S’il y a une chose à savoir sur Jules, c’est qu’elle est totalement à côté de la plaque. Il n’y a qu’à regarder comment elle s’appelle. Voyez-vous, ses parents lui ont donné un prénom de garçon, étant sûr qu’ils auraient un fils. Et elle n’a rien trouvé de mieux que de se faire appeler par un diminutif qui est… un autre prénom de garçon. Totalement à la ramasse semble donc être son deuxième prénom, ce qu’elle prouve souvent en étant simplement à côté du sujet et en mettant souvent les deux pieds dans le plat. On ne peut pas dire qu’elle soit non plus très délicate. Elle est extrêmement maladroite, trébuchant sur ses propres pas et est surtout gaffeuse. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et laisse bien trop souvent échapper des pensées qu’elle aurait préféré garder pour elle. Etant dénué de tout sens de tact, il lui arrive ainsi bien trop souvent de vexer des gens sans le vouloir. Elle n’est pourtant pas méchante, bien au contraire puisque c’est quelqu’un à qui on peut facilement se confier et qui ne déteste au fond pas grand monde. Il n’y a vraiment que son demi-frère qu’elle ne peut pas supporter mais c’est une autre histoire. Le déclencheur de cette non-entente était le fait que lui soit un glandeur et elle une grosse bosseuse. Elle a en effet effectué ses études chez les aigles et a fièrement porté leurs couleurs puisqu’elle était toujours excellente. Fascinée par ce qu’elle apprenait, elle n’a jamais baissé les bras et a obtenu son diplôme d’enseignement magique haut la main. Elle ne fit pourtant pas le bonheur de ses camarades ou de ses professeurs puisqu’en véritable casse-cou, elle a toujours su s’empêtrer dans des situations pas possibles. Téméraire, elle n’a pas froid aux yeux et on lui a souvent dit que le choixpeau s’était trompé en l’envoyant à Serdaigle. Elle est impulsive et regrette souvent ses choix. Elle est du genre à prendre conscience des dangers bien trop tard et par-dessus le marché, essayera d’entraîner le plus de personnes dans ses conneries, sans pour autant en avoir conscience. Elle n’ira jamais faire du mal à quelqu’un intentionnellement et dénoncera toujours les injustices. Jules est également une très mauvaise menteuse, d’où le fait qu’elle préfère être honnête, quitte à faire gaffe sur gaffe. C’est également pour cela que même si elle est déterminée et sait ce qu’elle veut, elle n’est pas manipulatrice. Elle trouve d’autres moyens pour obtenir ce qu’elle veut, pensant être tout de même plus maline que cela. Jules n’a pas connu beaucoup de déceptions dans sa vie, elle a toujours obtenu facilement ce qu’elle voulait et les choses lui ont plutôt toujours souri. Elle n’a qu’un seul véritable handicap, celui d’être claustrophobe. C’est un boulet qu’elle a trainé toute sa vie, puisqu’il lui suffit d’être dans un espace restreint ou sans sortie visible pour faire des crises d’angoisses assez sévères. Elle passe du coup le plus clair de son temps dehors et déteste être à l’intérieur. Lorsque c’est le cas, toutes ses fenêtres sont ouvertes, sauf en hiver bien sûr, parce que sinon elle a l’impression d’étouffer. De toutes manières, être en permanence à l’extérieur ne la dérange pas puisqu’elle adore cela. Elle a toujours besoin de bouger et rêve de voyages depuis qu’elle est petite. Elle a déjà eu l’occasion de visiter un certain nombre de pays et tente de voyager le plus possible. Elle adore découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles cultures et n’a pas peur de l’inconnu. Elle est constamment en train de bouger et manque de devenir folle lorsqu’il faut qu’elle reste calme trop souvent. Véritable pile électrique, il lui arrive bien souvent de fatiguer son entourage, parfois rien qu’en parlant. Malgré cela, elle a un sommeil de plomb et est quasiment impossible à réveiller une fois endormie. Enfin, elle reste une excellente sorcière, de par son parcours scolaire sans faute. Armée d’une baguette souple en bois de cornouiller de 22,7 centimètres, son domaine de prédilection reste les enchantements. Elle ne peut pourtant effectuer de sorts informulés puisque les baguettes faites de ce bois sont extrêmement capricieuses et doit donc réagir rapidement quand la situation l’exige.

Julian Amelia Grant est née le cinq mai mille neuf cent cinquante-trois à Eastbourne, petite station balnéaire du sud de l’Angleterre. Elle a eu une enfance plutôt banale et a grandi entourée d’autant d’amour qu’elle pouvait en rêver et ce malgré le fait qu’elle pense que son existence est basée sur une grosse blague. Il faut dire que lorsque vos parents vous donnent un prénom de garçon, il y a de quoi se demander s’ils ne vous ont pas fait une mauvaise plaisanterie. Cependant, bien que ses géniteurs espéraient avoir un fils, ils l’ont toujours donné tout ce dont elle avait besoin. C’est de son père que la petite Jules était la plus proche. C’est lui qui a toujours joué avec elle, qui lui a toujours donné les meilleurs conseils et qui surtout, a accepté le fait qu’elle soit sorcière sans broncher alors qu’il ne savait rien de ce monde. C’est la personne dont elle était le plus proche et sa mort, due à un incendie, l’a anéantie. C’est d’ailleurs de là d’où vient sa claustrophobie : elle est restée coincée dans le sous-sol de la maison où elle était allée chercher un jouet, tandis que sa maison flambait et avant que les pompiers ne viennent finalement la secourir. Elle a alors commencé à passer le plus clair de son temps dehors, faisant lentement son deuil et ne supportant pas d’être à l’intérieur ou du moins dans une pièce sans fenêtre. La jeune fille prit rapidement goût à la nature, à tout ce qui touchait aux voyages et eut rapidement beaucoup d’ambition. Elle fit donc sa scolarité chez les Serdaigle et excella dans tous les domaines. Elle eut plusieurs animaux de compagnie au fil des années, adorant ces petites bêtes mais a depuis renoncé à cause de son travail qui lui demande des déplacements constants. En quatrième année, elle parvient enfin à maîtriser le sortilège du patronus qui prend l’apparence d’un cerf. Il lui a fallu du temps pour trouver le bon souvenir mais elle a fini par mettre le doigt dessus. Elle se souvenait parfaitement du jour où ses pouvoirs se sont manifestés et où son père, au lieu de la traiter de monstre, lui a dit à quel point il était fier d’elle. A partir de ce moment, elle n’eut plus de problème pour effectuer parfaitement les sorts demandés et arriva à sa septième année sans encombre. Vint alors le remariage de sa mère, remariage qu’elle eut beaucoup de mal à accepter. Après tout, apprendre qu’un de ses exs qu’elle avait appris à détester allait devenir son demi-frère était loin de la réjouir. Elle finit pourtant ses études avec succès, malgré le fait de devoir supporter Nathan vingt-quatre heures sur vingt-quatre et décrocha son diplôme d’enseignement magique. La jeune femme ne souhaitait pourtant pas devenir professeur et obtint rapidement un boulot au Ministère de la Magie. Elle travaille depuis au département de contrôle et de régulation des créatures magiques et plus précisément à la commission d'examen des créatures dangereuses. Elle adore tout simplement son travail, puisqu’il lui permet de voyager autant qu’elle le souhaite et de ne pas être enfermée à travailler dans un bureau. Lorsqu’on lui a demandé de venir aider au Honduras, elle a immédiatement accepté. Elle aurait tout fait pour aider son ancienne école et elle n’était qui plus est jamais allée là-bas. Guide d’excursion a paru être le poste le plus logique pour elle puisqu’elle s’est toujours passionnée pour la faune et la flore et qu’elle était la plus apte à en apprendre rapidement sur celle de Belize. Elle n’aurait pourtant pas pensé que son demi-frère soit également de la partie.