the night
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Reine C. Delacroix
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Reine C. Delacroix
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Message Queen of the night
par Reine C. Delacroix, Ven 31 Mar - 18:27 (#)
Reine Calixte
Lenoir
Violet Chachki
sang mêlé
27 ans
célibataire
bisexuelle
Meneuse de Revue
Needle, grenouille dendrobate et phasme
Officiellement neutre, pro-Ordre par conviction
credit image
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À propos
Nom: Lenoir Prénom: Reine Calixte Âge et Date de Naissance: 27 ans, 06 Juin 1956 Nature du sang: Sang mêlé Situation familiale: Sa mère est moldue et vit en France, à Paris. Elle n'a pas d'autres enfants, rendant Reine plus importante que tout à ses yeux. Son père est un sorcier anglais qui a deux autres fils. Reine n'a rencontré que son frère aîné, qui ne lui veut pas que du bien. Elle est une enfant illégitime, au sang impur, qu'il aimerait voir disparaître.Miroir du Rised: Elle se voit homme. Sans artifice féminin. Sans risque pour sa vie, sans risque pour sa mère. Une vie insouciante et paisible sous sa véritable apparence. Epouvantard: Sa mère morte. Composition de la baguette magique: 24,4 cm, bois de sapin, aile de Doxy. Fabriquée en France par la maison Debraie, elle est dotée de caractéristiques particulières. D'une fidélité à toute épreuve, et sans doute influencée par l'aile de Doxy en son centre, sa poignée se couvre de petits crochets libérant du venin quand quelqu'un d'autre que Reine s'en saisit. Si le venin n'est pas mortel, il est tout de même extrêmement urticant.  Emploi: Officiellement, Reine est Meneuse de Revue dans un Cabaret, Le Mademoiselle, dont elle est également propriétaire. Officieusement elle est Auror, en mission d'espionnage pour le compte du gouvernement magique Français.  Animal de compagnie: un caniche géant blanc nommé Antoinette
Caractère
Reine est d'une nature extrêmement calme. Elle a été entraînée à faire preuve de sang froid en toute circonstance, non seulement parce que son métier le nécessite, mais aussi parce que la maîtrise parfaite de son pouvoir de métamorphomage dépend du contrôle de ses émotions. Chaque minute étant potentiellement dangereuse, elle est extrêmement observatrice et envisage toutes les possibilités dans chaque situation, son esprit vif, aiguisé à l'exercice, lui a par ailleurs sauvé la vie à plusieurs reprises. Elle ne sait plus faire confiance, aussi à-t-elle tendance à rester sur ses gardes et à n'offrir qu'une sympathie creuse, une amitié froide. Si elle est capable de faire preuve d'une cruauté sans pareil quand les événements l'y obligent, elle n'est pour autant pas d'un mauvais fond. Aucune malveillance ne l'anime et si elle n'expose pas sa bonté au grand jour, c'est qu'elle a appris à se méfier d'elle-même, trop souvent victime de sa propre gentillesse.
Monstre de charisme, elle a fait de la séduction son arme la plus acérée, manipulant avec subtilité, charme et compliments nombre d'hommes et de femmes. Malgré sa profession, il serait mal avisé de la prendre pour l'une de ces courtisanes à la cuisse légère et aux mœurs cavalières. Personne en Angleterre n'a pu poser la main sur elle. Avec fermeté et détermination elle repousse les prétendants les plus insistants, n'hésitant pas à user de quelque sortilège pour se débarrasser des plus grossiers. Si elle se refuse avec tant de rigidité, c'est aussi parce qu'elle ne peut maintenir son pouvoir sous l'influence d'émotions fortes que pourrait engendrer l'intimité partagée d'un autre corps.

Élevée dans l'univers de la scène, les arts vivants sont pour elle une seconde nature. Elle évolue avec aisance sur les planches et communique sa passion avec naturel. Si elle est exigeante et perfectionniste dans ce domaine avec ses collaborateurs, elle est cependant capable de faire preuve d'une grande patience quand il s'agit d'enseigner et de transmettre son savoir faire. D'un professionnalisme à toute épreuve, elle est devenue une figure emblématique de la nuit magique londonienne en deux ans seulement.
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Patronus
Reine s'est exercée au sortilège de patronus durant sa formation d'auror, sans grande difficulté, ses  capacités de concentration poussées et son sang froid lui permettant d'isoler aisément les souvenirs heureux nécessaire à son accomplissement.  Elle n'a cependant jamais vraiment réussi à obtenir de patronus corporel bien distinct. Si au milieu de l'intense amas de fumée d'argent apparaissait tantôt une patte, tantôt un œil ou une bouche, la forme précise de son patronus ne s'est jamais manifesté. Jusqu'à ce matin de 1979,  à une heure trop avancée de la journée, ou trop tôt dans la nuit, réveillé par une étrange sensation, le regard d'Oscar a croisé celui de Needle, une petite grenouille dendrobate de quatre centimètres rose et noire. Surpris, il est resté immobile un long moment avant que les premiers mots soient échangés entre eux. Et comme c'était comme discuter avec lui-même, Oscar l'accueilli à bras ouverts dans son quotidien. Bien sûr, quelques ajustements furent nécessaires. Évoluant en grande partie dans un univers moldu, il ne pouvait se promener dans n'importe quelle rue avec une grenouille amazonienne extrêmement toxique sur l'épaule. C'est à ce moment que Needle a commencé à prendre sa seconde apparence, celle d'un phasme. Dissimulé dans ses cheveux, dans une manche, une poche, et quand il est Reine, dans son corsage, ses robes ou son sac à main. Il ne bouge pas, il attend, il observe, en permanence sur ses gardes, attentif au monde autour de lui. En vérité, il est le plus souvent sous la forme d'un phasme, et quand ils sont tous les deux, ou que la situation devient dangereuse, il se métamorphose en grenouille.  

Oscar s'est interrogé plusieurs fois sur la signification de ces formes. Si la capacité qu'à le phasme à disparaître dans son environnement à rapidement fait sens avec ses propres capacités de métamorphose et son travail d'espion, il a été obligé de faire quelques recherches sur les grenouilles dendrobates. C'est là qu'il a apprit qu'elles pouvaient changer de couleurs, pour se fondre dans les communautés auxquelles elles appartiennent. Et qu'elles sont aussi réputées pour changer de sexe en fonction des besoins de la communauté à laquelle elles appartiennent, pour assurer leur survie.    
Pseudo et âge: Tim, 27 ans Où as-tu trouvé le forum ? Google Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? non Présence: aussi régulière que possible Une remarque ? je suis rouillé  


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Reine C. Delacroix
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Message Re: Queen of the night
par Reine C. Delacroix, Ven 31 Mar - 18:27 (#)
La vie
Ce n'est pas avoir et obtenir, mais être et devenir
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Ariette Lesser arrive à Paris le 20 Août 1949 contre l'avis de ses parents, par le train de 12h22. Elle a quitté sa Normandie natale pour tenter l'aventure de la capitale, 5000 francs qu'elle a volés dans le bas de laine au fond de l'armoire de sa mère en poche, de quoi payer une chambre à partager pour deux semaines tout au plus. Mais Ariette a un rêve. Ariette veut devenir chanteuse. Elle veut enregistrer des disques et passer à la radio, elle veut chanter dans des belles salles avec des sièges en velours rouge et de beaux lustres en cristal. Elle veut que ses chansons soient chantées dans tous les bals de France et que partout on ne prononce plus que son nom. Ariette Lesser, l'étoile de la chanson française. Et pour son rêve elle n'a pas peur de relever ses manches.
Elle trouve un emploi dans une boulangerie rue du faubourg Saint Martin, pas loin du boulevard. Les journées commencent tôt, mais ça ne lui fait pas peur. Elle est en boutique, elle sert les clients. Si elle travaille bien, peut-être que Madame la patronne la laissera toucher à la caisse, plus tard. C'est elle qui l'a dit. Elle présente bien, elle est polie et elle a du caractère. Et la patronne elle aime bien ça, les filles avec du caractère, mais qui présentent bien. Le soir elle rentre rue Pétrelle, à douze minutes à pied du travail. Ce n'est pas très loin. Elle partage une chambre avec Colette, Colette Tachon, elle est petite main dans l'atelier de monsieur Dior. Ariette ne connaît pas, mais elle veut bien croire Colette quand elle lui dit que c'est du beau tissus qu'elle ne pourrait pas se payer avec tout son salaire de l'année. Elles sont vite devenues copines, elles parlent pendant des heures. Elles ne savent pas encore, mais seule la mort de Colette en  1972 mettra un terme à leur amitié.
Parfois, le soir, elles sortent après le couvre-feu pour aller dans des bars. Elles dansent avec des beaux garçons, et parfois même, Ariette chante, quand la nuit s'achève et que les verres sont vides. Elles rentrent toujours toutes les deux, souvent elles retournent directement travailler, après une toilette rapide. Les journées sont alors longues, mais ce n'est qu'un faible prix à payer pour ces moments de joie.
Au bout de cinq mois et demi elle a mis suffisamment d'argent de côté pour rembourser ses parents. Elle leur envoie sa première lettre, qui restera sans retour, avec un mandat postale de 5000 francs, elle ne leur doit plus rien. Il fait froid, l'eau a gelé dans la gouttière et le givre dessine des fleurs sur les vitres de leur chambre. C'est quelques jours seulement avant qu'elle ne quitte son emploi. Le boulanger a essayé de la peloter. La patronne lui avait pourtant dit que son bonhomme avait les mains baladeuses. Elle lui a pété le nez, il a perdu une dent, elle a récupéré son salaire avant de jeter son tablier. Elle enchaîne donc les petits boulots, les uns après les autres pendant plusieurs mois. C'est la galère, mais Colette l'aide à payer son loyer quand c'est trop compliqué. Elle chante de plus en plus souvent le soir. Elle commence à avoir ses admirateurs.
Le 24 Juin 1951 elle commence à travailler dans la boutique de Mademoiselle Fontelle. C'est une boutique de lingerie. Elle n'est pas très à l'aise au début, elle a les mains qui tremblent et pique les clientes avec les aiguilles pendant les retouches. Mais Mademoiselle Fontelle est une gentille patronne. Elle la paye bien, et lui donne même quelques pièces en plus pour s'acheter des rubans neufs. Et elle lui offre des dessous de qualité tous les trois mois. Parce qu'il faut bien connaître pour bien vendre.
Colette quitte l'atelier de Monsieur Dior pour la rejoindre, la chef d'atelier lui mène la vie dure, elle ne l'aime pas. Et puis ça tombe au bon moment, Mademoiselle Fontelle a besoin d'une couturière pour l'aider à l'atelier, elle commence à fatiguer. Le soir elles vont dans les soirées, elles vont danser, elles vont chanter. Elles s'amusent, elles rigolent. Parfois Mademoiselle les accompagne. Elle aime quand Ariette chante. Elle lui demande de chanter à la boutique. Elle lui dit que c'est du miel pour ses oreilles, et du bonheur pour son cœur. Alors Ariette chante, elle fredonne, elle murmure toute la journée.

Il est 2h42, le 2 Octobre 1953 dans un troquet de la rue des Abesses, un homme d'une cinquantaine d'années ne cesse de fixer Ariette pendant qu'elle chante. Elle ne s'en rend pas compte, trop occupée à répondre avec entrain aux notes de l'accordéon du musicien. Ce soir sa gorge lui fait mal, la fumée acre des cigarettes irrite ses yeux, mais elle ne s’interrompt pas, elle se livre encore une fois. Entièrement. A la fin de la chanson, il se lève, s'approche d'elle, lui tend un morceau de papier qu'elle saisit et il s'en va sans un regard en arrière. Ariette à déjà les yeux rivés sur le carton où elle ne peut lire qu'un seul mot : Producteur.
Et la folle aventure commence. Les enregistrements. Les studios de musique. La radio. Les bals. Un nouvel appartement pour Colette et elle. Les concerts. Les articles. Les disques. L'ivresse. L'amour. Les amants. Les admirateurs. Les courriers. Colette devient sa secrétaire. Les nouvelles chansons. Les paroliers. Les musiciens. D'autres amants. D'autres chansons, D'autres concerts. Un nouvel appartement. D'autres disques. D'autres bals. D'autres articles. D'autres musiciens

La mort de Mademoiselle Fontelle.

La nouvelle est comme un coup de massue pour les deux jeunes femmes qui se laissant entraînée par cette frénésie grisante en avait oublié celle qui avait tant fait pour elles. Colette allait encore la voir, elle l'aidait souvent, elles écoutaient les disques d'Ariette en boucle sur le tourne disque flambant neuf acheté juste pour ses chansons. Mais elle, elle n'avait pas eu le temps de retourner dans cette petite boutique chaleureuse où elle s'était sentie si bien. Alors elle organise des funérailles somptueuses, grandiose et invite tout Paris à se joindre à elle pour célébrer cette femme merveilleuse. Et tout Paris répond présent.
Les considérant comme les filles qu'elle n'avait jamais pu avoir, elle leur lègue tout. Colette décide de reprendre l'atelier de lingerie, aucune des deux ne peut se résoudre à la voir fermer, à la vendre. L'appartement au-dessus est laissée aux deux jeunes filles qui aident la couturière à la boutique. Ariette continue sa folle chevauchée seule, et elles se retrouvent le soir, chez elles. Le coup du sort semble avoir mis un peu de plomb dans la tête d'Ariette. Pour un temps du moins.

C'est un jeudi que ses résolutions volent en éclat. Le 2 Juin 1954, en entrant au café de Flore pour un rendez-vous, Ariette se retrouve en face d'un homme de haute stature. Il la dépasse de plus d'une tête. Ses cheveux sont d'un beau blond foncé, tirés vers l'arrière à la brillantine. Leurs regards se croise et l'air semble se charger d'électricité. Ils se sourient, ils se regardent, ils ne disent rien. C'est un coup de foudre. Elle ne rentre pas chez elle ce soir là. Ni les dix jours suivant. Ils vivent leur passion avec intensité, sans retenue. Pour dix jours. Puis Il s'en va, il rentre en Angleterre. Il va retrouver sa femme. Il lui promet de revenir, le plus vite possible. Mais il s'en va retrouver sa famille. Elle a l'impression qu'il arrache son cœur de sa poitrine.
Comme il lui a promis il revient, trois fois durant l'été. Ils passent ensemble des moments délicieux. Elle a l'impression de ne vivre pleinement que lorsqu'il est là et chacun de ses départs est une peine. Quand il vient la retrouver pour la quatrième fois, c'est le 2 octobre 1955, elle fête ses 2 ans de carrière, Colette lui a fait une robe sublime, elle ne fait plus de lingerie, mais des costumes de scène époustouflants. La soirée est somptueuse, beaucoup sont venus pour lui rendre hommage. Elle ne trinque avec personne sinon à l'eau, elle ne supporte pas la fumée de cigarette, elle demande à prendre l'air. Il l'accompagne sur un banc sur le balcon et il pose sa veste sur ses épaules pour qu'elle ne prenne pas froid. Gêné, enfin il lui parle. De son fils né quelques mois plus tôt. Il ne quittera pas sa femme. Ariette lui annonce qu'elle est enceinte et qu'elle compte bien élever ce bébé. Plus tard il lui annoncera que la détermination de cette jeune femme moldue de 27 ans l'avait fait frémir, lui le puissant sorcier sang pur et qu'il ne l'avait aimé que d'avantage. Mais il ne quittera jamais sa femme pour elle.
Tous les mois il vient la retrouver, prendre soin d'elle, s'enquérir de sa grossesse. Quand vient le temps de planifier l'accouchement, il lui impose deux sages femmes un peu étrange. Il les installe chez elle, dans l’hôtel particulier qu'elle vient d'acheter rue de la tour des dames. Elle ne comprend pas pourquoi elles seraient plus compétentes que d'autres. Il insiste.
Le 06 Juin 1956, à 6h24 elle est réveillée par ses premières contractions. Elle perd les eaux rapidement après. Tout semble s'accélérer. Il n'est pas là, c'est Colette, son amie de toujours qui lui tient la main pendant le travail. Les deux sages femmes font des choses étranges avec des morceaux de bois, elle ne voit pas très bien mais elle s'en moque, bien trop occupée qu'elle est. La douleur n'est pas aussi violente que ce qu'elle attendait mais l'effort est intense. Au bout de trois heures à serrer de toutes ses forces la main de son amie, Ariette entend le premier cris de son enfant, un cris plein de force. Les deux sages femmes la regardent, sans lui donner son bébé, elles chuchotent entre elle, et l'une d'elle sort précipitamment.
La sage femme ne lui donne pas son bébé. Elle semble hésitante, comme si quelque chose n'allait pas. Elle veut attendre que Monsieur arrive. Ariette ne comprend pas ce qu'il se passe, elle insiste pour le toucher, le sentir, la peur déforme sa voix, la colère aussi. Inquiète, Colette s'est levée. Dans un soupir de résignation, la sage femme pose l'enfant entre ses bras, et les yeux des deux amies s’écarquillent de stupeur.

Oscar Zachary Lesser est né le 06 Juin 1956 à 9h34 et il a les cheveux roses.


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Message Re: Queen of the night
par Reine C. Delacroix, Ven 31 Mar - 18:27 (#)
Le Monde
du côté de celui qui est debout
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La nuit la maison vit.
7 décembre 1959:

Willkommen, Bienvenue, Welcome.
6 juin 1960:

Bonjour Monsieur
3 mars 1961:

Se baigner dans les plumes
26 avril 1963:

Avoir les cheveux noirs.
23 septembre 1963:

Le reflet de la lumière sur les pailletes.
12 juillet 1965:

La fontaine aux roses de Beauxbâtons.
30 septembre 1967:

La métamorphose du pot à Lait
15 février 1968:

Nuée de papiers bourdonnants.
14 novembre 1969:

Le retour du bâton
25 Janvier 1970:

Le baiser dans la bibliothèque.
28 Mai 1971:

Le baiser sous l'escalier.
31 mai 1971:

Colette
12 janvier 1972:

L'enfer, c'est les autres.
17 juin 1973:

Sentir les planches de la scène sous ses pieds nus.
16 juillet 1974:

Maîtrise de soi.
08 octobre 1975:

L'ivresse de la danse.
30 juin 1976:

Marché
3 juillet 1976:

Quand nos chemins se séparent.
2 septembre 1976:

Baptême
13 mai 1977:

Toi le frère que je n'ai jamais eu.
20 aout 1977:

Baiser volé.
10 Janvier 1978:

Le spectacle de l'espionne.
14 avril 1979:

Ordre de Mission n°785638521475
1 mars 1980:

Je me suis levé pour aller mourir.
15 mai 1980:



Dernière édition par Reine C. Lenoir le Ven 7 Avr - 2:33, édité 28 fois
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Message Re: Queen of the night
par Reine C. Delacroix, Ven 31 Mar - 18:28 (#)
La mort
l’aurore d’une nouvelle vie
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Ce soir on sort,
Par Paul Graff

Mademoiselle Incontournable.
Lassé par ces endroits à la mode que l'on fréquente toujours -bar, restaurants, théâtre, opéra-, j'ai été en-chan-té d'apprendre l'ouverture du Mademoiselle. Qu'est-ce donc, allez-vous me dire. Un cabaret, rien de moins ! Et pour le mener, personne d'autre que la formidable Reine Lenoir ! Si vous ne connaissez pas cette artiste exceptionnelle, il vous faut la découvrir. Danseuse française, toujours difficile à voir tant les places de ses différents numéros en Europe se sont arrachées, elle transpose le chic parisien dans ses spectacles à la séduction omniprésente : de véritables œuvres d'art. Alors quel ne fut pas mon ravissement d'apprendre qu'elle décidait enfin de poser ses bagages, d'autant plus qu’elle les pose à Londres.
Le cabaret n'ouvre que vendredi en quinze, mais Reine Lenoir m'a fait l'immense honneur de me faire visiter la salle de spectacle avant son ouverture et d'échanger quelques mots sur la revue qu'elle y monte. Et que d'émerveillements mes amis, que de splendeurs. La jeune femme n'a rien laissé de côté.
J'ai d'abord été surpris, en arrivant par Cheminette, de découvrir un hall d'entrée classique, mais pour une maison de ville, pas une salle de représentation. J'ai été accueilli à l'heure de notre rendez-vous par le majordome de Mademoiselle, oui un majordome, pas un elfe de maison, elle est pleine de surprises. Ce charmant jeune homme m'a fait patienter sur un fauteuil très confortable pour quinze minutes, quart d'heure de l'élégance - Reine Lenoir est de ces femmes qui cultivent l'art du désir - et quand elle vous apparaît enfin, vous oubliez bien vite cette attente, éclipsée par sa beauté. Je pensais la suivre et m'avançait vers la porte d'où elle était venue, quand avec grâce elle me désigne à la place l'immense miroir ancien trônant dans ce hall. Je ne m'y étais pas vraiment attardé, voilà des années que je ne me contemple plus dans l'apparition de mon reflet, le temps passant, la fierté ne peut plus éclipser la réalité. Et donc nous nous retrouvons devant ce miroir, elle me sourit, je me demande bien ce qu'elle veut que je fasse. Et elle m'invite à m'avancer dans le miroir. Et là je comprends enfin, c'est un miroir de superposition dans la plus pure tradition française. J'en avais entendu parler, mais je n'en avais jamais vu. Pour ceux qui ne sont pas amateurs d'antiquités, sachez que les miroirs de superposition étaient surtout utilisés au 17ème et 18ème siècle en France, dans les châteaux qui existaient à la frontière du monde moldu et du monde sorcier. Ils permettent en effet de superposer -comme son nom l'indique- un espace caché, dont la porte est un miroir, sur un espace existant et accessible à tous. Grandiose, Reine Lenoir fait de l'entrée de son cabaret un exploit de magie, trop rarement vécu, sensationnel.
Nous entrons donc, et là, un raffinement, une délicatesse, une élégance... Je suis resté sans voix ! Littéralement, et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon genre. Nous nous asseyons sur l'un des canapés, une charmante jeune fille nous apporte un thé et des biscuits, ce n'est pas encore l'heure pour un cocktail, Mademoiselle a le respect des convenances. Puis nous discutons, de ce qui l'a amené à s'installer ici, du spectacle, de cette maison, de ce miroir. Et là, je suis sous le charme, non contente d'être une beauté, Reine Lenoir a de l'esprit, de la conversation, c'est une hôtesse charmante maîtresse de tous les atouts du beau sexe. Nous passons un moment délicieux et avant que je parte elle m'invite pour la première. Vous pouvez être certain que je ne manquerais ça pour rien au monde et je convie nombre de mes amis, mais vous aussi, cher lecteurs, à vous rendre au 35 Phillimore Gardens pour l'ouverture du
Mademoiselle.

En vous souhaitant une semaine pleine de divertissements, je  vous retrouve Vendredi prochain pour une nouvelle sortie.


Offert sous verre par son auteur, l'article de la gazette était accroché dans le hall d'entrée de la maison. Sur le papier un peu jaune, le titre en gros caractère lui donnait le sourire quand elle passait devant. Mademoiselle incontournable. Elle imaginait toujours « mademoiselle » prononcé avec l'accent anglais, déformant la prononciation, et le rendant si charmant. Elle se souvenait du jour de la visite de Paul Graff comme si c'était hier. Il avait parlé sans interruption pendant deux heures au moins, elle avait à peine pu répondre à ses questions. C'était de fait peu étonnant que son article soit aussi creux. Mais il lui avait fait une excellente publicité et avait ramené de nombreuses connaissances à fréquenter ses murs. Il était d'ailleurs lui-même un de ses fervent client et admirateur, et s'il restait une semaine sans venir, c'était soit qu'il était malade, soit qu'il avait une nouvelle maîtresse. C'était un séducteur, qui n'avait de séduisant que son portefeuille et ses nombreuses connaissances, aussi en changeait-il régulièrement. Il avait bien évidemment tenté de mettre la danseuse dans son lit, mais s'était rapidement vu éconduit par la belle, ce qui ne la rendait que plus respectable à ses yeux. Chez Paul Graff, la condition de la femme était définie par une vision poussiéreuse de son rôle dans la société.
Malgré la mauvaise ambiance, lourdement posée sur le Londres magique, le cabaret prospérait. Les grandes pointures de la société sorcière trouvait toujours du temps pour venir au spectacle, se détendre, consommer. Et Reine avait toujours une oreille attentive pour écouter leurs épanchements alcoolisés. Le Ministre de la Magie lui-même venait parfois, mais elle n'était toujours pas invitée à partager sa table. L'obligeant à jouer de ses charmes auprès de sa coure pour glaner quelques informations intéressantes. Mais la tension puissante rendait sa mission compliquée. Les langues avaient peine à se délier.
Elle était à Londres depuis plus de deux ans maintenant et elle se sentait seule. Sa mère lui manquait beaucoup, ses amis aussi. Elle n'aurait jamais imaginer devoir supporter une mission aussi longue. Les deux êtres dont elle se sentait les plus proches étaient son majordomes, à qui elle donnait des ordres, biaisant légèrement l'équité de leurs rapports, et Antoinette, son chien donc, qui ne parlait pas. Son secret lui pesait, comme il pesait sur son corps. Parfois, la fatigue était telle, qu'elle n'arrivait pas à se lever. Ces jours-là elle restait enfermée à double tour dans sa chambre sous sa réelle apparence. Parfois elle sortait, Oscar transplanait dans quelque quartier populaire de Londres, et il profitait du bonheur d'être lui-même. Tout en restant en permanence sur ses gardes, le danger pouvant se cacher partout. Elle n'était pas totalement certaine que son frère la croit morte, aussi n'entrait-elle en contact avec ses proches que par l'intermédiaire de César, son responsable à qui elle rendait des comptes régulièrement. Il lui donnait des nouvelles de sa mère, d’Émeline. De Martin aussi. La nostalgie était pesante et elle faisait de longues promenades dans Holland park pour se changer les idées et respirer un air plus frais. Souvent seul, parfois avec Sébastian, son majordome, qui une fois sorti de la maison pouvait se révéler très drôle, toujours avec Antoinette.
Sa vie était devenue pleine de rituels précis. Les contraintes de son secret la poussait à vivre dans l’appréhension constante qu'il ne soit dévoilé.  Elle passait ses nuits sa porte fermée à clef et scellée par la magie. Des sorts de protection puissants se mettait en place chaque fois qu'elle entrait dans sa chambre. Abandonnée au sommeil, elle ne pouvait conserver l'apparence d'une femme. Sa bonne, ne rentrait jamais dans ses appartements privés, même pour faire le ménage, elle préférait s'en occuper elle-même. Elle cachait en effet de nombreux artifices moldus, l'aidant quand les métamorphoses étaient trop compliquées pour son corps usé. Parce qu'Oscar ne devait pas être Reine seulement sur scène, il était Reine tous les jours de sa vie. Et pour être certaine de prendre le moins de risques possible, Audric, seule personne vivant en permanence dans sa maison, était un cracmol. Il ne forcerait pas sa porte à coups de sortilège, il ne risquait pas de rompre un sort de protection ou d'alarme par erreur, et encore moins un sort de camouflage, ou de métamorphose partiel, ou n'importe quoi d'autre qui aurait pu mettre son secret en danger. Et surtout il n'aurait aucune résistance à lui opposer si par malheur il apprenait des choses qu'il ne devait pas savoir.

Tout était bon pour éviter le moindre risque
.


Dernière édition par Reine C. Lenoir le Ven 25 Aoû - 10:58, édité 6 fois
Invité
Invité
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Ven 31 Mar - 18:41 (#)
Bienvenue à toi, et bon courage pour ta fiche. Brille
Si tu as des questions n'hésite surtout pas à MP l'une d'entre nous Haww
Invité
Invité
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Ven 31 Mar - 18:46 (#)
Holy. Shit.
Bienvenue Han! Je suis rarement aussi emballé par un début de fiche, donc je te souhaite bon courage pour la suite que j'ai hâte de découvrir cute


Dernière édition par Freddie R. Potter le Ven 31 Mar - 19:28, édité 1 fois
A. Narcisse Hepburn
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A. Narcisse Hepburn
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Message Re: Queen of the night
par A. Narcisse Hepburn, Ven 31 Mar - 19:14 (#)
dead dead

Je crois que je viens de trouver le nouvel idole de mon personnage (et patron aussi peut-être hihi )
Je suis sous le charme total de ta manière d'écrire et de ton personnage. Je suis impatiente de lire la suite Brille une fiche en trois tomes, ca promet Han!

En espérant d'avoir le plaisir de rp avec toi Daengelo

Bienvenue sur le forum et bonne écriture !
Invité
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Ven 31 Mar - 19:18 (#)
Ajoute moi sur la liste de tes fans jaredditoui

Bienvenue Brille
Invité
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Ven 31 Mar - 19:57 (#)
Ce début de fiche est extrêmement prometteur, j'ai hâte de lire la suite Han! Et ton avatar est tellement classe dead Bienvenue parmi nous Queen of the night 1094600113
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Invité
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Ven 31 Mar - 22:18 (#)
wow wow wow Yaaa j'ai tellement hate d'en lire davantage, le personnage a l'air d'envoyer du lourd Chou
bienvenue parmi nous Brille
Reine C. Delacroix
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Reine C. Delacroix
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Message Re: Queen of the night
par Reine C. Delacroix, Ven 31 Mar - 23:00 (#)
Merci à tous Brille
J'ai la pression maintenant GNOE
Je vais essayer de pas vous décevoir Queen of the night 3441722775

moutmout
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Message Re: Queen of the night
par Guest, Sam 1 Avr - 9:50 (#)
Bienvenue parmi nous Haww
Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
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Message Re: Queen of the night
par Trajan V. Delacroix, Sam 1 Avr - 10:41 (#)
Je ne connaissais pas ton avatar, mais mon dieu qu'elle a la classe dead

Bienvenue sur BP et bon courage pour ta fiche (vive les fiches de trois postes HOHOHOHOHOHOHOHOHHO ) hihi
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Sam 1 Avr - 11:30 (#)
omg ce début de fiche je suis totalement fan bave

Bienvenue à toi et pressée de lire la suite Robert47cm
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Message Re: Queen of the night
par Invité, Sam 1 Avr - 11:47 (#)
ta demande de particularité me donne déjà l'impression que le personnage va être trop cool SCREAMING bienvenue ! cute
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Message Re: Queen of the night
par Contenu sponsorisé, (#)
 

Queen of the night

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