You're not a sad story.

Happy birthday

Témoignage de Kalliòpé Londubat, sa mère.

J'étais en retard. J'avais transplané sur le pas de la porte de notre maison, tiraillée l'excitation et l'appréhension de les retrouver pour l'anniversaire de Charlotte, notre petite dernière. Lorsque les avait quitté, en début de matinée, Charlotte avait réussit à convaincre son père d'installer toutes sortes de guirlandes électrique, comme celle qu'elle avait vu décoré les sapins de Londres. Je ne mettais nullement en doute les talents de mon époux, mais il fallait bien l'avouer, il avait la fâcheuse habitude de créer des catastrophes à la chaîne. Je passais le pas de la porte. Les hurlements de Charlotte me parvenait. Elle déboula dans le couloir. MAMAN, Papa a tout fait sauter. BOUM. la petite brune sautillait sur place. Ses cheveux en bataille étaient coiffée d'un diadème de princesse et à son dos, des ailes de fées qui battaient sans parvenir à la soulever du sol. Mon sang bouillonnait de colère, bien trop consciente que je devrais réparer les catastrophes de mon mari avant de célébrer quoi que ce soit. Et la petite Charlotte qui ne tenait pas en place, chantonnant à tue tête. COHNAAN? La cadette laissa échapper un rire alors qu'au loin j'entendais un bruit sourd. Le genre de bruit que pourrait faire une tête se fracassant contre un mur. Une brochette de mot plus vulgaire les uns que les autres s'en suivirent, accompagné des rires de nos deux filles. Je suivais les voix à l'aveuglette, me demandant comment Charlotte avait pu faire pour les retrouver avec tant d'aisance. Les deux petites encadraient leur père qui se débattait tant bien que mal avec une guirlande. Je soupirais, désespérée et, paradoxalement, plutôt amusée.

Sister and friend

Témoignage de Cohnaan Londubat, son père.

Lorsque que notre Ashley est partie pour Poudlard, Lottie a été complètement détruite. Je revois ma petite fille tourner en rond dans cette grand maison vide. J'ai tenté de la remplir ce manque avec tout l'amour que je le pouvais, j'avais beau occupé ses journées, Lottie se sentait plus seule que jamais. Elle était morose, elle était éteinte, comme si on lui l'avait dépouillée d'une part d'elle même. Jamais elle n'avait été séparée aussi longtemps. Jamais Lottie n'avait dormi sans Ashley. Elle avait beau avoir sa propre chambre, chaque matin, nous la retrouvions blottie dans le lit de sa sœur. Sans notre Ashley, Lottie était simplement perdue, elle n'avait jamais vécu sans sa sœur et l’épreuve semblait insurmontable. Il lui arrivait de rester des heures sur l’appuie de fenêtre, scrutant le ciel et guettant l'arrivée du volatile qui lui porterait la précieuse lettre que sa sœur lui écrivait tout les jours. Même la danse ne parvenait pas à combler l'absence d'Ashley. Avant ce jour, je n'avais jamais remarqué la dépendance de Lottie pour sa sœur. Elles étaient proches, mais pas inséparable. Elles étaient proches mais complètement différentes. Lottie était celle pour lequel je ne me serais jamais tracassée. Elle n'était pas d'un naturel farouche, bien au contraire, rien ne semblait effrayer cette gamine. Je ne savais pas ce que je pouvais faire pour la sortir de cette état dans lequel elle s'était plongée. Mais Lottie s'en est sortie, se raccrochant à une petite boule de poil qui est entrée dans nos vie à l'instant où l'on en avait besoin. Une petite boule de poil rousse et pleine de vie, Brutus. Il insuffla un souffle nouveau. Pour la première fois depuis le départ de sa sœur, elle profitait à nouveau de la vie.

Dancing Queen

Témoignage de Milo McLaggen.

Chuck, je l’avais toujours vue comme la bonne copine. Vous savez, le genre de copine que l’on ne prend plus réellement pour une fille, le genre de copine qu’on ne parvient pas à trouver jolie ou laide. C’était simplement Chuck. Elle était drôle, amusante, vulgaire sans que cela ne nous choque, impertinente, agressive, sauvage et indomptable. Chuck c’était la fille de la bande.  Elle ne supportait pas qu’on la prenne pour une petite princesse douce et fragile, elle ne voulait pas avoir de faveur, elle ne voulait pas être traitée différemment sous prétexte qu’elle était une fille. Là, je découvrais une toute autre Chuck. C’était comme si je la voyais pour la première fois, comme si un voile s’était soulevé, dévoilant une beauté sauvage et envoûtante que je n’avais jamais saisie. Elle dansait, gracieuse et souple, elle semblait flotté, glisser. Brutus sautillaient autour d’elle, se calquant curieusement au pas exécuté par sa maîtresse. Je pouvais presque percevoir le rythme langoureux et sensuel d’une mélodie qui n’existait que pour elle. Dehors, le tonnerre grondait, la pluie se fracassait contre les vitres de notre salle commune, les éclairs frappaient le lac noir, répercutant sa lumière jusqu’à nous. Elle s’était appropriée de l’ambiance, se calquant sur ce qui l’entourait pour offrir cette danse que nul n’était censée voir. C’était magnifique. Elle était magnifique.

Oh Dude

Témoignage de Sidney Catwright.

Arrête, MacLaggen ou je t'en colle une. La brune fit volte face, se défaisant de l'étreinte qui s'était refermé sur son poignet. Son visage était à quelques centimètre de celui du jeune homme. Elle le toisait furieusement, une lueur assassine dansant fiévreusement dans la profondeur de ses yeux bleus. Il s'empara de son visage, la repoussant contre brutalement contre le mur. Elle ne broncha pas, encaissant le choc avec défiance. il y avait entre eux une électricité torride et sensuelle, une violence passionnée qui les menaçait dés qu'ils étaient en présence l'un de l'autre. Leur relation était destructrice et imprévisible, mais surtout passionnée. Ils avaient tout d'un couple, mais il refusaient d'appartenir l'un à l'autre. Ils se cherchaient, se toisaient, se narguaient de loin, attisant leur jalousie et leur fureur respective, ils se poussaient jusqu'à ce que l'un d'eux explose. Il n'y avait que dans ces moment de perdition qu'ils s'abandonnaient l'un à l'autre, qu'ils s'autorisaient aimer et être aimer. Je mise 3 gallions sur Chuck. Je sentis deux masses venir prendre place dans le fauteuil. Tous les regards étaient tournés vers Chuck et Milo. Ils ne semblaient pas avoir conscience du monde qui les entourait, leur présence mutuelle leur suffisait. Je relance de 3 sur Milo. Je tendais mes mains vers l'un et l'autre. 3 pour la galoche du siècle. Nos regard restèrent ancré sur le duo explosif. Chuck essayait de se défaire de lui, mais il le repoussait contre le mur, chaque fois un peu brutalement que les précédente. Elle finit par venir lui saisir l'arrière du crane pour l'attirer à elle et l'embrasser. Avant même qu'il n'ait pu lui rendre son baiser, elle vint frapper de son genou contre son entre jambe. Nous laissions échapper une grimace douloureuse, partageant la douleur de notre compatriote, plié sous le coup de la douleur. Chuck s'abaissa pour lui murmurer quelques choses qui ne nous parvient pas. Elle s'écarta de lui et arriva à notre hauteur à l'instant où nous nous échangions les pièces. Elle souriait, une sourire joueur et malicieux. Elle s'empara des pièces. Je pense que ça me revient. Nous n'avions rien à ajouter, bien trop conscient qu'elle serait capable de nous faire mordre la poussière. Nous la laissions s'éloigner, penaud de ne pas avoir pu la contrer.