BELLUM PATRONUM
|
Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
|
|
| Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterina | | | Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Jeu 3 Aoû - 21:27 ( #) | Ekaterina Anya Baranovskaia ft. Luanna Perez-Garreaud sang-mêlée 22 ans célibataire hétérosexuelle anciennement en douzième année en médecine magique (confection de potions) Blaireau appelé домовой (domovoy), autrement dit croque-mitaine Pro-ordre luanna90 | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Baranovskaia Prénom: Ekaterina Anya Âge et Date de Naissance: 22 ans, née le 13 avril 1961 à 16h18 à ce qu'il paraîtNature du sang: sang-mêlée Situation familiale: Il ne lui reste pas vraiment de famille à ses yeux. Elle vient tout juste de perdre son père, celui qui l'a élevé seul durant toutes ces années. C'était un homme qu'elle admirait. Il n'avait jamais baissé les bras, lui avait appris des tas de choses et il ne lui avait jamais menti. Elle savait qu'elle était née d'un adultère et que sa mère vivait paisiblement sa petite vie avec son époux. Elle n'avait jamais demandé à son père de la rencontrer un jour, elle s'en moquait. Aujourd'hui, elle a son identité et son adresse mais pas la moindre intention de lui rendre une visite. Cette femme n'a jamais fait partie de son cadre familial. Ekaterina a grandi comme fille unique, elle ne sait pas ce que c'est que d'avoir un frère ou une soeur et elle ne se souvient pas en avoir voulu un jour. Niveau sentimental, elle est célibataire et compte garder cette liberté, ce choix. Miroir du Rised: Elle parle rarement de ce qu'elle désire vraiment. Si on lui demande quels sont ses projets, ses envies ... tout dépendra du moment, de ce qu'elle souhaite à l'instant de la question. Elle ne se projettera volontairement pas dans l'avenir et si on lui demande plus sérieusement, sans doute qu'elle répondra qu'elle n'en sait rien, qu'elle n'a pas envie de répondre et changera de sujet. Elle se verrait sans doute avec un ami mais depuis quelques mois, elle sait que son reflet lui montrerait son père, encore en vie. Aussi banal soit ce désir mais ça elle le taira profondément. Epouvantard: Montrer ses faiblesses, ce n'est pas quelque chose que la russe assume totalement. Elle se targue souvent de ne pas vraiment en avoir. Elle n'a pas de phobies particulières, pas le vertige, pas peur de perdre quelqu'un en particulier... ce qui lui fait surtout peur, c'est de se retrouver incapable de bouger, entravée de liens qu'elle ne saurait défaire. Bref, de ne pas être maîtresse de la situation. Composition de la baguette magique: Ekaterina possède une baguette en bois de pin avec un ventricule de coeur de dragon mesurant 28 cm et demi et assez rigide. Emploi: Elle était en douzième année en médecine magique, en confection de potions. Aujourd'hui, elle se trouve à Godric's Hollow. Elle reste très attachée à ses connaissances dans le domaine des potions pour le moment. Animal de compagnie: Une chouette mâle appelé Nol (Zéro), qu'elle a pris uniquement pour le courrier parce que personne ne souhaiterait s'encombrer d'un oiseau aussi inutile par simple plaisir mais bon... maintenant elle le garde quand même. | Caractère Elle a toujours de l'énergie à revendre et même si elle est capable de moment de calme, elle est toujours partante pour bouger, faire quelque chose, faire la fête. C'est rare de la voir sagement assise dans un coin à bouquiner. Elle n'aime pas vraiment les activités trop paisibles, trop minutieuses. Elle préfère le sport, se dépenser. Eventuellement, bricoler mais la patience n'est pas vraiment son fort et elle aura vite tendance à se lasser de quelque chose de trop monotone. C'est sans doute pour cela qu'elle aime bien relever des défis, sans doute parce que ça la sort du quotidien, du classique, de l'ennui et que ça demande un peu d'audace. Elle ne manque pas de courage, parfois elle en a peut-être un peu trop au point d'être un peu casse-cou par moment, de foncer un peu trop tête-baissée et de se brûler les ailes. Il faut dire qu'elle démarre souvent au quart de tour, suivant ses impulsions et ses désirs. Elle réagit sur le moment, dans l'instant présent sans consulter sa raison. Elle ne s'embarasse pas de questionnement, elle préfère agir, se montrant parfois trop impulsive. C'est vrai, elle cède assez aisément à la colère, à l'agressivité. C'est une bagarreuse qui n'a pas peur de rentrer dans le tas, qui fait en sorte de ne pas se laisser marcher sur les pieds aussi bien dans les gestes que dans les paroles. Elle n'est pas des plus diplomates et dit les choses comme elle les pense, parfois en étant un peu vulgaire. Le langage châtié, c'est pas sa tasse de thé. On ne peut pas lui reprocher de ne pas être franche. Si elle n'aime pas quelque chose, elle le dit même si ça revient à blesser l'autre. Elle ne prend pas de pincettes, elle n'est pas vraiment habituée à se comporter avec délicatesse et à faire attention à la sensibilité d'autrui et elle s'en moque. Penser aux autres, c'est pas un réflexe, elle pense d'abord à elle, à ce que ça lui coûte, à ce que ça lui apporte. Le reste est secondaire. Malgré tout, elle est relativement loyale en amitié et elle tiendra toujours les promesses qu'elle a fait car elle déteste ne pas tenir parole quand ça vient d'elle : ça porte malheur. Du coup, elle fait rarement des promesses. Elle n'aime pas se dire superstitieuse mais elle ne supporte pas de laisser des bouteilles vides sur une table ou que quelqu'un renverse du sel. Ekaterina est une fille intelligente, parfaitement capable même si elle n'aime pas vraiment rester des heures assise à écouter un professeur. Elle est persévérante autant qu'elle peut se montrer tenace et têtue. Elle veut aller au bout de ses choix et idées. En revanche, elle n'est pas la dernière quand il s'agit de faire les quatre cent coups. Elle est plutôt sociable... avec les garçons et a du mal à supporter pas mal de filles. Elle les trouve rapidement agaçantes, trop superficielles, chiantes. Trop de prises de têtes. Niveau coeur, Eka est volontiers charmeuse, joueuse. Elle ne veut pas d'une relation qui la contraigne à aimer quelqu'un, elle préfère l'éphémère et tout ce qui lui évite de s'enticher de quelqu'un, ça ne l'intéresse pas. Sinon, pour en revenir à ses idées, Eka peut se battre pour des choix, s'ils lui appartiennent pleinement. Elle se soulève volontiers contre une autorité qu'elle n'approuve pas, a le coeur à la bataille s'il le faut. C'est une battante qui n'aime pas toujours qu'on l'aide, qui se montre relativement fière et refuse l'échec, qui n'hésitera pas à faire plonger quelqu'un si cela lui est utile. Elle peut parfois manquer d'un peu de coeur envers ceux pour qui elle n'a pas de considération... c'est vrai et elle mentira si elle doit sauver sa peau. C'est qu'elle ne doit pas être faible ! Elle n'est pas toujours facile à vivre c'est vrai. Il faut parvenir à la supporter ou à se tailler une place si on est assez patients, si on a pas peur de n'être éventuellement qu'une passade dans sa vie. | Patronus C'était la fin des vacances de Noël quand le nuisible est apparu pour la première fois. Ce n'était pas pour rien qu'elle l'avait affublé de ce charmant nom de Domovoy : il était apparu à la tombée de la nuit dans un nuage argenté à la limite entre le rêve et le cauchemar. Sauf qu'un truc dont on se débarasse pas, qu'on doit se coltiner tout le temps, ça n'a rien de très adorable aux yeux d'Eka. Oh elle se rappelle bien, oui, elle avait 17 ans et c'était sa septième année à Poudlard qu'elle avait entamé. Elle se préparait à sortir, elle ne comptait pas passer la soirée toute seule. Elle n'avait pas prévu qu'elle l'a passerait avec un blaireau. Pas un boulet, un animal. Elle avait lâché un énorme juron quand elle l'avait eu sous les yeux, sans comprendre ce qu'il foutait là. Instinctivement, elle avait attrapé sa baguette et puis la chose lui avait parlé... par télépathie ? Elle avait pourtant pas encore bu, ni fumé quoi que ce soit. C'était sans doute ça le pire alors lui avait hurlé de fermer sa gueule, avait tenté de le chasser avant de se rendre compte que ça lui faisait plus de mal que de bien.
Elle a fini par accepter le fait que Domovoy soit une part d'elle. Pas le choix. Dans un sens, elle ne se sent jamais seule avec lui. Elle lui colle souvent des surnoms comme "le nuisible", parfois "l'emmerdeur". Il faut dire qu'il est aussi facile à vivre qu'elle. Monsieur est souvent en train de râler et sur à peu près tout et n'importe quoi. Il lui arrive de critiquer assez souvent l'apparence des gens mais elle sait qu'il a sans doute meilleur fond qu'elle. Parfois il a ce regard un peu compatissant mais il se tait dans ces moments là. Il la traite souvent d'idiote, d'écervelée mais il est rare qu'il lui dise de ne pas faire telle ou telle chose. Il préfère commenter en râlant. Ekaterina n'a jamais vu son patronus corporel prendre une autre forme que celle-ci, elle ne sait pas vraiment pourquoi mais Dom' a toujours eu cette forme de blaireau et pas une autre.
|
Pseudo et âge: Lily, 27 ans Où as-tu trouvé le forum ? sur PRD Personnage: Scenario As-tu un autre compte sur BP ? non Présence: 4/7j minimum Une remarque ? |
Dernière édition par Ekaterina A. Baranovskaia le Mer 9 Aoû - 6:59, édité 8 fois |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Jeu 3 Aoû - 21:28 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Assise dans le fond de son siège, elle balance ses jambes dans le vide au rythme du tic tac de la grosse horloge rouge accrochée au mur de la pièce. Le temps semble défiler au ralenti, lentement très lentement Elle a l'impression qu'ils sont là depuis une trentaine de minutes mais cela fait seulement sept petites, toutes petites minutes, qu'elle est là dans cette pièce étouffante à attendre l'heure où elle pourra rentrer enfin chez elle. Pas trop tard, espère-t-elle sans prêter d'attention à la femme qui se tient devant elle tandis qu'elle déballe un discours sévère et sans appel. "Il n'est pas normal qu'une petite fille frappe un de ses camarades de classe. Ce n'est pas toléré dans notre établissement et son professeur m'a déjà parlé plusieurs fois de son comportement en classe. ..." La petite fille croise le regard de la directrice. Cette femme et son chignon trop parfait, son tailleur toujours impeccable qui passe son temps à veiller sur les élèves comme sur des criminels en devenir. Elle trouve qu'elle a tout d'un dragon avec son regard empli de reproches qui la fixe. Dans sa tête, la fillette n'a rien à se reprocher. Elle regarde son collant troué avec un certain plaisir : elle hait l'uniforme imposé dans les écoles anglaises. Il n'y a qu'en cours qu'elle porte une jupe et surtout d'horribles bas gris anthracite qui vous colle à la chair désagrablement. Son père est assis juste à côté d'elle, à écouter tous les reproches qu'on peut faire à son enfant. Du coin de l'oeil, elle distingue ses traits se crisper par instant, accusant les remontrances puis il se tourne vers elle et avec un sourire lui demande doucement " Pourquoi tu as fait du mal à ce petit garçon Katia ?". C'est pas de sa faute, elle a le droit de se défendre. Papa lui a souvent dit que dans la vie faut pas se laisser faire, qu'il vaut mieux riposter que pleurer. Honnête, elle répond en croisant les bras fermement "Il arrête pas de soulever ma jupe, y tire mes cheveux. Des fois, y dit que ch'uis moche avec mes ch'veux noirs. " C'est une raison suffisante pour qu'Andreï prenne la défense de sa fille mais c'est bien loin de convaincre madame la directrice qui estime que ce n'est pas une raison pour user de ses poings tout de même ! Il a beau souligner le fait que le petit garçon embête sa fille, il écoute d'un air consterné cette femme lui répondre que "c'est un petit garçon un peu taquin, on l'a déjà grondé mais une petite fille n'a pas à être violente comme ça ! Il est évident qu'il lui manque l'amour d'une mère pour être vraiment équilibrée... vous devriez penser à vous référer à un pédo-psychiatre..." Ekaterina ne dit rien, elle s'ennuie et elle ne se sent pas fautive. Pour son père, les propos sont de trop, il n'a plus d'autres désirs que d'éloigner Eka de cette école définitivement et rentre, furieux, avec la petite qu'il tient par la main. Il est sitôt rentré qu'il se lance dans un long courier et demain : Eka n'ira pas dans sa classe. Il ne la gronde pas, elle a eu raison de se défendre. Il sait qu'elle est comme il la voulait une enfant forte qui ne se laissera jamais piétiner par les autres, parce qu'il le sait, le monde n'est pas toujours simple, surtout pour les filles et il ne veut pas la voir pleurer. Il est fier d'elle.
--
Elle arrive un peu plus tardivement que les autres dans la Grand Salle, affamée après l’entraînement de Quidditch et s'assoit là où il reste de la place sans vraiment se soucier de ses voisins, voisines, trop pressée de se restaurer. Elle a quelques uns de ses camarades aussi vorace qu’elle à sa droite et un groupe de filles à sa gauche. Peu intéressée par la conversation, plutôt par son assiette, Ekaterina prend une part de tourte aux champignons. Ils ont bien travaillés ce soir, ils ont fait des progrès et sont prêts pour les matchs à venir. C’est avec son père qu’elle est montée sur un balai la première fois mais le sport, ça a toujours été quelque chose qu’elle apprécie. Elle se souvient avoir joué au baseball étant plus jeune et fait un peu de rugby. C’est très moldu mais au moins, elle sait frapper avec une batte et elle a toute l’énergie qu’il faut pour être une bonne recrue dans une équipe. Elle a l’air frêle mais elle a plus de muscles qu’il n’y paraît et l’équipe l’a vite adopté dans sa maison. Elle mange pas mal, histoire de compenser ce qu’elle a dépensé. On a beau être le soir, elle a besoin de se remplir l’estomac et n’a pas trop le coeur à la discussion. Les joueurs semblent parfaitement d’accord sur ce point mais les filles de l’autre côté sont plongés dans des questions existentielles concernant leur coup de coeur masculin. La Russe entend tout puisqu’elle n’arrête pas de piailler depuis déjà vingt bonnes minutes quand l’une d’elle se sent l’âme d’un bon samaritain et décide de faire participer la seule fille qui n’en a pas envie. L’idée part sans doute d’une bonne intention de l’inclure dans la clique des nanas quand elle s’exclame “Et toi, Katrina, c’est quoi ton type de garçon?”. Eka se stoppe, fourchette en suspens au dessus de l’assiette et les fixe avec un air déconcertant. La question l’ennuie, elle n’a pas de réponses de toute façon. Elle n’a pas de préférences particulièrement marquées. Ekaterina fixe particulièrement celle qui lui a parlé, la détaillant sans politesse. Elles se sont croisés une ou deux fois dans la salle commune sans jamais vraiment se parler. Eka a plutôt tendance à éviter ce genre d’emmerdeuses surtout quand elles ne savent pas prononcer son prénom. On pouvait l’appeler Katia, Kat, Eka ou encore Rin mais pas Katrina. Trop ressemblant avec le prénom anglophone. ”C’est Ekaterina mais t’es peut-être trop conne pour t’en souvenir correctement parce qu'il faut croire que tout ce qui t'intéresse c'est de craquer pour les mecs.” Elle déteste qu’on déforme son prénom. Un prénom qu’elle apprécie assez, autant que ses origines. Son père lui a appris à aimer qui elle est, d’où elle vient. Elle connaît un peu le russe d’ailleurs. Pratique quand on veut jurer sans que les autres comprennent facilement ce qu’on dit. Ses voisines sont choquées mais pas une ne semblent prête à rétorquer et Kat se lève finalement de table en embarquant un pain de maïs et du fromage. Elle profite du fait que tout le monde discute pour aller s’inscruster à la table d’une autre maison auprès d’un jeune homme brun à qui elle demande si elle peut s’assoir avec lui. Il accepte. Elle s’installe avec un immense sourire avant de se tourner vers sa table d’origine et faire un joli signe de la main à la blonde de tout à l’heure. C’est bien lui le gars dont elle parlait, non ? Finalement, ça lui fera un pote de plus…
--
Elle sent sa main effleurer son échine doucement. Caresse superficielle mais agréable qui l'a fait frissonner. Lentement pourtant, elle enfile son débardeur, passe une main dans ses cheveux désormais rouge en soupirant. Elle va être en retard si elle ne se dépêche pas, elle a fait une promesse à son père et elle tient toujours ses paroles. Encore plus si elles impliquent Andrei et elle sait combien c'est important cette fois. Elle récupère son pantalon et sa veste, prête à partir comme un ouragan sans même un au revoir quand on lui attrape le poignet. Elle dégage brusquement son bras, détestant qu'on la retienne. "Et si tu restais Kat... on pourrait..." Elle lui coupe la parole très rapidement en claquant sa langue contre son palais. Tout est pourtant parfaitement clair pour elle. Rester plus longtemps, ce serait s'engager dans du sentimentalisme et elle est plutôt claire là dessus : ce n'est pas du tout ce qu'elle recherche. Le premier qui tombes amoureux ou qui commence à avoir des sentiments a perdu, tu te rappelles ? Alors, fais gaffe..." Elle lui dévoile un sourire un peu moqueur avant de finir par ramasser son sac sur le sol. Dedans, une boule de poil noire et blanche s'est endormie paisiblement. Eka ne le réveille pas, il lui fout la paix comme ça. Elle prend le chemin du retour d'un pas hâtif. Elle n'habite pourtant pas si loin mais ça lui paraît une éternité soudainement. Elle arrive avec un peu de retard mais elle est au rendez-vous.
La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de faire une promesse à ton père. Elle soupire, lui dit mentalement de la fermer mais il a parfaitement raison. Elle n'aurait jamais penser qu'il oserait lui demander de s'occuper d'un marmot. Il l'a élevé alors il est parfaitement conscient qu'elle n'est pas faite pour être nourrice, elle n'a pas la patience pour. Une cigarette entre les doigts, elle regarde le gamin qui dessine sagement une patate avec des pattes ressemblant à des brocolis et de minuscules ailes qu'il finit par lui tendre comme si c'était une des trois reliques. Apparemment c'est un dragon porte-bonheur. "T'as déjà vu un dragon qui ressemble à une grosse pomme de terre p'tit pote ?". L'idée le fait rire mais il dit qu'il en a jamais vu d'autres que dans son livre d'enfants. Celui que son Papa lui a acheté. Aidan, un des amis du père d'Eka. Disparu comme ça du jour au lendemain. Andreï est parti le chercher avec la femme de celui-ci. Ekaterina coince sa clope entre ses lèvres et va fouiller la bibliothèque de son père pour en sortir une énorme encyclopédie sur les différents dragons qui existent. Elle ouvre une page et elle sent qu'elle va passer la prochaine heure à répondre à la question qu'est-ce que c'est. Un dent-de-vipère du Pérou. Celui n'est pas très grand. Elle tire une bouffée quand la porte d'entrée s'ouvre soudainement et que son père rentre seul. Ekaterina fronce les sourcils, se dirige vers le hall " Reste là p'tit pote, fais attention au bouquin, je reviens, ok ? et pousse la porte avant de demander aussitôt à son père pourquoi il rentre seul. Ils ont retrouvés Aidan, totalement amnésique. Diana est resté auprès des médicomages de Sainte-Mangouste pour en savoir plus. Kat reste un peu suprise : le père du gamin l'a vu grandir, il a toujours été là dans son enfance et il ne se souvient de rien. Ni de son meilleur ami, ni de la fillette qui lui demandait de lui apprendre des tours de magie de moldus. Timothy est déçu de ne pas voir sa mère quand il les voit revenir vers lui mais il semble comprendre qu'il la retrouvera demain. Andreï l'emmène chez sa grand-mère. " Je pourrais pas être mère... jamais..."
--
Elle se dit qu'il n'y a que les faibles qui sont touchés par les maladies, elle l'est rarement elle, malade. Elle a de bonnes défenses immunitaires et un caractère qui la pousse peut-être à se battre contre les infections. Elle s'est souvent trouvée à l'infirmerie de Poudlard mais pour des blessures, à cause du sport ou pour une bagarre avec un autre élève. Elle ne se souvient pas avoir jamais su ce que ça fait de se sentir fièvreuse. Quand certains camarades se plaignent à Poudlard, elle continue de penser que c'est question de volonté de passer outre. Elle les regarde presque avec condescendance, certains la trouve sans-coeur de ne pas compatir à leur "douleur". Les choses s'aggravent et elle doit avouer que même-elle, elle commence à se dire que c'est un brin flippant. Poudlard perd des élèves dans cette épidémie. Domovoy commence à paniquer un peu, elle le réconforte, à sa manière dès qu'il ose dire quelque chose. j'ai le droit de flipper, non ? "P'tain mais tu fais que ça à longueur de journée Dom ! Ca me fout une angoisse, j'pourrais presque te tuer je crois." Presque, puisqu'il n'est rien d'autre qu'une part d'elle. Cela va faire un an qu'il est à ses côtés et elle s'est habituée à lui parler tous les jours, à ce qu'il s'inquiète parfois pour elle, en râlant. Il est le seul à réellement partager le fond de ses pensées et mine de rien, parfois c'est pas une si mauvaise chose. C'est une période de fête relativement sinistre et une nouvelle année qui démarre sur une triste note. Une de ses camarades de cours pleure constamment et ça a le don de lui taper sur les nerfs "Si tu crois que tu vas ramener les morts en chialant ou aider les malades, ... ressaisis-toi un peu ! " Elle a beau ne pas trouver ça spécialement méchant, elle finit par être collé par le professeur, qui va même jusqu'à lui faire une leçon de morale en fin de cours. Une leçon qui rentre par une oreille et ressort par l'autre. Elle a des amis tombés malades il y a peu. Elle ne dit pas qu'elle ne pense jamais à eux mais personne ne l'a jamais vue s'effondrer en cours. Il faut dire qu'elle montre rarement qu'elle se sent légèrement concernée, tant qu'elle-même va bien... Ce qui lui vaudra un coup de poing en plein nez, une bagarre en sortie de cours, des menaces, des injures et encore des heures de colles. Oh et des points en moins pour sa maison...
--
Bonjour. Est-ce que Kat est là ?Elle ne s'attend pas à le voir, il arrive juste à temps. Elle allait sortir faire un tour, aller faire un peu de sport pour tout dire. Domovoy lui est content, il n'est pas trop partisan de ses sorties à tout bout de champ où il doit se trimballer dans un sac pour ne pas être vus par les autres. Il s'étire et baille en regardant son sauveur, ne se souvenant pas l'avoir déjà vu. Ekaterina le reconnaît très vite par contre "T'as vachement grandi p'tit pote. Qu'est-ce tu fais là ?". Il doit avoir huit ou neuf ans désormais. Elle ne sait pas trop : depuis l'amnésie toujours bien présente de son père, ils n'ont pas revu sa famille. Le dessin du petit garçon est toujours dans la maison, il sert de marque page dans l'encyclopédie des dragons mais elle ne s'est jamais dit qu'elle le verrait pointer le bout de son nez ici, des années plus tard. Il n'a apparemment pas oublié ce livre et la fille qui l'a gardé ce soir là. Il lui accorde un sourire presque trop content de la revoir alors qu'elle n'en a aucun à lui offrir en retour. Elle attend sa réponse. Une réponse qu'elle trouve un peu tardive mais qui finit par franchir les lèvres du garçon. "Je savais pas à qui parler. Je ne veux pas en parler avec ma mère.""Et elle t'as laissée sortir ?". Il regarde en direction de l'entrée mais il n'y a personne. Le père d'Ekaterina est monté se préparer. Le jeune secoue la tête négativement. Domovoy écarquille les yeux et fixe le petit d'un air surpris. On ne dirait pas le genre de gosse à désobéir à ses parents. Eka ricane doucement : c'est la meilleure, après on va dire qu'elle incite ce gamin à fuguer de chez sa mère. "Retournes chez toi ! Il semble inquiet et remonte la manche de son pull. Il a les bras couverts de bleus et l'indifférence d'Eka s'efface aussitôt. Elle lui attrappe le bras un peu trop brusquement "Qui t'as fait ça ? Il fait une tête toute penaude, elle lâche son bras et l'attrape par les épaules se mettant à sa taille pour le regarder droit dans les yeux, répétant la phrase en insistant bien sur les mots. Il est venu la voir... il faut qu'il assume et qu'il déballe maintenant qu'il lui a montré ça. Elle n'est pas le meilleur des exemples et beaucoup à Poudlard diront qu'elle défend bien qui elle veut et quand elle le veut bien. Inutile de démentir, c'est pas elle qui va courir aider quelqu'un de faible. Ou bien elle est dans un bon jour et elle déteste l'autre en face... qui sait ! Sauf que Tim est un petit garçon et qu'il est le fils d'un vieil ami de la famille. " Connor... c'est mon voisin. Maman et sa mère sont tout le temps l'une chez l'autre. Il n'arrête pas de dire que je serais un cracmol... et il est plus fort que moi..." Eka se redresse et l'embarque dans le jardin, elle lui montre comment fermer ses poings sans manquer de se casser le pouce en frappant, elle lui indique où taper. Elle se fiche bien que sa mère puisse se pointer un jour ici, elle la recevra avec toute l'amabilité que cette conne mérite pour ne pas avoir vu que son propre gosse souffre. Elle montre à Timothy comment se montrer plus fort, à contrôler sa peur. La sorcière se prend au jeu et finit par ébouriffer la tignasse du gamin quand il lui dit merci. "Dis Eka, tu ne vas pas disparaître comme les autres hein ? Elle en a entendu parler de toutes ces disparitions soudaines ces derniers mois. Les autorités sont dépassées, aussi peu capables que d'habitude... "Non ça ferait trop plaisir à certaines personnes... allez, je te ramène chez ta mère."
--
Elle ne se souvient pas à quel moment elle a confondu les décisions les plus banales avec les décisions qui ont un temps soit peu de valeur. Accepter la marque alors qu'elle déteste se plier contre beaucoup de règles, c'est assez contradictoire avec d'habitude. Elle se questionne souvent sur ce point, sur ce qui la pousser à se montrer si conciliante dans un monde magique qui commence à ne plus tourner très rond. A force de t'en foutre de tout, petite idiote, voilà ce qui arrive. On accepte tout et n'importe quoi. se permet de balancer le blaireau bien installé dans la poche de sa robe qu'elle a recousu exprès pour lui. Le voilà qui se lèche les griffes, fier de son petit commentaire. Exceptionnellement, elle ne le rembarre pas. Il n'a pas tout à fait tort et elle le sait bien. Elle se dit que c'est sans doute avec l'enchaînement de tout ces derniers événements qu'elle a eu ce moment de "faiblesse". Être enfermée à Poudlard, sans pouvoir sortir, c'est un détail qui la fait péter un câble. Qu'il aille au diable ce Amos Rosier avec ses réformes !
--
Domovoy fait profil bas, il sait que ce n'est pas le moment de faire son apparition. Il ne dit pas un seul mot non plus, sagement en retrait. Ekaterina lui en est reconnaissante, il lui en faudrait vraiment très peu pour qu'elle s'énerve. Elle sait... pense-t-elle en jetant un coup d'oeil à cet homme qui lui sourit faiblement, qui ne l'a jamais laissé tomber. Elle n'a jamais vraiment su dire merci sans avoir l'impression de devoir une faveur à quelqu'un, elle n'a jamais été capable de dire je t'aime en pensant profondément ses mots, mais combien de fois en a-t-elle usé à tort pour obtenir ce qu'elle voulait ? Elle n'a pas été une adolescente parfaite, il lui est arrivé de faire le mur les rares fois où son père a osé la punir. Elle jure, elle fume, elle boit. Elle a des tatouages. Elle a lamentablement détruit la seule relation que son père a tenté de construire en mentant à cette femme qui a osé l'approcher, se donnant raison quand celle-ci n'a pas cherché à vérifié ses dires. Elle a volontairement blessé nombre de ses camarades au Quidditch et sans le moindre remords. Elle en a fait baver a pas mal de filles. Elle a prouvé que les Serdaigle pouvaient être aussi fonceurs que les Gryffondor, quitte à faire douter de son intelligence. Elle en oublie des tas mais ... "Je suis fier de toi !" Elle ne l'a jamais vu lui dire qu'il n'avait pas voulu qu'elle soit comme ci ou comme ça. Elle ne sait pas quoi dire : il est la seule personne avec qui elle est capable de regretter parfois de s'être montrée égoïste, de peut-être ne pas lui avoir accordé le temps qu'il méritait, toujours à être dehors plutôt qu'à la maison. "Le temps ne s'incline pas devant nous mais nous devant le temps." Elle le luit dit en russe. C'est ça, il acquiesce. Il lui donne ce morceau de papier, elle y voit un nom et une adresse. Elle ne veut pas comprendre les mots qui sortent de sa bouche : sa mère, qu'est-ce que cette femme vient foutre là-dedans ? Elle ne l'a jamais connu, pourquoi voudrait-elle en savoir plus maintenant ? Eka ne dit pourtant rien, pas devant son père. Elle prend le papier, sourit et le glisse dans sa veste. C'est un au-revoir. Elle déteste les au-revoir définitif... mais elle ne pleurera pas. Elle reste là jusqu'à la fin. Le dernier souffle. "Do svidaniya papa" (au-revoir/ adieu)
--
Le papier est toujours dans sa poche quand elle débarque à Godric's Hollow. Elle ouvre de nouveaux les yeux et ne supporte plus de rester à Poudlard, de ne pas pouvoir agir à sa guise. Ne pas maîtriser la situation, ses choix, sa vie, ça lui fait peur. Se rebeller, c'est quelque chose qui lui parle et prendre des risques ne lui fait pas peur, elle a parfaitement sa place ici.
Dernière édition par Ekaterina A. Baranovskaia le Ven 11 Aoû - 4:34, édité 8 fois |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Jeu 3 Aoû - 21:30 ( #) | FGHJKLKJH OMG. BIENVENUE Je suis trop contente de voir le scénario joué J'ai trop hâte de lire tout ça et de voir ce que tu vas en faire (Si le message dérange et que tu voulais poster un autre message histoire dis moi ) |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Jeu 3 Aoû - 21:41 ( #) | |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Jeu 3 Aoû - 22:11 ( #) | Bienvenue parmi nous |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Ven 4 Aoû - 1:32 ( #) | Bienvenue |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Ven 4 Aoû - 9:25 ( #) | Bienvenue Très bon choix de scenario Je suis contente de voir que tu t'es décidée à t'inscrire Si tu as besoin, nous avons un système de parainage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Et si tu veux nous avons [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] juste là auquel tu peux participer même sans être validée Bon courage pour ta fiche |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Ven 4 Aoû - 10:13 ( #) | bienvenue Bon choix d'avatar |
| Charlie de Breteuil admin - their tense grace made tender Répartition : 22/02/2017 Hiboux Envoyés : 1500
| Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Charlie de Breteuil, Ven 4 Aoû - 10:33 ( #) | Très bon choix de scénario Bienvenue à toi |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Ven 4 Aoû - 13:36 ( #) | je fais que répéter, mais excellent choix de scénario et lua sdfghz bienvenue sur bp! |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Ven 4 Aoû - 18:39 ( #) | Luanna Bienvenue |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Sam 5 Aoû - 7:52 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > Merci j'espère que ce que je vais écrire va pas être nul alors (si je dis que le message me dérange maintenant, trois ans plus tard ça fait quoi ? :p) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > je sais pas si on pourra appeler ça de grandes choses maiiis... VOUI [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > Merci (le gif du profil est trop beau ) Merci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (classe le vava noir et blanc) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] W > Le forum commençait vraiment à me faire de l'oeil, j'ai du céder ! Merci pour les infos [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > merci ! Ah ben j'ai gardé celui proposé parce qu'elle me plaisait (et ça fait plaisir de voir le tien utilisé, je l'ai pas vu souvent pris) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > merci, c'est vrai qu'il est cool comme scénario [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > ce genre de répétition, ça dérange pas merci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] > merci jolie miss de Poufsouffle
Dernière édition par Ekaterina A. Baranovskaia le Dim 6 Aoû - 1:19, édité 1 fois |
| A. Narcisse Hepburn admin - war is the sea i swim in Répartition : 13/02/2016 Hiboux Envoyés : 480
| Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar A. Narcisse Hepburn, Sam 5 Aoû - 8:38 ( #) | Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! Au plaisir de rp avec toi |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Invité, Sam 5 Aoû - 10:10 ( #) | Super bon choix de scénario Hâte de voir ce que tu vas en faire Bienvenue et aussi bonne chance pour ta fiche |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Nam So Hyun, Sam 5 Aoû - 12:11 ( #) | Très bon choix de scénario et luanna Et comme ça je ne serais plus la seule avec un pseudo impronoçable Bienvenue |
| | Re: Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterinapar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Il paraît que la manière la plus profonde de ressentir quelque chose c'est d'en souffrir... | Ekaterina | |
| Page 1 sur 2 | Aller à la page : 1, 2 | | Sujets similaires | |
| Sujets similaires | |
| » londubat ໙ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. » je voulais juste détruire quelque chose de beau. » Dakota - Si tu veux quelque chose dans la vie, prends le » Robin Scully et les gens qui ont quelque chose à voir avec lui » Tu sais qu'il manque quelque chose à ta vie, et bien c'est ici. - Matthias L. Holdwines
|
| | | | |
|
|