Pendant longtemps, on m'a posé la question 'qui es-tu ?'. Cette même question qui revenait, je savais comment y répondre. Je croyais au plus profond de moi que j'avais la réponse, qu'il me suffisait de me décrire, pour projeter l'image de moi qu'auront les gens après m'avoir écouté. Mais maintenant que je suis ici, plume à la main, mon regard dirigé vers cette feuille toujours aussi blanche et que cette question revient une fois de plus, je ne sais quoi répondre. La bonne question à me poser plutôt serait : 'Qui suis-je réellement ?'. Un homme parmi tant d'autre, qui essaie de se faire une place comme pourrait le désirer chacun ; marquant sa présence avec un caractère unique lui correspondant. C'est l'homme que je suis, du moins l'homme que j'aimerais qu'on voie à travers moi. Mais qui est cet homme dont je dois vous faire la description ? Comment est-il ? Certains pensent que notre caractère peut être le reflet de souffrances endurées par le passé. Chacun a vécu ces petites expériences et chacun a vécu des drames plus ou moins graves, et ce sont ces évènements qui forgent notre caractère actuel. Alors, suis-je différent ? Je dirais que oui. Mon passé n'a pas été rose tous les jours, et pourtant je m'efforce de demeurer un type bien, un type présent pour les autres, se souciant d'autrui avant lui-même, ayant toujours un sourire aux lèvres. Ce sourire illuminant mon visage, est-il le reflet de mes émotions ou simple masque dans le but de cacher mes réels sentiments. Toujours présent, l'arborant avec fierté, je ne cesse de sourire, même dans les situations où d'autre n'en aurait pas trouvé le courage. C'est ma façon d'être, optimiste à l'état pur, je respire la joie de vivre, alors pourquoi le cacher.

Je me suis souvent posé la question 'Pourquoi suis-je si gentil ?'. Une nouvelle fois, me voilà dans une impasse, avec une question sans réponse me faisant face. Je ne saurais quoi répondre, cette gentillesse qui me colle à la peau, je ne parviens pas à m'en défaire. Cet aspect de ma personnalité, me pousse à être serviable, sans attendre quoique ce soit en retour. Un jour un homme a dit « Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance. » Une phrase qui me touche personnellement, comme si elle m'était destinée. Alors, je viens en aide à ceux que je peux aider, sans rien attendre en retour et ça ne me déplaît pas pour autant. Mais après ces quelques mots, vous devez me trouver un peu naïf. Détrompez-vous, gentillesse ne se confond pas avec naïveté, même si dans certain cas, les deux peuvent aller ensemble. Mais je sais poser des limites à ma gentillesse et reconnaît facilement les personnes qui profitent de celle-ci ; et non la phrase qui dit « Trop gentil, trop con », ne s'applique pas à moi. Mais la vie est bien trop courte et déjà difficile, pourquoi la rendre plus ardue en étant abjecte envers les autres.

Hélas ne vous méprenez pas, je fais partie des gentils, mais je ne suis pas un saint pour autant. Comme beaucoup, il m'arrive de faire des conneries... Souvent. Ces mêmes conneries ne me font pas porter dans le coeur des professeurs, qui ne trouvent même plus l'utilité de me faire cours et donc me contraint à me placer en fond de classe, pour me laisser dormir à mon aise. Je suis ce genre de personnes qui ne foutent rien en cours, mais qui bossent derrière, ce qui m'a permis d'avoir un niveau plus que correct durant le cursus scolaire, mais cela dit ne m'a pas évité de nombreux heures de colles bien méritées je dois dire. Si vous cherchez quelqu'un de sérieux à qui parler, pour entretenir une conversation sérieuse, à la hauteur de celles qu'on peut entendre chez les médecins, passez votre chemin, avec moi ça ne risque pas de l'être. Non, je débite des conneries à la seconde ; plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher, faire le con est une chose que j'adore et on ne pourra pas me retirer ça. Il m'arrive même des fois, de faire des rimes dans mes phrases, faut pas chercher à comprendre, je peux être bizarre des fois, c'est ce qui fait mon charme... Non ?

Quoi d'autre. Oui, il y a un aspect très important de ma personnalité que je voudrais vous faire part. Elle me doit souvent des reproches de la part de mes frères ; vous les hommes. Dans ces moments-là, la solidarité masculine perd de tout son sens et vous n'avez de cesse de lutter contre ma pauvre personne. Il est compréhensible, d'avoir de l'animosité lorsqu'un loup pénètre votre territoire pour charmer les plus belles donzelles. Vous n'aimez pas vous sentir impuissant face à un autre mâle, voulant garder une certaine maîtrise sur les demoiselles que vous côtoyez. Alors, quand un homme tel que moi s'approche un peu trop, vous avez tendance à montrer les crocs. Je ne peux vous en vouloir, c'est dans la nature d'un homme. Être le mâle alpha, n'est-ce pas cette saveur qui apporte à la vie un petit goût épicé ? Cela dit, des fois, des personnes comme moi apparaissent. Solitaire, nous ne pouvons-nous soumettre et avons soif d'amour et de tendresse. Nous n'hésitons pas une seule seconde à en charmer plus d'une, ainsi nous satisfaisons cette envie de séduction, qui nous amène par la suite à nous faire admirer, nous faire désirer. Pour cela nous avons recours à une technique dont on n'est jamais très fier, mais qui porte ses fruits, n'est-ce pas le principal ? Jouer avec l'esprit des gens, on opte pour cette technique, qui est la manipulation. Beaux parleurs, on l'est très souvent, un stratagème qui fonctionne également sur les personnes qui aiment bien l'entendre. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. La flatterie n'ayant aucune conséquence sur les personnes averties, je préfère vous en faire part, cela dit restez sur vos gardes.

Quand est-il du reste, vous allez me demander. Chaque homme possède ses propres peurs, étant un homme il m'est arrivé de ressentir ce sentiment qui a la capacité de me rendre désemparé. Oui, je connais la peur, et l'épouvantard sait comment me faire sentir comme un enfant à la recherche du réconfort de son doudou. Celui-ci prend un malin plaisir à prendre la forme de la chose qui m'effraie le plus dans ce monde... Mon très cher père. Longtemps battu par celui-ci, il est devenu la cause de mes nombreuses souffrances, et l'attitude qu'il avait envers moi, ne pouvait qu'entraîner de la peur. Mais grâce à dieu, un jour on m'a appris à transformer cette peur en quelque chose d'amusement et tout cela grâce à ce petit bâton qu'on nous a confié avant notre entré à Poudlard ; une baguette magique. Cette baguette constituée en bois de saule, mesurant 31 cm et qui contient la plume d'un phénix. On m'a dit la toute première fois, que c'est la baguette qui choisissait son hôte et il m'est souvent arrivé de m'interroger sur le lien qu'avait un sorcier avec sa baguette. Dur à cerner ce lien, je sais au moins une chose, cette baguette m'a comprise depuis le début.

Voilà, je crois avoir dit le plus important à savoir sur l'homme que je suis réellement, en espérant avoir comblé vos questions, ainsi que les miennes.

Dans cette partie,  vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.