Nom: Crabbe, mélodie tragique, ils se perdent sous les vagues, s'échouent sur les rochers. Ils ne sont qu'un doux murmure qu'y vient  des abysses, ils remonterons peut-être quand ils sauront nager.  Prénom: Prénom tombeau, Eridan c'est la rivière qui noie le soleil , un dieu y plonge et la lumière s'éteint. Deuxième prénom comme pour tromper, se racheter, raviver quelque chose, Leoc'est le soleil qui revient, l'étoile qui rugit, les ténèbres qui s'enfuient.     Age et Date de Naissance: ses 21 années il les porte avec délice sur ses joues. De l'enfant n'est censé rester qu'un grand homme dont la destiné a été tracée un  six novembre. Bénédiction qui sort du ventre.  Nature du sang: au-dessus des autres, le sang bleue, le sang pur Situation familiale: Papa et Maman sont bien vivants, ils sont laissés dans un coin du cœur parce que le gosse sait qu'il leur doit beaucoup, un peu de tout pour ne pas mentir. Ce sont des personnes que l'unique héritier ne saurait oublier peut-être parce qu'ils ne l'ont que trop bien façonné.     Miroir du Rised: Son nom en capital doré plus brillant que les vingt-huit autres, son nom siégeant aux côtés du Lord, figure adorée.   Epouvantard: le tendre oubli, le nom chassé des mémoires sans qu'il ne veuille rien dire dans l'histoire.  Composition de la baguette magique: vingt-six centimètres de tilleul argenté entourant un ventricule de dragon.    Etudes Suivies: Eridan suit le cursus d’offensive magique avec pour sous cursus offensive. Il suit les options de  Legilimencie, arts occultes et métamorphose.   Animal de compagnie: il ne s'est entouré d’aucun animal Eridan, il a pas trouvé ça utile, n'en a pas ressenti le besoin.  

Eridan, il passe mal sur les lèvres, il écorche la langue, égratigne le palais pour mieux brûler dans la gorge, mais ça n'empêche pas les autres de vouloir l’avaler parce que le jeune homme est trop bien emballé. Il a l’air calme, il a l’air sympathique, le visage est serein, les sourires sont de fraîches brises qu’il souffle sans mal. Doux parfum d’une fleur aimable qu’on aimerait bien cueillir pour mieux la renifler. Faut dire qu’Eridan, il écoute, il réconforte, s’inquiète pour les autres. Ses effluves sont charmants, tout comme ses pétales trop larges, trop blanches. Elles cachent des épines qui te planteront jusqu’au sang quand tu voudras la saisir. Eridan, il a une fausse allure, une fausse auréole qui plane au-dessus de sa tête. L’homme est une bête qui se déguise dans les habits d’une biche. Il profite des gens, il trompe les naïfs pour les glisser dans son ventre. Il est cet enfant envoûteur, cet enfant charmeur. Cette chose qui trotte sur ta peau, ce dur acier qui casse les dents, ce doux baiser qui glisse sur les lèvres, ses crocs plus tard sur ta chair mordillant arrachant si tu as la faiblesse de bouger, de frémir sous ses baisers. Il aime manipuler, savoir qu’il a une quelconque emprise sur quelque chose. Sur sa tête une couronne qu’il ne cesse de réclamer, fatigué de l’ombre, il veut un trône doré. Il est rempli de folles ambitions le gamin, il veut gravir les échelons, imposer son nom. Il veut se faire respecter même si dans un premier temps, il doit baisser l’échine et mettre un genou au sol. Mais quand les dos seront tournés, il sera prêt à poignarder pour toujours plus grimper. Eridan, il sait s'accaparer la confiance, éloigner la méfiance, sait se fait passer pour un caniche pour mieux rentrer dans la bergerie. Eridan, il aime savoir, il aime connaître pour toujours mieux, séduire et endormir aussi. Il fait partie de ces chasseurs qui veulent toujours en savoir plus sur leur proie, s’approchant d’elles le plus près possible pour en humer les faiblesses et les forces. Quand la chasse viendra, il sera d’autant plus facile de les croquer. Eridan, il aime dominer dans une grande délicatesse, sans qu’on voit qu’il s’amuse qu’il tire des ficelles. Il déteste que quelques choses puissent lui échapper, n’aime aucunement que quelque chose puisse lui résister trop longtemps même s’il sait se montrer patient. Ses colères sont violentes, rouges et brutales, elles n’éclatent pas souvent au grand jour, mais sont loin d’être banales. Des tempêtes qui renversent. Faut dire que le petit à le cœur un peu défoncé, les émotions sont violentes, les pulsions enivrantes. Eridan tentera toujours ne pas y céder, d'être cette personne raisonnée, les affects balayés. Esprit intéressé.    

Monsieur n’était pas là au début, Monsieur est venu juste parce que Madame a disparu. Les fines écailles se sont épaissies tandis que les poils ont laissé place aux plumes nuancées de nuit. Madame était le premier patronus d’Eridan, elle était le chat, elle était le serpent, la peau rosé ou la fourrure charbon, ça dépendait des jours et de ses émotions. Madame était légère, autant dans les pensées qu’elle semblait avec joie délaisser que dans sa présence, s'accrochant sur un membre où elle ne se ferait pas sentir, trottant dans l’ombre où elle serait presque invisible. Elle était d’un calme appréciable, un être aux conseils avisés à qui rien ne semblait réellement échapper. Madame est morte sans que le jeune homme ne puisse rien faire, Madame est redevenue cette simple poussière. Eridan, il aurait préféré que ça reste comme ça, qu’elle disparaisse pour toujours ou qu’elle revienne toute entière, mais il y a Monsieur qui a fait son arrivée. L’envergure impressionnante, la gueule un peu trop grande.Et si seulement il pouvait la fermer cette gueule qui s'entrouvre un peu trop fréquemment qu’il ne pouvait s'empêcher de penser l'enfant. Il n'a pas vraiment cherché à le connaître plus que ça ce Monsieur. Monsieur, il était bruyant, Monsieur, il aimait se faire voir, il aimait se faire remarquer, avoir l’air terrifiant avec cette mâchoire qui écraserait bien quelques têtes, avoir l’air fascinant en s’envolant lestement, faire comme s’il pouvait régner sur les cieux, beau comme un dieu. Monsieur, il l’a tué il n’y a pas si longtemps que ça, l'étouffant dans un remède. Eridan, il a noyé sa lumière en souriant.  De Madame et Monsieur ne reste rien, même pas une forme brumeuse, le patronus n’apparaît pas quand il le hèle dans un sortilège.