Dès l'enfance, Oshane était un garçon rêveur, prompte à s'émouvoir des plus petites choses de la vie : une coccinelle dans le jardin, le sourire de sa mère, le rire de sa sœur, le regard de son père parfois réprobateur, parfois tendre.

En grandissant cependant, il avait adopté l'attitude détaché et froide des Zabini, tout du moins, en public. C'est avec sa sœur qu'il était véritablement lui-même, lors de leurs jeux ou leurs discutions. C'est grâce à elle qu'il s'ouvrit au monde extérieur dans son adolescence et c'est grâce à elle qu'il eu le courage d'aborder Térésa, une jeune moldue qu'il avait rencontré lors d'une expédition sur le domaine familial. Elle était plus vieille que lui mais elle s'était perdue sur le domaine, sans avoir conscience d'où elle mettait les pieds. C'est trois semaines de détente et d'amusement qu'il passa avec elle, sans avoir conscience de la "tâche" qu'il était en train d'ajouter à son dossier, celui de s'acoquiner avec des moldus. Bientôt, cette escapade s'acheva, et  cette amitié cessa brusquement quand ses parents apprirent la raison de ses nombreuses escapades. Il reçu le plus beau savon de sa vie. Quelque chose se brisa en lui, et c'est à partir de ce moment là qu'il comprit que pour évoluer dans cette famille, son devoir était de mentir, tricher au prix de nombreuses choses. C'est à ce moment là aussi qu'il comprit qu'il ne pourrait compter que sur Jaine, sa jumelle, sa meilleure amie et sa confidente.

1980 -1981 : La peste des patronus.
A cette période encore, Oshane vivait assez mal sa relation avec son patronus, l'ignorant la plupart du temps, le trouvant sans grand intérêt. Surtout, de nature secrète, la présence de ces créatures ne faisait que l'inquiéter d'avantage sur les possibles problèmes qu'ils pouvaient créer, et sur l’inquiétude de la population sorcière à leur égard.

" Stupide chat. C'est une belle plaie d'avoir constamment quelqu'un qui te colle aux baskets, comme une ombre..." Le doute le saisit, il se figea quelques instants dans le couloir " Une minute... Ca ne serait pas comme ça que me considère ma petite Jaine?" En effet, suivant sa sœur comme son ombre, se poser la question était une évidence. La différence étant bien sûre, que Jaine et lui étant fusionnels, le fait qu'il la suive comme son ombre ne devait pas lui poser beaucoup de problèmes.

Dès que la peste se rependit cependant, ce n'est d'abord pas vers lui-même ou son patronus qu'alla sa première pensée. EtJaine ? Est ce qu'elle vas être touchée elle aussi ?

L'angoisse le prit. Comment protéger sa soeur d'un tel fléau ? Plusieurs fois il lui avait conseillé de rester loin de tout comportement suspect mais comment savoir ?

Alors que sa sœur tombait malade, souffrant elle-même de la dégradation de son patronus et mise en quarantaine, Oshane quant à lui n'accordait que peu d'importance à son patronus, qui commençait lui même à souffrir du même mal. Ce n'est que quand lui même fut rendu malade, qu'il alla à l'infirmerie et mis en quarantaine. Avant de trouver un antidote, son patronus s'évapora, et ce n'est que plusieurs semaines après qu'il réapparu, sous les deux formes qu'il avait déjà prise, et sans changement majeur autre que celui d'une relation nouvelle avec son propriétaire. Son patronus n'avait pas changé de formes, ni de personnalité, cependant un lien de respect c'était forgé entre eux, dans la maladie. Comme tous le monde, il accueillit avec allégresse les " sauveurs" des sorciers et de leurs patronus. L'année suivante néanmoins, c'est la boule au ventre qu'il retourna à Poudlard. En effet, l'ambiance en ce début de rentrée ressemblait au calme avant la tempête. Beaucoup avait entendu parlé des disparitions mystérieuses, et les tests effectués sur les sorciers et les patronus n'était pas sans l'inquiéter. Rapidement, la presse et les rumeurs autours des fugitifs contre le gouvernement Rosier enflaient. Poudlard devient le terrain d'affrontements entre les sangs-purs et les sangs- mêlés, des conflits où Oshane cherche encore sa place. Tout en essayant de rassurer sa sœur, il cherche par tous les moyens possibles à comprendre une situation qui le dépasse, et qui les met tous en danger.