Je suis née la plus belle nuit de Décembre, en Transylvanie. Cette nuit là, les étoiles brillaient d'une telle splendeur que même la lune, qui était pleine, en était rouge de colère. Je suis née pendant une nuit rousse, dans le froid hivernal de l'après Noël. Ma mère m'a prénommée Victoria, malgré qu'elle voulait me prénommée Erzébeth comme l'une des créatures la plus célèbre dans l'histoire de la Transylvannie. La comptesse Erzébeth Bathory. Plus connue sous le nom de la comtesse sanglante. La vraie Erzébeth était une assassin, du moins, c'est ce que pensait les moldus. D'après la légende des non sorciers, elle tuait les gens et se baignait dans leurs sang afin de trouver l'éternelle jeunesse. Hors, sa vraie histoire n'était que bien moins sanglante. En réalité, elle n'était pas moldue, mais vampire. Elle ne tuait pas les gens pour le plaisir, et se fichait pas mal de sa jeunesse car elle était immortelle. C'était une comptesse charmante en son temps, Mais les humains l'ont considérée comme assassin dès lors où ils ont découvert qu'elle se nourrissait d'animaux., Elle fut donc emmurée dans son propre château afin de mourir. J'ai toujours éprouvée de la rage envers les moldus.. Elle était une vampire incroyable, elle aurait dut mourir comme telle.. Bref, voilà les origines de mon vrai prénom, car Victoria était son deuxième prénom et mon père le trouvait beaucoup plus en harmonie avec moi. Pourquoi cet amour envers cette légende ? Car mes ascendants faisaient partit de ceux qui l'avait servie. Et peut-être était-ce dans les gênes de la vénérée ? Je suis donc née en Hiver, et je m'appelle Victoria, ce prénom que je porte fièrement, comme si j'étais digne d’être comptesse tout comme la femme de l'origine de mon nom. Dans mes yeux de nourrisson bien nourri, bien chéri, on y voyait tellement de chose.. L'envie de vivre, la joie de sentir l'odeur de la peau de ma chère mère Appolyn, et surtout un éclat océan de malice..

La réalité n'a jamais vraiment existé pour moi, j'ai vécue dans de la soie et un landau d'or. Je ne savais pas encore ce que pouvait être la douleur, la tristesse, l'envie de mourir.. Je ne connaissait pas encore cette douleur de perdre un être chère, qui vous fou le cœur au bord des lèvres et qui vous lance entre chaque côtes, un coup si violent qu'il vous empêche de respirer. Non, je ne connaissait pas la faim, le sommeil, et la maladie. Je vivais bien, passant mes années a être pourrie gâtée par mes parents. La magie n'était pas un tabou pour nous, qui vivions dans une magnifique demeure ressemblant à un merveilleux manoir datant de l'antiquité. Vivant loin des moldus, et près de quelques voisins sorciers, nous faisions d'innombrables sorties. J'ai put découvrir des créatures légendaire en voyageant avec mes parents. D'ailleurs en parlant de cela, ma préférée à été le cerbère. Un chien à trois tête qu'un voyageur avait avec lui. Ce dernier n'était pas encore adulte et il faisait la taille d'un bison. Ceci dit, j'imagine que cela ne vous intéresse pas... Mais quand même !! La taille d'un bison à 6 mois !!! O_O' Enfin, passant de mes découvertes du monde à ma petite vie de bourgeoise riche qui n'allait pas rester aussi magnifique que cela..

La vie à quelque fois de grands et mornes projets pour un destin si brillant que le mien. Jamais je n'aurais put croire en une chose aussi affreuse que la maladie.. Le cancer. Une maladie moldue, une maladie qui fait pourrir les victimes de l'intérieur. Au début je ne me rendait pas compte de l'importance de cette maladie, après tout je n'avais que 7 ans. Pour moi,ce n'était qu'un rhume. Mais au fil des mois, elle commençait à perdre ses cheveux tout en suivant un traitement ignoble moldu..

« - Mère, pourquoi perdez vous vos cheveux ?
- Oh... Se n'ai rien... Le vent à tendance à être trop fort lorsque ton père ronffle..
- Mère.. Vous êtes pâle..
- Ce n'est que la lune qui reflète sur mon visage..»

Elle prenait toujours cela pour un jeu, jusqu’à la fin d'ailleurs.. Après avoir consulter divers médicomages qui ne pouvaient rien pour elle car le stade de sa maladie était trop avancé. Alors la mdécine magique lui avait proposé un traitement pour qu'elle souffre moins. Tandis que la médecine moldue, qu'elle consulta ensuite, lui donna de l'espoir en lui promettant qu'elle avait une chance de s'en sortir. Ma mère avait préférée faire confiance aux moldus et leurs méthodes de chirurgie, que les médicomages. Je ne lui en veut pas d'avoir fait ce choix.. Je m'en veut de ne pas avoir assez profiter d'elle. De ne pas avoir fait attention aux détails. De ne pas avoir vécue chaque secondes avec elle. Je n'ai pas compris tout de suite quand mon père, Vladimir m'annonça en pleurs que «maman était partie» . Toute la famille pleurait autour de moi. Je ne comprenait pas. Maman ? Ou était – elle partie ? Mais je ne l'avait pas vu sortir de sa chambre d’hôpital. Évidemment du haut de mes 1m30, je ne pouvait pas comprendre. C'est quand j'ai vu ma mère pour la dernière fois, ne bougeant plus, dans un cercueil, que j'ai compris.

Cette douleur dont je vous parlais, cette écorchure au cœur m’aie apparut la première fois. Je n'ai pas pleurer, d'ailleurs, je n'ai jamais pleurer. Non pas que je n'aimais pas ma mère, bien au contraire, je l'aimait trop pour lui faire part de mes larmes, car elle resteras toujours avec moi. J'ai craquer une fois à la maison. Et la j'ai sentie mon âme se déchirer en deux, mon corps prit de tremblements, mes yeux ne pouvant plus s'arrêter de crier à leurs façon, en dégoulinant des larmes brillantes. Je n'ai plus jamais pleurer.. Et une haine envers les moldus est née. Une haine incommensurable... En grandissant, mon père à dut se battre pour réussir - c'était ma mère qui avait beaucoup de fortune grâce à sa carrière dans le Ministère de la Magie de Londres et qui prenait soin de l'entretien du château, ses charges etc.... Mon père, je devais l'avouer, n'avait pas fait grand chose de sa carrière.. Son travail de chauffeur de magicobus n'avait pas fait grand succès.. Après avoir perdu son travail, et entrant en pleine dépression, il n'eut plus du tout les moyens de payer le manoir.. Il fut forcé de le vendre, et avec l'argent de celui ci, il put payer un voyage, celui qu'on croyait être le dernier, à Londres. Nous étions évidemment sans papiers pour les moldus, donc rendus à manger ce qui jonchait le sol. J'en voulais à mon père de ne pas travailler et de se morfondre. Mon père avait désiré se rendre à Londres afin de demander un emplois au Ministère de la Magie, où ma mère voyageait souvent pour travailler. Mais il n'avait rien comme diplôme qui méritait un poste. Alors c'est ainsi que l'on finit à la rue. Vladimir avait placé tous ses espoirs sur le Ministère de la Magie. Alors qu'il aurait put - en vendant le manoir - acheter une maison moins grande. Mais non, il a préféré tout organiser pour un voyage à Londres plus les frais de décès de maman ainsi que ceux de la médecine moldue... L'argent était partit très vite. Dormir sous un carton, vous pouvez me croire qu'a 9 ans, c'est dur. C'est aussi dur que la douleur de l'estomac qui se tord, réclamant un peu à manger. Je n'avais plus rien de vivace dans l'esprit.. Je n'était plus qu'un squelette au teint pâle qui réclamait un peu de sous aux moldus à la gare de Londres. Réduite à demander grâces à cette race qui avait tuée ma mère. Mon père, à finit par me vendre. Difficile à croire n'est ce pas ? Je ne lui en veut pas.. Il m'a vendu à un sorcier qui emmenait son unique fils de 11 ans à la gare de King's Cross.. Pourquoi cet homme et non un autre ? Car il fut le seul à avoir pitié d'une sorcière de 9 ans de sang pur condamnée à la rue. Cet homme avait été un ancien collègue de travail de ma mère. Et avait-il reconnu cette étincelle de bravoure dans mes yeux ? En tout cas, il proposa à mon père un travail honnête et un endroit où vivre si en échange il lui confiait mon éducation. Mon père accepta.

Cet homme était de sang pur, un sorcier de haut rang prénommé Nathanaël. Un futur mage noir, un sorcier très dur, qui ne m'a pas laisser une seconde à moi. Bien qu'il me laissait voir mon père de temps à autres. Mais je refusa de le voir plus tard. Pourquoi ? C'est mon histoire. Faire la vaisselle, ranger, passer le balais, et tout ça sans magie. Cet homme d'origine Italienne m'avait apprit tout ce que je sais aujourd'hui. Il m'appris qu'à l'instant ou je rentrait chez lui, j'étais une autre personne. Une enfant sans passée. «Tu ne te plaindras pas, si tu travail dur, tu auras ce que tu mérite.» Alors j'ai travailler dur, au début, j'avais du mal à me servir d'un balais, je ne savais pas ce qu'était «nettoyer», mais Nathanaël à toujours sut me forcer à prendre des initiatives. J'ai vécu deux ans comme une elfe de maison, mais je ne me plaignait pas, je n'étais plus sans papier, j'avais un toit, de la nourriture, et j'étais persuadée que mes efforts paieraient. Ça à été vraiment dur.. «Ne parle que si l'on t'autorise.» . Alors j'ai arrêter de parler, et plus je lui obéissait, plus j'étais récompensée. J'avais le droit à de longues pauses, puis ensuite de porter des vêtements à ma taille. Pour enfin recevoir une lettre. Un hiboux grand duc me l'avait apporté avec élégance.

« -Tu as désormais ta récompense Victoria. »

Je put lire que j'étais inscrite dans une prestigieuse école de magie appelée Poudlard. Une magnifique bâtisse. Ça à été mon plus beau cadeau de Nathanaël. J'ai donc intégrer cette école. Mes fournitures payée par mon «maitre».

« - Je t'ai appris que tu ne peux que travailler pour gagner ce que tu désire. Je te considère à présent comme une femme digne de recevoir l'éducation. Tu as travailler dur, à présent, tu dois étudier, afin de devenir une bonne sorcière, et tu auras tout gagné. N'oublie jamais, Victoria, que tu es la descendante directe d'une reine. Ton éducation va être dur, tu vas vouloir abandonner, mais tu ne devras jamais baisser les bras. Tu dois me faire honneur, et faire honneur à la chance que je t'ai donner. Surtout faire honneur à ta défunte famille. A partir d'aujourd'hui tu dois devenir quelqu'un..»

En effet, c'était dure d'être une femme. Au fil de mes années à Poudlard, mes corsets étaient serrés un peu plus, chaque année, mes vêtements étaient plus beau, passant du lyn à la soie, puis au velours. Nathanaël m'avait fait revivre. Il m'avait apprit les règles de la vie, m'avait apprit que la réalité était plus importante que les illusions. Aujourd'hui, je suis une femme de 18 ans, très soignée, discrète, polie et certes habillée étrangement de ce style victorien quand je n'ai pas mon uniforme, mais plus que cultivée. Peut être suis je folle ? Mais je vais vous dire une chose... Tout le monde est fou...

J'aurais pu me morfondre, ne pas vouloir accepter ce que le destin avait fait à ma vie. J'aurais très bien put césser de me battre, cesser d'exister et me laisser mourir, cependant, je me suis battue, je suis là, je ne suis pas un fantôme. Vous pouvez me toucher, me parler, vous balader avec moi, vous y verrez toujours cette étincelle de vie dans mon regard aux couleurs de l'océan pacifique. Mais cette année, je précise que je suis en 7 ème année, tout est différent, comme si j'avais soudain un intérêt envers le camps de la magie noire. Non pas dans un des deux camps, mais de la vieille magie noire. Je ne cesse de lire de vieux bouquins poussiéreux de nécromancie du moyen age. J'apprends donc autant que j'apprends mes cours, la vieille magie noire. Afin de connaître chaque bases, chaque détail et tout les secrets de la magie noire, qui m'a toujours plus intéressée que la magie rouge ou blanche. Je n'aime pas détruire, mais j'aime faire du mal... Et ceux qui subirons, seront les moldus...