BELLUM PATRONUM


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Poubelle
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par Invité, Dim 19 Fév - 1:19 (#)
Pseudo: Chiara I. Goyle
Particularité souhaitée: Occlumens
Motivations: Compte tenu de l'histoire et du caractère de Chiara, faire d'elle une occlumens me semble logique, voire même indispensable. Je m'explique : elle a grandi au manoir familial des Goyle, élevée par son père et sa mère (tout deux mangemorts) et dans l'ombre d'un frère aîné véritable chouchou de ses parents, mais également legilimens et profitant de son don pour tout bonnement tyranniser sa sœur. Ayant été victime de ses abus depuis l'enfance, qu'il s’agisse des pensées intrusives qu'il fut capable de placer dans son esprit comme du fait qu'il ne lui laisse jamais la moindre intimité, étant au courant de ses moindres faits et gestes, et compte tenu de l'inaction de leurs parents face à cette situation, il me semble raisonnable de penser que Chiara ait cherché par tout les moyens à lui fermer son esprit afin de ne pas sombrer dans la folie.

Bien évidemment, c'est une maîtrise qu'elle aurait acquise au fil des années et après avoir été confrontée mainte et mainte fois aux conséquences de ses échecs. J'ai dans l'idée qu'elle aurait d'abord pu dissimuler à son frère ses intentions concernant cette particularité, avant de pouvoir peu à peu l'induire en erreur lors de ses intrusions, pour finalement parvenir à lui fermer complètement son esprit une fois parvenue à l'adolescence.  

J'ajouterai également qu'en terme de RP, il y a déjà plusieurs personnages legilimens sur le forum mais aucun occlumens à l'heure actuelle. Le fait que ces deux particularités puissent s'annuler, lorsque utilisées l'une contre l'autre, offrirait de nouvelles possibilités IRP qu'il m'intéresserait particulièrement de jouer.      

Mini-RP:
La satisfaction intense, presque brutale, qu'elle ressent face à l’incompréhension qu'elle lit désormais sur ses traits manque un instant de la déconcentrer, son esprit protestant face à la violence du nouvel assaut mental qu'il lui assène aussitôt. Pour autant Chiara ne cède pas, se contentant à nouveau de vider son esprit de toute émotion, ne se raccrochant qu'à l'image du bassin faisant face au manoir, aux eaux sombres et impénétrables.

En cet instant, c'est ainsi que se doit d'être son esprit, si tant est qu'elle souhaite pouvoir continuer à tenir tête à Abel. Celui-ci la domine d'une bonne tête, ses traits reflétant désormais la fureur qui remplace à présent son habituelle satisfaction face à ce qui était jusqu'ici l'un de ses jeux favoris. Elle sait pertinemment qu'il résiste avec peine à l'envie de la frapper sous le coup de la frustration. Pour autant, il n'en fera rien, leur père ne le permettrait pas et ce n'est pas pour rien que son don lui fut si pratique durant tant d'années : si la terreur qu'il inspire chez sa cadette n'intéresse que peu les autres membres de la famille Goyle, il serait cependant impensable que la moindre trace en soit observable en société.

Des traces, il en demeure néanmoins certaines au sein de l'esprit de sa sœur. Celle-ci vit traquée au sein de sa propre demeure depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, tachant de démêler le vrai du faux par quelques habiles stratagèmes développés au fil du temps. C'est probablement à cela qu'elle doit pareil exploit : le sentiment qu'il s'agit là de sa dernière chance de ne pas y laisser qui elle est vraiment, de ne pas simplement devenir une  coquille vide, aux pensées et souvenirs créés de toute pièce par ce frère cruel dont la curiosité malsaine ne connaît aucune limite.

Sa première victoire face au monstre de son enfance, elle la doit aujourd'hui à sa seule détermination. Il lui faut cependant être honnête : jamais elle ne s'était attendue à un pareil résultat. Ce n'est cependant pas faute d'en avoir rêvé. Cobaye des nombreux jeux vicieux aux conséquences dramatiques dont son frère à le secret, elle lui a peu à peu opposé en retour souvenirs et pensées issus de son imagination, jouant son rôle à merveille et attendant son heure, attendant le jour où en frappant, Abel se heurterait enfin à un rempart qu'il ne saurait rompre.

Celui-ci est désormais livide, rendu fou de rage face à son échec, les traits crispés par la concentration qui est la sienne alors qu'il essaye une fois de plus de s'introduire dans son esprit, tentant de s'insinuer dans la moindre faille que la sorcière aurait pu laisser derrière elle. Le signe de son abandon prend finalement la forme d'un vase en porcelaine, explosant en morceaux à quelques mètres d'eux sous l’œil effaré de leur mère, qui n'avait jusqu'ici pas conscience du duel qui se jouait pourtant sous ses yeux.

Pour toute réponse, Chiara se permet pour sa part, et ce pour la première fois, un petit sourire satisfait : son esprit est désormais une forteresse, dont elle jette aujourd'hui la clé.
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Message Re: Poubelle
par Invité, Dim 19 Fév - 21:55 (#)
je transmets Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Invité, Mer 22 Fév - 14:18 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], malheureusement ça sera non Potté tu peux nous envoyer un mp si tu as des questions Daengelo
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], je t'envoie un mp, nous avons besoin de précisions Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Invité, Dim 12 Mar - 22:12 (#)
aloha Brille

   Pseudo: Ivy Shacklebolt
   Particularité souhaitée: legianima
   Motivations:
Le fait qu’Ivy ait une particularité liée à son patronus me parait très intéressant à exploiter pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est la fille de Samuel Shacklebolt, le sorcier qui a découvert le remède pour soigner la peste des patronus et j’imaginais qu’elle avait un lien fort avec lui, tous les deux étant très proches. Ivy admire beaucoup son père et sa mort a d’ailleurs été le plus grand drame de sa vie (pire encore que les 11 mois passés enfermée au complexe) et avant cela, elle travaillait avec lui dans la recherche liée aux patronus (n’hésitant pas à jouer les cobayes quand c’était nécessaire, de toute façon elle faisait entièrement confiance à son père donc quelque part elle était persuadée qu’elle ne risquerait rien). J’aimerais aussi pouvoir utiliser cela pour approfondir le lien que j’envisage avec la sœur d’Ivy. Celle-ci étant trop âgée pour avoir un patronus, elle n’a pas été atteinte par le sort du ministère et par conséquent s’est un peu retrouvée à l’écart vis-à-vis de son père étant donné qu’il était passionné par la présence du patronus d’Ivy et ça nourrirait en quelque sorte l’amertume inconsciente qu’il y a entre les deux sœurs. Si mon choix se porte sur legianima c’est parce que j’imagine Ivy comme étant de base quelqu’un de très empathique et extrêmement sensible à la souffrance ou à la tristesse des autres. De la même façon que sa joie de vivre est assez communicative, c’est vraiment ce qu’on peut appeler une ‘people person’ et j’aimerais bien pouvoir transposer cette ouverture qu’elle a auprès des autres sur les patronus justement. Parce que les patronus ont quand même un esprit assez indépendant et je trouve intéressant le fait de pouvoir jouer ce côté où elle doit apprendre à faire la part des choses entre le comportement d’un patronus et celui du sorcier auquel il est rattaché. Apprendre à connaitre une personne en passant par la représentation de son âme. Analyser le comportement d’un patronus et pouvoir en tirer des conclusions par rapport au sorcier. Pendant longtemps, elle va voir ça comme un vrai don mais petit à petit elle va commencer à se rendre compte que c’est plus un fardeau qu’autre chose. Déjà parce qu’elle va apprendre des choses qu’elle aurait préféré ne pas savoir, mais aussi parce qu’elle aura passé  11 mois enfermée au complexe et en plus de devoir subir la souffrance infligée à Poppy, elle devra aussi subir (plus indirectement) celle infligée aux autres patronus. Le mini-RP qui suit se passe au début des années 79 donc peu après l'apparition des patronus. Elle a déjà conscience de son don et tente de l'exploiter au plus possible de peur que tout cela disparaisse (genre le ministère fait son boulot et nettoie ses bêtises). C'est un moment décisif dans sa vie parce qu'elle vient de perdre son meilleur ami à cause de son don justement. C'est ce qui va la pousser à se tourner entièrement vers la recherche des patronus avec son père ce qui finira d'ailleurs par le tuer.

   Mini-RP:

Trajan se faisait désirer mais je restai patiente, il fallait bien que l’un de nous deux le soit un peu plus que l’autre. Sans la toucher, je faisais tournoyer la cuillère trempée dans ma tasse de chocolat chaud en rythme avec mon doigt levé tandis que mon regard se posait successivement sur les sorciers présents dans cette vieille brasserie. De temps en temps, je pouvais percevoir les pensées de certains patronus qui me faisaient sourire pour la plupart. Tout cela était encore récent mais ça ne m’avait pas empêché de développer un petit jeu avec moi-même. J’écoutais d’une oreille attentive les exclamations, les plaintes, les jérémiades des patronus et j’imaginais le sorcier qui les accompagnait. Je dressai dans mon esprit le portrait qui me semblait être le plus adéquate avant de lever les yeux pour vérifier ma propre hypothèse. Je n’étais bien évidemment pas encore très douée et je me trompais bien plus que je n’avais raison mais cela suffisait à égayer mon humeur facilement amusée et la surprise était de toute évidence toujours satisfaisante. Poppy me ressemblait sur de nombreux points et j’avais appris que ce n’était pas nécessairement le cas de tout le monde. Un patronus qui passait son temps à insulter tout le monde pouvait appartenir à une jeune femme classe et distinguée tandis qu’un patronus sage et réfléchi pouvait tout aussi bien appartenir au plus cancre des gryffondors. J’avais cette impression de vivre un moment historique et ne réalisais pas encore pleinement ce qui se passait. Ce sort raté n’en était pas un à mes yeux et l’apparition des patronus ne pouvait être accidentelle. C’était tout un domaine de recherches encore inexplorées qui s’ouvrait à nous et j’avais ce sentiment d’en être, en quelque sorte, privilégiée. Je ne comprenais pas pourquoi j’entendais toutes ces voix et pourquoi nous étions si peu à les entendre mais j’appréciais cette sensation, ce pouvoir que j’avais sans vraiment l’avoir désiré. On m’avait dit, pourtant, de faire attention. On m’avait dit, pourtant, de ne pas m’emballer. Mais je n’avais pas écouté, trop aveuglée par ce sentiment qui me prenait. Peut-être aurais-je dû me montrer plus prudente.
La porte de la brasserie s’ouvrit à nouveau et un large sourire prit place sur mon visage quand je vis apparaitre la silhouette de Trajan. Il avait quitté Poudlard bien trop tôt et malgré le temps qui passait, je ne m’étais jamais vraiment faite à son absence. C’était mon serpentard préféré et les couloirs du château étaient bien tristes sans ce cher prince français. Fort heureusement, j’avais imposé que l’on continue à se voir même après son départ car pour des raisons qui m’échappaient, Trajan était mon meilleur ami. Je n’avais pas encore eu l’occasion de le voir depuis l’apparition des patronus et la curiosité n’avait fait qu’accroître. J’avais besoin de savoir à quoi pouvait bien ressembler le sien. Mais chaque chose en son temps, je commençai d’ailleurs par me lever pour l’accueillir, plongeant presque dans ses bras pour lui montrer à quel point il m’avait manqué, à quel point il me manquait. Tant pis si ça l’agaçait, j’avais besoin de ma dose de câlins de la part de Trajan et le prince n’avait aucun mot à dire à ce sujet. « Je suis tellement heureuse de te voir Traj, Merlin que tu me manques ! » m’exclamai-je avant de finalement le lâcher et de reprendre place. Il s’assit en face de moi et je pouvais sentir que mon sourire ne disparaissait pas. J’avais tant de choses à lui raconter, à commencer par ce fameux don que je semblais posséder. « Elle fait pitié à être si heureuse de te voir comme ça. » Mon regard se posa sur le patronus de Trajan et je dus réprimer mon envie soudaine d’exploser de rire. Je ne m’attendais pas à une remarque pareille mais soit, je devais garder en tête qu’il s’agissait du patronus de Trajan et non pas de mon meilleur ami qui pensait de cette façon. Je détournai mon attention du jaguar pour me concentrer à nouveau sur Trajan qui venait de commander un verre. « Joli chaton, c’est ton idée le nœud papillon ? » Dit-il d’un air taquin, provoquant un haussement de sourcils de ma part. « Ne me la vexe pas, c’est elle qui insiste. C’était surement une Delacroix dans une autre vie. » Répondis-je sur le même ton, faisant encore référence à sa qualité de prince royal.
« Donc elle croit vraiment que t’as des activités de prince en fait, elle est un peu concon. Si elle savait. » Je reposai alors mon regard sur le jaguar, alternant entre lui et Trajan. « Je suis sûre qu’elle ne sait même pas ce que c’est la mafia, trop poufsouffle pour ça. »
Cette fois, je ne pus cacher davantage mon irritation et m’entendit presque hurler « Quoi ? » sans en avoir eu entièrement conscience. J’entendis Trajan répéter ce qu’il venait de dire mais ce n’était pas la réponse que j’attendais, ma question ne portant pas sur ses propos. Je ne savais pas si je devais lui avouer tout de suite que j’entendais son patronus, ou attendre un peu d’en savoir un peu plus sur cette histoire de mafia. Je choisis finalement la seconde option.
« Alors, comment t’occupes tes journées ? Pas trop longues quand tu fais rien de ta vie ? » Bien entendu, je comptais me focaliser sur ce que le patronus avait à dire, si bien que j’en oubliai presque la présence de mon meilleur ami. « A part arnaquer des gens et jouer au mafieux. » Je laissai échapper une expression de surprise en entendant les dernières paroles du patronus et j’entendis Poppy surenchérir dans mon esprit, encore plus outrée que moi par la nouvelle. « Tu travailles pour la mafia ? » Demandai-je précipitamment en chuchotant, penchée sur la table. « Idiot, j’entends tout ce que ton patronus raconte dans sa stupide tête ! C’est qui le concon maintenant ? » Le ton commençait à monter malgré moi et malgré les tentatives d’explications de la part de Trajan, je restai complètement fermée à ses paroles. Il m’avait menti pendant des mois et je refusai d’entendre la vérité aujourd’hui. Le ton continuait de monter et je n’avais plus vraiment conscience des méchancetés que je le crachais à la figure.
Je me levai finalement, repoussant violemment ma chaise pour quitter la brasserie en claquant la porte derrière moi.
Il m’avait menti.
Il aurait continué de me mentir.
Peut-être était-ce un don car j’avais appris la vérité.
Peut-être était-ce un fardeau car je venais de perdre mon meilleur ami.



merci Brille
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Message Re: Poubelle
par Invité, Dim 12 Mar - 22:23 (#)
je transmets Chou
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Message Re: Poubelle
par Trajan V. Delacroix, Mar 14 Mar - 22:06 (#)
Ta demande est acceptée Chou
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Message Re: Poubelle
par Invité, Sam 18 Mar - 17:31 (#)
Bonsoiiiiir Chou Chou

Pseudo: Bogdan Tenenbaum

Particularité souhaitée: Occlumancie

Motivations: Pourquoi je n’imagine pas Bogdan sans cette particularité magique ? Parce qu’elle fait autant partie de lui qu’elle lui fut enseignée. Je m’explique : Le père de Bogdan était un sorcier issu d’une famille Japonaise de sorciers au sang-pur et hermétique au changement. Tous sont des occlumens et lui n’a pas échappé à la règle. Une capacité d’autant plus indispensable qu’il passa sa vie au département des mystères comme langue-de-plomb.
Sa femme – une moldue – était fascinée par le monde magique mais n’avait pour elle, aucun don. Evidemment, la famille du sorcier n’accepta jamais ce mariage et Bogdan (qui, à l’époque, portait un tout autre prénom) est né dans un climat brutal.
Personne ne sait exactement ce qu’il s’est passé. Personne ne sait comment Takeru et sa femme ont trouvés la mort. Le code d’honneur aurait-il pris le dessus sur la raison et poussé un membre de la famille Shinmen à commettre l’irréparable, quitte à assassiner du même coup ce qu’il reste d’eux ? Toujours est-il que les corps sans vie du jeune couple ont été retrouvés à quelques mètres l’un de l’autre. Du sang avait éclaboussé les murs et le sol, ce qui ne ressemble pas à un acte de sorcellerie mais plutôt de barbarie. Le ministère eut beau se pencher sur l’affaire, jamais ce double-meurtre ne fut élucidé. En parallèle, Takeru travaillait sur une affaire très délicate au département des mystères qui aurait pu mal tourner. Avait-il été découvert ? Sa famille avait-elle maquillée le meurtre de façon à ce qu’elle soit mise hors de cause ? Pourquoi épargner le bébé ? Tant de questions demeurées en suspend et deux vies volées sans explication rationnelle.
L’enfant fut placé à l’adoption très loin de son pays d’origine. Comme pour le protéger de quelque chose.

D’un point de vue plus RP, Je voudrais que Bogdan soit confronté au cas de figure où il doit se verrouiller à son environnement extérieur. Qu’il se heurte à un legilimens et – dans l’idéal – créer un ou plusieurs sujets autours de cela. De plus, compte-tenu du contexte du forum, mais aussi de l’avenir de résistant que je destine à Bogdan, je voudrais qu’il puisse mettre à profit ce don (sans pour autant pouvoir l’enseigner. Il n’en est pas capable.)
L’idée également est de laisser planer un mystère autour de la mort des parents de Bogdan. Une tragédie a eu lieu, et si elle aura été source de souffrance durant sa jeunesse, elle fait désormais partie de lui. Melody – son ex-femme également jouée sur le forum - serait la mieux placée pour parler du fait qu’elle admet ne pas connaître une large facette de son ex-époux. Et pourtant, ils ont passés de très nombreuses années ensemble et ce n’était pas dans l’intérêt de Bogdan de dissimuler quoi que ce soit. C’est cependant dans sa nature d’endosser les responsabilités et de rendre le tout inaccessible.

 
  Mini-RP: « Tu penses à quoi ? » William haussa les épaules, visiblement éreinté. Sa femme, une femme grande et mince à l’accent polonais, ne se laissa pas démonter. « Ça suffit Will ! REAGIS !!! » A quoi pensait-il lorsqu’il tenait l’enfant dans ses bras ? Pourquoi ce sentiment d’impuissance le rendait-il aussi nerveux ? Pourquoi ces hurlements chaque fois qu’il fermait ses immenses yeux bridés ? Il y avait un cauchemar récurent derrière ces terreurs nocturnes. Une panique qui s’exprimait seulement au travers des cris et des pleurs. L’enfant de 8 ans s’agitait et devenait incapable de s’exprimer de façon rationnelle. L’épuisement ajoutait à cela l’idée d’impossible. La peur que ça ne s’arrête jamais. Ces nuits-là étaient interminables, et lorsque le jour pointait enfin le bout de son nez, Bogdan se laissait doucement manipuler puis bercer. Son visage était encore secoué par de minuscules sanglots mais le sommeil avait enfin pris l’ascendant. D’une manière ou d’une autre, il parvenait à faire le vide dans son esprit pour une courte durée.  

Depuis toujours, l’enfant était source de crises. Ni Natalia et ni William ne connaissaient l’histoire derrière la disparition de ses parents. A vrai dire, ils ne s’étaient pas posé la question. C’était un coup de foudre. Une petite famille sans histoire qui cherchait à combler son mal d’enfant et à laquelle on avait présenté ce petit bonhomme souriant qui gazouillait dans sa couverture bleue. Bleu pour les garçons.  

« Je sais vers qui vous tourner. » leur avait confié un Sorcier très accoutumé de l’auberge des Tenenbaum, en leur tendant un nom griffonné sur un minuscule bout de papier, ainsi qu’une adresse. Cette dernière avait mené la petite famille dans un coin reculé du chemin de traverse. Il faisait sombre et les rayons hivernaux de soleil semblaient refuser d’y pénétrer. Tout était humide, couvert de neige. William avait frappé plusieurs fois à la porte puis avait pris la décision d’entrer, le bois gonflé grinçant sous l’effort.

Les souvenirs de Bogdan étaient flous. Bien sûr, il se remémorait de ce vieil homme à la barbe grisonnante et à l’œil de verre. Son haleine étrangement sucrée et sa voix grave. Il se souvenait de ses mains calleuses sur son visage, puis d’une baguette pointée sur son crâne. Ce vieil homme avait trouvé le moyen d’ouvrir la brèche qui sommeillait en lui comme pour évacuer un spleen âcre. Il l’avait confronté à des images oubliées et l’avait fait hurler de plus belle. William et Natalia ne comprenaient rien à ce qu’il se passait. William retenait sa femme, l’empêchant fermement de s’opposer au « rituel » qui avait lieu. Bogdan se vit enfant, couvert d’un sang qui ne lui appartenait pas. Il vit un homme, lequel lui ressemblait trait pour trait, tenter de s’emparer de sa baguette suivit d’une très forte lumière. « Ça te fait mal ? » Grogna le vieil Hermite. L’enfant s’empressa de bondir sur ses pieds pour tenter de rejoindre sa mère. Une poigne ferme l’en empêcha et le contraint à rester à sa place. Il eut un hoquet. « Tu voudrais que je sorte de ta tête ?! » Un rire forcé appuya sa question et il prit son menton entre ses doigts osseux. « ALORS APPRENDS !! Personne ne t’aidera. Comme personne n’a été là quand ton père a vu sa mort arriver. Et ta pauvre mère hein ? Une moldue ?! » « CA SUFFIT !! » Hurla Natalia en se dégageant de l’emprise de William pour venir prendre Bogdan dans ses bras et l’éloigner du sorcier. « Vous êtes malade ! » Assena-t-elle de son fort accent polonais. Le vieillard semblait avoir repris ses esprits avec aisance et rapidité. Il observa ses trois invités surprises un instant avant de donner son verdict d’une voix sereine. « Votre enfant m’a jeté plusieurs fois hors de sa tête. » « Qu’est-ce que vous voulez dire ? » S’empressa de demander William. « Il y a des souvenirs qui vous hantent. Des choses que votre esprit préfère oublier pour que la vie suive son cours… Ce garçon ne trouvera pas la paix tant qu’il n’aura pas affuté grandement son occlumancie. » « Son qu… ? » Natalia le fit taire d’un geste de la main. « Vous êtes un Legilimens ? » Un hochement de tête, mais point de réponse. Le sorcier leur intima de le laisser seul. « Il y arrivera. Comme son père. Et son père avant lui… Maintenant fichez-moi le camp. »
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Message Re: Poubelle
par Invité, Sam 18 Mar - 23:58 (#)
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Leviathan Faust
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Message Re: Poubelle
par Leviathan Faust, Mer 22 Mar - 15:45 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Malheureusement ta demande n'est pas acceptée Potté si tu as des questions, tu peux les poser par mp Daengelo
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Message Re: Poubelle
par Invité, Mar 28 Mar - 22:48 (#)
Pseudo: Wulfric Ùlfursson
Particularité souhaitée: Lycanthropie
Motivations: La lycanthropie est à la base du personnage de Wulfric. C’est ce qu’il est, c’est sa raison d’exister. Il est né loup garou de parents loup garous et veut avoir des enfants loup garous. Toute son histoire tourne autour de sa lycanthropie, toute sa psychologie également. Il ne se rend pas encore compte qu’il y a une vie au delà de sa meute mais ça ne saurait tarder. En gros, sans la lycanthropie, le personnage n’existe pas (mais pas pression  Mais Euh !  je veux votre avis honnête et votre décision impartiale).

Mini-RP:
Wulfric se tenait droit, face à la Lune. C’était son instant préféré, celui qu’il attendait tout le mois durant. Il fixait l’astre comme s’il avait des yeux dans lesquels il pouvait se plonger. Il serrait les poings, impatient. Il savait que dans quelques minutes il ne serait plus un humain, il serait bien plus que ça. Il subirait une douleur que seul ses semblables connaissaient. Une brulure pire que l’enfer, tous ses os s’allongeraient, ses muscles se déchireraient pour se reformer, il allait hurler jusqu’à ce que ses cordes vocales se rompent. Et il avait hâte. Cet instant, ce n’était pas une malédiction, c’était un don. Il l’avait toujours su et il le savourait.

Il avait toujours su qu’il était différent. Il ressemblait aux moldus mais ils semblaient si faibles. Perdus sans magie, pour la plupart incapables de survivre à une morsure. Si fragiles. Il était un sorcier, mais pourtant il ne se considérait pas comme tel. Il était autre chose. Plus sauvage. Plus instinctif. Peut être que son manque de contrôle sur son animalité était lié à son manque de contrôle sur sa magie. Quoi qu’il en soit il embrassait complètement sa différence. Il cilla un bref instant et s’écroula à terre, secoué de spasmes sous l’action de la Lune.

Selon les lois de la biologie, il aurait du mourir des dizaines de fois, car ce que son corps traversait à chaque pleine lune était un pied de nez à la nature elle même. Son cœur, son foie, ses reins, comment tous ses organes pouvaient-ils se modifier à l’unisson tout en le gardant en vie ? N’importe quel humain aurait du succomber au traumatisme de voir ses membres se couvrir de poils, ses mains devenir des pattes griffues, son nez s’allonger en un museau abritant des rangées de crocs acérés. Mais pas lui. Aucun d’eux. C’était remarquable. Une malédiction mortelle impossible, transmise par les griffes et les crocs. Chaque victime en engendrant de nouvelles, depuis l’aube des temps jusqu’à la fin de leur espèce.

Quand il se releva, il était lui même. Pas un homme mais bien la bête qu’il aurait aimé être plus souvent. Un monstre de muscles et de poils, noir comme la nuit, plus gros qu’un loup commun, définitivement avide de viande. De préférence de chair humaine. Un animal de cauchemar aux sens affutés. L’animal avait l’ouïe fine, et un flair puissant, il pouvait entendre les bruissements des animaux à des dizaines de mètres à la ronde et différentier l’odeur de ses proies de prédilection. Un instinct de chasseur avait pris possession de l’ex-sorcier. Son alpha passa devant eux, déjà debout, plus gros, plus fort. Il semblait les juger de ses yeux ambrés.

En écoutant bien, il entendait le bruissement des feuilles sous le vent, le tapotement des pattes des souris qui fuyaient leur présence, le grattement des oiseaux contre le bois. Il s’ébroua et prit une grande inspiration. Il sentait tellement plus de choses que sous sa forme humaine. L’odeur de l’humus sous ses pattes, exactement trois oiseaux perchés dans un arbre à quelques mètres, et loin d’eux, apeuré, du gibier. Tristement aucune odeur caractéristique d’humain aux alentours. Ils chasseraient donc des animaux cette nuit. Son père se redressa pour lancer un long hurlement à la Lune, signal que la chasse était ouverte. Ils s’élancèrent tous à l’unisson, filant dans la nuit, profitant de leur liberté.
Nam So Hyun
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Nam So Hyun
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Message Re: Poubelle
par Nam So Hyun, Mar 28 Mar - 22:55 (#)
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Reine C. Delacroix
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Reine C. Delacroix
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Message Re: Poubelle
par Reine C. Delacroix, Ven 31 Mar - 18:41 (#)
Pseudo: Reine C. Lenoir
Particularité souhaitée: Métamorphomage
Motivations: Toute l'histoire personnel de Reine tourne autour de cette capacité. C'est un don inné qui lui est utile aussi bien dans sont travail d'auror que dans celui de meneuse de revue. C'est surtout ce pouvoir qui lui a sauvé la vie, qui lui permet de mener sa mission d'auror à bien, et qui lui permet de survivre, cachée. Sa véritable identité est « morte ». La scène que je décris ci-dessous raconte justement cette journée qui marque un tournant complet dans sa vie, et qui présente clairement, du moins je l'espère, la façon dont il utilise son pouvoir. Et je dois bien avouer que sans ce pouvoir, ce personnage risque de tomber un peu à l'eau.
Pour faire un résumé court de choses que je détaillerais plus dans la fiche du personnage, Reine est à l'origine un homme. Il a pris l'identité de Reine pour la scène, il fait partie d'une troupe en partie transformiste se représentant dans un cabaret. Cette identité lui sert aussi de couverture sur certaines missions, il manie aussi bien la magie, son don de métamorphomage, que les artifices moldus pour transformer son corps en celui d'une femme,  
Mini-RP:


La femme se tenait immobile dans l'ombre de la ruelle. Elle fixait les deux hommes appuyés contre l'une des voitures de la rue. Ils ne pouvaient pas la voir. Ils regardaient les fenêtres du 4ème étage. Attendant un signe, un éclat de lumière. Une alarme peut-être ? C'était sans doutes ça. Ils avaient placé une alarme dans l'appartement. Au moindre mouvement dans les pièces, au moindre effleurement de parquet ils sauraient que quelqu'un était entré. Elle était arrivée trop tard.

Aussi discrètement qu'elle était venue, elle fit demi tout, disparaissant dans les ombres. Quatre rues plus loin, elle s'évapora dans une craquement sonore qui résonna entre les façades
haussmanniennes.


Les rayons du soleil s'infiltrait à travers les rideaux et venaient frapper l'ovale gracile de son visage. Il y avait dans ces traits quelque-chose de trop délicat pour un homme, et quelque chose de trop grossier pour une femme. Il était difficile d'affirmer qu'il était beau. Et pourtant on ne pouvait certainement pas dire qu'il était laid.
Ses sourcils blonds se froncèrent tandis qu'un rayon venait se perdre sur ses paupières closes. Il était bientôt 13h, et dans quelques minutes son réveil se mettrait à sonner. Mais déjà il commençait à se réveiller. La nuit avait été courte, insuffisante. Le manque de sommeil se ferait sentir trop tôt.
A mesure que les secondes avançaient, ses sourcils brunissaient. Quand enfin le cris électronique de la boîte grise trônant sur son chevet retentit, ils étaient d'un noir de jais. D'un mouvement il repoussa les couvertures, et tandis qu'un frisson parcourait sa peau nue, il s'arracha non sans violence à l'étreinte tentatrice de son lit encore chaud.  D'un pas traînant, trébuchant sur le jean et les converses jaunes jetées au sol, il avança vers la salle de bain motivé par la promesse d'une douche brûlante. Les yeux fermés, l'eau coulant sur son visage, il prit le temps de faire un point sur tout ce qu'il avait à faire avant de partir en mission. Il ne savait pas combien de temps il serait absent, mais il avait le pressentiment qu'il ne pourrait pas rentrer avant longtemps. Beaucoup trop longtemps.  

Il était déjà 14h43 quand il transplana, il réapparut 14 secondes plus tard rue Briquet, un petit passage peu fréquenté, proche du Sacré Cœur. Il avait exactement 24 minutes pour faire ses achats de tissus au marché Saint Pierre avant son rendez-vous.
Il venait de faire découper quatre mètres de mousseline de soie rose, et il était en train de choisir un motif de dentelle, quand il croisa le regard de l'homme. Il était grand, un peu plus âgé que lui. Son nez tordu et ses oreilles décollées lui donnaient un air de lutteur grec. Ses épaules carrées étaient engoncées dans une veste de laine trop juste qu'il avait fermée avec peine. Peu à son aise dans le magasin, il affichait un air hébété qui ne faisait qu'accentuer l'incongruité de sa présence ici. Par quatre fois il se retrouva bousculé sans broncher par des femmes ne lui arrivant pas à l'épaule, mais évoluant avec beaucoup plus d'aisance dans cet univers leur appartenant. L'homme devait attendre quelqu'un, sa femme, sans doutes en train de choisir une étoffe pour lui, pour elle, pour chez eux.

Il croisa à nouveau son regard quatorze minutes plus tard. Il venait de terminer ses achats, les paquets seraient directement envoyés au Madame, le cabaret où il travaillait la nuit. L'homme était toujours seul, il était toujours mal à l'aise. Et il le fixait. Il détourna la tête trop tard. Oscar s'était rendu compte de l'intensité avec laquelle il l'observait. Il le surveillait. Il n'osait pas imaginer combien de temps le pauvre homme avait pu attendre ici qu'il vienne. Sans être assuré qu'il ne vienne jamais. S'il était intrigué, il n'en montra cependant rien, et descendit les escaliers, suivi de son inconnu, se dirigeant vers la sortie. Tandis qu'il s'avançait vers le métro, il prit bien garde à prendre les rues les plus fréquentées. Il sortit ses lunettes de soleil de la poche de sa veste en Jean, et alluma une cigarette au filtre noir.

Dans un café boulevard Saint Germain, une cigarette au filtre noir s'allumait en même temps. L'homme qui la tenait entre ses doigts la porta à sa bouche, tandis qu'il jetait quelques pièces sur le comptoir pour payer le café qu'il n'avait pas bu. En enfilant son chapeau il pressa le pas vers la sortie. Inutile de rester là, son rendez-vous ne viendrait pas.

C'était un jour de grève et les touristes avaient envahit la station dans l'attente d'un métro se faisant un peu trop désirer. le jeune sorcier tentait tant bien que mal de se frayer un chemin vers l'autre extrémité du quai, espérant ainsi semer son poursuivant au milieu de la foule compacte. Il se baissa et transforma la couleur et la longueur de ses cheveux, croisant les doigts pour que la ruse suffise à le faire disparaître.
Sans doute cela aurait-il très bien pu fonctionner, si un autre homme ne le fixait pas depuis l'autre quai tout aussi bondé. Et celui-ci, il le connaissait.

Il connaissait ce regard plein de haine. Il avait déjà vu cette mâchoire crispée par la colère et ce rictus de dégoût accroché à ces lèvres. Son cher frère avait manifestement des comptes à régler avec lui. Et il ne lui voulait pas du bien. Dans la tête d'Oscar tournaient tous les scénarios de fuite possible. Il avait de nombreux moyens de se sortir de là, mais aucune des idées lui effleurant l'esprit ne garantirait la sécurité de sa mère. Elle était son point faible, et non seulement son frère le savait, mais il n'hésiterait pas à se servir d'une moldue pour arriver à ses fins. Le jeune homme savait parfaitement que ce n'était pas l'amour fraternel qui le poussait à se présenter face à lui, mais la volonté de le faire purement et simplement disparaître de la surface de la Terre. Il restèrent plusieurs minutes à se fixer, se jauger. Estimer lequel ferait le premier pas. Un peu plus loin, sur le même quai que le sien, les oreilles de chou fleur s'approchaient de lui. Immobile il ne cessait de penser aux options qui s'offraient à lui.

Bientôt l'évidence s'imposa à lui. Il devait mourir. Oscar devait mourir pour la sécurité de sa mère.

Et en un instant tout fut régler.

Le mardi 14 mai 1980 à 15h14 un jeune homme de 25 ans aux cheveux noirs portant une veste en jean, des lunettes de soleil et une paire de converses jaunes était tombé sur les rails du métropolitain au moment de son arrivée à quai. Sans doutes en raison d'un mouvement de foule. La violence de l'impacte n'avait pas permis son identification, seuls ses papiers avaient permis de lui donner un nom.

Longtemps après les témoins se souviendrait surtout de cette grande femmes aux boucles blondes, sur le bord du quai, précisément à l'endroit où le jeune homme s'était tenu quelques minutes plus tôt.  Ses hurlements déchirant le silence soudain de la station. Elle ne se démarquait pas tant par son élégance et son charisme, elle avait un physique plutôt banale et passait inaperçue. Sans maquillage, habillée simplement. Une femme comme tant d'autres sur ce quai grouillant. Pour la distinguer de toutes les autres il n'y avait que les traces de sang qui couvraient ses escarpins et sa robe. Et tendis que les larmes d'effroi coulaient sur ses joues, que la station était évacuée, elle remarqua, sans y prêter attention, le sourire satisfait de l'homme sur le quai en face.

Les yeux de Reine étaient encore rouges d'avoir pleuré quand elle franchit la porte métallique réservée au personnel. Les coulisses grouillaient de monde, machinistes, danseurs et transformistes s'agitaient en tous sens pour préparer le spectacle. Las elle entra dans sa loge et s'effondra devant sa coiffeuse. Toute cette ébullition l'épuisait, Elle ne participerait pas au spectacle ce soir-là. Pas après tout ce qui c'était passé plus tôt. Elle avait prévenu Madame par téléphone plus tôt, depuis le commissariat. De son corsage elle sortit une baguette qu'elle pointa vers la porte, la verrouillant d'un informulé. Elle retira ses escarpins jaunes, encore tâchés de sang, et fit glisser sa robe de jean le long de son corps. Ses cheveux brunissaient tandis que les boucles disparaissaient. Nu, Oscar réapparut dans le miroir en face d'elle, pour quelques minutes. Mais pas plus. Elle devait lui dire au revoir. Pour survivre, pour mener sa mission à bien. Pour que sa mère soit en sécurité. A partir de cette instant et pour les mois à venir, les années peut-être, elle serait Reine. Fouillant dans un petit sac, elle sortit un stylo doré et un petit carnet à la couverture de cuir marine. Elle arracha une page et commença à écrire quelques mots. Sa lettre de démission.

Elle emballa toutes ses affaires, perruques, costumes et maquillage dans une grande malle de métal. Les tissus qu'elle venaient d'acheter étaient déjà rangé au fond, sans doutes que Madame les y avait mis. Elle enfila la dernière robe qui restait sur le portant, noire, et attacha ses longs cheveux raides en chignon. Après une retouche de rouge sur ses lèvres, elle rétrécit la malle de fer d'un autre informulé, et désormais aussi grosse qu'un poudrier, elle la rangea dans son sac à main. Sans dire au revoir à qui que ce soit, elle transplana non loin de chez elle, dans l'espoir de récupérer quelques affaires supplémentaires.

Et alors qu'un craquement sonore retentissait dans une rue du 14ème arrondissement, Madame, les yeux humides, lisait une note écrite en lettres bleu sur la page arrachée d'un petit carnet.


Oscar est mort, Maman.




Edit : SLAINE N. LENAGHAN vient de me dire sur le chatbox que l'apparition des patronus était mondiale, ce que je n'avais pas du tout compris Poubelle 3441722775
Du coup je vais faire les modifs sur le début de ma fiche. Dans cette demande je n'ai pas du tout parlé du patronus. Pour moi ça ne change pas grand chose de toutes manières, mais si c'est gênant pour vous dites moi et j'éditerais mon texte.
Merci d'avance Brille
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Message Re: Poubelle
par Invité, Sam 1 Avr - 17:18 (#)
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Ta demande est accepteé Chou Nous te demandons juste ne pas tomber dans la violence "exagérée" même avec une telle particularité, notamment pour les moldus (les soirs de pleine lunes) et de manière générale, même si bien sûr l’agressivité est normale GNOE Si trop de moldus viennent à disparaître, le Ministère devra s’immiscer dans la situation jaredditoui

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Message Re: Poubelle
par Invité, Sam 1 Avr - 21:52 (#)
Super, merci beaucoup!! Haww
C'est compris je ferai attention. Pour les moldus je voulais plus dire que c'était exceptionnel, parce que évidemment même si son groupe vit dans la forêt ils sont sous la responsabilité du Ministère et ne doivent pas poser de problèmes. Merci à vous Chou
Trajan V. Delacroix
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Message Re: Poubelle
par Trajan V. Delacroix, Sam 8 Avr - 15:01 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ta demande est acceptée, cependant il faut que tu prennes en compte le contrôle de cette particularité GNOE En effet les metamorphomages perdent le contrôle lors de fortes émotions (genre les cheveux changent de couleur etc) et si Reine a un bon contrôle dû à son travail d'auror, Renoir n'a que 27 ans et donc son contrôle n'est pas parfait. Son "déguisement" n'est donc pas toujours infaillible, notamment lors de fortes émotions Potté
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Message Re: Poubelle
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Poubelle

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