J'aime bien le soft. Ce qui est bref. Rapide. Tranchant.  Les présentations, ça n'a jamais été mon truc. Tout simplement parce que j'ai déjà un mal fou à retenir celles des autres. Celles des gens qui ne m'intéressent pas. Mais voilà, une présentation, il  parait que c'est une formalité. Comme le sexe dans une relation. C'est ce que tu fais toujours en premier. Quoique ça dépend. La partie de jambe en l'air ou le prénom d'abord ? Enfin. J'avais dit court, mais j'ai toujours tendance à m'écarter du sujet, histoire de raconter des détails qui me semblent importants. Parfois, on dit que je parle trop. C'est peut-être vrai. Sûrement. Soit. J'aime les anecdotes, les choses que je peux glisser dans une conversation. Non pas que j'aime faire mon intéressante, mais je pense que j'ai peur d'être oubliée. Ça arrive, parfois. Souvent. Et c'est là que je dois devenir un tantinet exaspérante. Ce doit être pour ça que je relève les défis, que je suis la première à dire oui à un pari. Ça permet de rester dans les esprits. Comme le jour où j'ai tentée de voler l'un des trophée de la vitrine à Poudlard. Quoique étant une sang-pur d'une famille plus ou moins renommée, c'est compliqué de ne pas être oubliée. Mais les seules choses que les individus ont tendance à retenir, c'est justement mon sang-pur et que le plus souvent, à cause du reste de ma famille j'imagine, je serai une fille supérieure qui se tiendrait de haut devant ceux inférieures à mon sang. Pensée totalement ridicule, j'en conviens. Mais il y a des gens qui sont stupides. Il faut de tout pour faire un monde. Malheureusement, le plus souvent, ce sont ces idiots là qui arrivent au pouvoir, quelque  soit leur tolérance. Ce sont les même personne qui se tiennent à trois pour en insulter une seule. Qui a quatre ans de moins qu'eux. Qu'importe ce que l'on dise à mon sujet, j'essaye de ne pas y penser, parce que si j'y pense, je sais que je chercherai à changer, sauf si c'est contraire aux valeurs que l'on m'a inculqué. Toujours est-il que je serai celle à côté du faible. Qu'importe son camp, j'en ai rien à faire, à dire vrai. Je n'apprécie juste pas la lâcheté des hommes. Certains diront que je suis un peu dans le genre blasée, narcissique. Non, je suis seulement attentive et je n'accorde juste pas d'intérêt aux personnes à qui j'estime ne pas devoir en accorder. C'est justement parce que la richesse de la conversation de la plupart des sang-pur était extrêmement étriquée que j'ai décidé de les ignorer superbement. Et de n'en faire qu'à ma tête. Si seulement cela ne les concernait qu'eux. Ce doit être pour cette raison que mon cercle d'amis est d'un nombre réduit. Qu'importe. Même si selon eux je devrais davantage me sociabiliser, je ne supporte pas la plupart des gens. Ils sont, à la limite, de bons copains, rien de plus. Rire avec eux ne me pose pas de problème, mais je ne leur confierai pas ma vie. Ni rien d'autre d'ailleurs. Ce ne seraient pas eux que j'irai sauvé en premiers dans un immeuble en feu. Horrible, n'est-ce pas ? Néanmoins, ce sont avec mes plus proches amis que je partage réellement quelque chose. Et les bêtises. Souvent les bêtises. A dire vrai, pour eux, je serai prête à n'importe quoi. Vraiment. A un tel point que si j'ai l'impression que l'un d'eux s'éloignent, je deviens beaucoup plus possessive disons, qu'en temps normal. Une exagération de ma peur d'être seule, très certainement.  Enfin, s'il n'y avait que cela pour les déranger. Je préfère agir par moi-même, même si cela inclut que je fasse des erreurs. Je n'aime pas que l'on me protège, que l'on me couve en me cachant les atrocités. Je ne suis plus une gamine ignorante du monde extérieure. Répétez ça à ma soeur surtout. Vraiment. Faut qu'elle en prenne conscience. Cependant, il ne faut pas croire. Je pense qu'il n'y a vraiment qu'avec elle que je me laisse aller avec mon tempérament. Vous savez, la partie un peu colérique qui ne ferait pas bon sur un dossier, le genre de chose que l'on préfère omettre. Ceci est ma règle d'or, ne jamais céder à ma colère. Jamais. Qu'importe ce que j'entends, qu'importe les agissements des autres. Jamais. Parce que je sais, j'en ai déjà eu une mauvaise expérience, que si j'y ai recours, la violence devient l'une des seules capacités que je garde en mémoire. La violence des mots et des gestes. Mais préférons partir sur une note un peu plus douce, celle peut-être qui concerne mon humour, celui que je déverse quand l'atmosphère est trop lourde. Ou peut-être ma puérilité. Celle qui me laisse m'extasier de tout. Mais seulement que de rares personnes. Uniquement. Je ne tiens pas à ce que les autres connaissent cette attitude et en tire des conclusions trop hâtives. Et que les rumeurs surgissent. Un peu comme moi lorsque j'apprends qu'il est arrivé quelque chose à mes parents, mes amis, ou même ma soeur. Ma première réponse est l'impulsivité. Je ne réfléchis pas. J'agis. Malgré tout, malgré mon comportement envers mes amis, la présence immédiate que j'ai auprès d'eux dès qu'il y a un souci, en ce qui me concerne, je garde toujours ce sourire sur le visage. Figé. Crispé parfois. Mais toujours le sourire. Mes problèmes, je n'en parle pas. Je n'y pense pas. Ou tout du moins, c'est une chose que je ne préfère pas faire. J'ai eu une note mauvaise ? Un sourire, alors que le parchemin est réduit à l'état de boulette dans ma main. Une insulte ? Un sourire, les remises en question, c'est plus tard, quand je serai seule. Je pense que d'une certaine manière, je suis hypocrite. Que tout n'est que façade. Que je garde une certaine distance avec tout le monde sans réussir à vraiment les approcher.
Oui, oui, je suis un paradoxe.
Pourtant, ma baguette reste inexplicable aux yeux de ma mère. Bois de noisetier et crin de licorne ? Entre mes mains ? Quel fou me laisserait avec une telle chose ? Bah, le vendeur de baguette apparemment. Un contrôle parfait de mes émotions, c'est ce que je dois avoir. Ou la baguette réagira d'elle-même. Impitoyable.

Vous voyez ? J'ai encore trop parlé.

Dans cette partie,  vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.