Nom: Débris d'une vie passée dont elle ne peut se rappeler, Mortensen, un nom pourtant chargé d'histoire mais dépourvu de sens à ses yeux. Prénom: On l'a appelée Freyja lorsque son identité a été confirmé, alors elle porte ce nom par défaut, parce qu'elle n'en as d'autre, si ce n'est Heidi, simple inscription sans importance sur ses papiers. Âge et Date de Naissance: Elle a vu le jour il y a vingt-et-un ans, le 14 février 1963 sur une terre à présent inconnue, en compagnie d'une inconnue. Nature du sang: Impur pour certain, sans signification pour elle, mêlé. Situation familiale: Des visages étrangers qui se sont présentés lorsqu'elle a été amenée à l'hôpital comme étant ses parents, son grand frère, sa sœur jumelle, une fratrie de questions. Miroir du Rised:Rien d'autre que sa silhouette, parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle désire au plus profond d'elle, parce qu'elle ne sait plus quels sont ses rêves. Epouvantard: Il prend la forme de la seule personne qu'elle a reconnu, Thorun, qui la tire vers un passé incertain. Composition de la baguette magique: Elle n'a plus aucun souvenir du jour où elle a acheté sa baguette, souple, faite de bois de noyer, d'un ventricule de cœur de dragon et d'une longueur de vingt-sept centimètres et trois millimètres. Elle ne s'en sert que peu, elle ne sait plus comment. Emploi: Elle se cherche pour le moment, essaye de recoller les morceaux de son passé brisé, sans avoir une seconde à accorder à son futur. Animal de compagnie: Elle se retrouvera avec un chat norvégien nommé Brund lorsque ses affaires lui seront renvoyées de Poudlard. Elle reste seule avec son patronus pour le moment, n'ayant aucune idée de son existence.
Caractère
Ici, c'est la partie où vous présentez votre personnage. Décrivez son caractère, c'est le plus important, donc n'hésitez pas à développer. Minimum de 250 mots.
Patronus
Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage. Si votre personnage n’a pas de patronus corporel parce qu’il est trop vieux, vous pouvez parler de s'il maîtrise le sort ou non (sachant que c'est l'un des plus complexes) et de son ressenti face à la situation actuelle. Dans ce cas, vous pouvez faire un Minimum de 100 mots. S’il en possède un (Parce qu’il est un Daemon, un jeune adulte ou un élève tout juste renvoyé) alors, vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 250 mots. ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1982 dans le jeu), ni avant ni après.
Pseudo et âge: cosmic dust (laura), 24 ans. Où as-tu trouvé le forum ?Personnage: PV des Ingherneils à la base, inventé maintenant j'imagine. As-tu un autre compte sur BP ? Philip, Rosemary, Euphemia, Camila et Scarlet (i need to stop). Présence: ça varie ces temps-ci mais autant que possible. Une remarque ? grand besoin de remettre Freyja sur pied après ma tentative ratée d'il y a quelques mois et je le sens très très bien. je vais avoir besoin de nouveaux liens donc hésitez pas.
Dernière édition par Freyja Mortensen le Sam 7 Avr - 12:57, édité 2 fois
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Re: maybe i can be good at this, pretending i am a person. (freyja)
i admit i wanted to be glorious but i never wanted to die. i sought the greatness of that heady, sunstreaked flight but oh, i did not think it would leave me so broken. ✩ (c) constantine + fayrell + sunrisesongs
« Et c’est quoi ça ? » La fillette montra le livre qui était posé sur la table basse, devant elles. Gina laissa échapper un rire, ramassant l’objet pour le prendre entre ses doigts et permettre à sa fille de voir. « C’est un livre. Tu sais, comme ce que je te lis le soir ? » La maison était calme, la plupart des Ingherneils étant dehors pour profiter de la chaleur de l’été ou s’amuser avec les dragons. Freyja, elle, préférait rester à l’intérieur avec sa mère, montrant du doigt tout ce qu’elle trouvait en demandant ce que c’était. La curiosité la dévorait et elle était encore trop jeune pour avoir de la retenue, agaçant parfois ses aînés avec ses questions persistantes mais faisant toujours rire sa mère. Thorun n’était pas comme elle, cependant. Thorun préférait aller courir dehors avec Sirrush et parfois, Freyja avait l’impression qu’ils ne l’aimaient pas parce qu’elle n’était pas comme eux. Mais elle était trop jeune, beaucoup trop jeune pour en être véritablement triste, se contentant de l’amour qu’elle leur portait de son côté. « Il raconte quoi comme histoire lui ? Il est gros, » constata-t-elle, avant de remettre son pouce dans sa bouche. On lui avait dit qu’elle était trop vieille à présent, à presque six ans, pour faire encore cela mais elle avait du mal à lâcher cette habitude. Sa mère soupira, ne cherchant visiblement pas à la réprimer pour une énième fois. « Ce n’est pas vraiment une histoire, » répondit-elle en passant les doigts sur les mots Atlas du ciel. « Mais il y a des images. Tu veux les voir ? » Freyja hocha la tête avec vigueur, secoua ses boucles qui se colorèrent d'un jaune plus soutenu que son blond naturel, trahissant sa joie et arrachant un nouveau sourire à sa mère. Ses émotions n'avaient jamais été dissimulées, depuis qu'elle était née, s'affichant aux yeux de tous dans la couleur que prenaient ses cheveux mais elle n'avait jamais connu rien d'autre, si bien qu'elle ne cherchait pas encore à se retenir. Gina ouvrit le livre, dévoilant une carte des constellations célestes. Les yeux de la fillette s’agrandir, bien qu’elle ne savait pas réellement ce qu’elle avait sous les yeux. Sa mère pointa une des formes dessinées entre les étoiles. « C’est une carte des étoiles. Tu sais, c’est ce qui brille dans le ciel quand il fait très très noir, la nuit. Et il y a des groupes d’étoiles qu’on appelle constellations et qui ont des noms. » Elle fit glisser son doigt, ses yeux parcourant les légendes sur les côtés. Elle s’arrêta sur une constellation, Freyja toujours pendue à ses lèvres. « Celle-ci s’appelle Orion. Comme ton tonton. » L’enfant écarquilla les yeux, enlevant enfin sa main de sa bouche. « Tonton est dans l’espace ? » Gina rit doucement. « Non. Mais ta grand-mère lui a donné le même nom que certaines étoiles. » La fillette fronça les sourcils, réalisant ce que cela voulait dire. « Moi aussi je m’appelle comme les étoiles ? » Gina secoua la tête. « Non, mais toi tu t'appelles Freyja, comme la déesse. C’est encore mieux. » Elle se repositionna pour mieux voir le livre, déçue de la réponse de sa mère, ses cheveux perdant un peu de leur éclat. Elle écrasa son index sur la page. « Et celle-là, elle s’appelle comment ? » « Celle-là c’est Persée, » répondit Gina en regardant la légende. « On pourra aller les voir si tu veux ce soir, quand le soleil sera couché. » Un sourire réapparu sur le visage de Freyja et elle hocha de nouveau la tête avec force. Sa mère sourit également, l’attirant contre elle pour lui montrer la suite du livre.
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Son cri avait déchiré l’air frais de Norvège et là où elle avait senti le froid auparavant il n’y avait plus que l’enfer. Des flammes, l’englobant en partie, traversant ses vêtements, allaient lécher la peau en dessous. A dix ans, elle n’avait pas eu le temps de connaître une douleur comparable et comprenant la mort depuis un bout de temps, elle cru que c’était cela, pour elle. Sa fin. La mort. Le feu l’avait dévoré et elle n’avait pas réellement senti ses genoux ni son corps entier percuter le sol. Elle était aveugle, ne voyant rien au-delà de la lumière pressée contre ses paupières. Elle mourrait et la dernière chose qu’elle avait vu était un dragon. Un dragon, parce qu’elle avait voulu être d’avantage comme son frère et sa sœur, d’avantage comme ses cousins, d’avantage comme une Ingherneils, d’avantage comme une Mortensen. Elle avait voulu s’intégrer, s’approcher des dragons et sentir qu’elle appartenait véritablement à sa famille, elle aussi. Mais elle avait eu tort. Elle n’était pas une guerrière et elle s’était approchée trop près. Elle eut l’impression de souffrir une éternité, de voir les flammes danser devant ses yeux pendant des heures mais elle ne sentit pas qu’on éteignait d’un sort le feu qui l’avait capturée à peine quelques secondes plus tard, ni les mains fortes qui la soulevèrent. Elle ne voyait rien, ses yeux à peine ouverts mais elle remarqua le changement de lumière lorsqu’elle passa à l’intérieur. Des cris l’assaillirent de toutes parts mais elle ne su réellement associer une voix à un nom. Elle ne distingua que peu de mots, de reproches, de colère et en-dessous de tout cela, des mots doux, prononcés aussi calmement que possible, alors qu’elle sentait la douleur se lever. Bientôt, elle pu cligner des paupières sans avoir l’impression de mourir à chaque battement et le visage de sa mère fut le premier qu’elle aperçu. Des larmes perlèrent au bord de ses yeux, même si elle n’avait plus mal, même si c’était fini. Elle la sentait encore, la douleur, même si elle n’était plus réelle, même si elle n’était plus qu’un souvenir, encore bien trop frais. Les bras fermes de sa mère vinrent l’enlacer et elle enfouit son visage dans son cou, laissant les larmes couler sur ses joues. « Pourquoi ne l’as-tu pas soignée sur place ? » entendit-elle son père tonner, derrière elle. « C’est bon, Gabriel, arrête. Je n’avais pas ma baguette mais de toute manière elle va bien maintenant. » Elle pu sentir l’exaspération dans le ton de son oncle et elle s’écarta enfin de sa mère, tournant la tête vers son bras gauche à découvert, là où les vêtements avaient brûlé et où le feu l’avait touché en premier. Sa mère avait réussi à guérir ses plaies au point de les faire passer pour des blessures de plusieurs années mais la peau de son épaule et d'une partie de son bras était toujours abîmée, ses doigts retraçant sans mal les crevasses créées par les flammes. Tournant la tête, elle vit le visage de sa sœur penché vers elle. Son visage, le même que le sien, trait pour trait. Son visage, qu’elle était habituée à voir en double. « T’as plus de cheveux, » fit remarquer Thorun et portant une main sur le côté de sa tête, Freyja constata qu’en effet, les flammes avaient emporté plusieurs mèches, ne la laissant qu’avec des cheveux presque ras à certains endroits. Ses pleurs redoublèrent, malgré le fait qu'elle ait simplement besoin de formuler l'envie de faire pousser ses cheveux pour que cela se produise.
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« Il me déteste. » Freyja grimaça, se souvenant de la dernière fois que Philip avait vu Sirrush et l’état dans lequel il s’était retrouvé. Elle aurait voulu lui dire que ce n’était pas vrai, que Sirrush ne le détestait pas réellement mais à vrai dire elle n’en était pas certaine. Son frère avait mal réagi à l’annonce de la grossesse de Thorun et ne s’était pas calmé depuis, refusant de parler à leur sœur. Il était évident que le choc dans la famille avait été phénoménal, son père étant le premier après Sirrush à très mal encaisser la nouvelle, décrétant que Thorun ne serait plus la bienvenue. Freyja n’avait pas réellement su comment réagir, à part en consolant sa sœur. Elle s’imaginait, elle, enceinte à dix-huit ans. Elle, avec un enfant en route, alors que ses études étaient loin d’être finies. Thorun était trop jeune, beaucoup trop jeune pour avoir un enfant. Mais cela ne voulait pas dire que c’était forcément une erreur, contrairement à ce que semblaient penser le reste des Mortensen. Elle n’avait pas voulu choisir de parti au départ mais ultimement, elle avait soutenu sa jumelle, puisqu’elle n’avait rien fait de mal, à ses yeux. Elle ne considérait pas que Philip soit en tort non plus mais ce n’était pas l’avis de son frère aîné, qui reportait toute la faute sur lui. Et à présent leurs parents ou du moins, leur père, leur fermait la porte, furieux, clamant qu’il ne voulait plus les voir. Ils ne voyaient pas que ce n’était pas si grave, au fond. Ils ne voyaient pas qu’un bébé ne serait qu’une source de bonheur et que Thorun pourrait finir ses études sans problème, s’ils s’en occupaient. Mais ils avaient préféré la colère et Freyja était contente que ce ne soit pas le cas des parents de Philip, qui l’élèveraient, au moins une partie de son enfance. « Il changera d’avis, Lip, » lui dit-elle, peinée devant devant l'expression abattue de son ami. « Quand le bébé sera né, il ne pourra pas en vouloir à qui ce soit. » Elle lui sourit et il le lui rendit, difficilement. « Peut-être. J’espère. » Elle hocha la tête, comme pour appuyer ses paroles. « Je te jure. Je le connais. » Elle ne voulait pas penser à ce qu’il se passerait si Sirrush ne changeait pas d’avis, si ses parents ne changeaient pas d’avis. Elle ne voulait pas imaginer cet enfant grandir en sachant que ses grands-parents et son oncle ne voulaient rien à voir à faire avec lui. Même si au fond, Thorun n’était pas seul. Elle avait Freyja. Elle avait Philip. Elle avait tout le reste des Ingherneils, Lyall déjà nommé parrain, Solveig se souciant sans cesse de sa santé, tous les Ingherneils excités à l'idée d'avoir un petit cousin ou une petite cousine. Elle était entourée et elle voulait croire que cela pourrait suffire. Il le faudrait, dans tous les cas.
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« Tu veux en parler ? » Freyja releva les yeux vers Angelo, assis à côté d’elle. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il lui tienne compagnie toute une soirée comme cela, à ce qu’il lui demande finalement si elle allait bien et pourquoi cela n’allait pas. Ils n’avaient jamais été que de simples connaissances et bientôt il était devenu le frère de son petit-ami. Mais jamais son ami. Jamais son confident. Pourtant, lui parler était simple et Freyja n’avait pas besoin de réfléchir pour laisser les mots passer ses lèvres, pour laisser enfin ses pensées prendre forme. Elle n’allait pas bien, non, même si cela aurait dû être le cas. On lui avait toujours dit que les premiers mois d’une relation étaient les meilleurs et elle l’avait cru. Pourtant sa relation avec Samuele en était à peine une et même s’ils s’étaient appréciés au départ, la flamme s’était éteinte bien rapidement. « Je sais pas, » dit-elle avec un soupir. « Il y a pas grand chose à dire. J’ai l’impression qu’il s’en fiche de moi. J’ai même pas l’impression d’être en couple avec lui. » Elle haussa les épaules, même si l’italien à ses côtés ne pouvait pas la voir. Elle était perdue, à vrai dire. Pourtant les choses auraient dû être plus simples dans son esprit. Elle n’était pas amoureuse. Samuele ne l’était clairement pas non plus. Mais elle avait tellement pensé qu’elle vivrait enfin les histoires d’amour dont on lui avait parlé qu’elle n’avait pas voulu renoncer, jusqu’à présent. Elle s'était dit qu'à dix-huit ans, il était peut-être temps pour elle de savoir ce que cela faisait, d'aimer, véritablement. Mais elle avait l'amère impression de s'être trompée. Et à présent, il faisait ouvertement du charme à d’autres filles, sous son nez et elle avait encore plus l’impression de ne pas exister à ses yeux. « Si Sam ne se rend pas compte de la chance qu'il a d'être avec toi, il est con. » Freyja baissa les yeux, se rendant compte de la proximité soudaine d’Angelo. Elle savait qu’il avait bu mais elle n’avait pas réalisé à quel point. Elle se souciait simplement de savoir s’il disait cela à cause de l’alcool ou s’il était sincère. « Peut-être que je devrais rompre, » souffla-t-elle en tournant son visage vers le sien. Elle n’était plus sure de rien, à présent. Plus sure d’avoir fait le bon choix en sortant avec Samuele, plus sure que ce soit une bonne idée de passer du temps dans ces conditions avec son frère, plus sure d'être vraiment rationnelle dans ce qu’elle faisait. « Alors, ça te dérangera pas si je fais ça. » Elle ne répondit pas. Elle le laissa poser ses lèvres sur les siennes, après que ses doigts aient cherché son visage, son cœur ratant plusieurs battements. Elle n’avait pas oublié, non, qu’il avait été celui à lui plaire, au départ. Son cœur non plus visiblement et c’est sans écouter sa raison qu’elle répondit à son baiser, sa main allant rejoindre la joue d’Angelo. Elle s’écarta, réalisant peu à peu ce qu’elle venait de faire, un sentiment de culpabilité l’envahissant aussi tôt. « C'est pas une bonne idée, » dit-elle finalement, laissant retomber sa main mais sans reculer d’avantage, les paupières toujours baissées. « Je sais. » Mais il ne s’écarta pas non plus. Alors elle avança de nouveau son visage vers le sien jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les siennes.
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« Bouge, Borghese, » dit-elle d’un ton sec, passant tout de même en donnant un coup d’épaule à Angelo qui bloquait la sortie du château. Il s’était passé plusieurs mois depuis leur dernière véritable conversation, depuis leur baiser mais elle ne lui avait toujours pas pardonné. Elle avait su ce qu’il avait dit sur elle, grâce à Samuele, qui s’était fait un plaisir de la larguer. Elle avait su qu’ils s’étaient mis d’accord pour la piéger, voir si elle était fidèle et elle était tombée dans le panneau, bien trop perdue pour réfléchir correctement. Angelo n’avait pas pensé un seul des mots qu’il lui avait dit et au fond, c’était ce qui la blessait le plus. Elle avait réellement pensé qu’il était d’avantage son ami que son ennemi, qu’il n’avait pas un mauvais fond mais elle était persuadée à présent qu’il était exactement pareil que son frère. Elle n’était pas quelqu’un qui détestait, habituellement. Elle n’avait pas d’ennemis, personne qu’elle ne s’était mis à dos. Mais sa haine pour les frères Borghese était bien réelle et elle la ressentait à chaque fois qu’elle posait les yeux sur eux, éprouvant le besoin de leur faire sentir. Elle avait été humiliée, s’était sentie insultée et ce n’était tout simplement pas quelque chose qu’elle pouvait pardonner, du moins pas aussi facilement. Elle sortit, accueillie par le froid de février, et traversa rapidement le parc pour rejoindre les grilles. Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre Pré-au-Lard, puis l’appartement que louait Thorun, où elle toqua à la porte. Sa sœur lui ouvrit avec un sourire, son ventre rond imposant entre elles lorsque Freyja se pencha pour l’enlacer. Elle était triste pour elle de savoir qu’elle avait dû quitter Poudlard pour la fin de sa grossesse et qu’elle n’avait pas eu d’autre choix que de vivre seul, leur père n’acceptant toujours pas la situation. « Je t’ai apporté des trucs, » dit-elle en entrant et en enlevant son manteau. Thorun alla s’asseoir laborieusement sur le canapé et Freyja la suivi, son sac à la main. « Fais voir. » Avec un sourire, elle plongea la main dans son sac et en ressorti deux livres, épais, qu’elle avait emprunté à la bibliothèque à son nom. Le regard noir que lui lança Thorun lui signifia qu’elle ne s’était pas trompée et qu’il avait été inutile de les emmener jusque là. « C’est ton programme, tu sais. » Thorun leva les yeux au ciel et Freja replongea la main dans son sac, encore une fois, sortant cette fois-ci un exemplaire de la Gazette. « Arrête de faire cette tête, j’y viens, » s’exclama Freyja devant l’air renfrogné de sa jumelle. Elle déposa le body pour bébé qu’elle avait acheté plus tôt dans la semaine sur les genoux de sa sœur, la laissant le récupérer entre ses mains. Elle sortit les chaussons et les quelques jouets sur lesquels elle avait craqué. « Je me suis dit que t’en aurais bientôt besoin, vu à quel point t’es énorme, » dit-elle finalement, un sourire aux lèvres. Les yeux de Thorun furent bientôt emplis de larmes et Freyja bougea pour aller la prendre dans ses bras, lui caressant les cheveux. « Pleure pas, Sol, » lui chuchota-t-elle, émue par l’émotion que montrait sa sœur. « Merci, » dit Thorun en se redressant, essuyant ses joues. « Je crois que Thea est contente aussi, elle arrête pas de donner des coups de pied, » ajouta-t-elle avec un sourire jusqu’aux oreilles. Freyja déposa ses doigts sur le ventre rebondi de sa sœur, comme elle l’avait fait tant de fois auparavant et sentit sa nièce frapper contre sa main avec énergie, lui arrachant un nouveau sourire. Elle déposa sa tête sur l’épaule de sa jumelle, convaincue qu’elle l’aimerait de tout son cœur.
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Thorun, Pourquoi n’es-tu pas rentrée ? Tout le monde s’inquiète. Dis-moi que tu vas bien, au moins. Jeg elsker deg,
Freyja
Elle donna la lettre au hibou et ouvrit la fenêtre pour le laisser s’envoler, priant pour qu’il trouve sa sœur. Elle n’était pas rentrée la veille, après être allée à Pré-au-Lard et Freyja commençait à sentir son cœur céder sous la peur, sous la panique. Elle voulait encore penser que Thorun allait bien, qu’elle avait simplement eu un contre-temps et qu’elle allait revenir au château rapidement. Elle referma le fenêtre, un nœud se formant dans son ventre et se pencha pour prendre son patronus sur ses genoux, le serrant contre elle et laissa son chat les rejoindre. « Elle va rentrer, hein ? » Kaelin frotta sa tête contre elle, laissant échapper des ronronnements, tandis que Brund se couchait sur le lit, collée à elle. « Oui. Je suis sûr qu’elle s’est perdue ou quelque chose dans le genre. » Elle savait, pourtant, que ce n’était pas l’explication la plus évidente, surtout en ce moment. Ce n’était pas ce à quoi leurs professeurs avaient pensé en premier en ne la voyant pas en cours, le matin même. Ce n’était pas ce que les élèves qui la connaissaient chuchotaient, en voyant Freyja. Mais elle ne voulait pas croire que Thorun fasse partie des personnes ayant disparues ces derniers mois. Tout simplement parce que c’était injuste, parce que cela n’avait aucun sens. Thorun ne méritait pas de disparaître, emportée par une menace inconnue et ne jamais refaire surface. Philip n’était pas revenu à la rentrée et elle avait peur que Thorun ne devienne elle aussi qu’un nom sur une liste qui se faisait longue à présent. Elle ne voulait pas y croire. Elle ne voulait pas croire que sa sœur, enceinte il y a un an à peine, faisant le deuil de son enfant avant même de pouvoir accoucher, puisse subir quoique ce soit de ce qu’impliquait ces disparations. Elle ne savait pas ce qu’il arrivait, aux personnes qui s’évanouissaient dans la nature. Personne ne le savait. Mais elle pouvait se douter que cela n’avait rien de bon. Elle pouvait se douter que ce n’était pas de simples disparitions, pas de simples coïncidences, pas à cette échelle.
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Où es-tu ? Les jours se font longs. Dis moi que tu vas bien. Dis moi que tu es quelque part, en sécurité. Même si tu as fugué, ce n’est pas grave. Mais réponds-moi, s’il te plaît. Tu me manques, Sol. Gå hjem. Jeg elsker deg,
Freyja
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Dis-moi où tu es et je viendrai te chercher. S'il te plaît, dis-moi que tu es en vie. S'il te plaît, réponds-moi. Jeg elsker deg,
Freyja
Toutes les lettres après celle-ci sont écrites dans sa langue natale, le norvégien.
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Je n’arrive plus à dormir. J’arrive à peine à vivre. Dis-moi où tu es. Dis-moi que tu es en vie. Réponds-moi, Thorun.
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« Tu vas échouer ton examen, Freyja. » « Je sais. » Elle ne regardait pas son professeur d’études des Runes dans les yeux, n’ayant pas même réagit lorsqu’il avait demandé à ce qu’elle reste après les cours pour discuter du T qu’elle avait obtenu au dernier devoir, se contentant de s’exécuter sans un mot. Elle ne se souciait que peu de ce qu’il pouvait lui dire, bien que sa matière ait toujours été l’une de ses préférées. Elle n’arrivait tout simplement pas à s’intéresser à ses cours, dernièrement et même si elle avait essayé de suivre, elle n’aurait probablement rien entendu. Son esprit était un brouillard constant, ses pensées n’avaient aucun sens, ses mots se faisaient trop rares. Il y avait longtemps qu’un sourire n’était plus apparu sur le bord de ses lèvres, sauf lorsqu’il était forcé, obligatoire. Elle n’avait pas envie de sourire. Elle n’avait pas envie de rire. Elle n’avait pas envie de s’intéresser à ses cours, parce que plus rien n’avait de sens. Plus rien n’importait. « Tu risques de ne pas passer d’année si tu continues ainsi jusqu’à la fin des cours. » « Pour être tout à fait honnête, professeur Shafiq, je m’en fiche. » Elle n’avait jamais pensé prononcer ces mots un jour. Elle avait toujours voulu faire plaisir à sa famille, ne pas les laisser s’inquiéter en obtenant des résultats corrects. Mais sa famille n’existait plus, sans Thorun. Le soleil avait cessé de briller, les étoiles s’étaient éteintes et la lune portait du noir. Un mois avait passé, sans Thorun, ou du moins, cela faisait un mois lorsqu’elle avait arrêté de compter. Un mois de trop, un mois qu’elle avait passé dans les ténèbres, incapable de respirer, incapable de trouver le sommeil, incapable de se sentir vivante. Sa moitié, une part de âme, son double, sa jumelle, sa sœur, sa Sol était introuvable. Introuvable. Introuvable. Introuvable. Tout comme sa raison. Tout comme son envie de vivre. Elle avait l’impression qu’on l’avait amputé, qu’on avait plongé une main dans sa poitrine pour en arracher son cœur, qu’on le piétinait de jour en jour, encore et encore, alors que la place de Thorun a la table des Poufsouffle demeurait, vide, vide, vide. Vide comme son être. Vide comme son âme. « Freyja... Tu sais que tu peux toujours aller voir la psychomage de l'école, si tu ne vas pas bien. Elle pourra peut-être t'aider. » Son ton avait été plus doux mais ses mots n’avaient toujours aucun intérêt. « D’accord. Merci, professeur. » Elle tourna les talons pour sortir, Kaelin derrière elle sous sa forme de loup, forme qu’il ne quittait plus. Oui, elle pouvait aller voir la psychomage. Oui, elle pouvait parler de ce qu’elle ressentait. Oui, elle pouvait recevoir des conseils. Mais cela ne ramènerait pas Thorun. Cela ne comblerait pas le trou béant dans sa poitrine.
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J'ai peur de commencer à croire que tu ne reviendras pas. S'il te plait dis moi que tu reviendras. Dis moi où tu es. Envoie moi un signe. Je ne peux pas te perdre, je crois que je n'y survivrai pas.
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Je t'en supplie sois vivante. Je t'en supplie, je t'en supplie, je t'en supplie. Je ne veux pas Je ne pourrais pas continuer sans toi.
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Je ne sais pas comment te retrouver. Aide moi à te retrouver. Je n'arrive pas J'ai arrêté de compter les jours depuis que tu es partie, je crois. J'ai l'impression que ça fait une éternité. J'ai l'impression que je suis morte le jour où tu es partie. J'ai peur que cela veuille dire que tu l'es, toi. Sirrush est Je suis Je t'en prie reviens. Je t'en prie ne sois pas morte.
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Je t’en supplie réponds-moi.
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Dis, tu te souviens quand on disait tout ressentir de l'autre quand on était petite? J'espère vraiment que ce n'était plus le cas, Mani. Je vais bien, ne t'en fais pas. Je... je n'arrive pas à dire tout ce que j'ai à te dire. J'ai compté tous les jours qui nous ont séparés. 48 de trop, et je t'en prie, ne m'en veux pas. Je n'aurais pas du aller à Pré-au-Lard, et je n'aurais pas du te faire souffrir comme ça. Tu me manques tellement. J'ai un trou béant parce que tu n'es pas là et
Il lui avait suffit de voir les mots en norvégien, de reconnaître l’écriture, de voir le mot Mani pour comprendre. Elle avait à peine réussi à lire le reste de la lettre, hâtivement, sa vue brouillée par ses larmes. Elle avait à peine remarqué que les derniers mots étaient effacés, illisibles. Elle ne se rappelait pas avoir demandé à ses jambes de la porter hors de son dortoir. Elle ne se rappelait pas leur avoir demandé de courir, ni d’avoir demandé à sa gorge de crier le nom de son frère, pour le trouver. Elle s’était retrouvée à parcourir les couloirs avec frénésie, la lettre serrée dans son poing, son cœur sur le point d’exploser. Et puis enfin, elle l’avait trouvé, dans la Grande Salle et elle s’était précipitée vers lui, ignorant les regards qu’elle attirait sur son passage. Elle avait cessé d’espérer recevoir une réponse à ses hiboux, elle avait cessé d’espérer que ces lettre ne reviendraient plus. Mais elle avait continué d’écrire, chaque jour depuis que Thorun avait été portée disparue, elle avait continué d’envoyer des messages dans l’attente que le hibou le trouve, mais il était devenu difficile, impossible de savoir lorsqu’elle aurait de ses nouvelles. Impossible de pouvoir affirmer qu’elle recevrait l’une de ses lettres. Impossible de pouvoir affirmer qu’elle était toujours en vie. C’était sans doute le pire, dans tout cela. Ne pas savoir si elle devait faire son deuil ou non. Ne pas savoir si elle allait passer le restant de son existence dans cet état, incapable de vivre, incapable de réussir à exister, sans sa jumelle. Elle était terrifiée à l’idée qu’elle ait pu mourir, dès le premier jour, que son corps soit en train de dépérir sans qu’on ne le trouve. Freyja avait eu l’impression de mourir chaque jour où elle ne revenait pas. Elle avait eu l’impression de ne plus être qu’un fantôme, que l’ombre d’elle-même, ne parvenant pas à exister si Thorun n’était pas là. Elles étaient nées à deux. Elle refusait l’idée qu’elles puissent mourir séparément. Elle laissa son corps s’écraser contre celui de Sirrush, laissa ses bras passer dans le dos de son frère jusqu’à ce qu’il fasse de même, le serrant aussi fort qu’elle le pouvait contre elle. Elle laissa ses sanglots éclater contre sa poitrine, envahie par le soulagement, envahie par la joie. « Hun er i live, » parvint-elle à souffler entre ses pleurs. Elle s’écarta un peu, lui tendant la lettre pour qu’il puisse la lire. Un autre hibou entra dans la Grande Salle, apportant une lettre à Sirrush cette fois-ci. Plus de mots de Thorun. Plus de mots pour dire qu’elle était là, quelque part, bien vivante, qu’elle allait bien, qu’elle avait été là tout ce temps.
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Dernière édition par Freyja Mortensen le Mar 10 Avr - 15:10, édité 7 fois
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Re: maybe i can be good at this, pretending i am a person. (freyja)
sometimes i remember the girl before and i hate her for all she couldn’t do and sometimes i love her like she wasn’t me but mostly i cry cause she was just a kid and didn’t deserve this. fuck you, god. you know she didn’t deserve it. ✩ (c) constantine + fayrell + sunrisesongs
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Dernière édition par Freyja Mortensen le Mar 10 Avr - 15:06, édité 4 fois
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Re: maybe i can be good at this, pretending i am a person. (freyja)
mais laura tu t'es trompée d'avatar iwilleditlateraligater
T'ES TROP BELLE AVEC COURTNEY JPP forever sad pour rosie tho mais it's okay parce que drama et feels enfin je retiens que tu veux casser thorun, mais bon je t'en veux pas on est des drama whore, faut se l'avouer #rememberthatonetime #mdr
j'ai hâte de dévorer le reste, et lesjhgjksflghj
REBIENVENUE À LA MAISON LAURA
Gayle Grayson
membre - high above, the greatest wonder
Répartition : 23/02/2018 Hiboux Envoyés : 92
Re: maybe i can be good at this, pretending i am a person. (freyja)