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The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
Bonnie Boston
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Bonnie Boston
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Message The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Bonnie Boston, Lun 23 Juil - 6:56 (#)
« Tu t’en sors Bonnie ? » lui demanda Harold Schawrzy qui était assis à côté d’elle dans la salle de garde.

La blonde soupire et tourne rageusement un des parchemins du dossier qu’elle tient entre les mains. Dix minutes qu’elle cherchait une putain d’information dans ce dossier à la con. Dix minutes qu’elle ne la trouvait pas ! Si elle avait eu une urgence sur ce patient, son patient aurait été mort !

« Non… c’est qui qui a modifié ce dossier, bordel ? » s’énerve-t-elle. « Impossible de trouver la dernière potion qu’on lui a administré. »
« Attends, laisse-moi regarder… »

Elle fit glisser le dossier sur la table et décida de se lever pour prendre une tasse de café. Irritée, elle maugréa intérieurement. C’était pas possible d’avoir des collègues aussi bordélique. Les dossiers des patients devaient suivre une procédure bien définie pourtant. Ca n’était pas si compliqué que ça de la suivre enfin ! Elle manque de se brûler avec le café qu’elle renverse dans sa tasse, repose la cafetière qui se remplit magiquement et se tourne vers l’homme avec qui elle bosse depuis maintenant quelques temps.

« Alors, t’as trouvé ? » lui demanda-t-elle, grognon.

Elle voyait le plie entre les yeux d’Harold et se dit qu’il avait tout autant de mal à trouver qu’elle.

« Je ne vois rien non plus… J’en viens à me demander… » commença-t-il.
« Si l’imbécile incompétent qui a touché à ce dossier l’a vraiment inscrit. Je sais, j’en suis arrivée à la même conclusion que toi. »

Harold relève la tête et lui sourit, navré. Bonnie lève les yeux au ciel avant de finalement déposer une tasse de café devant l’homme.

« Bon, bah, il n’y a plus qu’à demander au patient et en plus de cela aller harceler le médico qui s’occupait de lui. J’ai que ça à faire évidemment… » ragea-t-elle.

Elle savait déjà que si elle y allait dans cet état, énervée comme elle l’était, elle allait décapiter le médicomage qui avait oublié ce détail important.

Respire, Bonnie. s’intima-t-elle pour essayer de se calmer.

Elle ne voulait pas se mettre à dos un de ses collègues mais ce manque d’informations pouvait être excessivement grave, faire perdre du temps, voir conduire à la mort du patient. Habituée à une rigidité des protocoles à cause de l’armée, Bonnie ne comprenait pas comment c’était possible de ne pas noter une information aussi importante et de manquer d’autant de rigueurs.

« Tu veux que je m’en occupe peut être ? » lui demande gentiment Harold.
« Tu es sûr ? »
« Si ça peut éviter que tu ne tues quelqu’un… Moi je vais voir celui qui s’est chargé du dossier jusqu’à toi, toi, tu vas voir le patient. On sera plus rapide à deux. »

Il marquait un point et Bonnie se dit que la répartition des tâches qu’il voulait instaurer n’était pas plus mal que ça, peut-être même très raisonnable. Elle aurait toujours plus de patience avec le patient qu’avec le collègue qui avait mal fait son travail.

« D’accord, je finis mon café et je vais voir ça. »

Harold, lui, s’était déjà levé et ramassait sa tasse. Bonnie tenta de boire son café mais se rendit compte qu’il était tout bonnement dégueulasse et que, même si elle ne prenait pas de sucre d’habitude, elle allait être obligée d’en mettre… Voir de réparer la cafetière. Soupirant, agacée, elle posa sa tasse de café et tourna le dos à Harold qui était déjà sorti pour mener à bien sa mission. Démontant la cafetière, elle essaya de voir ce qui ne fonctionnait pas. Peut-être un défaut dans le sortilège qui avait été jeté sur cette drôle de cafetière bien sorcière comme il fallait ? Ou alors un défaut de la machine elle-même ? Ca arrivait bien aussi chez les sorciers après tout. Elle tritura pendant dix bonnes minutes l’appareil et finit par trouver ce qui n’allait pas. Remettant de l’eau et redémarrant l’appareil, elle vida sa tasse de café pour la mettre sous l’endroit où le liquide noir et précieux, qui mettait souvent les gens de bonne humeur quand ils manquaient de sommeil ou devaient se réveiller, quand son regard fut attiré par une autre présence dans la pièce. Pensant d’abord qu’il s’agissait d’Harold qui avait oublié le dossier, elle n’y fit pas attention. Regardant finalement sa tasse se remplir, elle laissa qui elle pensait être son collègue sortir sans le regarder. Puis, elle se retourna et s'apprêta à boire son café quand son regard fut attiré par deux feuilles volantes sur la table. Fronçant les sourcils, Bonnie se rapprocha pour constater que c'était deux feuilles du dossier. Persuadée qu'Harold avait oublié les deux feuilles, elle les ramassa et sortit de la pièce pour essayer de le rattraper.

Harold n'était nulle part dans le couloir désert. Elle eut à peine le temps de remarquer un patient tourner dans le couloir et dans son sillage un dossier de la même couleur que celui qui se trouvait quelques instants auparavant sur la table.

Réalisant alors que ce patient en question venait de prendre le dossier sur la table et dans sa précipitation, avait laissé les deux feuilles volantes, Bonnie sentit une colère noire la saisir.

« Hey ! » s’écria-t-elle avant de se précipiter vers la sortie de la salle de garde.

Sortant à grande enjambées, elle arriva dans le couloir et se mit à courir droit sur l’homme qu’elle reconnaissait comme étant Ludovic Descremps. Arrivant à sa hauteur, elle lui saisit le bras et constata qu’il avait bel et bien le dossier entre ses doigts. Furieuse, Bonnie s’exclama :

« Mais enfin, ça ne vous appartient pas ça ! »

Elle connaissait bien les antécédents de Ludovic de kleptomanie. A vrai dire, ça avait été un grand sujet de conversations depuis son arrivée ici. Le personnel en psychomagie avait du fil à retordre avec lui. Bonnie faisait toujours attention à ne rien laisser trainer pour sa part mais si elle ne pouvait même plus laisser le dossier sur la table de garde où les patients n’étaient pas censés venir ! Que faisait-il ici d’ailleurs ? Il n’était pas du tout dans le bon service.

« Rendez-moi ça tout de suite ! Et vous n’avez rien à faire ici Monsieur Descremps. » lui dit-elle d’une voix ferme, résolue, agacée et irritée.
Ludovic Descremps
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Ludovic Descremps
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Ludovic Descremps, Mar 24 Juil - 15:04 (#)


► Février 1984 | Ste Mangouste
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Une main sur le battant, l'autre occupée à faire très doucement pivoter la poignée, Ludovic ferma les yeux à l'instant où il déverrouillait la porte du bureau. Alors que le loquet venait juste de rentrer dans un déclic à peine audible, le sorcier suspendit son geste, jetant un coup d'oeil autour de lui pour s'assurer qu'il était bel et bien seul. Il y avait un petit moment déjà qu'il guettait dans l'ombre une occasion pareille, mais la lumière visible à travers la fenêtre lui avait bien fait comprendre que le sujet de ses convoitises était pour l'instant occupé. Deux bonnes heures, c'était probablement le temps qu'il avait passé assit dans un petit coin d'ombre, encombré par la robe de médicomage verte qu'il avait emprunté. Après plus de quarante ans dans le monde sorcier, il ne comprenait toujours pas l'attrait qu'avaient les gens pour les robes. C'était tellement lourd et inconfortable, impossible de courir avec ces choses sans que le tissu ne se prenne dans vos jambes et vous fasse trébucher. S'il avait eut à porter des robes, il y aurait sans doute eut bien des occasions au cour desquelles il n'aurait plus fait partie de ce monde. Enfin, quand il le fallait... Néanmoins, il était assez fier de sa petite trouvaille. Bien que urticante et trop petite, comme d'habitude, la robe, sans doute un uniforme de rechange dans le cadre d'incidents avec des sortilèges de vomissure intensive, était sans doute l'une de ses plus belles acquisition entre ces murs. Un petit accessoire fort pratique qui lui permettait d'aller pratiquement n'importe où et même, parfois, de s'offrir une petite sieste réparatrice dans une salle d'examen à heure de pointe. Elle leurrait parfois jusqu'aux médicomages eux-même, souvent trop occupés à assurer la survie de leurs patients pour songer à faire de la reconnaissance faciale. En quelques mots comme en mille, pour une fois, l'habit faisait le moine et il n'aurait jamais cru possible de pouvoir autant passer pour un apôtre.

Le couloir était désert, Ludovic poussa la porte. Il avait vu un homme sortir et peu de mouvement à travers la fenêtre, il estimait qu'il devait être seul et que, désormais, l'espace devait être dégagé. Pourtant, à l'instant même où son oreille passa devant l'ouverture, un bruit répétitif de machine à café démontée lui signala son erreur. Et zut. L'échevelé coula un regard dans la pièce, sachant que son temps était compté et que, s'il s'amusait à rester trop longtemps devant l'entrée sans rien faire, n'importe qui aurait pu surgir dans le couloir et le voir. Pour le coup, il n'y aurait pas eut plus suspect que lui et il aurait sans doute pu dire à dieu à son laisser-passé gratuit pour dossiers et caféine. Il y avait une femme dans le bureau et elle paraissait seul. Ne se laissant pas avoir deux fois, le français prit tout de même la peine de scruter les environs pour s'assurer que c'était bien le cas. Ce faisant, il se faufila dans la pièce, refermant derrière lui avec autant de discrétion qu'il en avait mis pour entrer. Bien, au moins voilà qui était fait.

Prenant soin de ne pas respirer trop fort et de se faire aussi discret que possible, l'échevelé jeta un nouveau coup d'oeil au grand meuble des dossiers qui reposait dans un coin de la pièce. En général, il n'y avait pas grand chose à l'intérieur, seulement quelques affaires en cours ou même les informations des patients décédés récemment. On y trouvait aussi plusieurs sandwichs et cela, c'était déjà plus important. Toute fois, il connaissait bien ce meuble, ses tiroirs grinçaient, faisait un boucan de tous les diables lors qu'on les ouvrait, il ne pouvait pas vraiment prendre le risque. Le temps de faire bailler les tiroirs et d'observer les noms sur les pochettes et l'autre aurait eut quinze fois le temps de lui demander ce qu'il faisait là. Aussi fit-il plutôt un pas en avant, profitant de ses semelles molles pour faire cela sans bruit en épiant les faits et gestes de la sorcière. Ce qu'elle faisait, à vrai dire, l'intéressait beaucoup. Il sentait déjà la bonne odeur du café se répandre dans la pièce alors que les gargouillis familiers de la machine suffisait à ce que ses pupilles se dilates légèrement. Mieux valait abandonner l'idée. A moins qu'il n'ait sut se rendre transparent ou intangible, il aurait été bien incapable de subtiliser une boisson chaude. Tant pis, ce serait une autre fois.

Ludovic baissa la tête en réflexe, faisant mine de s'intéresser au dossier sur la table alors que la jeune femme venait de tourner la tête. Compter sur la robe verte, cela l'avait déjà sauvé. Malgré sa tension qui venait de monter d'un cran, il s'appliqua à lire les quelques lignes d'entête qui se présentaient devant lui. Avec le temps, il avait appris que cela valait toujours mieux que de faire semblant. Le français compta cinq secondes avant de s'autoriser à lever les yeux par dessous ses sourcils pour voir où la sorcière en était. Elle ne faisait toujours pas attention, tant mieux, elle avait dut le prendre pour un collègue. Reportant son attention sur le dossier, Ludovic continua à feuilleter les pages en silence, sa vigilance soudain interpelée par une petite liste de médicaments dont il ne connaissait pas le nom. Tiens dont... il ramassa la page en question, la pliant soigneusement et aussi silencieusement que possible pour la glisser sous sa chemise de nuit, oubliant une seconde qu'il avait l'épais tissu de la robe par dessus. Bloqué dans son entreprise, le brun remit la page dans le dossier, le fermant rapidement avant de l'emporter dans la foulée. Il était déjà resté trop longtemps et, pour un expert en caféine, il savait que la cafetière aurait bientôt fini son affaire. Misant sur la vitesse plus que sur la discrétion, Ludovic rouvrit la porte et referma la porte derrière lui avec sans doute trop peu de discrétion, ses pas pourtant silencieux. Après tout, elle l'avait déjà aperçu, c'était de faire une sortie trop discrète qui aurait sans doute été suspect.

De retour dans le couloir, le dossier sous le bras comme un parfait médicomage, Ludovic s'efforça à trouver le rythme juste entre la marche et la course. Il fallait paraitre dégagé pour que d'autres ne viennent pas l'arrêter et en même temps faire en sorte de mettre le plus de distance possible entre lui et la jeune femme. Il avait l'habitude. Plusieurs fois déjà des médicomages, secrétaires et visiteurs avaient faillit le coincer, mais il avait toujours veillé à disparaitre trop vite au détour d'une porte ou d'un couloir pour qu'ils parviennent à lui mettre la main dessus. Cette fois cependant, le couloir était un peu plus long, plutôt sombre même, mais dégagé, trop dégagé. Car, à peine la sorcière au café fut-elle sortie à son tour du bureau qu'elle eut vite fait de le repérer l'interpelant aussitôt pour le faire s'arrêter. Zut, zut, zut. Ludovic ne lui accorda aucun semblant d'attention, continuant à marcher de façon dégagée en forçant encore un peu l'allure. il connaissait les lieux, dans moins d'une vingtaine de pas il serait retourné dans la salle d'attente du service, un endroit bien trop peuplé pour que des médicomages consciencieux s'y autorisent un scandale. Il aurait alors pu se faire passer pour un vrai guérisseur, prendre à partie quelques patients et profiter d'une bonne occasion pour détaler à toutes jambes dans les toilettes ou il ne savait quoi d'autre. Cela pouvait le faire, il avait l'habitude. Encore dix pas, cinq, quatre, trois...

Raté. La poigne de la jeune femme lui saisit le bras, le faisant s'arrêter aussitôt et le tirant déjà pour le faire se retourner. Cela sentait mauvais. Levant les yeux à ses sourcils une seconde, Ludovic profita du demi-tour pour cogiter en vitesse. Raté pour la tentative de bluff avec les patients, mais il pouvait encore faire croire qu'il se prenait vraiment pour un médicomage ou alors inventer qu'il cherchait ces fameuses toilettes. Dans tous les cas, malheureusement, face à ce genre de situation, pas d'autre solution.

Ce fut avec un sourire innocent et un petit air intrigué que Ludovic tourna la tête, pivotant pour faire face à la jeune femme comme s'il ne l'avait pas entendu. Il l'observa une seconde, essayant de se rappeler son visage dans une des listes du personnel qu'il avait lu. Au moins pour avoir son nom. Peine perdue. Faisant malgré tout mine de la reconnaitre, il lui adressa un sourire plus grand, dégageant sa main pour la lui présenter comme n'importe quel médicomage bien élevé.

— Oh bonjour ! fit-il. Je ne vous avais pas vu ! Bonnie... c'est ça ? demanda-t-il en plissant les yeux, scrutant les siens, après un instant de flottement.Si on m'avait dit que je vous trouverais là ! Qu'est-ce que vous devenez depuis la dernière fois ?
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Dernière édition par Ludovic Descremps le Sam 11 Aoû - 22:40, édité 1 fois
Bonnie Boston
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Bonnie Boston, Lun 6 Aoû - 19:00 (#)
Mais enfin, on croirait rêver ! s’exclama-t-elle intérieurement particulièrement agacée, voire énervée de s’être fait avoir pas un patient de la sorte. Parce qu’il en fallait du culot pour voler un dossier sous son nez… et pire encore, que faisait-il avec une robe de médicomage ?! Evidemment que Bonnie avait pensé qu’il s’agissait de son collègue, jamais de la vie elle n’aurait pensé à ce qu’un patient vole un vêtement. Qui était d’ailleurs la tête de mule qui avait laissé trainer sa robe ? C’était incroyable quand même ! Et Ludovic fit comme si de rien n’était. Sourire innocent sur les lèvres, parfaitement à l’aise dans cette robe volée, Bonnie se dit qu’il aurait pu berner un des internes qui se trouvait ici. C’était affolant de voir à quel point l’homme était plein de ressources. Affolant et rageant car Bonnie Boston avait envie de lui donner une gifle pour le réveiller celui-là.

« Oh bonjour ! Je ne vous avais pas vu ! Bonnie... c'est ça ? Si on m'avait dit que je vous trouverais là ! Qu'est-ce que vous devenez depuis la dernière fois ? »

Mais il se fichait de sa gueule celui-là ou bien ?

Respire, Bonnie. C’est un patient.

En réalité, le fait qu’il soit patient n’excusait nullement ce comportement. Autant la kleptomanie était excusable dans son cas, autant Ludovic Descremps ne souffrait pas de skyzophrénie et ça elle le savait bien étant donné qu’elle l’avait elle-même pris en charge en urgence à Sainte Mangouste quand on l’avait retrouvé dans un sale état. Elle n’avait bien évidemment pas suivi tout son parcours mais elle avait été la première à au moins essayer de lui sauver la vie en constatant sa déshydratation et ses problèmes de carences. Elle en avait aussi entendu parler dans le service et elle savait que ce patient n’était pas réellement dangereux, ou tout du moins, il ne l’était plus, mais qu’il fallait absolument le surveiller.

De toute évidence, quelqu’un n’était pas fouttu de faire son boulot en zone psychiatrique et c’était elle qui récoltait tout ça.

Génial.
Elle n’avait que ça à faire.

« Oh arrêtez de me prendre pour un Scrout à Pétard idiot, Mr. Descremps. » lui répondit-elle, pas spécialement contente qu’il la prenne pour une imbécile.

Elle relâcha le bras de l’homme, qu’elle tenait toujours. Cependant, elle était parfaitement disposée et entrainée grâce à ses dix années de service militaire aux États-Unis, sans parler de ses 17 premières années de sa vie passées à l’orphelinat, à le maitriser si jamais il tentait de s’échapper ou quelque chose de stupide. Elle considérait cependant que l’homme n’était pas une menace et qu’elle pouvait donc le traiter comme tout le monde… ce qu’il ne méritait probablement à cause de la mauvaise foi dont il faisait preuve. Alors comme une personne normale, elle décida qu’il fallait copieusement l’engueuler.

« Je vous répète de me rendre immédiatement ce dossier que vous venez de voler. Vous n’avez aucun droit de posséder ce dossier. Ce sont des informations confidentielles. Mais vous vous croyez où à rentrer dans les pièces et voler des choses comme ça ! »

Elle est complètement dépitée, Bonnie. Dépitée parce qu’elle n’avait pas que ça à faire de gérer ce patient alors qu’il y en avait un autre qui était probablement dans un état critique si elle ne faisait rien. Dépitée parce que le collègue qui s’était occupé de ce patient en question n’avait pas suivi le protocole. Dépitée parce que personne ne semblait compétent, même pour éloigner les patients comme Ludovic Descremps et les garder dans leur aile d’influence.

Va falloir qu’on ferme toutes les portes de tout l’établissement à ce rythme même quand on est dedans ! s’emporta-t-elle intérieurement.

« Je peux savoir où est-ce que vous avez eu cette robe de médicomage ? Mais vraiment vous n’êtes pas croyable ! » s’exclama-t-elle avant de lever les yeux au ciel.

Puis, elle reposa son regard sur l’homme et sentit qu’elle se calmait naturellement, sa colère redescendant, comme d’habitude, aussi rapidement qu’elle était arrivée. L’américaine quinquagénaire se dit que l’engueuler ne servirait à rien. A la place, elle choisit une autre solution et manière de faire. Plus conciliante, elle finit par lui dire :

« Vous savez que si vous prenez ce dossier et que vous n’en faites rien, vous risquez de mettre en danger la vie de cette personne ? C’est très grave ce que vous faîtes là. »

Parce que c’était vrai. Ludovic ne se rendait pas compte à quel point c’était particulièrement grave ce qu’il faisait. Et si elle administrait un médicament dont le patient avait déjà mal réagit auparavant alors qu’elle n’avait aucune idée d’où se trouvait son dossier médical mais qu’avec l’urgence de la situation ne lui laissait pas le choix ? Bonnie Boston était habituée aux situations d’urgences. Elle avait été sur le terrain pendant des années, elle savait ce que cela faisait de n’avoir rien comme matériel médical pour sauver la vie de son patient qui pouvait mourir à tous moments. Elle ne tenait pas à réitérer l’expérience à Sainte-Mangouste parce qu’un imbécile lui avait volé le dossier médical du patient dont la vie était en danger.

« Vous pourriez me faire virer de mon travail pour ça Mr. Descremps. Alors je vous prie de me rendre ce dossier… » Elle marque une pause avant de finalement soupirer et proposer « Et je vous offre une tasse de café. Je viens de réparer la machine à café comme vous avez pu vous en rendre compte quand vous êtes rentré dans la pièce. »

Au moins, si elle ne pouvait pas l’engueuler, elle pouvait le surveiller suffisamment longtemps pour qu’il ne fasse pas n’importe quoi et trouverait le moyen de lui donner autre chose à prendre au lieu d’un dossier qui ne lui appartenait pas.
Ludovic Descremps
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Ludovic Descremps
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Ludovic Descremps, Ven 17 Aoû - 22:15 (#)


► Février 1984 | Ste Mangouste
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Tout à fait stoïque, peut-être même davantage qu'un britannique, Ludovic prit soin d'afficher un air tout à fait surpris en entendant les premières réprimandes de la médicomages, du genre de ceux que peuvent adopter de parfaits gentlemen face à un langage aussi grossier. Il ne comprenait pas, il avait pourtant fait preuve de la plus haute courtoisie en matière de rencontres inter-collègues, pourtant la sorcière ne se démontait pas non plus, totalement furieuse, et un petit quelque chose dans son regard haineux laissait facilement entendre que ce grain de colère n'était que le début d'une grosse tempête. Il y aurait sans doute eut là de quoi désarmer un être plus sensible qu'un collecteur d'impôts, mais l'échevelé n'en avait cure. Il connaissait bien les femmes en colère et ne comptait plus le nombre de coups et blessures qu'il avait reçu à cause d'elles. Aussi se convainquit-il tout à fait d'être dans son bon droit, adoptant parfaitement l'attitude d'un médicomage coupé dans son élan de sociabilité.

Il en aurait sans doute fallut davantage pour persuader la médicomage qui lui faisait face. Elle n'était pas dupe, loin de là, continuant plutôt de l'incendier en lui intimant de rendre le dossier. Ludovic ouvrit la bouche, tentant de riposter alors qu'il serrait un peu plus les précieux documents contre lui, il n'eut cependant pas l'occasion de prononcer la moindre syllabe que la jeune femme enchainait encore, lui demandant où il avait trouvé sa robe cette fois. Encore une fois, le français efflanqué ouvrit la bouche, ayant cette fois le temps de prendre une bonne inspiration, songeant à tout nier en bloque en affirmant que ce costume était à lui, avant que la sorcière enragée ne le coupe, lui faisant aussitôt refermer son clapet tout en levant les yeux au ciel. Elle n'allait pas lui laisser l'occasion de parler hein ? Tachant malgré tout de ne pas perdre le fil de l'engueulade et se préparant tout entier à saisir la prochaine occasion, le maigrichon ne se démonta pas, attendant la première pause venue pour une nouvelle tentative de justifications.

— Justement je... commença-t-il, espérant ajouter qu'il souhaitait bien faire quelque chose de ce dossier et peut-être soigner le patient en question comme tout bon médicomage digne de ce nom, avant de se retrouver à nouveau la bouche ouverte et la parole reprise par la jeune femme qui ne semblait jamais avoir besoin de reprendre son souffle ou de manquer de salive.

Prenant son mal en patience, avec cependant un léger agacement trahis par son sourcil, Ludovic croisa les mains dans son dos, par dessus le dossier, fixant ensuite la britannique en la laissant parler sans l'écouter, tâchant, dans l'intervalle, de bien lui faire comprendre qu'en bon employé patient de Ste Mangouste, il attendait que sa crise passe pour qu'il puisse en placer une. Il aller y arriver à longue, les femmes ça ne parlait pas indéfiniment non plus. Quoique... De toute façon, il avait le temps, sans doute davantage que la sorcière qu'il soupçonnait fortement de voir tenter des manières plus fortes pour lui reprendre son dossier. Il courrait vite, cela non plus n'était pas un problème, mais s'il avait eut l'occasion d'enchainer quelques bobards, peut-être parviendrait-il à éviter la situation et les quelques dommages collatéraux que cela impliquait toujours pour sa personne.

Néanmoins, il n'eut pas non plus le temps d'attendre. Son attention captée par une proposition tout à fait inattendue de la jeune femme qui fit aussitôt perdre sa fausse bonhomie à l'échevelé pour une attitude plus sérieuse, son sourcil autonome s'arquant de façon bien plus rapace et avide alors qu'elle prononçait le mot magique.

— Trois tasses de café,
rétorqua-t-il.

Il aurait peut-être dut demander plus ou bien rester dans son idée de simuler le parfait médicomage un peu niais comme il en croisait tant dans les couloirs, mais les mots étaient sortis tous seuls. On ne plaisantait pas avec le café, surtout lorsqu'il était offert gratuitement. Une opportunité pareille ne devait pas être laissée passée, quand bien même la survie en dépendait. Le regard de Ludovic, jusqu'ici légèrement vide et parfaitement innocent, s'était fait beaucoup plus direct et perçant, comme un joueur de poker tentant de percer à jour le bluff de l'adversaire. Elle aurait beau se raviser ou tenter de négocier le fait qu'il lui rende le dossier en premier, il n'allait sûrement pas se laisser faire.
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Bonnie Boston
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Bonnie Boston
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Bonnie Boston, Mar 4 Sep - 13:44 (#)
Elle se rappelait d’elle-même plus jeune. Seize, dix-sept, dix-huit ans ? Non, à vrai dire, ça avait commencé bien plus jeune que ça. Probablement dès qu’elle avait compris à l’orphelinat qu’elle ne pourrait pas s’en sortir tant qu’elle n’aurait pas appris elle aussi à voler pour survivre. Étonnamment, elle se rappelait exactement du premier objet qu’elle avait volé à quelqu’un : c’était un tout petit ours en peluche, tout blanc, tout beau. L’enfant à qui elle l’avait volé avait à vrai dire, été particulièrement odieux avec elle. Alors, la petite Bonnie Boston probablement âgée de sept/huit ans avait décidé que ça ne se faisait pas et que puis ce que c’était comme ça, elle allait lui voler sa peluche. Puis, les objets avaient été diverses et variés : un pain dans la cuisine, un trousseau de clef, un portefeuille d’un passant dans la rue, une moto, un blouson en cuir. Ça avait augmenté en taille, en volume et en préciosité mais ça avait toujours un but précis : voler pour survivre.

Voler une moto parce qu’elle en avait besoin, un été, pour aller travailler.
Voler un portefeuille parce qu’elle avait manqué le déjeuner et qu’on refusait de la servir, elle qui avait encore fugué.
Voler un blouson en cuir parce qu’elle avait froid et que, du haut de ces dix-sept and, influencée par un amour de jeunesse, elle avait décidé que le monde entier lui devait bien ça.

Mais tout ce qui avait poussé Bonnie Boston à voler dans sa vie avait une motivation propre. Peut-être même était-ce pire vu qu’elle en avait eu toujours parfaitement conscience et cherchait à le justifier. Elle n’utilisait jamais cette capacité pour faire du mal aux gens, tout du moins, si un vol n’était pas capable en lui-même de faire du mal aux gens. Mais ce qui, en revanche, poussait Ludovic Descremps à voler avait un tout autre fondement. Lui n’avait pas forcément conscience de ce qu’il faisait et des implications de son acte. Voler une blouse de médicomage pourquoi pas mais un dossier ? C’était hautement plus grave. C’était des informations personnelles, qui pouvaient possiblement sauver la vie d’une personne. Et Bonnie Boston ne pouvait certainement pas laisser passer cela, quand bien même Ludovic Descremps était malade.

C’était donc avec toute sa véhémence à elle qu’elle lui criait, s’énervant, dessus. S’effarant au fur et à mesure qu’elle parlait mais la pression retombant, comme ça son habitude, aussi rapidement qu’elle fut montée. Bonnie ne trouvait aucun intérêt à continuer de l’engueuler : l’homme n’en avait apparemment rien à faire et elle, elle s’égosillait pour rien… et elle aurait probablement une petite fille à gérer ce soir et là, elle aurait probablement besoin de sa voix donc autant l’économiser. Voyant que les cris, les menaces et la colère ne faisaient rien, elle décida d’opter pour le café qui somme toute était une façon comme une autre de régler le problème. Au moins, elle l’aurait sous l’œil et elle pourrait à son tour faire preuve de sa dextérité et retrouver ses vieilles habitudes pour prendre le dossier pendant qu’il aurait l’attention relâchée. La proposition d’ailleurs, sembla captiver soudainement l’attention du patient et celui-ci lui dit le plus sérieusement du monde :

« Trois tasses de café »

Un des sourcils de Bonnie s’arqua et elle finit par dire :

« Eh bah dis donc, vous êtes en manque de caféine vous… »

Elle finit par hausser les épaules tout en se disant qu’elle vérifierait quand même qu’il était bien autorisé à prendre trois tasses de café malgré son traitement.

« Allez, suivez-moi s’il-vous-plait. Vous connaissez le chemin que je sache. En avant. » soupira-t-elle avant de le laisser passer devant elle.

Pas question qu’il lui fasse faux bond avec ce dossier à la main. Il pourrait prendre une tasse s’il le voulait, un dessin de sa fille ou une fiche de soin vide, elle s’en fichait, mais pas ce dossier.

Le suivant finalement, elle ouvrit la porte d’un coup de baguette magique et vint la refermer une fois qu’ils furent rentrés dans la salle de repos. En réalité, rien n’interdisait un patient de venir ici s’il avait besoin de l’aide de quelqu’un. En général, les patients trouvaient suffisamment d’aide dans les couloirs de l’établissement mais certains, probablement les plus demandeurs, venaient de temps en temps jusqu’ici pour réclamer un peu de temps du personnel pourtant en repos. Alors la présence de Ludovic pourrait passer normalement… Peut-être la blouse en moins ceci dit. Mais Bonnie la lui ferait retirée plus tard, le dossier avait toute son attention et sa primauté.

Activant la machine à café d’un coup de baguette magique, elle laissa Ludovic s’asseoir avant de lui demander :

« Vous voulez du sucre dans vos tasses ? Et vous voulez vos tasses en même temps ou une après l’autre ? »

La dernière question semblait stupide comme ça mais au vu du bonhomme qu’elle avait en face d’elle elle était prête à s’attendre à tout de sa part.
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par Ludovic Descremps, Dim 9 Sep - 19:55 (#)


► Février 1984 | Ste Mangouste
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Déterminé, le français soutint sans hésiter le regard de la médicomage, semblant même pratiquement la défier de baisser les prix. Cependant, la jeune femme ne tarda pas à céder, faisant intérieurement grommeler l'échevelé qui se maudissait déjà d'avoir demandé si peu. Il aurait dut exiger cinq tasses de café au moins, il le savait. Quoiqu'il en soit, il n'allait pas cracher dessus, aussi ne tarda-t-il pas à emboiter le pas de la jeune femme ou, plutôt, à attendre qu'elle ouvre la marche, la regardant benoitement en attendant qu'elle se décide à ouvrir la marche. Cette dernière ne semblait pourtant pas décidée à le faire, sans doute trop suspicieuse pour le laisser en arrière. Ludovic soupira, levant les yeux au ciel avant de passer devant, bon grès malgré. Il prit tout de même soin de rester à une distance raisonnable de la jeune femme, la soupçonnant lui aussi de vouloir profiter qu'il ait le dos tourné pour lui reprendre son dossier. Aussi la garda-t-il dans son champ de vision, la surveillant du coin de l'oeil sans hésiter à accélérer légèrement lorsqu'elle semblait trop se rapprocher. Ils parvinrent un peu vite, mais sans incident, devant la porte de la salle de repos, la jeune femme ne tarda pas à l'ouvrir, l'échevelé s'engouffrant dans la pièce comme un touriste contemplant la tour Eiffel. Ils avaient le temps non ?

Faisant semblant de s'émerveiller devant cette pièce qu'il connaissait déjà par coeur, l'échevelé veilla encore à laisser la jeune femme à distance, ne se détendant un peu qu'au moment où elle s'écarta un peu pour s'occuper de la machine à café. Il n'avait pas confiance, elle restait beaucoup trop prudente pour être honnête. A tous les coups, elle allait tenter de l'amadouer pour récupérer son bien. Sans compter qu'il sentait chez elle comme une petite arrière-pensée qui ne lui disait rien. Gardant son dossier solidement à la main, Ludovic alla s'installer sur une chaise, doutant que la jeune femme le laisse s'en aller si facilement que ça, il s'était fourré dans un sacré pétrin mine de rien. Il avait déjà lu le dossier de cette jeune femme une ou deux fois. Un dossier assez vieux par ailleurs, qu'il avait parfois du mal à trouver dans le meuble dédié au personnel. Néanmoins, il croyait se souvenir avoir lu quelques lignes concernant un service militaire ou quelque chose comme cela. Mieux valait se méfier. Aussi, à peine assis, l'échevelé préféra prendre ses aises, posant rapidement ses pieds sur la table sans se soucier de savoir si ses chaussures se trouvaient sur les pages éparses des autres dossiers délaissés ou non. Loin de se désintéresser de son propre bien durement acquis, le brun commença plutôt à le feuilleter comme s'il s'agissait d'un simple magazine, jusqu'à ce que la jeune femme ne reprenne la parole pour prendre sa commande.

— Vaste question, répondit l'échevelé, soudain pensif, se basculant un peu plus contre le dos de sa chaise, le dossier toujours dans ses mains. Je ne me suis jamais posé la question je vous avoue.

Ensemble, séparément ? Que valait-il mieux ? D'un côté s'il prenait tous les cafés en même temps il aurait pu enfin enchainer les tasses avec une cadence un peu décente au lieu d'attendre une poignée de minutes à chaque fois que le café suivant soit servi, mais de l'autre, le café aurait peut-être le temps de refroidir. Sans compter que tout avoir en même temps était un coup à ne plus réellement savourer ce qu'on était en train de boire.

— L'un après l'autre, répondit finalement l'échevelé. Il faut savoir être raisonnable, fit-il encore, adoptant ce ton moraliste propre aux infirmières. Et sans sucre, précisa-t-il presque aussitôt, reposant ses yeux sur son dossier dont il continuait à tourner les pages. Ce serait un sacrilège abominable que de mettre du sucre dans du café.

Continuant sa passionnante lecture en diagonale, l'échevelé pencha légèrement la tête, semblant tout à fait captivé par une sorte de graphique dont il ne saisissait rien et qu'il fit bientôt disparaitre derrière d'autres pages couvert d'observations diverses qu'il s'employa à lire avec davantage d'attention.

— C'est vraiment un dossier important ? s'enquit-il. Je pourrais peut-être vous demander de l'argent pour vous le rendre.
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par Bonnie Boston, Mer 3 Oct - 18:58 (#)
« Vaste question. Je ne me suis jamais posé la question je vous avoue. »

Bonnie Boston se mordit immédiatement la lèvre et dévia le regard pour en pas exploser de rire. Il avait quelque chose de foncièrement atypique chez cet homme que ce soit dans sa façon d’agir mais aussi dans sa façon de s’exprimer. Cela n’aurait pas été très professionnel ou plutôt humain de sa part de rire de lui, pourtant, elle devait avouer que c’était bel et bien l’effet que sa réponse à sa question qui ne demandait pourtant pas une thèse. Elle essaya du mieux possible contrôler son fou rire et de ne pas trop regarder Ludovic Descremps pour ne pas exploser de rire devant le patient qui pourrait se sentir vexer. Pourtant, à le voir, elle avait l’impression d’avoir déclenché une crise existentielle chez lui.

Avait-elle redéfini la place de son univers par sa simple question ?

Enfin, il lui donna un début de réponse :

« L'un après l'autre. »
« D’accord… » commença la femme en essayant de rester le plus sérieuse possible.
« Il faut savoir être raisonnable. »
Oh pitiez, arrêtez de parler… l’implora-t-elle en penser, se mordant davantage la lèvre et se détournant définitivement de Ludovic, abandonnant l’idée de le surveiller et préférant tout faire pour ne pas rire de l’homme.
« Et sans sucre »
« D’a… d’acc.. cord… » Sa poitrine se soulevait alors qu’elle essayait de maitriser sa respiration. Mais Ludovic décida de toute évidence de l’achever :
« Ce serait un sacrilège abominable que de mettre du sucre dans du café. »

Elle n’y tint plus et se mit à rire, ses muscles de la joue la démangeant plus qu’autre chose. Tournant toujours le dos à Ludovic, elle essaya du mieux possible de ne pas trop faire de bruit sachant parfaitement que l’homme pourrait se vexer ou se sentir pris pour un imbécile… elle ne considérait bien sûr pas qu’il était un imbécile. Au contraire, elle était persuadée que Ludovic Descremps était quelqu’un de très intelligent. Juste qu’il était simplement … unique. Bonnie attendit que la machine est terminé pour se tourner vers l’homme, sa tasse à lui à la main, un grand sourire sur les lèvres à cause du fou rire qu’elle essayait de maitriser et vient actionner de nouveau la machine pour se faire son propre café. Elle tira une chaise à côté de l’homme qui lisait le dossier comme si de rien n’était alors qu’il n’avait nullement le droit de le faire.

Mais il n’avait donc aucune connaissance du mot « confidentiel » ?

Toutes les informations dans les dossiers de patient étaient confidentielles. De toute évidence, Ludovic Descremps s’en fichait éperdument ou alors était-ce pour l’agacer plus qu’autre chose ?

« C'est vraiment un dossier important ? Je pourrais peut-être vous demander de l'argent pour vous le rendre. »
« Je vous demande pardon ? » dit Bonnie, choquée.

Mais pour qui il se prenait celui-là ? Sérieusement ? Du chantage ? Mais il croyait quoi ? Qu’il pouvait tout escroquer aux gens comme ça ?

« Vous voulez jouer à ça monsieur Descremps ? » dit-elle soudainement d’une voix vibrant de colère et de mépris à l’égard de cet homme qui de toute évidence la prenait pour une conne. « Très bien. »

Bonnie se leva alors toujours la tasse café de l’homme à la main pour venir près du lavabo et l’y poser décidée à faire en sorte qu’il ne touche pas de café tant qu’il ne lui aurait pas donné ce dossier.

« Si vous continuez comme ça je vais juste appeler les psychomages et guérisseurs pour qu’ils vous sédatent pour que je puisse ensuite récupérer votre dossier. De plus cela sera rajouté à votre dossier et votre prochaine sortie vous sera sûrement retirée. »

Elle plante son regard dans le sien. Elle ne lui exposait que les faits. Si elle-même n’avait pas le droit de le sédater, elle savait que ses collègues eux, le pouvaient. Et vu que Ludovic voulait jouer au plus fort avec le personnel médical, il oubliait qu’ici, il n’était que le patient et pas forcément le patient le plus aimé de l’hôpital. Elle savait aussi que Ludovic était en passe de sortir à un moment ou à un autre de l’hôpital, après tout Linda lui avait personnellement demandé à veiller à ce que ce soit le cas. Mais elle pouvait aussi être un frein à sa sortie et elle n’hésiterait pas du tout à l’être.

« Alors pour votre future sortie et votre café qui refroidit, donnez-moi ce dossier, je vous donne vos tasses de café et on n’en parle plus. » dit-elle patiemment, décidée à ce que s’il ne faisait pas d’efforts elle n’en ferait pas non plus.
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Ludovic Descremps, Sam 27 Oct - 17:28 (#)


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Pour une raison tout à fait mystérieuse et incongrue, il sembla que sa réponse au problème du café provoqua une crise de fou rire assez brutale chez son interlocutrice. Cette dernière tenta bien sûr de dissimuler la chose autant que possible, mais quand bien même Ludovic aurait été sourd et aveugle il n'aurait sans doute pas pu passer à côté... quoique, enfin, vous saisissez. Ce n'était sans doute pas la première fois que quelqu'un se riait de lui ainsi ou qu'il avait le malheur de dire quelque chose de plus drôle que ce à quoi il se serait attendu, mais il devait bien admettre que c'était la première fois que quelqu'un s'amusait autant - et à ses dépends - de sa passion pour le café. Il n'allait tout de même pas se retrouver obligé de se lancer dans une thèse comparative pour prouver à cette britannique que l'art du café valait tout autant si ce n'est plus que celui du thé. Vous lui auriez demandé son avis qu'il aurait d'ailleurs argumenté des heures sur le fait que le café valait cent fois la bouillie de feuilles séchées. D'un côté des graines consistantes et nourrissantes, de l'autre de l'herbe réduite en poudre, pour lui ça ne faisait pas un plie. Néanmoins, il ne s'offusqua pas le moins du monde de ne pas être prit au sérieux cette fois là, bien au contraire. Certes, il s'étonna un peu au départ, haussant légèrement un sourcil et scrutant la jeune femme avec une certaine et discrète inquiétude pour sa santé mentale - sans compter qu'à rire ainsi elle avait l'air de s'étouffer - , mais il tira bien vite partie de cette hilarité, trouvant là une diversion inespérée pour enfin récupérer la liste de médicaments pliée qu'il avait cachée dans le dossier.
Alors que Bonnie était tout occupée à faire le café tout en évitant de s'étrangler elle-même, Ludovic replia un peu plus la liste qui l'intéressait tant avant de la glisser dans la poche de son pantalon, prenant cette fois le temps de se dépatouiller de cette robe de sorcier trop encombrante. Sa petite affaire terminée, il jeta un coup d'oeil à la sorcière toujours trop accaparée pour faire réellement attention à lui, s'il osait...

Laissant un temps son précieux dossier de côté, Ludovic s'intéressa aux autres encore abandonnés sur la table, furetant dans les papiers durant quelques secondes avant d'en saisir un dont la pochette bleue lui faisait de l'oeil. Il ne prit même pas la peine de regarder à l'intérieur que le dossier disparu sous sa robe. L'échevelé se contorsionna un instant, glissant la pochette sous sa ceinture, dans son dos, de la façon la plus discrète que possible. Il eut tout juste le temps de rabattre les pans de sa robe de façon plus soignée et de reprendre la lecture appliquée de son premier dossier que la médicomage se tournait de nouveau vers lui, tiquant sur sa dernière phrase lâchée à titre de diversion.

Prenant un air tout à fait innocent, l'échevelé adressa un petit sourcil interrogateur à la jeune femme, se parant de son plus beau regard de labrador. Il la suivit des yeux, observant un instant la tasse de café qu'elle posait près du lavabo avant de reporter toute son attention sur l'anglaise qui commençait à le menacer d'une façon tout à fait sérieuse. Ludovic soupira, levant les yeux au ciel, déjà lassé à l'idée d'être encore une fois sédaté. Il ne détenait pas non plus un record en la matière, mais il en avait déjà été si souvent victime qu'il ne tenait pas vraiment à recommencer pour un petit soucis d'autorité. Le maigrichon descendit ses pieds de la table, reprenant une position un peu plus correcte en reposant le dossier sur son support avant de croiser les bras dessus, l'air non plus innocent mais plutôt faussement moralisateur.

— Vous savez, si vous le voulez ce dossier vous n'aviez qu'à me le demander gentiment. Avec un s'il vous plait. D'ailleurs je vous ferais remarquer que vous n'avez pas le droit de demander à quelqu'un de me mettre sous sédatif pour ça ou, en tous cas, que personne ne le fera. Pour quelqu'un d'aussi attaché à la déontologie que vous je ne vous ferais pas l'affront de vous expliquer pourquoi. Alors, fit-il, approchant le dossier de la médicomage en gardant la main dessus. On fait ça poliment ? Vous me donnez mon café s'il vous plait ?
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Bonnie Boston, Sam 20 Avr - 21:38 (#)
Bonnie était un peu embarrassée. Elle arrivait pourtant d’habitude à calmer ses crises de fou rire mais elle devait avouer que Ludovic Descremps était un personnage haut en couleur. Elle aimait bien sa façon de parler, peut-être aussi considérait-elle que l’homme avec un certain charisme et une certaine personnalité qu’elle pourrait aimer dans un autre contexte. Malheureusement ce qu’il faisait, était grave. Il pouvait être poursuivit, condamné pour cela. C’était un acte grave et l’homme ne semblait pas avoir connaissance de ce qui se passait. Cependant, Bonnie ne comptait pas laisser tomber aussi facilement. Elle savait aussi qu’elle ne pouvait pas le croire sur parole, ni croire quoique ce soit qu’il laissait apparaitre, à savoir cette innocence particulière sur son visage. Son regard le détailla quelque peu et elle remarqua que quelque chose dépassait de sa blouse. Elle devait d’ailleurs récupérer cette blouse, il n’avait pas le droit d’en avoir une. Encore quelque chose qui pourrait lui faire avoir pire qu’une simple sortie hebdomadaire annulée. Elle soupire. Vraiment, elle essayait de l’aider contrairement à ce qu’il devait penser. Mais l’homme ne semblait pas vouloir se faire aider et dans ce cas, elle allait l’enfoncer pour qu’il comprenne si c’était la seule manière pour qu’il comprenne. Elle avait beau repenser à Linda, elle ne pouvait éthiquement pas laisser passer cela. Elle lui en parlerait d’ailleurs à Linda. Peut-être que cela le ferait changer d’avis. L’homme cependant se mit à parler :

« Vous savez, si vous le voulez ce dossier vous n'aviez qu'à me le demander gentiment. Avec un s'il vous plait. D'ailleurs je vous ferais remarquer que vous n'avez pas le droit de demander à quelqu'un de me mettre sous sédatif pour ça ou, en tous cas, que personne ne le fera. Pour quelqu'un d'aussi attaché à la déontologie que vous je ne vous ferais pas l'affront de vous expliquer pourquoi. »
« Excusez-moi ? » dit-elle en levant un sourcil. « Je vous l’ai gentiment demandé plusieurs fois, vous avez refusé de me le donner. » Qu’elle n’est pas dit « s’il vous plait » ne voulait pas dire que sa formulation n’était pas polie.

Ludovic Descremps commençait à l’agacer prodigieusement. Elle se fichait de la suite de ses propos. Le fait était qu’il était dans l’illégalité complet et elle soupçonnait qu’il est aussi fouillé dans les dossiers sur la table alors qu’elle avait le dos tourné. Qu’il vole un dossier passe encore, mais qu’il osait la prendre pour une imbécile en était une autre. Et Bonnie Boston avait une idée.

« On fait ça poliment ? Vous me donnez mon café s'il vous plait ? »

Elle grince des dents, Bonnie. Elle a envie de le lui faire bouffer le dossier en fait et clairement, elle n’aurait aucun mal à le faire avec son passé de militaire. Mais elle était dans un hôpital, en service et elle était plus censée que lui, ou tout du moins, essayait de l’être. Elle ne voulait pas se faire virer. Elle ne voulait pas non plus enfreindre quoique ce soit déontologiquement, encore moins traumatiser cet homme qui, officiellement n’était pas responsable de ses actes. Elle était avant tout médicomage et se devait d’agir comme tel. Prenant les dernières ressources de son calme, Bonnie finit par dire :

« Monsieur Descremps, pouvez-vous s’il-vous-plait, me rendre ce dossier ? »

Elle approcha sa main du dossier et attendit que l’homme le lui rende tout en approchant de l’autre une des tasses de café qui était prête.

« Et si vous pouviez me rendre aussi, s’il-vous-plait, les papiers et/ou dossiers que vous avez emprunté, je vous en serais très grée ? »

Oh ces british et leurs formulations pompeuses ! S’exclama-t-elle intérieurement.

« Et je vous donnerais la deuxième tasse. »

Ou elle avait une autre solution aussi, mais elle préférait être polie comme il le voulait vu qu’apparemment il était sensible à cela.
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Message Re: The robbed that smiles, steals something from the thief. (Ludovic)
par Ludovic Descremps, Mar 30 Avr - 9:43 (#)


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Passant sur l’hilarité un tantinet vexante qu’il semblait avoir provoqué chez la jeune femme, Ludovic tâcha plutôt de profiter de ce temps pour gérer ses propres affaires. Il avait l’habitude, quoique cette dernière remontait à fort loin, d’entendre des gens rire de lui pour bien des raisons. Certes, il n’aurait pas été contre avoir définitivement pu dire adieu à ce genre de moqueries ou plus encore de pouvoir rabaisser l’élan railleur de son interlocutrice, mais il avait appris avec le temps et une trop grande pratique des instituts de soins magiques, qu’il valait mieux privilégier la patience et la docilité dans la majorité des contextes impliquant des médicomages obtus.
Seul une légère crispation trahit donc la désagréable sensation qu’éprouva l’échevelé à entendre de nouveau des rires à son encontre, une crispation qui disparut bien vite alors qu’il rentrait dans le jeu de la sorcière pour tenter de s’échapper de cette salle sans encombre et les mains pleines. Entamant une petite phase de négociations pour tenter d’endormir la cerbère, il se heurta de nouveau à un mur, cette dernière renchérissant aussitôt en prétextant avoir déjà été bien gentille ce qui, cette fois et sans aucun effort pour le cacher, fit franchement lever les yeux au français.

- Vous me l’avez ordonné gentiment, nuance, corrigea-t-il. Je ne suis ni un chien ni un trouffion, je ne sais pas trop ce que c’est qu’un ordre, ajouta encore l’échevelé d’un ton plus sarcastique qu’ignorant.

Il sentait que la jeune femme perdait patience. Sa frustration, sa fatigue et son agacement électrisaient tellement l’atmosphère que le legilimen en aurait presque senti ses cheveux rebiquer plus fortement vers le ciel. Il jouait un jeu dangereux, elle n’avait pas l’air commode, mais il ne s’inquiétait pas pour autant, du moins, extérieurement. Une autre chose qu’il avait apprise avec le temps, c’était qu’il valait mieux se montrer calme et en contrôle face à un animal furieux et sauvage. Aussi se fit-il tout sourire et adorable lorsque la médicomage céda enfin, lui demandant poliment et gentiment cette fois de lui rendre son si précieux dossier.

- Avec grand plaisir mademoiselle, répondit le français en tendant les documents à sa propriétaire.

Le seul plaisir de voir la médicomage à la limite de sortir de ses gonds aurait bien suffit à son bonheur, au point qu’il en aurait presque oublié de récupérer la fameuse tasse de café, cependant, ce qu’elle lui demanda ensuite eut tôt fait de lui faire perdre le sourire. D’accord, un point partout, la balle au centre. De toute façon, il aurait dû s’en douter, à se faire prendre sur le fait comme un débutant il ne pouvait que tout perdre. A vrai dire, il avait sans doute déjà tout perdu à la seconde où la sorcière lui avait couru après dans le couloir. C’était un bel effort d’avoir essayé, mais assez vain, il devait bien l’admettre. Enfin, qui ne tente rien n’a rien, c’est bien ce qui se disait ? N’empêche, elle devait avoir un sacré rayon laser à la place du regard pour avoir deviné ce qu’il cachait sous sa chemise. Il était tout de même plus doué que cela pour subtiliser les documents importants, peut-être était-ce son dernier traitement qui le ramollissait.

Soupirant à plein poumons dans une sorte de grognement, le maigrichon se leva de sa chaise, passant les mains sous le col de sa robe. Elle avait de la chance qu’il ne soit pas tout nu dessous, cela aurait encore plus prêté à confusion. Et après tout…

- Et j’imagine que vous voulez la robe avec, rétorqua-t-il en même temps qu’il passait la tunique par-dessus sa tête. Les femmes je vous jure, poursuivit le français qui commençait à déboutonner le haut de son pyjama, on ne leur demande pourtant pas grand-chose, un bonjour, un sourire et voilà où ça termine, grommela encore le brun en balançant sa chemise sur la robe et son contenu volé avec. Vous voulez faire une fouille au corps aussi hein ? Je n’sais pas pourquoi mais vous avez une tête à apprécier la manière forte, je me trompe ? s’enquit-il, quelque peu agacé alors qu’il se débarrassait du bas.

Tous ses vêtements à terre, nu comme un verre, Ludovic mis la main sur sa tasse à café en avalant une gorgée avant de s’assouplir le cou et les épaules dans un craquement sinistre qui irrita quelque peu ses « coutures ».

- Voilà, fit-il, vous voyez, je n’ai rien, mais si ça ne vous suffit pas vous pouvez toujours venir vérifier. Il engloutit une nouvelle gorgée de café de la façon la plus bruyante qu’il le pouvait avant de s’en retourner vers la sortie, tasse à la main et pieds nus. Enfin, si jamais vous changez d’avis je serais à l’accueil, vous pourrez toujours m’apporter ma seconde tasse là-bas.
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